[projet 52-2023] semaine 23 – comme au cinéma

Pour ce thème, comme au cinéma, j’avais d’abord pensé à une séance à la maison, en DVD ou en streaming, pour regarder un film bien installée dans le canapé. Mais je ne savais pas trop comment la mettre en scène pour en faire une photographie réussie. J’ai rapidement envisagé aussi de montrer une vraie séance de cinéma mais je n’avais pas pensé à prendre une jolie photo lorsque j’y suis allée les dernières fois.

Puis, j’ai pensé aux décors que l’on peut découvrir dans les films, à ces lieux que l’on connait et que l’on aperçoit sur l’écran, à ces lieux que parfois aussi on va découvrir après les avoir vus à l’écran. Il y en a pas mal autour de chez moi, par exemple Mirmande et Hauterives que l’on a pu voir dans L’incroyable histoire du Facteur Cheval avec Jacques Gamblin et Laetitia Casta ou le château de Montélimar aperçu dans Kaamelott : Premier Volet d’Alexandre Astier. Il y a aussi les lieux où je suis passée lors de vacances, comme Fort La Latte que l’on peut découvrir dans Vikings avec Kirk Douglas et Tony Curtis ou dans Chouans ! de Philippe de Broca. Mais finalement, mon choix s’est porté sur un lieu que j’ai retrouvé dans un des derniers films que j’ai vus au cinéma. En effet, la Place des Vosges à Paris est utilisée comme décor dans Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, sorti ce printemps en salles.


Pour voir comment cela se passe comme au cinéma chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

NB : je ne serai pas disponible ce week-end car j’ai des activités avec des copains de prévues. Je ne sais donc pas du tout à quel moment j’aurai le temps de venir valider les commentaires qui seraient en modération, mais j’essaierai de le faire au plus tard dimanche soir quand tout le monde sera rentré chez soi !

[projet 52-2023] semaine 9 – quand on arrive en ville

Cette semaine, le projet 52 nous emmène en ville. Que l’on soit habitant de la campagne ou urbain au quotidien, nous avons tous (au moins ponctuellement) besoin de nous rendre en ville quelquefois. Il s’agit donc de montrer ce que nous voyons quand on arrive en ville, que ce soit quelque chose qui nous surprend ou fait partie de notre paysage habituel.

Vous le savez sans doute déjà : j’habite dans un village en campagne, à proximité d’une ville moyenne, et je vais quotidiennement (ou presque) à Lyon où se trouve mon bureau. Pourtant, ce n’est pas Lyon que j’ai choisi de vous montrer. Il y aurait pourtant à faire avec la vue sur les abords de la ville depuis la voie ferrée, la sortie de la gare sur le parvis en travaux, ou encore le coup d’œil à Fourvière alors que le TGV s’engage en direction de Part Dieu. Cette fois, je vous emmène à La Défense, où se trouvent une partie des locaux parisiens de mon entreprise et où je me rends de temps à autre pour des réunions ou des journées de travail. En hiver, lorsque l’on sort de la grande halle du métro/RER à la station Grande Arche de la Défense, le parvis est encore plongé dans l’obscurité mais les bureaux sont éclairés tandis que les gens filent vers ceux-ci, telles autant de fourmis pressées. Cela me rappelle les nombreuses années où je travaillais à La Défense au quotidien et où cette vue était la première que j’avais de cette ambiance urbaine quand j’arrivais depuis ma petite ville de banlieue entourée de forêts !


Si vous voulez découvrir ce qu’il se passe chez les autres participants lorsqu’ils arrivent en ville, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[Yvelines] une journée à la découverte du domaine de Versailles

Entre notre première et notre deuxième journée parisienne, nous avons passé une journée complète à Versailles. Si je connais assez bien le domaine du château de Versailles et la ville car j’ai habité une douzaine d’années à quelques kilomètres, Melle 3e n’en gardait pas vraiment de souvenirs (elle avait 5 ans lorsque nous avons déménagé). Or au printemps dernier, lors d’un voyage pour une compétition sportive scolaire, les profs avaient profité d’une demie-journée sans épreuve pour emmener les élèves découvrir les jardins de Versailles. Elle en était revenue avec l’envie d’en découvrir plus, et surtout de visiter le château.

Vue sur la cour royale à travers la grille…

Pour venir depuis Paris, nous avons pris le RER C à la gare d’Austerlitz (qui était proche de notre hôtel). Arrivées à la gare de Versailles Rive Gauche, qui a été renommée en Versailles Château, nous avons parcouru le chemin jusqu’au château à pied en environ 5 minutes (nous marchons vite, il est généralement indiqué un temps de l’ordre de 10 minutes). Il était encore tôt, et j’avais réservé pour une entrée au château à 10.00. Aussi, nous avons décidé de commencer par un tour dans les jardins.

« A toutes les gloires de la France », frontispice du Musée de l’Histoire de France voulu par Louis Philippe dans les murs du château.

Les jardins du château

Depuis la cour du château, l’entrée des jardins se fait sur la gauche. Nous avons attrapé un café à emporter en passant sous les arcades, puis nous nous sommes dirigées vers le point de vue au dessus de l’Orangerie, en traversant le parterre du Midi et ses bordures fleuries. Là, la perspective avec la pièce d’eau des Suisses (située de l’autre côté de la route, et dont le tour est librement accessible… souvenir de promenades dominicales) m’a toujours beaucoup plu. Les orangers et autres arbres qui prennent place en extérieur l’été étaient en cours de remisage à l’intérieur de l’Orangerie par les jardiniers.

Le parterre du Midi
Le parterre de l’Orangerie et la pièce d’eau des Suisses

Nous avons ensuite continué la promenade dans les bosquets accessibles de ce côté du Grand Canal. En effet, beaucoup de bosquets ne sont accessibles que lors des jours de Grandes Eaux, et par ailleurs, certains étaient en restauration. Cela ne nous a pas empêché de découvrir les bosquets de la Reine et du Roi, le bassin du miroir, le bosquet de la Girandole… Nous profitons des couleurs de l’automne dans les feuillages, et remarquons plusieurs écureuils faisant leurs provisions pour l’hiver.

Au détour d’une allée dans les jardins du château

Arrivées au bassin d’Apollon, à l’extrémité du Grand Canal, nous remontons celui-ci en direction du bassin de Latone. En effet, l’heure tourne et nous devons nous rapprocher de l’entrée du château. (Nous reviendrons un peu plus tard pour l’autre partie des jardins, lorsque nous nous dirigerons vers le domaine de Trianon.) Nous continuons à nous émerveiller de la perspective et de la vue sur la façade (et nous nous disons que cela fera un bel écrin pour les épreuves d’équitation aux Jeux Olympiques de Paris en 2024).

Perspective du Grand Canal, dominée par le bassin de Latone
Le parterre d’eau et la façade du château côté jardins

La visite du château

Je n’avais pas visité le château de Versailles depuis un peu plus de quinze ans, et j’ai été agréablement surprise. Déjà, avec le système de réservation horaire, on n’attend plus devant l’entrée (où autrefois la file pouvait s’étendre sur plusieurs heures). Ainsi, en dix minutes, nous étions entrées et foulions le sol de la cour de marbre. Ensuite, de nouveaux espaces ont été restaurés et ajoutés dans le parcours de visite. Celui-ci se décompose en plusieurs parties : les appartements du Dauphin et de la Dauphine et des filles de Louis XV d’une part et les grands appartements d’autre part, auquel il faut ajouter la visite de l’exposition temporaire qui était consacrée à Louis XV lors de notre passage.

Façade sur la cour de marbre

Nous avons choisi de commencer par les appartements du Dauphin et de la Dauphine et des filles de Louis XV. Ces espaces, récemment restaurés et ouverts à la visite, nous emmène dans les appartements privés des membres de la famille royale. Ils constituent un joli pendant à notre visite la veille de l’Hôtel de la Marine, construit à l’époque de Louis XV pour être le garde-meuble royal. Nous avons la chance de parcourir les différentes pièces sans qu’il y ait trop de monde, et cela rend l’expérience de visite très agréable. De plus, la mise en lumière, imitant un éclairage à la bougie, donne une dimension intimiste aux pièces traversées.

Dans les appartements du Dauphin et de la Dauphine

Après être ressorties dans la cour de marbre, nous prenons la direction des grands appartements. La visite nous conduit à la découvert des appartements du Roi et de la Reine, mais aussi de l’iconique Galerie des Glaces et les salons la desservant. Elle permet également de découvrir la galerie de l’Histoire du Château, la galerie des Batailles, les salles de l’Empire ou encore d’accéder aux espaces abritant l’exposition sur Louis XV.

Sculptures dans la galerie de pierre
Statue de Louis XIV dans le salon de marbre
Galerie des Glaces, côté jardins
Iconique Galerie des Glaces

La foule est plus importante dans ces lieux nettement plus connus. Certains passages, comme l’entrée dans la Galerie des Glaces, forment un goulot d’étranglement. J’avoue avoir moins préféré la visite des grands appartements par rapport à celle des appartements du Dauphin et de la Dauphine. Nous terminons notre visite à l’intérieur du château un peu fatiguées par le monde et le piétinement (ainsi que la distance parcourue !). Il est l’heure de déjeuner et nous avons repéré dans les jardins un snack à proximité du bosquet de la Girandole. Le ciel s’est couvert mais nous espérons pouvoir passer entre les gouttes (spoiler alert : ce ne sera pas le cas ! ).

Le domaine de Trianon

Après un rapide repas, nous avons pris la direction du domaine de Trianon. La pluie était légère et intermittente. Nous avons donc traversé les jardins pour re joindre l’allée de la Reine et l’entrée du domaine de Trianon.

Le château de Grand Trianon

Nous avons commencé par visiter le Grand Trianon. Situé au bout d’un des bras du Petit Canal, il est le plus proche du château. J’ai souvent apprécié le calme et le côté plus informel de Grand Trianon par rapport au faste du château. Nous sommes là dans une maison de campagne, une résidence secondaire et cela se sent.

Salon de Grand Trianon (le mobilier date du 1er Empire)

J’ai aussi beaucoup de souvenirs à Grand Trianon et dans ses jardins. En effet, lorsque nous habitions à proximité de Versailles, le domaine de Trianon était du bon côté pour nous et nous y venions souvent en balade. Nous arrivions par la grille Saint Antoine, laissions la voiture au pied de Grand Trianon, et nous promenions autour (l’accès au domaine de Trianon était alors libre). Ainsi, Grand Trianon est le tout premier château que Mr 1er a visité, et nous avons fait de multiples parties de cache-cache dans les allées des jardins de Grand Trianon. J’espérais donc pouvoir retourner un peu dans les pas de ces souvenirs. Hélas, la météo en a décidé autrement.

Grand Trianon et ses jardins (où l’on retrouve l’attrait de Louis XIV pour le marbre !)

Pendant que nous visitions l’intérieur de Grand Trianon, la pluie s’est mise à tomber assez fortement, venant battre les carreaux et nous incitant à prolonger un peu la visite d’ailleurs. Nous avons même hésité à poursuivre jusqu’à Petit Trianon. Mais je savais que le petit château était proche et qu’il aurait été dommage de ne pas y aller.

Le château de Petit Trianon

Dire que nous nous sommes dépêchées pour rejoindre Petit Trianon est un euphémisme. Et pourtant, nous sommes arrivées dégoulinantes à l’entrée du château. Celui-ci a été édifié sous Louis XV, à la demande de Madame de Pompadour, dans un style « à la grecque » par Jacques-Ange Gabriel (le même architecte que pour l’Hôtel de la Marine). De taille très modeste, on peut visiter l’ensemble des pièces de service au rez-de-chaussée, mais surtout un amusant boudoir dont les fenêtres peuvent être dissimulées par des miroirs escamotables, commandé par Marie -Antoinette.

Le château de Petit Trianon, vu depuis le Temple de l’Amour

Comme nous n’avons pas pris le temps d’admirer les jardins à la française de Petit Trianon, trop occupées à tenter de minimiser notre temps sous la pluie, nous profitons d’être à l’abri pour jeter un coup d’œil en direction du Pavillon Français. Et de nouveau, nous nous posons la question de continuer la visite en direction du Hameau de la Reine, car la pluie n’a pas faibli pendant que nous étions à l’intérieur de Petit Trianon. Nous ferons finalement la même conclusion qu’un peu plus tôt : il serait dommage d’être là et de ne pas aller jusqu’au bout de la visite (et puis, trempées pour trempées.. on n’est plus à ça près !).

Le Pavillon Français à travers les vitres ruisselantes de pluie de Petit Trianon
Le temple de l’Amour dans le jardin de Petit Trianon

Le Hameau de la Reine

L’avantage de se rendre au Hameau de la Reine sous une pluie battante, c’est que les lieux sont presque déserts. Sur le chemin vers le hameau, nous faisons une courte halte au Temple de l’Amour, puis nous prenons les allées tortueuses du jardin à l’anglaise jusqu’au bord du lac. Là encore, nous abordons un lieu où j’ai de nombreux souvenirs. En effet, avant que l’accès au Hameau ne devienne payant et que nos balades nous emmènent à Grand Trianon, c’est au Hameau que nous avons nos habitudes. J’ai ainsi des souvenirs de pas de bébés hasardeux dans les allées, de goûters enfantins, d’observations des carpes depuis le petit pont… Par contre, Melle 3e n’y était jamais allée.

Depuis le petit pont, vue sur le moulin (dont la roue est purement décorative)

Dès notre arrivée aux abords du village, elle m’a fait remarquer quelque chose qui aurait dû me sauter aux yeux depuis longtemps : on croirait se promener dans le décor du village de La Belle et la Bête de Disney ! Et c’est vrai que le Hameau, vision idyllique du monde rural, semble avoir été créé pour être un décor : celui d’une reine en mal de campagne et harassée par les principes rigides de la cour, s’inscrivant dans un mouvement de retour à la simplicité et à la nature (référence bien entendu à Jean-Jacques Rousseau..).

Vue générale sur le Hameau de la Reine

Nous faisons tranquillement le tour des différentes fabriques du village : le moulin, la laiterie, la pêcherie, la tour de Malborough… Les jardinets de chacune des maisons sont coquets et plantés de légumes de saison. Les citrouilles sont de sortie et les poireaux attendent d’être ramassés. Petit à petit, la pluie se calme, mais il est temps de rebrousser chemin.

La pêcherie et la tour de Malborough, au bord du lac

Nous prenons alors le chemin du retour, en empruntant le petit train qui nous dépose sur la terrasse du château (entre la pluie et les kilomètres déjà parcourus, cette petite pause est bienvenue), avant de regagner la gare de Versailles Rive Gauche et de là, Paris.


Informations pratiques :

  • Il existe des billets combinés permettant de visiter le château de Versailles et le domaine de Trianon (ce dernier n’est pas ouvert le matin). Il est possible de ne visiter que l’un ou l’autre. La réservation d’un créneau horaire pour la visite du château est obligatoire et compte-tenu de la demande, il est préférable d’anticiper et de le faire en ligne avant de venir. Les accès au château et au domaine de Trianon sont gratuits pour les moins de 18 ans et les moins de 26 issus de l’UE. L’accès aux jardins du château est gratuit en dehors des jours d’animation (Grandes Eaux et Jardins Musicaux). L’accès au parc est libre. Toutes les informations sur les horaires et les tarifs sont à retrouver sur le site internet du domaine de Versailles.
  • Versailles est desservie par 3 gares principales depuis Paris : Versailles Rive Gauche Château via le RER C, Versailles Rive Droite depuis Saint Lazare et Versailles Chantiers depuis Montparnasse. La gare la plus proche du château est Versailles Rive Gauche, mais depuis le domaine de Trianon, les gares Rive Gauche et Rive Droite sont à peu près à la même distance. Les 3 gares sont à moins de 20 minutes à pied de l’entrée du château.
  • Une journée à la découverte du domaine de Versailles, c’est avant tout beaucoup de pas effectués ! Nous avons estimé la distance totale parcourue lors de cette journée (incluant le trajet jusqu’à la gare d’Austerlitz et retour) à presque 20 km !
  • Dans le parc, il est possible de louer des voiturettes de golf, mais c’est relativement cher. Par ailleurs, un petit train dessert la terrasse du château et le domaine de Trianon dans les deux sens. Nous l’avons pour notre part emprunté dans le sens du retour (tarif spécial si on ne fait que le retour vers le château).

[petits moments] instants de partage

Le mois de novembre a été bien rempli avec de jolis projets, beaucoup de travail, de chouettes découvertes mais aussi des moments partagés avec des copains, autour de valeurs et d’intérêts communs.

48 heures en Seine et Marne

Le grand week-end du 11 novembre m’a permis de rejoindre les copains pour fêter des anniversaires. Comme nous venions d’un peu partout, nous avions fait le choix de nous rejoindre en région parisienne. Nous avions loué un gîte pour nous loger au fin fond de la Seine et Marne. Je suis pour ma part arrivée en train à Paris où j’ai récupéré une voiture de location, et 3 des copains. Après quelques bouchons pour sortir de la capitale (en même un soir de début de week-end prolongé à 17.00 pouvait-il en être autrement ?), et un peu de route, nous avons posé nos bagages.. et commencé une soirée papotage & rires.

Gâteau d’anniversaires // vue depuis la fenêtre de la chambre au petit matin

Le lendemain, après une matinée tranquille, nous avons décidé d’aller nous promener à Barbizon. Ce village est célèbre pour avoir été la source d’inspiration des peintres pré-impressionnistes. Ainsi Jean-François Millet a peint à partir des paysages des environs plusieurs de ses tableaux, dont l’Angélus ou les Glaneuses. L’école de Barbizon comptait également dans ses rangs Corot, Daubigny… Plus tard, d’autres peintres viendront dans les pas de ces « anciens » et Barbizon sera fréquentée par Monet, Sisley et Renoir.

A Barbizon, nous avons croisé la meute de chiens de Mauro Corda // on trouve des galeries et lieux d’exposition parfois dans des endroits insolites

Aujourd’hui, le village garde la trace de ses illustres visiteurs au fil des petites rues pavées et le long des allées bordées de villas. Le lieu était donc parfait pour une balade sans contrainte, permettant de profiter du beau temps sans pour autant nécessiter un effort physique qui n’aurait pas forcément convenu à tous. Si nous avions un temps évoqué la possibilité de visiter l’un des musées du village, le soleil et la clémence des températures nous en ont dissuadé !

Jolies villas et chapelle charmante à Barbizon

Nous sommes revenus au gîte à la nuit tombée, où nous avons commencé à préparer le repas pour la soirée d’anniversaire tout en discutant beaucoup et longtemps… Le lendemain, nous devions rendre les clés avant 10.00 mais n’avions pas envie de nous séparer si tôt. Alors, nous sommes allés voir d’un peu plus près le château de Vaux le Vicomte, devant lequel nous étions passés la veille en allant à Barbizon. Il était exceptionnellement fermé et nous n’avons pas pu le visiter, ni même en découvrir les jardins, mais le point de vue depuis l’allée qui y mène est déjà impressionnant. Avec le soleil, nous avons pris notre temps, discutant encore et encore (sans doute notre activité favorite au cours de ce week-end !), retardant le moment inéluctable où nos chemins devraient se séparer…

Le château de Vaux le Vicomte à travers la grille principale // le mur d’enceinte du domaine
C’est encore l’automne

une fin d’après-midi à Lyon

Mi-novembre, la région Auvergne Rhône-Alpes organisait les Sommets du Tourisme, des rencontres et temps d’échanges entre professionnels. J’y ai été invitée en tant qu’Éclaireuse pour Partir Ici, le guide en ligne d’Auvergne Rhône-Alpes Tourisme. Malheureusement, en raison d’un emploi du temps professionnel chargé (et parce que le blog et les activités qui y sont liées se font sur mes temps de loisirs), je n’ai pas pu me libérer pour assister aux conférences et ateliers qui semblaient pourtant très intéressants. J’ai quand même pu rejoindre les autres éclaireurs présents à la fin de la première journée pour un moment convivial à l’Hôtel de Région à Lyon.

Le hall de l’Hôtel de Région à Lyon // vin pétillant du Bugey

Nous avons commencé par découvrir des produits des terroirs de notre région : vin pétillant du Bugey, jus de fruits, charcuteries et fromages, pâté aux pommes de terre du Bourbonnais, fromage d’Abondance, pommes du Pilat, chocolats.. Il y en avait pour tous les goûts !

Gourmandises salées et sucrées, issues de la région Auvergne Rhône Alpes

Après cela, nous nous sommes retrouvées (et oui, nous n’étions que des filles !) pour prendre un verre tout en discutant. C’est toujours un plaisir de rencontrer d’autres personnes avec qui je partage l’envie de faire découvrir ma région, et de les revoir ensuite au fil des occasions. Cette fois encore, c’était un très agréable moment, même si j’ai du filer assez rapidement afin de ne pas louper le dernier TGV pour rentrer à la maison !

[Paris] deux jours de découvertes parisiennes – partie 2

Après une première journée parisienne bien remplie, suivie d’une journée à Versailles, nous avons continué nos balades et découvertes dans la capitale avec Melle 3e. Bien que n’ayant pas mis de réveil à sonner, nous nous sommes réveillées assez tôt. Nous avons donc rendu la chambre d’hôtel tout en laissant nos valises à la bagagerie de celui-ci afin d’être totalement libres dans nos déplacements du jour. Et nous sommes parties en direction de la place de la Bastille pour trouver un café où prendre un petit déjeuner (un de mes plaisirs parisiens est de prendre un café avec une tartine dans un café !).

Au bord de la place de la Bastille, le port de l’Arsenal et ses bateaux à l’amarrage

Bastille et le Marais

Nous avons ensuite jeté un œil au port de l’Arsenal, un endroit assez peu connu des touristes et que j’aime bien. Au pied de la colonne de Juillet, le bassin de l’Arsenal fait la jonction entre la Seine et le canal Saint Martin. Ancien port de marchandises, c’est maintenant un port de plaisance. Puis, nous avons traversé la place de la Bastille en direction du Marais. Je souhaitais en effet montrer à Melle 3e la place des Vosges, qui est pour moi la plus belle place de Paris (elle est d’ailleurs la place la plus ancienne de la ville). Comme il était encore tôt, les commerces n’étaient pas ouverts et nous avons pu profiter du calme dans le square central. Nous avons ensuite fait un tour dans les rues adjacentes, admirant quelques jolies façades au passage.

Dans le square de la place des Vosges, tôt le matin
Sous les arcades de la place des Vosges
Unité architecturale de la place des Vosges

Nous avons ensuite pris la direction de l’Hôtel de Ville avant de traverser la Seine pour rejoindre l’Île de la Cité. Après avoir jeté un œil à Notre Dame (en travaux suite à l’incendie d’avril 2019), nous nous sommes retrouvées face au Palais de Justice où nous avons décidé de visiter la Conciergerie et la Sainte Chapelle.

La Seine et l’Île de la Cité

La Conciergerie et la Sainte Chapelle

La Conciergerie et la Sainte Chapelle sont toutes les deux situées au cœur du Palais de Justice. En arrivant, lorsque nous avons vu la file d’attente pour la Sainte Chapelle, nous avons initialement renoncé à la visiter, nous reportant sur la Conciergerie (où il n’y avait absolument aucune attente par contre, peut-être parce qu’il y avait un périmètre de sécurité et qu’il fallait passer par un point de filtrage tenu par des CRS… ). J’avais déjà visité la Conciergerie il y a une vingtaine d’années et j’en gardais un souvenir assez mitigé : les lieux étaient intéressants mais peu mis en valeur et il y faisait sombre et humide.

L’expérience cette fois a été toute différente. L’éclairage a été revu, et le palais gothique est vraiment mis en valeur. Les salles liées à l’utilisation des lieux comme prison, en particulier lors de la Révolution Française, ont été repensées de façon instructive. Nous avons trouvé particulièrement intéressantes une salle dont les murs ont été recouverts par les noms de toutes les personnes jugées par le tribunal d’exception durant la Terreur qui met en exergue d’une part leur origine sociale (noblesse, clergé, tiers-état) et d’autre part s’ils ont été ou non condamnés à mort (et la plupart n’ont pas été condamné à mort, ce qui va à l’encontre de ce qui pouvait ressortir comme impression de mes cours d’histoire lorsque j’étais à l’école). Une table de médiation numérique permet en outre d’obtenir une biographie et les éléments de la condamnation de chacun de ces prisonniers. Par ailleurs, dans la cour, une exposition sur les femmes dans la Révolution retrace au travers du portrait de quelques-unes d’entre elles (dont Charlotte Corday, Olympe de Gouges ou encore Lucile Desmoulins), les façons dont elles se sont impliquées et les multiples facettes des valeurs qu’elles ont défendues.

Nous avons aussi beaucoup apprécié l’histopad prêté pour la visite. Ce dispositif de médiation numérique permet de visualiser les salles telles qu’elles étaient à différentes époques de l’histoire en mode « réalité virtuelle », mais aussi de se déplacer dans des salles inaccessibles ou aujourd’hui disparues. La cinématique, proche de celle d’un jeu vidéo, est très attractive et ludique. Enfin, une installation temporaire d’art contemporain était présentée dans la grande salle. Entre les piliers et sous les voûtes gothiques, des sculptures de sable ont été créées. Leur couleur se confond avec celle de la pierre. Leur réalisme est bluffant. Piliers effondrés, couettes et matelas, chiens de garde sommeillant nous plongent dans ce Sleeping Chapter du tryptique Outremonde de Théo Mercier. Nous sommes restées un long moment à admirer l’ensemble, aux frontières entre rêves et réalité.

Outremonde – Sleeping Chapter par Théo Mercier à la Conciergerie
Outremonde – Sleeping Chapter par Théo Mercier à la Conciergerie
Outremonde – Sleeping Chapter par Théo Mercier à la Conciergerie

Comme nous avions pris un billet jumelé Conciergerie/Sainte Chapelle, nous avons tout de même fait la queue pour visiter ce joyau de l’architecture gothique flamboyante. Si la Sainte Chapelle de Paris fait certainement partie de ces monuments à voir, je crois que son côté très instagramable et sa popularité sur les réseaux sociaux en font un lieu très prisé des touristes. Ainsi que ce soit avec un billet « prioritaire » ou en ayant réservé un créneau horaire, il est difficile d’attendre moins d’une heure pour y accéder (et je n’ose pas imaginer le temps d’attente si on n’a pas de billet). Si on fait un ratio temps d’attente/temps de visite, celui-ci n’est clairement pas favorable ! Pendant que nous attendions, je me faisais la réflexion que si les réseaux sociaux conduisaient à des surfréquentations de lieux naturels, c’est aussi le cas pour les monuments. Et si la Sainte Chapelle est magnifique, nous avons pour notre part trouvé nettement plus riche, instructive et intéressante la visite de la Conciergerie voisine (mais qui n’étant pas aussi visuellement impactante trouve un écho moins puissant sur les réseaux sociaux).

Dans la chapelle basse de la Sainte Chapelle de Paris
L’effet « waouh » en entrant dans la chapelle haute (et qui justifie sa popularité sur Instagram !)
Plus de 1000 vitraux composent le décor de la chapelle haute
Un joyau de l’architecture gothique..

Après ces visites, la matinée était terminée. Il était temps de traverser la Seine pour rejoindre le Quartier Latin afin de trouver un petit restaurant pour déjeuner…

Avant de quitter l’Île de la Cité, nous sommes passées par la place Dauphine, au charme très « parisien »

Le musée Rodin

Notre destination suivante était le musée Rodin, dans le 7e arrondissement, à proximité des Invalides. Nous avons donc pris le métro pour quelques stations. Là encore, il s’agit d’un musée que j’avais visité il y a une vingtaine d’années. J’en gardais un joli souvenir et celui-ci n’a pas été démenti. Situé dans l’hôtel de Biron, le musée Rodin fait suite au legs par l’artiste de l’ensemble de ses œuvres et biens à l’état en 1916 (sous réserve de pouvoir y résider jusqu’à la fin de sa vie, et que l’Hôtel de Biron soit transformé en un musée lui étant consacré). Le legs contenait également les droits d’auteur et le musée est toujours le dépositaire du droit moral de l’artiste. Lors de notre visite, une exposition temporaire présentait la passion de Rodin pour les antiquités égyptiennes et les liens de celles-ci avec ses propres œuvres.

Mais la richesse du musée Rodin, c’est l’exposition de nombreux bronzes, marbres et plâtres représentant l’ensemble de l’œuvre du sculpteur et permettant de comprendre son processus de création. Je reste chaque fois impressionnée par la puissance qui ressort de ses sculptures, ainsi que par le détail de celles-ci. Le musée permet également de découvrir quelques tableaux ou sculptures d’autres artistes ayant appartenu à Rodin. Une salle est ainsi consacrée au travail de Camille Claudel, élève et maîtresse de Rodin. Elle a pourtant su faire naître son propre style, tout en finesse et délicatesse, flirtant sur le fil des fragilités humaines. Après les salles du musée, nous avons bravé une averse (dont nous nous sommes abritées sous les branches d’un marronnier centenaire) pour découvrir les sculptures monumentales installées dans le jardin.

L’Hôtel de Biron, côté jardin
L’Âge d’Airain – bronze d’Auguste Rodin – 1877
Le Baiser – marbre d’Auguste Rodin – 1882
Le Penseur – bronze d’Auguste Rodin – 1880 (taille originale de 70 cm, la version monumentale sera pensée en 1903)
La Valse – bronze de Camille Claudel – 1893

Le musée de Cluny

En sortant du musée Rodin, et comme il était l’heure du goûter, nous sommes retournées dans le Quartier Latin où nous avions repéré un café Pierre Hermé. Nous avions en effet envie de déguster une bonne pâtisserie et nous n’avons pas été déçues ! Après cela, la météo était toujours incertaine et il nous restait encore quelques heures avant de prendre le TGV du retour. Aussi, nous avons décidé de visiter un dernier musée. Notre choix s’est porté sur le Musée de Cluny, musée national du Moyen-Âge, car il était tout près de là où nous étions.

Installé dans un ancien hôtel particulier de la fin de Moyen-Âge et sur les anciens thermes de Lutèce, le musée de Cluny a été repensé en 2018. Il héberge de riches collections d’art couvrant toute la période du Moyen-Âge en Europe. Je ne sais pas dire si c’est parce que nous étions un peu fatiguées (j’avoue que j’ai profité plusieurs fois des bancs dans le musée car mes jambes commençaient à en avoir marre de me porter après 3 jours à plus de 15 km dont une partie en « piétinant »…) ou si parce que les explications des panneaux et cartels étaient insuffisantes, mais nous n’avons pas compris la muséographie qui ne nous a semblé ni vraiment chronologique ni vraiment thématique. Nous avons donc eu un problème de lisibilité de la collection présentée. Malgré tout, nous avons pu admirer des œuvres très intéressantes, dont les fameuses tapisseries de la Dame à la Licorne.

Dans la cour de l’hôtel médiéval de Cluny
Joyau de l’hôtel de Cluny, la chapelle de style gothique flamboyant dont la voûte repose sur un unique pilier central
Têtes de chapiteaux médiévaux
Vierge à l’enfant – la douceur des expressions des sculptures médiévales a quelque chose d’émouvant
Sainte Barbe
A mon seul désir – l’une des 6 tapisseries de la Dame à la Licorne


Notre séjour parisien se termine. Il nous faut retourner chercher nos valises puis prendre le train pour rentrer. Nous avons noté encore beaucoup de lieux où nous aimerions aller, et nous prévoyons déjà un futur séjour parisien…

Quais de l’Île de la Cité

Informations pratiques :

  • Conciergerie, 2 boulevard du Palais, Paris 1er (dans l’enceinte du Palais de Justice, présence possible d’un périmètre de sécurité) – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE) – possibilité de billet jumelé avec la Sainte Chapelle
  • Sainte Chapelle, 8 boulevard du Palais, Paris 1er (dans l’enceinte du Palais de Justice, présence possible d’un périmètre de sécurité) – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE) – possibilité de billet jumelé avec la Conciergerie
  • Musée Rodin, 77 rue de Varenne, Paris 7e – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE)
  • Musée de Cluny, 28 rue du Sommerard, Paris 5e – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE, tarif réduit pour les personnes accompagnant un mineur)

[Paris] deux jours de découvertes parisiennes – partie 1

Cela faisait plusieurs années que j’avais un projet de city-trip parisien en famille, histoire de permettre aux enfants de (re)découvrir la capitale (j’ai vécu une quinzaine d’années en région parisienne, dont 2 en petite couronne et le reste à côté de Versailles, aussi j’ai déjà eu l’occasion de pas mal parcourir Paris et ses environs. Par contre, les enfants étaient jeunes lorsque nous avons déménagé dans la Drôme. Ainsi Melle 3e n’avait que 5 ans, et donc peu de souvenirs de nos balades parisiennes). J’avais initialement prévu de le conjuguer avec notre séjour à Disneyland Paris. Mais quelques confinements et contingences familiales m’avaient contraint de le reporter à une date indéfinie. Durant les dernières vacances de Toussaint, j’ai enfin pu concrétiser cette escapade urbaine à la découverte de musées et autres jolis lieux de la capitale. J’étais accompagnée uniquement de Melle 3e, les garçons ayant dorénavant chacun leur vie qui ne s’accommode pas nécessairement des congés scolaires. Nous sommes donc parties trois jours en tout, au cours desquels nous avons visité Paris pendant deux jours et consacré le 3e jour à Versailles (je vous en reparle bientôt !). Et comme nous avons vraiment bien rentabilisé notre temps sur place, je vais découper nos découvertes parisiennes en deux parties, et vous entrainer à notre suite selon la vraie chronologie de ces deux jours…

Place de la Concorde

Les Tuileries et le Musée de l’Orangerie

Nous avons pris le TGV très tôt à Valence un mercredi matin, pour arriver 2h10 plus tard à la gare de Lyon. Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel situé à proximité de la gare (le choix du quartier de l’hôtel a été fait en pensant justement au fait de pouvoir y laisser nos valises en arrivant et les récupérer juste avant de repartir le dernier jour), nous avons filé vers le métro pour notre première visite. Nous avons commencé par traverser le jardin des Tuileries et profiter d’apercevoir la pyramide du Louvre (nous ne pourrons pas nous en approcher au cours de la journée qui est celle de l’hommage national à Pierre Soulages, et donc l’accès est restreint aux visiteurs munis de billets pour le musée… que nous n’avons pas prévu d’aller voir). L’ambiance dans le jardin est automnale, et très agréable à cette heure matinale.

Depuis les Tuileries, vue sur le Louvre
Ambiance automnale dans les allées des Tuileries

Après un petit coup d’œil à la place de la Concorde d’où nous apercevons la Tour Eiffel, nous nous dirigeons vers le Musée de l’Orangerie. Nous comptons en effet profiter du fait qu’il soit ouvert plus tôt que les autres musées pour éviter qu’il n’y ait trop de monde à l’intérieur (il est alors à peine plus de 9.30). Nous choisissons de commencer la visite par l’exposition temporaire. Elle est consacrée à Sam Szafran, artiste que je découvre par la même occasion. Ateliers, escaliers et feuillages sont les thèmes récurrents des représentations de l’artiste, essentiellement au pastel, un peu à l’aquarelle. Les images d’abord hyper réalistes, déconstruisent peu à peu la perspective dans une vision quasi-obsessionnelle.

Puis, nous abordons les collections permanentes par la collection Jean Walter-Paul Guillaume qui nous plonge dans l’histoire de l’art de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle : Renoir, Cézanne, Gauguin, Sisley, Utrillo, Soutine, Marie Laurencin, Derain, Picasso, Matisse, le Douanier Rousseau, Modigliani sont ainsi représentés, parfois avec plusieurs dizaines de tableaux, dont certains très connus (je pense par exemple aux Jeunes filles au piano de Renoir). Enfin, nous gagnons les salles des Nymphéas, pensées par Monet lui-même quand il a fait don de ses toiles à la fin de la 1ère guerre mondiale. Je pourrais dire que cela m’a laissée sans voix, mais ce serait mentir car en entrant dans la première salle, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un « waouh » ! Si j’avais peur d’être déçue par cette rencontre avec une œuvre majeure dont j’avais souvent vu des reproductions, cela n’a pas été du tout le cas. Composée de deux fois quatre toiles immenses, l’installation nous plonge littéralement au milieu des tableaux. C’est beau, c’est impressionnant, c’est magique….

Impossible de rendre en photo l’immensité de l’œuvre présentée.. Les Nymphéas sont définitivement une œuvre à aller contempler in situ !

L’Hôtel de la Marine

En sortant du Musée de l’Orangerie, nous prenons la direction de l’ Hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde. Comme nous n’avions pas pré-établi notre programme, nous n’avions pas réservé (ce qu’il est conseillé de faire) mais nous avons eu la chance d’obtenir un billet pour un créneau de visite 30 minutes plus tard nous permettant de visiter les appartements de l’intendant ainsi que les salons et la loggia. Après avoir pris un café à côté de la place de la Madeleine voisine, nous sommes revenues dans le bâtiment qui a abrité le Garde Meuble de la Couronne au XVIIIe siècle puis l’état-major de la Marine jusqu’en 2015. Suite au départ de la Marine, le Centre des Monuments Nationaux entreprend une restauration de grande ampleur avant d’ouvrir les lieux à la visite l’an dernier.

La façade de l’Hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde, avec le bâtiment symétrique abritant l’hôtel de Crillon et l’Automobile Club de France, est l’œuvre de l’architecte Ange-Jacques Gabriel, sous Louis XV.

Audio-guidée, la visite se veut ludique, plongeant le visiteur dans les siècles passés au fil des pièces traversées. La muséographie donne l’impression de lieux dans lesquels on pourrait croiser les personnages évoqués vaquant à leurs tâches quotidiennes. C’est un véritable voyage dans le temps à laquelle nous invitent la déambulation dans les appartements de l’intendant, puis la traversée de la salle à manger et des salons d’apparat. Puis, nous accédons à la loggia pour une des plus belles vues sur la place de la Concorde, rythmée par la colonnade monumentale. Avec le ciel bleu, c’est vraiment somptueux !

La première antichambre de l’intendant
Cabinet de travail de l’intendant
Passion passementerie
Dans la salle à manger
Le salon de réception est orné des portraits des grands navigateurs français
Passion passementerie (bis)
Sur la loggia….
Quitter le bâtiment en empruntant la galerie dorée qui longe le salon de réception

Autour du Palais Royal

Pour le déjeuner, nous nous rendons rue Sainte Anne car nous souhaitons manger japonais. Je connais plutôt bien ce quartier car j’y ai eu mon bureau parisien pendant 8 ans. Nous choisissons un petit restaurant servant des ramen où j’ai déjà eu l’occasion d’aller. Une fois rassasiées, nous profitons d’être dans le quartier pour aller jeter un œil aux salles de lecture de la BNF Richelieu qui ont rouvert cette année, en passant par le petit square au pied de mon ancien bureau. Nous commençons par aller voir la salle Labrouste, véritable chef d’œuvre architectural construit dans les années 1860. La structure se compose de 9 coupoles portées par de fins arcs métalliques ajourés posés sur des colonnettes de fonte. Les tables de lecture sont pourvues de lampes en opaline. L’ensemble est aérien, élégant. Puis nous nous rendons dans la salle Ovale, construite au début du XXe siècle, éclairée par une impressionnante verrière zénithale et 16 oculi répartis tout autour.

La fontaine des quatre fleuves entre la rue Lulli et la rue Richelieu
La salle Labrouste
La salle ovale

De là, nous gagnons le Palais Royal voisin. Outre la découverte du jardin, nous souhaitons passer à la billetterie du théâtre du Palais Royal afin de réserver des places pour la pièce qui se joue le soir-même : La Machine de Turing, que nous avions voulu voir lors de son passage à Romans mais qui était déjà complet quand j’avais appelé. Cette fois sera la bonne : nos deux places sont réservées . Nous repartons en traversant le jardin, en direction des colonnes de Buren et des fontaines mobiles de Paul Bury. Nous faisons bien entendu un petit arrêt ludique autour de ces deux œuvres contemporaines, entre selfies et escalade…

Jouer avec les reflets dans les fontaines mobiles de Paul Bury au Palais Royal

Le Petit Palais

De là, nous avons pris le métro pour quelques stations, direction les Champs Elysées pour visiter le Petit Palais. Edifié comme ses voisins le Grand Palais et le Pont Alexandre III pour l’exposition universelle de 1900, le Petit Palais a ensuite été transformé en musée pour accueillir les collections d’art de la ville de Paris. Il n’a depuis pas changé d’usage, se parant au début du XXe siècle de fresques et décors à la gloire de la ville. Depuis plus de 100 ans, les collections du musée se sont vues augmentées de nombreuses donations, en particulier d’artistes, de collectionneurs et de marchands d’art. Le Petit Palais présente aujourd’hui des œuvres majeures couvrant toute l’histoire de l’art depuis l’Antiquité. Parmi les noms que l’on croise, j’ai noté Géricault, Sisley, Rembrandt, Courbet, Manet, Delacroix, Monet (dont le célèbre « Impression Soleil Couchant » est accroché ici), Maurice Denis, Gauguin, Cézanne, … C’était le bâtiment qui avait guidé nos pas vers ce musée, mais le contenu vaut largement de s’y intéresser. Après les œuvres, nous profiterons d’une autre pépite du Petit Palais : son jardin, où nous prendrons un thé au milieu d’une végétation exubérante.

Le bâtiment a été construit pour abriter une exposition d’arts décoratifs dans le cadre de l’exposition universelle de 1900
La galerie des sculptures rend hommage à l’art du XIXe siècle
Mosaïques au sol et ferronneries aériennes des rambardes des escaliers
Peinture et sculpture dialoguent dans les allées.
Élégants escaliers
Dans le jardin, les herbes de la pampa foisonnent


L’après-midi est déjà presque terminée. Nous retournons à l’hôtel afin de prendre possession de notre chambre et de nous reposer un peu avant de ressortir pour assister au spectacle.

L’hôtel était situé à deux pas de la Rue Crémieux, qui semble nettement moins populaire sur les réseaux sociaux qu’il y a 4 ou 5 ans

D’autres journées bien remplies nous attendent encore :


Informations pratiques :

  • Musée de l’Orangerie, Jardin des Tuileries, Paris 1er – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE, tarif réduit pour les personnes accompagnant un mineur)
  • Hôtel de la Marine, place de la Concorde, Paris 1er – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE) – la réservation d’un créneau horaire est obligatoire
  • BNF Richelieu, rue de Richelieu, Paris 2e – gratuit. A noter : La salle Labrouste abrite une bibliothèque de recherche à l’accès restreint. Il est toutefois possible de demander à accéder à l’entrée de la salle afin de l’admirer. La salle ovale est une salle de lecture publique ouverte à tous.
  • Petit Palais, Avenue Winston Churchill, Paris 8e – gratuit pour les collections permanentes
  • Théâtre du Palais Royal, rue de Montpensier, Paris 1er – Certains jours de la semaine, 1 heure avant le lever de rideau, les places restantes sont à 10 € pour les moins de 26 ans.

[Seine-et-Marne] Halloween à Disneyland

Nous avions eu comme cadeau de Noël 2019 un séjour à Disneyland Paris. Nous avions initialement envisagé d’y aller au printemps ou durant l’été 2020, puis au printemps 2021. La situation sanitaire, et la fermeture du parc qui en a découlé, ne nous ont pas permis de le réaliser à ces moments-là. N’étant pas tous disponibles au cours de l’été dernier, c’est finalement pour le week-end de la Toussaint, en plein Festival Halloween, que nous y sommes allés.

Afin de profiter au maximum de l’expérience (et après plusieurs mini-séjours que nous n’avons pas faits au cours des deux dernières années), nous avions 3 jours et 2 nuits sur place. Je suis ainsi arrivée le vendredi matin avec Melle 3e (les garçons avaient cours et nous ont rejoint dans la soirée en venant en TGV). Après avoir récupéré nos Magic Pass et fait le check-in à l’hôtel, nous avons commencé notre exploration… par les abords immédiats de l’hôtel New-York / Art of Marvel où j’avais fait la surprise aux ados de réserver. En sortant, au bord du lac, nous n’avons pas pu manquer les statues aux effigies de Iron Man, Captain Marvel et Black Panther.

Nous avons commencé par le parc Walt Disney Studios que je ne connaissais pas du tout. En effet, notre précédente visite remontait à 14 ans. Les enfants étaient alors petits et le parc Disneyland était déjà bien assez vaste à explorer. Très vite, nous avons été frappées par la longueur des files d’attente ! Aussi, après avoir déjeuné au Disney Village, nous sommes allées dans le parc Disneyland.

Là, l’atmosphère d’Halloween était un peu plus présente, essentiellement sur Main Street et dans Frontierland. Nous avons eu la chance de croiser presque immédiatement le dragon Maléfique, avant d’apercevoir le char des princesses. Les parades étaient ainsi réduites à leurs portions congrues ! Lors de notre passage, le château de la Belle au Bois Dormant était partiellement en travaux, de même que plusieurs attractions.

Quelques attractions plus tard, nous sommes allées prendre possession de notre chambre, très confortable et très calme. Après plusieurs heures entourées de musique, le silence avait un effet très réconfortant.

Nous sommes retournées faire un tour dans le parc Disneyland une fois la nuit tombée. La foule avait commencé à quitter les lieux, et l’ambiance était vraiment sympa. Il était hélas trop tard quand Mr 1er et Mr 2e sont arrivés pour qu’ils puissent en profiter.

Le lendemain matin, nous avions rendez-vous avec Spiderman pour une séance photos dans différents décors issus du monde Marvel. Après un petit couac lié aux dysfonctionnements de l’application (spoiler alert : je n’ai pas réussi à la faire fonctionner correctement ni en amont du séjour ni durant le séjour… il semblerait qu’il faille à la fois une super connexion et un téléphone dernier cri… et encore, même ainsi ce n’était pas forcément gagné ! ) mais résolu grâce à la gentillesse du personnel, nous avons bien profité de ce moment !

Nous avons ensuite pris la direction du parc Disneyland, profitant d’un peu de temps supplémentaire le matin (1h est réservée le matin aux clients de hôtels avant l’ouverture officielle du parc) qui nous a permis de faire sans trop d’attente des attractions très courues : Buzz l’Eclair et Space Mountain. Nous nous sommes ensuite baladés dans les différents mondes, essayant d’esquiver au mieux les files d’attente trop longues (sans toutefois avoir recours aux billets coupe-file, payants et hors de prix…).

En milieu d’après-midi, nous sommes retournés nous reposer à l’hôtel et y profiter de la chouette piscine, quasi déserte ! Comme la veille, nous sommes retournés à la nuit tombée dans le parc, à contre courant de la foule. Cela nous a en particulier permis de refaire encore (et encore, 5 fois en tout) Pirates des Caraïbes (qui reste donc toujours mon attraction préférée !). Le soir venu, nous étions bien contents de retrouver le calme de notre chambre..

Le dimanche, nous avons commencé par un tour au Parc Walt Disney Studio. Je pense que c’est là que nous avons fait notre plus longue attente : quasiment 1h pour accéder à Ratatouille (qui du coup nous a semblé un peu décevant…). Après avoir vu Stitch Live, nous sommes sortis pour déjeuner dans le Village et retourner dans le Parc Disneyland pour quelques attractions supplémentaires.

Mais la foule, très dense, et les files d’attente, très longues, nous ont dissuadé de nous attarder. Nous avons donc quitté Disneyland en milieu d’après-midi, très fatigués par ces trois jours où nous avons beaucoup marché, et aussi attendu (même si globalement nous avons plutôt réussi notre challenge de ne jamais avoir à attendre trop longtemps pour une attraction).

Nous sommes repartis avec une impression très mitigée. A la fois, nous avons passé de fabuleux moments et nous avons eu l’impression que tout était fait pour nous faire dépenser le plus d’argent possible (sollicitations permanentes, prix excessifs, vente des billets coupe-file….), beaucoup plus en tous cas qu’il y a 15 ans. Finalement, nous ne sommes pas sûrs d’avoir envie d’y revenir !

Iron Man
Iron Man devant l’hôtel New York
Black Panther
Buzz l’Eclair
Les détails de l’univers parisien de Ratatouille
Hyponomopomatophilie…
L’entrée du Parc Disneyland
Ambiance Halloween sur Main Plazza
Le Dragon Maléfique
Avec les bâches de chantier, un cadrage haut sur le château était obligatoire
Chevaux de bois
Dans le labyrinthe d’Alice
Au cœur du monde des pirates
Dias de los Muertos – ambiance « Coco »
Hallween à Frontierland
Big Thunder Mountain
Couleurs d’automne au bord du lac à Frontierland
Hallween à Frontierland
Dans le fort des trappeurs
Dias de los Muertos – ambiance « Coco »
L’arbre des Robinson, encore plus sympa de nuit…
…Tout comme le bateau pirate !

Disneyland Paris – octobre 2021

[Paris] attendre le train au jardin Atlantique

A deux pas de la Tour Montparnasse

Mon dernier voyage en Bretagne a été un peu épique…. Je devais avoir une correspondance courte à Marne-la-Vallée mais une panne au nord de Lyon m’a fait la rater, et après avoir refusé le trajet de report proposé par la SNCF (deux heures d’attente à Marne puis deux heures d’attente à Massy….. des gares où il n’y a rien ni sur place ni à proximité), j’ai réussi à obtenir un trajet de substitution par Paris Montparnasse (et outre qu’il y a plus de choses à faire autour de Montparnasse, cela me faisait aussi arriver 1h15 plus vite à Rennes !). Après avoir rejoint la gare de Montparnasse, il me restait toutefois presque deux heures encore avant le départ du premier TGV qui n’était pas complet.

Alors, j’ai acheté un café à emporter et je suis allée faire un tour au jardin Atlantique. Peu connu des voyageurs, c’est un petit îlot de verdure situé pile au dessus de la gare Montparnasse. Il a été conçu en 1994 sur la dalle protégeant les quais et les voies, construite au moment de l’aménagement de la gare Montparnasse pour le TGV Atlantique. De nombreuses trémies disséminées dans le jardin permettent de ventiler les espaces de la gare et du parking adjacent.

Le jardin est entièrement entouré des immeubles de l’ensemble Maine-Montparnasse et déjà, dans le projet initial des années 1960, il avait été envisagé d’installer un espace vert à cet endroit.

Le jardin se compose d’un grand espace de pelouse central et d’allées s’enfonçant dans la verdure, au milieu d’aménagements paysagers formant autant de sous-jardins dont certains sont des aires de jeux pour enfants. Une passerelle en bois permet de longer le jardin en le surplombant légèrement.

Les végétaux rappellent les espèces de la façade atlantique : agapanthes, hortensias, fougères,… et même digitales ! Quelques bandes de lavandes font le bonheur des butineurs à cette période de l’année.

Dans un coin de la dalle, on trouve même un petit potager/jardin partagé que des habitantes du quartier étaient en train de désherber lorsque je suis passée.

Fleurs d’hibiscus au pied de l’immeuble Mouchotte
Ambiance sous-bois
La passerelle s’enfonçant dans la verdure
Digitale pourpre
hortensias
Jardin partagé au cœur des immeubles
Dans les lavandes…

Jardin Atlantique – Paris – juin 2020

(*) L’accès au jardin Atlantique peut se faire depuis la gare Montparnasse par un escalier au niveau de la voie n°1, depuis la rue du Commandant Mouchotte à l’aide d’un ascenseur situé presque en face l’accès à la gare par ce côté ou depuis la place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon en passant sous les immeubles.

[projet 52-2020] semaine 19 – l’art dans la ville

Quand j’ai proposé le thème L’art dans la ville, j’avais différentes idées en tête.

En effet, nos villes et villages ne manquent pas de sculptures, monuments, fresques qu’ils soient récents ou plus anciens. Je pensais par exemple à la Fontaine Monumentale de Valence, au parvis du Trocadéro à Paris, aux fresques de street art du Pont des Lônes entre Drôme et Ardèche, à la statue représentant la République dans le village de mon enfance, ….

Avec le confinement, je ne suis guère sortie ces derniers temps à part pour faire mes courses.. et j’avais un peu oublié le thème de la semaine (sinon, j’aurais pu prendre en photo les sculptures Art Déco du monument aux morts de mon village devant lequel je passe par exemple).

Je me suis donc plongée dans mes archives sans chercher de photo particulière. Le thème, vaste, s’y prêtait.

C’est comme cela que je suis retombée sur une série de photos familiales faites à Saint Germain en Laye en 2008. A l’époque, je n’habitais pas très loin et il nous arrivait le dimanche matin d’aller faire quelques courses au marché de la ville et de profiter ensuite du soleil sur les terrasses bordant la place principale puis de faire un tour dans le parc du château (avec sa splendide perspective et sa vue sur toute la boucle de la Seine). Il faut dire que le château de Saint Germain est situé en pleine ville, véritable oeuvre d’art offerte aux yeux des passants dès la sortie du RER…. et c’est sa façade que je vous propose aujourd’hui.

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Pour voir où les autres participants ont trouvé de l’art en ville, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

[Paris] flânerie montmartroise

200225_Paris_1

De passage à Paris, j’ai eu besoin de me dégourdir les jambes après une grosse journée de travail…  Je suis donc partie à l’assaut de Montmartre et de ses marches….

Arrivée par le métro, je suis descendue à la station Anvers. De là, le Sacré Coeur en ligne de mire, impossible de se tromper de chemin : c’est tout droit ! Au pied de la butte, j’avise le funiculaire et les escaliers. Comme je suis venue là parce que j’ai besoin de marcher, je me lance à l’assaut des escaliers. 222 marches plus tard, je suis au pied de la basilique et Paris semble s’étaler à mes pieds.

Mais les lieux sont fort fréquentés, un peu trop touristiques et donnent finalement peu envie de s’y attarder. Mon regard se porte toutefois sur un immeuble haussmannien paré de rouge qui émerge au coin d’une pelouse en pente. Je reconnais l’une des vues stars parisiennes sur Instagram : si l’on rectifie l’horizon le long de la pente herbeuse, l’immeuble semble en train de s’enfoncer dans le sol. Je fais rapidement une photo car j’ai envie de voir si je réussis moi aussi à reproduire l’effet (trêve de suspense : la réponse est oui, j’y suis parvenue !).

Je contourne le Sacré Coeur par la gauche, m’éloignant du Montmartre touristique. Je croise plusieurs volées d’escaliers. Le printemps commence à pendre ses marques dans les arbustes des jardinets qui les longent.

J’arrive à l’arrière de la grande église. Je ne croise plus que des habitants du quartier venant récupérer leurs enfants à la crèche ou à la garderie.

Le soleil décline, et dore les immeubles. Les rues pentues bordées d’immeubles Art Déco succèdent aux villas. Les vignes n’ont pas encore retrouvé leurs feuilles. Et la bicoque qui héberge le Lapin Agile semble sortie d’un autre temps, vestige d’une époque où les immeubles voisins n’existaient pas et où Montmartre était un quartier de bohème.

Je descends la rue des Saules et je quitte la Butte Montmartre. La journée s’achève… Il est temps pour moi d’aller me reposer…

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Le fameux « immeuble qui tombe »….

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Escaliers montmartrois

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Basilique du Sacré Coeur

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Rue du Mont Cenis

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Rue des Saules

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Le cabaret « Au lapin agile »

 

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Porte d’immeuble dans les escaliers de la rue des Saules

Butte Montmartre – Paris – février 2020