[projet 52-2023] semaine 10 – bulle(s)

Le thème de cette 10e semaine du projet 52 est bulle(s)… Je vais être honnête : j’avais plein d’idées très variées, même si toutes n’étaient pas simple à mettre en œuvre ou photographier.

J’ai d’abord pensé aux boissons à bulles, qu’elles soient avec ou sans alcool (ah.. le plaisir d’une bonne limonade artisanale…). J’ai d’ailleurs bien essayé quelquefois de capter la pétillance dans un verre mais je n’ai encore jamais obtenu de résultat qui me satisfasse vraiment.

J’ai aussi envisagé les bulles de savon, au sens large : bain moussant (mais sans baignoire, c’est compliqué), mousse du liquide vaisselle dans l’évier (mais comment le rendre glamour ?), et bien sûr bulles des jeux d’enfants. Il a bien sûr fallu que la pluie s’invite dans le ciel avant que je n’ai le temps de faire ma photo (mais c’est très bien qu’il pleuve enfin un peu, même si ce n’est pas encore suffisant !).

Il me restait donc les bulles de bande dessinée. J’aime bien lire des bandes dessinées, même s’il y a des styles auxquels je n’ai pas accroché du tout (par exemple les mangas dont je sais qu’il en existe d’excellents et dont mes enfants sont tous de grands lecteurs… je n’arrive pas à apprécier le style du dessin, et ça m’empêche d’apprécier le fond). J’en possède un certain nombre dans ma bibliothèque. Il restait donc à choisir comment les montrer ou quel album présenter. Finalement, mon choix s’est porté sur un album que j’ai depuis assez longtemps : le tome 2 des Chemins de Compostelle de Servais. Dans cet opus, une page de l’action se situe dans le village de mon enfance, et j’aime la façon dont cela a été dessiné, avec pléthore de détails. On y voit même la maison de mes parents !

***********************

Pour voir comment les autres participants ont joué avec les bulles, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[coin lecture] Petit guide illustré – Vallée de la Drôme

Au début du mois, un dimanche matin, je suis passée à la Chapelle des Cordeliers de Crest pour voir l’exposition des illustrations d’Élodie Perrotin (qui se terminait le jour même). Il s’agissait en réalité d’une double exposition.

Il y avait d’une part les originaux mis en scène du livre jeunesse Les gens, les gens écrit par Isabelle Simon et illustré par Elodie (aux éditions Kilowatt). J’ai trouvé les citations qui en étaient affichées très inspirantes…

Et d’autre part, les originaux du nouveau guide touristique de la Vallée de la Drôme étaient présentés. Ce petit guide est sorti le 1er juillet, et peut se trouver dans les offices de tourisme de la vallée (au prix de 13.90 €) . Je suis complètement tombée sous le charme de cet ouvrage qui est une pépite entre guide touristique et beau souvenir de vacances…

Les illustrations d’Elodie Perrotin apportent une touche plus personnelle à ce guide, moins lisse que des photos. Elle a su trouver dans chaque lieu l’essence même de celui-ci et je n’ai eu aucun souci à retrouver les lieux déjà connus sur les illustrations sans avoir besoin de la légende !

Et si ce sont les illustrations qui m’ont donné envie de m’offrir ce guide, j’y ai découvert plein de nouvelles idées de balades dans les petits villages de la vallée, à la découverte de patrimoines et de paysages méconnus… Cela devrait me donner l’occasion de jolies sorties dans les mois à venir !

Ce dessin issu de « Les gens les gens » m’a fait penser à Crest….
Le profil de Crest avec la Tour et le clocher de la Chapelle des Cordeliers
La tour de Crest qui domine la rivière Drôme et les lavandes de la vallée de la Drôme

Illustrations d’Elodie Perrotin – exposées à la Chapelle des Cordeliers
Crest – Drôme – 3 juillet 2022

(*) J’ai eu l’occasion de discuter un peu avec Elodie et elle espère trouver d’autres lieux dans la vallée de la Drôme pour accrocher ses expositions, aussi n’hésitez pas à la suivre sur Facebook ou Instagram pour être avertis lorsque ce sera le cas !

************************

J’ai profité de mon passage pour admirer la récente restauration de la chapelle des Cordeliers et de ses environs, dont le très joli passage empruntant l’ancien cloître, mais aussi pour aller jeter un œil à la vue que l’on a depuis la terrasse panoramique de la salle haute de la chapelle.

************************

Enfin, j’ai découvert une fontaine dans un square faisant face à la gare et devant laquelle je n’étais jamais passée…

Crest – Drôme – juillet 2022

[coin lecture] le petit drôle

Le petit drôle– Sylvie JUCOBIN

Le jeune Henri vit dans un quartier populaire de Bordeaux à la fin des années 1920. Sa vie quotidienne se partage entre l’école, les copains, le patronage et sa famille. Deuxième d’une fratrie de trois, il admire son grand frère et trouve sa petite sœur insupportable. Du haut de ses neuf ans, il nous raconte sa vie à travers des dizaines d’anecdotes et ses questionnements sur la vie des grands. Il s’interroge également sur son futur de grand explorateur.

Pour écrire Le petit drôle, Sylvie Jucobin est partie sur les traces de son grand-père. Au début du confinement, Sylvie a récupéré via sa maman des souvenirs de son grand-père et a trouvé là une opportunité de recréer des liens avec sa famille après plus de 20 ans d’expatriation. Cela a été le point de départ de ce roman. Après des recherches sur le Bordeaux de l’entre-deux-guerres et les évènements locaux de cette période, elle s’est très librement inspirée de ces souvenirs pour donner vie au jeune Henri, sa famille et ses copains. Cela rend ce personnage extrêmement attachant, car on sent que le lien qui existe entre lui et sa créatrice est très fort.

Ce court roman (un peu moins de 150 pages), narré à la première personne par Henri, se lit sans difficulté. J’ai souvent souri durant ma lecture. Henri est vraiment un personnage très attendrissant, et il est impossible de ne pas se retrouver dans certains aspects de ses relations avec famille et amis… ou de ses questionnements.

Je ne connais pas vraiment Bordeaux et j’ai pourtant eu l’impression de me balader dans des lieux connus : Henri (ou est-ce Sylvie ?) a cette capacité à nous faire sentir chez nous autour de la place Gavinies. Je l’ai savouré un dimanche après-midi ensoleillé comme j’aurais dégusté un bonbon à la fois doux et piquant, au goût d’enfance.

[coin lecture] Par le feu

Par le feu – Will HILL

Ce roman est à la fois un coup de coeur d’un de mes libraires (celui qui est le plus spécialisé en littérature jeunesse) et de Mademoiselle Troisième. Cela faisait au moins un an qu’il trainait dans ma pile à lire, mais une fois plongée dedans, je n’ai pas mis très longtemps à le finir !

Moonbeam a grandi dans la Légion du Seigneur, une secte messianique installée dans le désert texan et contrôlée par le Père John. L’histoire commence par la fin apocalyptique de la Base, incendiée au cours d’une intervention des forces de l’ordre. Rescapée, Moonbeam se retrouve, avec d’autres enfants issus de la Légion, dans un hôpital psychiatrique pédiatrique. Suivie par le Dr Hernandez, interrogée par l’agent Carlyle, elle recompose progressivement le puzzle de sa vie, dévoile les éléments de la vie à l’intérieur de la Base, retrace comment l’inévitable est arrivé.

Le sujet, assez librement inspiré de l’histoire de la secte des davidiens et du siège de Waco, est tout sauf léger. Cependant, tout en dénonçant très clairement les dérives de la secte, l’auteur s’applique aussi à faire comprendre comment les membres ont pu être aveuglés par un personnage charismatique élevé au rang de quasi divinité, comment ils ont pu se retrouver endoctrinés mais aussi pris au piège pour peu qu’ils aient commencé à apercevoir la vérité, comment ils ont pu abdiquer toute volonté individuelle au profit d’un dessein qui leur était présenté comme plus grand.

Le choix narratif de suivre Moonbeam, adolescente résiliente, dans son parcours psychiatrique permet d’aborder ces différents points de façon non linéaire, de se détacher de la chronologie réelle des évènements pour les remettre dans la perspective de la reconstruction de ceux-ci par l’adolescente, par sa prise de conscience progressive au fur et à mesure que son esprit intègre l’anormalité des pratiques qui régissaient la vie à la Base.

Ce roman (abordable dès la quatrième pour un bon lecteur) permet d’appréhender les techniques d’endoctrinement au nom d’un idéal, un thème qui résonne très fortement dans l’actualité récente.

[coin lecture] Fausse piste

Fausse piste – James CRUMLEY

Milo Milodragovitch est le dernier rejeton d’une famille qui a participé à la construction de la petite ville de Meriwether dans le Montana. Il est aussi vétéran de la guerre de Corée, ex-adjoint du shérif de son comté, détective privé sur le retour et ivrogne invétéré. Cette dernière caractéristique lui permet entre autres d’oublier ses déboires professionnels, ses mariages ratés et de tromper l’attente de l’héritage de son père qu’il ne touchera qu’à son cinquante-troisième anniversaire, soit encore une douzaine d’années de patience à avoir.

Dans ce début des années 1970, sa principale activité qui consistait à trouver des preuves d’adultère pour permettre à ses clients de divorcer ne lui permet plus de gagner sa vie depuis que l’état a décidé de permettre le divorce par consentement mutuel. Quand Helen Duffy pousse la porte de son bureau afin de l’engager pour retrouver son petit frère disparu, Milo tombe sous le charme de la jeune femme et prend l’affaire. Débute alors pour lui une sérieuse désescalade, et la résolution de l’affaire sera surtout une source de problèmes et désillusions.

J’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Je pense que cela tient à la construction un peu datée de la narration. Mais une fois lancée dans le livre, j’ai eu du mal à le lâcher ! James Crumley rend poétique la déchéance, l’ivrognerie, la décadence. Il dépeint un monde en pleine bascule, coincé entre l’après-guerre et les hippies. Il nous entraine dans les bas fonds de Meriwether, avec ses flics corrompus, ses dealers, ses piliers de bar sans apitoiement, dressant des portraits à la fois tendres et sans complaisance. Il évoque avec lucidité les fêlures de chacun. Il raconte les bons et les mauvais, mais surtout ceux qui sont un peu des deux.

Dans l’enquête de Milo, les pièces se mettent peu à peu en place et même si tous les rebonds ne sont pas des surprises, James Crumley envoie son héros sur assez de fausses pistes pour que je n’aie pas vu venir le dénouement !

[coin lecture] Une femme en contre-jour // Le chien de Madame Halberstadt

Une femme en contre-jour – Gaëlle JOSSE

Après avoir vu une exposition de photos de Vivian Maier au Musée de l’Ancien Evêché de Grenoble cet hiver, j’avais envie de lire l’opus que Gaëlle Josse lui a consacré. J’avoue que j’ai été un peu déçue.

Déjà, je n’ai pas retrouvé la poésie de la plume de Gaëlle Josse telle que j’avais pu la lire dans Une longue impatience, ni l’urgence du récit. Je n’ai pas su qualifier ce qu’était Une femme en contre-jour : pas un roman, pas une nouvelle, pas une biographie, pas une enquête.. Un peu de tout ça sans doute, mais surtout une construction déroutante.

Finalement, il n’est pas tant question de Vivian Maier que de son entourage ! Le livre ne montre pas ce qu’était Vivian Maier, mais seulement ce qui aurait pu la construire. On se retrouve donc face à une énumération de faits et des potentialités auxquelles ils ont pu conduire. C’est froid et impersonnel…. même si on devine la fascination de Gaëlle Josse pour la photographe.

Là où j’aurais aimé un roman (même partiellement construit sur des suppositions), j’ai eu l’impression de lire une prise de notes sur le documentaire Finding Vivian Maier….

***************

Le chien de Madame Halberstadt – Sébastien CARLIER

Ce très court roman, presque une nouvelle, était un coup de cœur partagé par l’ensemble de mes libraires ! Difficile donc pour moi de ne pas avoir envie de savoir de quoi il retournait.

Baptiste est un écrivain qui a connu le succès mais dont le dernier roman a fait un flop et qui n’arrive pas à se remettre à écrire. Sa femme l’a quitté pour leur dentiste, à qui tout semble sourire (!). Il passe sa vie dans son appartement minable sans rien faire de ses journées. Mais son univers se retrouve chamboulé le jour où Madame Halberstadt, sa voisine acariâtre, lui impose la garde de son chien pendant qu’elle est hospitalisée. A partir du moment où Croquette entre dans la vie de Baptiste, son horizon semble s’éclairer….

Les personnages sont forcément caricaturaux mais l’auteur nous les décrit avec beaucoup de tendresse, et ils en deviennent attachants. L’histoire est un brin rocambolesque. C’est drôle et bien écrit, et ça se lit comme on dégusterait un bonbon tout doux.

Bref, pour moi aussi, c’est un coup de coeur !

[coin lecture] Evasion

Evasion – Benjamin WHITMER

J’ai pris ce livre à la librairie, attirée par la couverture et la qualité de la maison d’édition Gallmeister. De plus, un bandeau annonçait que c’était selon Pierre Lemaître, « la quintessence du noir dans la plus magnifique tradition américaine ». Un coup d’œil à la quatrième de couverture qui en disait assez mais pas trop, et le livre était acheté !

En 1968, lors de la soirée du Nouvel An, une douzaine de détenus s’évadent de la prison d’Old Lonesome dans le Colorado. L’alerte est lancée et la chasse à l’homme commence.

L’intrigue se passe intégralement dans la nuit quisuit et dans la petite ville qui jouxte la prison. Les évadés se séparent. Le blizzard fait rage. Les pistes se croisent, tout comme les personnages, que l’on suit les uns après les autres. Le passé des protagonistes vient interférer avec le moment qu’ils vivent. La cavale monte en violence. Les évadés sont dépassés par les évènements, les gardiens et les journalistes aussi, dans ce huis clos en terrain ouvert.

Benjamin Whitmer m’a complètement embarquée dans cette petite communauté, dans cette traque à la fin inéluctable (ce qui n’empêche pas quelques surprises bien amenées dans la narration). L’écriture est en phase avec le récit. Même les personnages les plus excessifs restent réalistes, et beaucoup sont finalement attachants.

[coin lecture] Les Indes Fourbes // Les Mafieuses

Les Indes Fourbes – AYROLES (scénario) et GUARNIDO (dessin)

Au XVIe siècle, Don Pablos de Ségovie part à la conquête de l’Eldorado dans ce que l’on appelle alors les Indes Espagnoles, l’Amérique du Sud.

Entre flashback sur l’enfance du héros, narration de ses aventures en terres indiennes… et retournement de situation, le scénario d’Ayroles s’avère extrêmement bien construit et s’inscrit dans la grande tradition du récit picaresque (on ne peut pas parler de roman picaresque puisqu’il s’agit d’une bande dessinée…).

Quant au dessin de Guarnido (à qui l’on doit aussi la très belle atmosphère de Blacksad), il est vraiment beau et précis nous plongeant encore plus dans cette atmosphère de conquistadores et de légendes aurifères.

A eux deux, ils nous offrent un magnifique et flamboyant anti-héros !

Initialement, cette bande dessinée m’avait été conseillée par mon libraire pour un cadeau de Noël, mais j’avais finalement fait un autre choix. Je me le suis donc offert à la réouverture de ma librairie post-confinement. J’ai beaucoup aimé cette aventure dans les Indes Espagnoles qui a un côté Mystérieuses Cités d’Or pour adultes !

****************

Les Mafieuses – Pascale DIETRICH

A Grenoble, la mafia italienne domine un certain nombre de trafics depuis de nombreuses années. Leone Acampora, l’un des caporaux du parrain local, est sur le point de mourir et il lance un contrat sur sa femme qui l’a trompé bien des années auparavant avec son meilleur ami. Les deux filles de Leone ont pris des chemins de vie différents : Dina a pris le contrepied du business paternel et travaille dans l’humanitaire, tandis qu’Alessia est devenue pharmacienne et se sert de son officine comme couverture et point de distribution aux dealers locaux à l’aide de noms de code. Toutefois, les deux soeurs se rejoignent sur la nécessité de sauver leur mère. Et, Alessia fait en sorte de prendre le clan en main…

J’ai trouvé ce court roman à la réouverture de la librairie alors qu’il était assorti d’un petit commentaire assez engageant de mon libraire. Il se lit vite et bien. . Ce n’est ni un roman policier, ni un roman de chick-litt.. C’est quelque part entre les deux, et c’est divertissant…

[coin lecture] Les Quatre de Baker Street

Les Quatre de Baker Street – Jean-Blaise Djian / Olivier Legrand / David Etien


C’est mon fils qui a reçu en cadeau les deux premiers tomes de cette série.. et ces albums ont piqué ma curiosité.

Les Quatre de Baker Street, c’est un bande de gamins des rues dans l’East End londonien de l’époque victorienne : Billy, Charlie et Black Tom, accompagnés d’un chat roux. Ces trois-là sont amis avec les célèbres Sherlock Holmes et Watson pour qui ils ont déjà réalisés quelques petites missions de surveillance et de renseignements.

Quand la fiancée de Black Tom est enlevée par un sombre individu alors qu’Holmes et Watson élucident un mystère en province, les trois jeunes se mettent à sa recherche dans les bas-fonds de la ville… et résolvent leur première enquête.

Dans le second tome, ils se retrouvent mêlés à un imbroglio entre des espions russes du Tsar et des émigrés bolchéviques tandis que Jack l’Eventreur semble avoir refait surface.

Le dessin d’Etien, assez classique, fait clairement penser à celui de Loisel dans La Quête de l’Oiseau du Temps. Le scenario est bien construit.. et finalement crédible !

Les Quatre de Baker Street, c’est un peu la rencontre entre Sir Arthur Conan Doyle et Charles Dickens !

[coin lecture] l’Ecole des Mamans Heureuses

L’École des Mamans Heureuses – Sophie HORVATH

J’avais noté la sortie de L’École des Mamans Heureuses, le dernier roman de Sophie HORVATH juste avant le confinement. J’avais aussi prévu de me procurer Le Quartier des Petits Secrets, son premier roman. Mais ma librairie a dû fermer avant que je n’ai eu le temps de passer à l’action !

Après un mois et demi de fermeture, la librairie a rouvert en mode click & collect et j’ai pu réapprovisionner ma pile à lire… Le Quartier des Petits Secrets n’était pas en stock mais L’École des Mamans Heureuses si. Le choix a donc été vite fait entre les deux romans !

Garance, débordée par la vie, engluée dans son rôle de maman, craque quand le pédiatre de son fils lui demande comment elle va… et il l’envoie à l’école des mamans heureuses, sorte de cercle de parole amélioré pour parents qui ont un peu perdu de vue qui ils sont.

Nous faisons donc la connaissance de toute une galerie de parents, forcément un peu caricaturaux mais dans lesquels on ne peut pas manquer de se projeter au moins partiellement si l’on est soi-même parent. Chacun présente ses failles. Aucun n’est parfait au-delà des apparences. Tous sont hautement attachants avec leurs qualités et leurs défauts.

Il en ressort un roman assez court qui se lit très facilement et qui distille une grande dose de bonne humeur (même un jour de pluie !). C’est frais et sans chichi. C’est selon moi un vrai roman feel-good : un de ceux qui donnent le sourire sans prise de tête, sans scénario abracadabrants, sans leçons de vie martelées à tue-tête mais avec un vrai message positif !

Et n’oubliez pas, si en tant que parent, vous vous sentez débordé, dépassé par les évènements, que vous avez l’impression que vous ne faites jamais assez bien, vous n’êtes pas seuls… Et c’est important de trouver un lieu (réel ou virtuel) bienveillant pour échanger, s’épancher, et savoir retrouver qui vous êtes vraiment !