Cette semaine, le projet 52 nous demande d’aller lire un peu. Chacun reste cependant libre de son choix de lecture : roman, bande dessinée, revue, journal, dépliant publicitaire, brochure touristique… Ce ne sont pas les possibilités qui manquent. De mon côté, j’ai hésité à vous montrer mes derniers achats en librairie, que ce soit ceux faits dans ma librairie pour offrir à Noël ou encore le résultat de notre passage dans une grande librairie rennaise (motivé par des besoins qu’avaient Melle 3e pour ses études, mais où nous avons tous aussi craqué pour le plaisir). Mais finalement, j’ai choisi une des dernières pépites que j’ai trouvées dans un bac à dons devant la maison d’une voisine. Parmi les objets, il y avait quelques livres donc une biographie romancée de Bertrand Du Guesclin.
Vous avez dû le comprendre, je suis bretonne et forcément, ce personnage historique fait partie de ceux qui m’ont marquée dans les cours d’histoire de l’école primaire. Si vous ne vous en souvenez pas, Bertrand Du Guesclin est issu de la petite noblesse du pays gallo, né à côté de Dinan. Excellent tournoyeur, il se fait rapidement remarquer pour ses faits d’armes dès le début de la guerre de cent ans. Cela lui vaut d’être fait chevalier et nommé capitaine de Pontorson et du Mont Saint Michel (où l’on peut encore visiter un logis qu’il aurait occupé avec son épouse Tiphaine Raguenel). En quelques années, il gravit les échelons de l’armée du Roi de France jusqu’à devenir Connétable de France, la plus haute fonction. A sa mort, sa dépouille est partitionnée et repose dans quatre sépultures différentes : au Puy-en-Velay, à Montferrand, à Dinan et dans la basilique Saint Denis. En effet, le Roi de France Charles V lui fait l’honneur de la nécropole royale et d’un gisant en armes à proximité de son propre tombeau.
Bref, Bertrand Du Guesclin est un héros du roman national français des XIXe et XXe siècles, porté par un sentiment anti-anglais et cristallisant une certaine unité nationale (alors que rappelons qu’il est breton à une époque où le Duché de Bretagne ne fait pas encore partie du Royaume de France et que c’est par le jeu des allégeances qu’il se retrouve au service du Roi). Il faut dire aussi que tout au long de sa vie, il a soigné sa postérité, faisant écrire des épopées à sa gloire. Et en trouvant ce livre, à l’esthétique très 60’s, je n’ai pas pu m’empêcher de le prendre…

Pour voir ce que les autres participants ont choisi de lire, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : ce week-end, je profite de moments en famille. Je ne vais donc pas avoir le temps de passer valider les commentaires qui ne s’affichent pas immédiatement (car ils sont partis en modération) avant dimanche en fin d’après-midi. Inutile de renvoyer votre commentaire plusieurs fois s’il n’apparait pas : cela ne servirait qu’à risquer de vous « black-lister » auprès de WordPress…