[projet 52-2021] semaine 28 – fruit(s)

Cette semaine, dans le projet 52, il est question de fruits. Il faut dire que nous sommes en pleine saison pour les abricots, les pêches (et toutes leurs déclinaisons), les melons, les tomates, mais aussi encore les fraises et les framboises… J’avais donc en positionnant ce thème à cette période de l’année, pensé à des photos colorées de teintes rouges et oranges…

Mais finalement, mes fruits sont… verts !

La semaine dernière, dans les états d’esprit, j’ai évoqué le vin de noix que j’ai mis en macération après avoir trouvé des noix vertes au marché. En effet, le vin de noix se fait à partir des « noix de la Saint Jean » (cette année compte-tenu de la météo du printemps, il a fallu attendre une quinzaine de jours supplémentaires… ). Voici donc mes noix vertes découpées (et je vous mets la recette en fin d’article).

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Pour voir les fruits des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : en cette période estivale, je vais préférer profiter de moments en famille à passer du temps devant mon ordinateur. Aussi, je ne garantis pas de délai de validation des commentaires qui passeraient en modération (mais je les validerai dès que possible, c’est certain ! ). Profitez bien vous aussi de votre week-end !

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Et pour les plus curieux, ou ceux qui voudraient tenter l’année prochaine, voici la recette du vin de noix !

Ingrédients :

  • 30 à 40 noix vertes
  • 1 litre d’alcool à fruits
  • 1 kg de sucre
  • du vin rouge pour compléter une dame-jeanne de 5 litres

Et après ?

Couper les noix en 4. Les mettre au fond de la dame-jeanne. Ajouter le sucre, l’alcool et le vin rouge par dessus. Bien mélanger. Fermer et mettre dans un endroit frais et sec pour 3 mois.

On peut mélanger de temps à autre mais ce n’est pas indispensable (en fait, j’oublie de le faire… ). Le vin de noix est prêt quand le goût acre du brou de noix est passé. Il suffit alors de verser le liquide filtré en bouteilles, et de consommer à l’apéritif avec modération !

[en cuisine] la tarte fine aux pommes

Jusqu’à présent, lorsque je faisais une tarte, j’optais soit pour la version tarte rustique en utilisant une pâte sablée, soit j’utilisais un moule à tarte avec une pâte feuilletée (ou sablée d’ailleurs parfois également).

Je m’étais déjà plusieurs dit qu’il faudrait que je tente de faire une tarte fine, dans le style de celles que j’aimais acheter enfant à la boulangerie, découpée en parts rectangulaires. Mais je craignais que ce ne soit un peu technique…

En suivant Christophe Michalak sur les réseaux sociaux, j’ai plusieurs fois lorgné sur ses recettes de tartes fines et à force de regarder ses photos et vidéos pleines de petites astuces, j’ai décidé de me lancer !

Au final, c’était très simple à réaliser et délicieux à déguster !

Si vous aussi vous souhaitez essayer, voici les quelques petites astuces qui m’ont été utiles :
– je suis partie d’un disque de pâte feuilletée achetée dans le commerce (il est bien sûr possible de faire soi-même sa pâte feuilletée, mais ça demande plus de temps et de s’y prendre plus à l’avance…)
– j’ai saupoudré le dessous de la pâte feuilletée avec de la cassonade (cela rend l’ensemble encore plus croustillant puisque le sucre caramélise)
– j’ai fait une toute petite bordure en pinçant le bord de la pâte feuilletée
– j’ai étalé un tout petit peu de compote de pommes sur la pâte feuilletée
– j’ai ensuite disposé les pommes coupées en fines lamelles
– j’ai saupoudré l’ensemble d’un peu de cassonade
– j’ai fait cuire la tarte en utilisant une plaque à pâtisserie à petits trous

[en cuisine] le clafoutis aux cerises

La saison des cerises bat son plein et on m’a demandé un clafoutis. J’en ai profité pour essayer une nouvelle recette, trouvée dans un magazine. Quand j’ai préparé l’appareil, il m’a semblé moins liquide que lorsque j’en fais habituellement. Et de fait, une fois cuit, le clafoutis est très ferme, très dense… Il est parfait pour être emmené en pique-nique et mangé avec les doigts.

Ingrédients :

  • 300 à 400 g de cerises (plus les cerises sont grosses et juteuses, meilleur est le clafoutis)
  • 3 gros oeufs
  • 80 g de sucre blond
  • 30 cl de lait demi-écrémé
  • 100 g de farine
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille (ou un sachet de sucre vanillé de bonne qualité, quitte à diminuer un peu la quantité de sucre en conséquence)
  • facultatif : du beurre pour graisser le moule (je mets un papier cuisson « collé » au plat avec de l’eau et ne graisse donc pas mon moule) et du sucre glace pour faire joli au moment de servir (ce qui me semble superflu, et ajoute à mon goût un peu trop de sucre inutile, mais ça donne un côté un peu plus chic au clafoutis)

Et après ?

  • Préchauffer le four à 200°C .
  • Rincer, sécher et équeuter les cerises.
  • Battre les oeufs avec le sucre.
  • Incorporer la farine, puis progressivement le lait et la vanille.
  • Verser la préparation dans un moule et répartir les cerises.
  • Mettre une demie-heure au four.
  • Déguster tiède ou à température ambiante.

(*) Je fais mes clafoutis avec les cerises entières, en grande partie par flemme du dénoyautage. Mais si vous comptez le servir à des jeunes enfants ou des personnes âgées, il est conseillé de dénoyauter les cerises pour éviter les risques de fausse route. De même, si vous laissez les noyaux, il est prudent de prévenir vos convives avant la dégustation !

(**) Le clafoutis se réalise aussi avec de nombreux autres fruits d’été : abricots, pêches, prunes, raisins…. N’hésitez pas à essayer au fil de la présence de ceux-ci sur les étals.

[en cuisine] le gâteau chocolat-coco qui n’utilise que le blanc des oeufs

Après avoir fait la crème pâtissière de la tarte aux fraises, il me restait 4 blancs d’oeufs. En fouillant un peu sur internet, j’ai trouvé pas mal de recettes : financiers, langues de chats, gâteaux « neige », et gâteaux au chocolat essentiellement.

Comme je n’avais pas anticipé, j’ai bricolé un gâteau au chocolat en m’inspirant de celles que j’avais pu voir et surtout en l’adaptant au contenu de mon placard.

Ingrédients :

  • 140 g de sucre
  • 1 sachet de sucré vanillé
  • 50 g de farine
  • 30 g de noix de coco râpée
  • 1/2 sachet de levure
  • 4 blancs d’oeufs
  • 150 g de chocolat noir à pâtisser
  • 80 g de beurre demi-sel (si vous n’avez que du beurre doux, ajoutez une pincée de sel aux ingrédients)
Tout juste sorti du four…

Et après ?

Mélanger les ingrédients secs ensemble : sucre, sucre vanillé, farine, levure, noix de coco.
Y ajouter les blancs d’oeufs.
Faire fondre le beurre et le chocolat avant de les incorporer au mélange précédent.
Mettre la pâte dans un plat et enfourner à 180°C pour environ 30 minutes (la cuisson est à vérifier avec une pointe de couteau).

[en cuisine] les pommes au four

Les pommes au four me ramènent en enfance, à ces dimanches après-midi où après une longue promenade en forêt ou dans les champs, mon père enfournait ce plat prémices de gourmandise pour le repas du soir.

Aujourd’hui, j’en fais rarement car si c’est extrêmement simple à réaliser, c’est relativement long à cuire… Pourtant, quand l’odeur des pommes caramélisées se répand dans la maison, c’est un vrai bonheur. Et l’on peut déjà commencer à saliver en attendant que les pommes soient tièdes et prêtes à être dégustées.

Ingrédients :

  • des pommes
  • du sucre
  • du pain rassis (s’il est trop frais, il risque de se déliter…)
  • du beurre
  • un peu d’eau

Et après ?

Peler les pommes. On peut laisser ou enlever le trognon selon sa préférence.
Tapisser le fond d’un plat à four de tranches de pain épaisses (si les tranches ont été faites à la machine chez le boulanger, on peut en superposer 2).
Mettre de l’eau dans le plat pour imbiber les tranches de pain (la quantité d’eau dépendra donc de la quantité de pain..).
Saupoudrer le pain de sucre (si on a utilisé 2 tranches superposées, on peut glisser un peu de sucre entre les 2 tranches…).
Mettre un peu de beurre sur le pain.
Déposer les pommes sur le pain et les saupoudrer légèrement de sucre. (Si les pommes ont été évidées, on peut glisser une cuillère à café de confiture dans le trognon)
Enfourner à 200°C pour environ une heure. (Vérifier que le pain ne brûle pas, ajouter un peu d’eau si besoin)

Les pommes doivent compoter doucement en caramélisant. C’est prêt quand les pommes sont cuites à coeur.

L’idéal est de déguster les pommes au four encore tièdes… mais elles sont aussi excellentes froides.

[en cuisine] le flan aux oeufs

Je suis quelques cuisiniers/pâtissiers sur les réseaux sociaux… et en ces temps de confinement, beaucoup publient des recettes qui ne nécessitent que des ingrédients courants, du matériel basique et aucun tour de main trop complexe.

J’avais ainsi noté la recette de flan proposée par Christophe Michalak. (Et j’ai par exemple déjà fait du pain perdu en suivant une recette proposée par Anne-Sophie Pic)

Ingrédients :
250 g d’eau
250 g de crème fleurette
1 gousse de vanille (je n’en avais pas : je l’ai remplacée par du sucre vanillé en réduisant la quantité de sucre)
3 œufs
80 g de sucre semoule
30 g de maïzena

Et après ?
Dans une casserole, faire bouillir l’eau, la crème et la vanille.
Laisser infuser 15 min.
Peser le reste des ingrédients dans un bol et bien blanchir 1 min au fouet.
Ajouter le mélange dans la casserole.
Faire bouillir le tout une bonne minute en remuant vivement avec le fouet.
Hors du feu, mixer et couler dans le moule préalablement beurré et saupoudré de maïzena.
Laisser reposer une heure, puis cuire environ 40 min dans un four à 190 degrés.
Réserver hors du four 30 min, puis encore une heure au réfrigérateur avant de déguster.

A la sortie du four

Le fait de mixer l’appareil permet de lisser davantage la texture. C’est une astuce que j’avais déjà vue chez Frédéric Bau lors d’une masterclass pour la réalisation d’une crème anglaise.

Mon flan manquait un peu de cuisson, surtout que je l’ai fait dans un plat en céramique (et non dans un moule métallique..). Le démoulage et le découpage ne sont donc pas très nets.

Côté dégustation, aucun doute sur le fait que ce soit un flan aux oeufs. La saveur de ceux-ci est vraiment celle qui domine l’ensemble.J’aurais pu ajouter un peu de rhum pour apporter un peu plus de goût. Mon résultat est donc perfectible mais il a été fortement apprécié !

[en cuisine] hop ! hop ! hop ! gâteau aux pommes !

Cela faisait bien des années que je n’avais pas préparé ce gâteau aux pommes. Pourtant, à l’époque où j’étais à la fac, c’était sans doute le gâteau que je faisais le plus souvent. J’avais récupéré la recette d’une de mes grands-mères et j’en faisais au moins un par semaine. Je le mangeais au petit déjeuner les jours suivants. C’est également ce gâteau que je faisais quasiment chaque fois que l’on me demandait d’en apporter un.

Sa simplicité est à indéniable : il n’y a pas besoin d’ingrédient compliqué ni de matériel spécifique. Quant à son moelleux, il est juste fabuleux associé au fondant des pommes cuites.

Ingrédients :

  • 6 cuillères à soupe de farine
  • 6 cuillères à soupe de sucre
  • 6 cuillères à soupe d’huile
  • 6 cuillères à soupe de lait
  • 3 oeufs
  • 1 sachet de levure
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 2 cuillères à soupe de rhum
  • 1 pincée de sel
  • 4 pommes

Et après ?

Mélanger tous les ingrédients sauf les pommes.
Graisser un moule et y verser la pâte.
Ajouter les 4 pommes coupées en dés dans la pâte.
Cuire au four à 180°C pendant 35 minutes (et comme pour tous les gâteaux, ne pas hésiter à vérifier la cuisson avant de le sortir du four)

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On peut tout à fait préparer des variantes de ce gâteau en utilisant d’autres fruits et/ou en ajoutant des morceaux de chocolat….

Ainsi la semaine dernière, j’en ai réalisé un avec des bananes (que j’ai mises entières au fond du moule pour un effet plus visuel à la découpe), et des pistoles de chocolat Dulcey.

[en cuisine] le Suisse de Valence

Le Suisse de Valence est un gâteau sablé (appelé Pantin quand on s’éloigne un peu de la plaine de Valence), parfumé aux agrumes. Il est traditionnellement dégusté le dimanche des Rameaux.

Habituellement, j’achète un Suisse dans une bonne boulangerie à l’occasion des Rameaux. Mais cette année, avec le confinement, je sors le moins possible et je ne vais pas en ville. C’était donc l’année adéquate pour me lancer dans la réalisation de mon tout premier Suisse maison !

Hier, j’ai donc suivi la recette postée sur les réseaux sociaux par Valence Romans Tourisme, en l’adaptant très légèrement car je n’avais pas d’oranges confites et la fleur d’oranger n’est pas très appréciée de tous à la maison. J’ai donc remplacé une partie de l’eau de fleur d’oranger par de l’extrait de citron et du rhum.

Avec les quantités de la recette, on obtient un grand Suisse (comme vous pouvez voir ci-dessous, il fait la taille de ma plaque à pâtisserie… et il me reste un peu de pâte à cuire).

En fait, la pâte à Suisse est facile à réaliser. Pour le façonnage, j’ai fait cela « au feeling », taillant grossièrement la forme du bonhomme dans la pâte étalée, puis j’ai ajouté les bras et les motifs de décoration. Je suis plutôt satisfaite du résultat que j’ai obtenu, tant visuellement que gustativement !

Le Suisse prêt à être cuit !

Ingrédients :

  • 500 g de farine
  • 150 g de beurre pommade
  • 200 g de sucre
  • 2 oeufs + 1 pour la dorure
  • 1/2 sachet de levure (ou 5 g de bicarbonate de soude alimentaire)
  • 50 g de morceaux d’oranges confites (je n’en ai pas mis)
  • 60 g d’eau de fleur d’oranger (j’ai adapté à nos goûts et en ai mis moins)

Et après ?

Mélanger le beurre pommade avec le sucre, la levure et l’orange confite.
Ajouter les 2 oeufs.
Quand le mélange est crémeux, ajouter l’eau de fleur d’oranger, puis incorporer la farine.
Pétrir jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Laisser reposer 1h sous un torchon (à température ambiante).
Façonner le Suisse (ne pas oublier le chapeau, les moustaches, les boutons… ).
Dorer avec l’oeuf battu (éventuellement additionné d’un sucrant type miel ou sirop d’agave).
Cuire environ 30 minutes dans le four à 180°C. Le sortir dès qu’il est bien coloré.

[en cuisine] le banana bread réconfortant

Si vous avez quelques bananes en train de noircir, et que vous n’avez plus guère envie de les manger telles quelles, mais que vous ne souhaitez pas les jeter (c’est toujours préférable d’utiliser que de gaspiller !)… voici une recette idéale pour les utiliser : un banana bread ultra-moelleux qui en plus vous apportera une bonne dose de réconfort en cette période de confinement !

Je le trouve parfait avec une tasse de bon thé pour le goûter ou pour accompagner le café du matin… Mais je pense qu’il devrait aussi très bien s’accommoder d’un chocolat chaud !

Ingrédients :

  • 3 bananes trop mûres (toutes noires, elles seront vraiment parfaites ! )
  • 3 œufs
  • 125 g de beurre
  • 120 g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 150 g de sucre en poudre
  • 1 sachet de sucre vanillé

Et après ? 
Débiter les bananes en petits morceaux dans un saladier. Ne pas hésiter à les écraser si elles sont encore un peu « dures », cela évitera qu’il n’y ait des morceaux dans la pâte.
Ajouter la farine, les sucres, la levure, les œufs et le beurre fondu. Bien mélanger.
Mettre dans un moule à cake et enfourner pour 45 minutes dans un four préchauffé à 180°C. (Vérifier la cuisson, comme pour n’importe quel autre gâteau ! )

[en cuisine] le shortbread millionnaire

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Ce shortbread millionnaire est tout d’abord un travail scolaire (d’avant le confinement….) !

En effet, Melle 3e, dans le cadre de son cours d’anglais « européen », devait cuisiner un plat britannique, irlandais voire américain, canadien ou australien. Avec une camarade, elles ont choisi le shortbread millionnaire. Elles ont donc passé un samedi après-midi en cuisine pour préparer ce gâteau tout en prenant moult photos afin d’illustrer la recette pour la raconter en anglais.

J’ai été surprise de la simplicité de réalisation. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais l’impression que c’était complexe et en fait, pas vraiment si on fait bien les étapes les unes après les autres avec un minimum d’organisation.

Voici la recette qu’elles ont suivi….

Ingrédients :

1 boîte de lait concentré sucré
100 g de chocolat noir
180 g de farine
125 g de beurre mou + 125 g pour le caramel
100 g de sucre
1 cuillerée à soupe de miel
un peu de crème liquide

Et après ?

– Préchauffer le four Th. 6/7 (200° C).
– Mélanger le beurre mou et le sucre jusqu’à obtenir une texture crémeuse.
– Ajouter petit à petit la farine.
– Déposer le fond du moule (préalablement tapissé de papier cuisson) cette pâte étalée en couche régulière.
– Faire cuire dans le four environ 20 minutes. Le biscuit doit être à peine doré.- – Préparation du caramel : Dans une casserole porter à ébullition environ 5 minutes le lait concentré sucré, le beurre, et le miel tout en mélangeant.
– Verser le caramel sur le biscuit dans le moule et laisser refroidir.
– Casser le chocolat en morceaux et le faire fondre au bain-marie ou au micro-ondes avec la crème liquide.
– Verser le chocolat fondu sur le caramel et laisser durcir le tout au réfrigérateur environ 2 heures.