[Ardèche x Lyon] street art & expo photo

Les propositions culturelles sur Lyon sont forcément plus nombreuses que sur Valence, en raison de la taille de la ville. Bien que je ne sois pas très loin de Lyon, j’y vais finalement assez rarement pour profiter des nombreuses expositions et activités que l’on y trouve. En dehors d’une journée où j’avais été invitée pour faire des activités insolites et d’une rapide visite à Magonia cet été, je n’y étais pas retournée pour les loisirs depuis ma visite de la Biennale d’Art Contemporain, l’an dernier. Cette fois, ce sont deux expositions qui m’ont attirée et j’ai profité d’un jour férié pour aller les voir toute les deux. Mais avant cela, j’avais pris le temps de passer sur un joli site de street-art le long du Rhône en Ardèche.

sous le pont des Lônes – Soyons – Ardèche

Du street-art au milieu de nulle part en Ardèche : le site du Pont des Lônes

Le site du pont des Lônes se trouve en pleine nature, étrange paradoxe pour un des meilleurs spots de street-art sur la région valentinoise (l’autre étant les Locaux Rock à Valence). Ma dernière visite sous le pont des Lônes remontait à fin 2021. Les fresques avaient donc forcément évolué pendant presque ces deux années. J’ai profité d’un dimanche matin ensoleillé pour m’y rendre. Comme chaque fois, j’ai été frappée par la diversité des œuvres. J’ai aussi remarqué que le lettrage semblait être plus présent, comme si cette partie du street-art revenait à la mode après avoir fait les beaux jours des premiers graffeurs dans les années 1980.

C’est en partie pour cette fresque que je suis allée faire un tour au pont des Lônes. Regardez bien à droite, vous verrez un nom familier en vert et jaune. J’avais contribué à la campagne de financement participatif du festival Wall & Love qui a permis la création de plusieurs fresques sur les murs valentinois cet été et c’était la contrepartie.

Toutefois, ce qui fait la particularité du Pont de Lônes, ce sont les fresques communes où plusieurs artistes s’expriment sur un thème et dans une palette de couleurs identiques. La dernière née est une fresque en orange et bleu, s’étalant sur deux murs d’une des arches du pont.

Cette fresque m’a aussi permis de m’amuser avec les reflets. En effet, suite aux grosses pluies des jours précédents, une immense flaque s’étalait sous l’intégralité de l’arche… et la lumière était parfaite pour refléter non seulement les dessins mais aussi les arbres situés un peu plus loin.

A quelques pas du pont, on est en pleine nature, le long des lônes du Rhône…

Pont des Lônes – Soyons – Ardèche – octobre 2023


Un festival de street-art : Peinture Fraîche à Lyon

Pour continuer sur cette lancée street-art, je suis allée au festival Peinture Fraîche à Lyon. Après plusieurs éditions auxquelles je n’avais pas pu assister, j’ai profité d’un jour férié pour aller jeter un œil à celle-ci. De mi-octobre à début novembre, sur le sites dans anciennes usines Fagor, on pouvait ainsi découvrir un immense graffiti park où chacun pouvait laisser sa trace, mais surtout de nombreuses fresques réalisées par des artistes locaux et internationaux. En arrivant sur place, le foisonnement de couleurs du graffiti park était vraiment frappant. Il y avait des tags partout : sur les murs, le mobilier urbain, le sol.

A l’entrée du site du festival
Au cœur du graffiti park
Sur la partie basse des murs, le graffiti park, sur la partie haute, les fresques des artistes

J’ai commencé par les espaces extérieurs. Sur les parties hautes des murs surplombant le graffiti park, d’immenses fresques se déployaient. Ce que j’avais ressenti quelques temps auparavant en me rendant au Pont de Lônes se confirmait : le lettrage a de nouveau le vent en poupe ! Par contre, il est parfois compliqué d’identifier les artistes à l’origine de ceux-ci, et j’aurais bien aimé disposer d’un plan (via l’application sur smartphone par exemple) permettant de mettre un nom sur une réalisation.

à droite, les lettrages de RESE
Le moustique de Shamsham et l’arbre de Hoppn
Le Jiminy Cricket de Kamo
Fresque par Huereck

Après avoir passé le panneau « peinture interdite au delà de cette limite », et téléchargé l’application de réalité augmentée, j’étais prête à entrer dans le grand hall. Là, les fresques couvraient les murs et en utilisant l’application sur son smartphone pour fixer l’œuvre, on pouvait voir celle-ci s’animer. Si certaines animations étaient un peu limitées, d’autres apportaient un vrai plus à la fresque. Comme beaucoup de visiteurs, j’ai eu un coup de cœur pour le Spiderman de Onemizer et la façon dont l’application lui permettait de s’animer. J’ai également pu revoir le guerrier Ajax de Romain Larchandet que j’avais croisé à Magonia et qui s’était refait une beauté après ses mésaventures de l’été dernier.

La fresque de Onemizer vue en réalité augmentée
La fresque de S.W.A.L.T. vue en réalité augmentée

(*) Le Festival Peinture Fraîche s’est tenu aux anciennes usines Fagor à Lyon du 11 octobre au 5 novembre 2023

Peinture Fraîche Festival – Usines Fagor – Lyon – novembre 2023


Une expo photo : Elliot Erwitt à La Sucrière à Lyon

Après avoir passé la matinée à Peinture Fraîche, j’ai pris le tramway direction le quartier de la Confluence pour me rendre à la Sucrière. En effet, l’exposition rétrospective sur le travail du photographe Elliot Erwitt s’y tenait depuis quelques jours, après avoir été présentée au Musée Maillol à Paris. Je l’avais repérée avant même sa mise en place dans un article de magazine. J’avais aussi vu passer sur les réseaux sociaux quelques images d’Elliott Erwitt suite à l’ouverture de l’exposition. Mais je ne connaissais pas grand chose du travail de ce photographe franco-américain. Je suis toutefois toujours curieuse de découvrir la production photographique d’un artiste ou d’un studio.

Elliott Erwitt a réalisé à la fois des clichés pour des travaux personnels et pour des commandes. La plupart de ses clichés personnels sont en noir et blanc, tandis qu’il a exploité la couleur pour les photographies commerciales. Mais chaque fois, ce qui m’a frappé, c’est la maîtrise absolue de la composition. J’ai aussi découvert un photographe facétieux et plein d’humour, qui n’hésite pas à jouer avec le cadrage pour ajuster son effet comique.

« D’abord, il s’agit d’obtenir une sorte de cadre, puis d’attendre que quelque chose y prenne place »
(Elliott Erwitt)
« Tous les musées sont intéressants, même ceux qui ne le sont pas » (Elliott Erwitt)
planche contact – travail de recadrage

(*) L’exposition rétrospective Elliot Erwitt se tient à La Sucrière, quai Rambaud à Lyon, jusqu’au 17 mars 2024.
Un audioguide gratuit est à disposition et permet d’en apprendre plus sur quelques unes des photographies présentées. J’ai entendu dire qu’il était très bien fait mais je ne l’ai pas essayé. En effet, le jour où j’y étais (cumul d’un jour férié, de vacances scolaires et de pluie), il y avait énormément de monde à visiter l’exposition, et je n’avais pas envie de de devoir rester massée devant certains clichés.

Exposition Elliott Erwitt – La Sucrière – Lyon – novembre 2023


Bonus : quelques photos d’architecture dans le quartier de la Confluence à Lyon

Pour me rendre à la Sucrière, j’ai traversé à pied une partie du quartier de la Confluence. C’était l’occasion de prendre quelques photos très rapidement de certains des immeubles les plus remarquables du quartier, entre deux averses. Il faudra que j’y retourne un jour ensoleillé : c’est un superbe terrain de jeux pour la photographie d’architecture. En effet, ce quartier est né il y a une vingtaine d’années, au sud de la Presqu’île de Lyon. Il s’agit d’anciennes friches industrielles, en particulier celle du marché-gare de Perrache et du port industriel Rambaud. Depuis, une stratégie d’urbanisation a complètement transformé les lieux et les bâtiments ont rivalisé d’originalité.

La Sucrière, ancien entrepôt de stockage de sucre sur le quai Rambaud a été transformée en lieu culturel et accueille expositions et évènements. (rénovation d’un bâtiment des années 1930 augmenté dans les années 1970 de deux silos par Z Architecture en 2011)
Le cube vert est le siège mondial du média d’information Euronews (réalisation de l’agence Jakob + MacFarlane en 2015). Le bâtiment en arrière-plan est une réalisation de l’agence Odile Decq en 2015.
Le long de la darse, face au centre commercial, des immeubles d’habitation.
Le cube orange, pendant du cube vert, a aussi été conçu par l’agence Jakob+MacFarlane (en 2010).

Quartier de la Confluence – Lyon – novembre 2023

[Lyon] une journée de découvertes hors des sentiers battus

Si je travaille à Lyon, c’est assez rare que j’ai le temps de m’y balader. Au mieux, je me contente de sortir vite fait du métro à Vieux Lyon ou à Bellecour pour faire une course rapide. Quand l’équipe Partir Ici d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme m’y a invitée à une demie-journée de découvertes lyonnaises, j’en ai profité pour faire une promenade matinale sur la colline de Fourvière avant de rejoindre le groupe pour le déjeuner et l’après-midi.

Vue sur Lyon depuis les jardins du Rosaire

Se promener sur la colline de Fourvière

(re) Découvrir le site gallo-romain

Arrivée tôt par le train à la gare de Lyon Part Dieu ce samedi matin (mais moins tôt qu’un matin de semaine), j’ai filé prendre le métro puis le funiculaire direction Minimes. Ma première idée était de passer voir les théâtres romains de Lugdunum, puis de faire un tour au musée gallo-romain. Celui-ci ouvrant à 10.00 et ayant rendez-vous à 11.30 dans le Vieux Lyon, j’ai finalement craint de manquer de temps pour en faire le tour. J’ai donc décidé de reporter ma visite à une autre fois et de profiter du beau temps. J’ai donc commencé par arpenter le site des théâtres que je trouve toujours aussi impressionnant depuis que je l’ai découvert en 1996 (en même temps que la ville de Lyon où je faisais mon stage de maîtrise – on dirait d’ailleurs plutôt Master 1 maintenant ! ).

Entrer dans le site des théâtres romains par l’ancienne rue avec son pavement de dalles

Le site se compose d’un théâtre et d’un odéon. Cette configuration est rare dans le monde romain et a su tirer partie de l’inclinaison naturelle de la colline de Fourvière. Le théâtre, sur la droite quand on arrive par le bas du site, est un des plus ancien de la Gaule Romaine, et l’un des plus vastes. Il avait initialement 5000 places, avant d’être agrandi et porté à 10000 places. De l’autre côté du site, l’odéon n’avait « que » 3000 places et servait pour des représentations plus intimes, musique ou déclamations. Il pouvait aussi faire office de lieu de réunion. L’un comme l’autre ont servi de carrière de pierres au fil du temps mais n’ont jamais complètement disparus ou été ensevelis. Aujourd’hui, ils sont un lieu de promenade mais aussi de spectacles lors du festival des Nuits de Fourvière.

Le théâtre romain de Fourvière
Vue sur le théâtre à travers l’écrin de verdure du jardin attenant

Descendre dans le Vieux Lyon par les jardins du Rosaire

Comme je disposais d’encore un peu de temps, j’ai choisi de redescendre à pied dans le Vieux Lyon. Cela faisait un moment que j’avais repéré les jardins du Rosaire sans avoir eu l’occasion d’y passer. Ils ont été intégrés dans le Parc des Hauteurs qui se déploie tout autour de la colline de Fourvière, et dont je connais déjà la partie se déployant sur le côté nord de la colline, avec la passerelle des Quatre-Vents rejoignant le cimetière de Loyasse. Une des entrées des jardins du Rosaire se situe juste en dessous des théâtres romains, c’est celle que j’ai empruntée. Très vite, on quitte l’agitation urbaine pour un havre de verdure avec une vue imprenable sur la ville.

Se promener dans les anciens vergers

Les jardins du Rosaire ont été constitués en réhabilitant et mettant en valeur d’anciens jardins privés laissés à l’abandon. Ils serpentent sous la basilique de Fourvière pour rejoindre le Vieux Lyon. On y chemine à travers d’anciens vergers. On y trouve une roseraie (que j’essaierai de revenir voir au printemps) et une collection d’hortensias. On y croise aussi divers aménagements, vestiges des utilisations passées des lieux. La promenade y est agréable et ombragée. Les points de vue et belvédères sur la cité se succèdent. Je m’amuse à reconnaître les différents bâtiments que j’aperçois. J’arrive finalement à la sortie du parc.

Un coup d’oeil à la basilique de Fourvière
Les cyclamens marquent la fin de l’été…
Dans les jardins du Rosaire

Flâner dans le Vieux Lyon

Il me reste à descendre la Montée des Chazeaux avec son spectaculaire point de vue sur la cathédrale Saint Jean pour rejoindre le Vieux Lyon. Là, je profite un peu de l’architecture Renaissance de ce quartier classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Je suis toujours amusée d’emprunter une traboule, ce passage à travers les cours des maisons qui permet de joindre une rue à l’autre. Je flâne d’une rue à l’autre. J’essaie de prendre quelques photos mais l’ensoleillement du milieu de la matinée n’est pas le meilleur pour cela dans ce quartier aux rues étroites et au bâti élevé. Je vais jusqu’au musée Gadagne où je jette un œil à la cour. A côté de l’entrée, l’horloge Charvet s’apprête à sonner l’heure avec son jeu d’automates. Je m’arrête pour regarder ce spectacle pittoresque. Puis, je file vers le lieu de rendez-vous pour retrouver les copains pour déjeuner.

Vue sur la cathédrale Saint Jean depuis la Montée des Chazeaux
Architecture Renaissance dans le Vieux Lyon
Dans la cour du Musée Gadagne

Déjeuner à Food Traboule

Pour le déjeuner, j’ai retrouve la Team Partir Ici devant Food Traboule. Sur le concept d’un food court, Food Traboule a investi plusieurs maisons du Vieux Lyon, autour d’une cour dominée par la Tour Rose. Là, une quinzaine de stands répartis dans les étages permettent de choisir ce que l’on va manger, puis de se retrouver autour d’une même table. La nôtre se trouve sous la verrière dans la cour et nous profitons à la fois de la lumière et de la vue sur les façades intérieures et leur architecture Renaissance.

Devant Food Traboule
Sous la verrière

Après avoir pris un cocktail (sans alcool), nous partons explorer les différents stands. Il y a beaucoup de choix : pokebowls, burgers, poulet, pizzas, pâtes, spécialités lyonnaises… Il y a de quoi satisfaire tous les goûts. Je choisis des frites de quenelle pour ma part. Après avoir commandé et réglé, on me confie un biper qui sonnera lorsque mon plat sera prêt à être récupéré. D’autres stands proposent les saveurs sucrées. Face au choix difficile, je prends un tiramisu avec un café sur place et un cookie à emporter (il sera parfait le lendemain au petit déjeuner).

Beau & bon
Frites de quenelle

(*) Food Traboule, 22 rue du boeuf, Lyon 5e (Vieux Lyon)

Faire du canoë en pleine ville

Après le repas, nous sommes partis en groupe prendre le bus afin de rejoindre le pont Koenig à Vaise. Là, une activité vraiment très originale nous attendait. En effet, nous avons retrouvé l’équipe de Lyon Canoë pour une balade en kayak sur la Saône. Après nous être rapidement changés sur le quai pour enfiler nos tenues de sport et un petit brief sur les consignes de navigation et de pagayage, nous avons embarqué en binôme dans les kayaks. C’était parti pour plus de 2 heures sur l’eau et environ 8 km.

Fourvière depuis le pont Koenig

J’avais déjà constaté lors d’une sortie en canoë à Romans que depuis l’eau, on ne voit pas la ville pareil. C’est encore plus marquant à Lyon où l’urbanisation est plus forte. Passer sous les ponts et passerelles, croiser les bateaux, admirer les façades et les points de vue, entendre les cloches de la cathédrale Saint Jean sonner… autant de souvenirs à conserver. Et puis, il y a les rires avec Léa, ma comparse de kayak, et tout le groupe. Les manœuvres souvent hasardeuses et les immanquables collisions, là encore sources de rires. On s’émerveille, on s’amuse, on ne voit pas le temps passer, même si vers la fin, nos bras nous rappellent que nous sommes là depuis un moment. Arrivés à la Confluence, il nous reste un dernier effort à fournir : traverser le Rhône et le remonter sur une centaine de mètres afin de rejoindre la base nautique de Lyon Canoë. On sort les embarcations de l’eau. On profite des vestiaires pour se changer. La journée touche à sa fin. Nous nous quittons à l’arrêt de tramway voisin car nous ne partons pas tous dans la même direction, fatigués mais ravis à la fois de nos activités et des rencontres que nous avons faites.

Crédit photo : Amélie d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme

(*) Lyon Canoë propose plusieurs formules en kayak ou en paddle qui sont détaillées sur leur site internet. Pensez à prévoir une tenue confortable et ne craignant pas l’eau, ainsi qu’un change, indispensable !


Lyon – Rhône – septembre 2023


(*) Le repas à Food Traboule et la balade en canoë étaient des invitations de Auvergne Rhône Alpes Tourisme, constituant donc une collaboration commerciale. Cependant, mes avis sont comme à chaque fois sincères et libres.

[projet 52-2023] semaine 28 – été

Cela fait déjà un moment que c’est officiellement l’été, mais aussi que soleil et chaleur se sont invités. Le thème du projet 52 cette semaine est donc parfaitement de saison ! Reste alors la grande question : comment l’illustrer en photo sans reprendre la même idée que les autres années… En effet, ces thèmes « saison » sont des grands classiques du projet 52. Été était ainsi, par exemple, le thème de la semaine 32 l’an dernier où je vous parlais d’une balade matinale et de la semaine 25 en 2021 où il était question d’un accessoire pour la cour (qui d’ailleurs est toujours là et m’amuse toujours autant !).

L’été, c’est aussi le temps des apéritifs, des repas et des goûters en terrasse, à l’ombre des arbres ou le soir quand le soleil est moins haut et moins brûlant. J’aime beaucoup profiter de ces moments dehors, y compris les jours où je travaille, y compris en ville. Ils apportent un peu de légèreté dans le quotidien, un goût de vacances quand on n’y est pas…

Début juillet, j’ai eu une formation sur Lyon, rien de bien différent a priori niveau rythme des jours de travail. Sauf que mes collègues de Paris y participaient aussi. Alors, j’ai décidé de passer la nuit à Lyon (ce qui ne m’était encore jamais arrivé depuis plus de 11 ans que je travaille à Lyon). Cela m’a permis de profiter de toute la soirée avec mes collègues. Au programme, une balade dans le Vieux Lyon que les parisiens ne connaissaient pas, un bière sur les quais de Saône, un diner en terrasse dans un bouchon et un dernier verre dans un pub. Cela nous a donné l’illusion d’être en vacances le temps d’une soirée estivale.

18.30 sur la passerelle du Palais de Justice – Lyon, un jour de juillet 2023


Pour voir à quoi ressemble l’été chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[petits moments] janvier 2023 en vrac

Si je compte bien, la dernière fois que je vous ai proposé un billet avec des photos en vrac, cela remonte à juillet dernier, soit il y a 6 mois ! Clairement, ce n’est pas parce qu’il ne s’est rien passé depuis, mais plutôt car toutes mes photos ont réussi à trouver une place dans un article plus structuré. Or, en ce début d’année, je m’aperçois que j’ai quand même pas mal d’images que je ne sais pas trop comment partager avec vous. Il m’a donc semblé logique de vous proposer un nouveau mois en vrac…


Commencer l’année

J’ai débuté l’année avec une très jolie composition florale, de chez Fleurs d’Eucharis (rue des Alpes à Valence).


Du miel et des pierres en Ardèche

Au calendrier de l’après de Rhône Crussol Tourisme, j’ai eu le plaisir de gagner du miel. Je suis donc allée à la miellerie A Tire d’Aile pour récupérer mon lot de 3 pots de miel… et j’en ai acheté un en plus car je n’arrivais pas à me décider sur lequel prendre parmi les variétés proposées.

Miellerie A Tire d’Aile – La Bâtie – Champis – Ardèche

J’en ai profité pour faire un tour (très) rapide dans le village de la Bâtie à Champis. Il faisait en effet très froid et le vent soufflait fort. J’avais envisagé de faire le circuit des mégalithes mais je me suis contentée d’un coup d’œil à la Pierre Branlante. Je reviendrai pour voir les autres pierres !

Vue sur la campagne depuis la table d’orientation de la mairie
La pierre branlante de la Bâtie, à la sortie du village

Champis – Ardèche


Autour de la truffe à Valence

En janvier (le samedi 21 et le dimanche 22 plus précisément), il y a également eu le festival Truffe – une planète à déguster à Valence. L’an dernier, j’avais visité une exploitation trufficole. Cette année, je me suis contentée de faire un tour avec Mr 2e sur le marché du terroir et sous le chapiteau des animations où nous avons dégusté ravioles et beurre à la truffe.

J’ai bien aimé les messages truffés sur les tables, la vaisselle et les serviettes !


Une promenade matinale à Lyon

Alors que Melle 3e est en pleine réflexion concernant sa future orientation post-bac, nous avons commencé à arpenter les salons et journées portes ouvertes. Ainsi, le dernier week-end de janvier, nous étions à Lyon. Nous en avons profité pour une promenade en ville, de Bellecour aux Subsistances, en passant par la rue de la République, la place des Terreaux, et les quais de Saône. Nous sommes également aller voir les locaux de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Nous avons ainsi jeté un œil à l’exposition Diatomées, et en particulier dans le Réfectoire des Nonnes où étaient présentées des réalisations des élèves de 4e année.

La fontaine Bartholdi de la place des Terreaux (à sec en cette période hivernale) // le calme des quais de Saône un samedi matin de bonne heure
La grande verrière de l’ENSBA aux Subsistances // Diatomées dans le Réfectoire des Nonnes

[petits moments] instants de partage

Le mois de novembre a été bien rempli avec de jolis projets, beaucoup de travail, de chouettes découvertes mais aussi des moments partagés avec des copains, autour de valeurs et d’intérêts communs.

48 heures en Seine et Marne

Le grand week-end du 11 novembre m’a permis de rejoindre les copains pour fêter des anniversaires. Comme nous venions d’un peu partout, nous avions fait le choix de nous rejoindre en région parisienne. Nous avions loué un gîte pour nous loger au fin fond de la Seine et Marne. Je suis pour ma part arrivée en train à Paris où j’ai récupéré une voiture de location, et 3 des copains. Après quelques bouchons pour sortir de la capitale (en même un soir de début de week-end prolongé à 17.00 pouvait-il en être autrement ?), et un peu de route, nous avons posé nos bagages.. et commencé une soirée papotage & rires.

Gâteau d’anniversaires // vue depuis la fenêtre de la chambre au petit matin

Le lendemain, après une matinée tranquille, nous avons décidé d’aller nous promener à Barbizon. Ce village est célèbre pour avoir été la source d’inspiration des peintres pré-impressionnistes. Ainsi Jean-François Millet a peint à partir des paysages des environs plusieurs de ses tableaux, dont l’Angélus ou les Glaneuses. L’école de Barbizon comptait également dans ses rangs Corot, Daubigny… Plus tard, d’autres peintres viendront dans les pas de ces « anciens » et Barbizon sera fréquentée par Monet, Sisley et Renoir.

A Barbizon, nous avons croisé la meute de chiens de Mauro Corda // on trouve des galeries et lieux d’exposition parfois dans des endroits insolites

Aujourd’hui, le village garde la trace de ses illustres visiteurs au fil des petites rues pavées et le long des allées bordées de villas. Le lieu était donc parfait pour une balade sans contrainte, permettant de profiter du beau temps sans pour autant nécessiter un effort physique qui n’aurait pas forcément convenu à tous. Si nous avions un temps évoqué la possibilité de visiter l’un des musées du village, le soleil et la clémence des températures nous en ont dissuadé !

Jolies villas et chapelle charmante à Barbizon

Nous sommes revenus au gîte à la nuit tombée, où nous avons commencé à préparer le repas pour la soirée d’anniversaire tout en discutant beaucoup et longtemps… Le lendemain, nous devions rendre les clés avant 10.00 mais n’avions pas envie de nous séparer si tôt. Alors, nous sommes allés voir d’un peu plus près le château de Vaux le Vicomte, devant lequel nous étions passés la veille en allant à Barbizon. Il était exceptionnellement fermé et nous n’avons pas pu le visiter, ni même en découvrir les jardins, mais le point de vue depuis l’allée qui y mène est déjà impressionnant. Avec le soleil, nous avons pris notre temps, discutant encore et encore (sans doute notre activité favorite au cours de ce week-end !), retardant le moment inéluctable où nos chemins devraient se séparer…

Le château de Vaux le Vicomte à travers la grille principale // le mur d’enceinte du domaine
C’est encore l’automne

une fin d’après-midi à Lyon

Mi-novembre, la région Auvergne Rhône-Alpes organisait les Sommets du Tourisme, des rencontres et temps d’échanges entre professionnels. J’y ai été invitée en tant qu’Éclaireuse pour Partir Ici, le guide en ligne d’Auvergne Rhône-Alpes Tourisme. Malheureusement, en raison d’un emploi du temps professionnel chargé (et parce que le blog et les activités qui y sont liées se font sur mes temps de loisirs), je n’ai pas pu me libérer pour assister aux conférences et ateliers qui semblaient pourtant très intéressants. J’ai quand même pu rejoindre les autres éclaireurs présents à la fin de la première journée pour un moment convivial à l’Hôtel de Région à Lyon.

Le hall de l’Hôtel de Région à Lyon // vin pétillant du Bugey

Nous avons commencé par découvrir des produits des terroirs de notre région : vin pétillant du Bugey, jus de fruits, charcuteries et fromages, pâté aux pommes de terre du Bourbonnais, fromage d’Abondance, pommes du Pilat, chocolats.. Il y en avait pour tous les goûts !

Gourmandises salées et sucrées, issues de la région Auvergne Rhône Alpes

Après cela, nous nous sommes retrouvées (et oui, nous n’étions que des filles !) pour prendre un verre tout en discutant. C’est toujours un plaisir de rencontrer d’autres personnes avec qui je partage l’envie de faire découvrir ma région, et de les revoir ensuite au fil des occasions. Cette fois encore, c’était un très agréable moment, même si j’ai du filer assez rapidement afin de ne pas louper le dernier TGV pour rentrer à la maison !

[Lyon] Biennale d’art contemporain – les Usines Fagor & le Musée Guimet

Je n’étais allée qu’une seule fois à la Biennale d’art contemporain de Lyon, et c’était en 1997 ! Depuis que je me suis installée dans la Drôme, à chaque édition, je me disais qu’il faudrait que j’aille y faire un tour, sans jamais réussir à trouver le bon moment. Cette année, j’ai repéré les affichages à la gare de Lyon Part Dieu à la fin de l’été. Chaque jour, ils me servaient de rappel alors, début octobre, j’ai pris le train un samedi, direction Lyon avec en point de mire deux lieux d’exposition : les Usines Fagor et le Musée Guimet. En effet, si en 1997, l’intégralité de l’exposition avait lieu dans un unique lieu (à l’époque, la Halle Tony Garnier), elle est maintenant éclatée entre une douzaine d’endroits dans la ville dont six payants (outre ceux où je suis allée, il y a aussi le Musée d’Art Contemporain, Lugdunum, le musée Gadagne et le musée de Fourvière).

Aux anciennes usines Fagor, le visiteur est accueilli par la fresque « Warm in your memory » de Stephen Powers, vestige de la Biennale de 2019

Les Usines Fagor

J’ai choisi de commencer ma journée à la biennale par les Usines Fagor où je suis arrivée quasiment à l’ouverture. Situées dans le quartier de Gerland, cet ancien site industriel accueille temporairement des manifestations culturelles et c’est la seconde fois que la biennale d’art contemporain y pose ses œuvres. Il s’agit du principal lieu d’exposition de cette édition 2022. Après avoir pris mon billet, j’entre dans le premier hall d’exposition. En effet, la biennale a investi plusieurs bâtiments dans les anciennes usines et le parcours se répartit autour de sept halls, abritant chacun une ou plusieurs œuvres.

Comme dans toute exposition multi-artistes de cette envergure, il y a des œuvres qui me laissent relativement indifférente tandis que d’autres me fascinent complètement. Assez rapidement, je sors un stylo pour noter d’un petit cœur les réalisations qui me plaisent le plus. Il n’y en aura finalement pas tant que ça (un coup de cœur, cela doit se mériter ! ). Face à l’immensité des lieux, et au nombre d’œuvres présentées, je pense que j’en loupe quelques-unes (cela sera confirmé ensuite lors d’un échange que j’aurais avec Melle 3e qui a visité les mêmes lieux dans le cadre d’une sortie scolaire et me parlera d’œuvres que je ne me souviens pas avoir aperçues). Mais qu’importe puisque je ne cherche pas l’exhaustivité !

Le travail photographique de certains artistes est complètement noyé dans la masse et l’immensité des lieux et des autres installations, parfois monumentales ou complètement immersives. Je note toutefois les natures mortes de Buck Ellison, dont la présentation sur fond de papier peint ancien tranche singulièrement avec le côté très brut des lieux.

Le hall numéro deux entraine le visiteur au cœur des manifestations à Bogota, au pied du Monumento a los héroes, symbole des luttes sociales, détruit en 2021, dans une œuvre de Daniel Otero Torres. Plus loin, le hall numéro trois continue à tisser les liens entre art et société avec des installations sur le thème des migrations de population, et de l’accueil des étrangers en partant d’un texte d’Eschyle écrit il y a 2500 ans (comme quoi ce thème est universel…). C’est dans ce même bâtiment que l’on croise une installation de Nadia Kaabi-Linke, toute en fragilité, écho au sous-titre de cette biennale : « Manifesto of fragility ». On peut d’ailleurs noter que le choix même des lieux, désaffectés, entre en résonance avec le thème.

Nature morte par Buck Ellison
A Los HéroesDaniel Otero Torres
Le chuchotement du chêne – Nadia Kaabi-Linke
Poésie fragile des lieux désaffectés

L’un de mes trois plus gros coups de cœur, je l’ai rencontré dans le hall numéro quatre… Là, l’artiste belge Hans Op de Beeck a complètement investi l’espace dans une installation totalement immersive. We were the last to stay plonge le visiteur dans un monde monochrome gris. J’ai l’impression de me retrouver dans un univers post-apocalyptique d’où toute forme de vie s’est évaporée. J’ai en plus la chance d’être presque seule au milieu de l’œuvre, renforçant encore cette impression d’être à la fois ici et ailleurs, maintenant et jamais. Je suis restée un très long moment, complètement fascinée par cet univers .

We were the last to stay – Hans op de Beeck
We were the last to stay – Hans op de Beeck

Mon second gros coup de cœur aux Usines Fagor est arrivé dans le hall numéro six, au milieu des œuvres de Julian Charrière, un artiste suisse inspiré par la minéralité des milieux naturels. Plongé dans l’obscurité, une installation monumentale combinant vidéo, sculpture et ambiance sonore évoque la désorientation de l’homme face à l’immensité des paysages glaciaires. Pour ma part, j’ai été complètement hypnotisée par l’effet induit par la vidéo projetée avec le bloc de pierre carotté au premier plan (au point de m’asseoir au sol pour mieux me laisser happer par l’installation !).

Vidéo et sculpture de Julian Charrière

La visite se termine par le plus grand hall, abritant plusieurs dizaines d’œuvres variées. Beaucoup d’entre elles n’ont pas su me toucher. J’ai toutefois noté l’installation Standing by the ruins of Aleppo de Dana Awartani qui reproduit en carreaux de terre colorées le sol de la mosquée détruite d’Alep, et qui entre en écho avec les fenêtres peintes en couleur du bâtiment. J’ai aimé l’effet produit par les pièces de la collection du Musée des Hospices Civils de Lyon déposées le long des parois de containers. J’ai aussi retrouvé avec plaisir les Moss People de Kim Simonsson que j’avais déjà croisé à Lille où ils étaient exposés en version géante le long de la rue Faidherbe dans le cadre de Utopia.

Standing by the ruins of Aleppo – Dana Awartani
Collections du musée des Hospices Civils de Lyon
Moss people – Kim Simonsson

Le musée Guimet

Après avoir déjeuné rapidement en sortant des Usines Fagor, je me suis dirigée vers le musée Guimet. Après avoir un temps abrité les collections d’arts asiatiques d’Emile Guimet (celles-ci seront transférées à Paris dans un bâtiment construit à l’identique) puis été utilisé comme patinoire, le musée deviendra pendant une centaine d’années le musée d’histoire naturelle de la ville de Lyon. Il a fermé ses portes en 2007 et ses collections ont été transférées au musée des Confluences. Le bâtiment est depuis à l’abandon. La biennale a investi les différents espaces de l’ancien musée, faisant une nouvelle fois résonner un lieu désaffecté.

Tout au long de la visite, on se retrouve face aux vestiges de l’ancien musée : panneaux explicatifs, compactus dans les anciennes réserves, couloirs obscurs vidés de leurs dioramas, vitrines poussiéreuses, verrière et plafonds abîmés. Les lieux n’ont pas été rénovés (du moins, ils l’ont été a minima afin de garantir l’accueil du public selon les normes de sécurité), offrant une étrange impression de pénétrer dans un lieu interdit, délabré, fragilisé par le temps. Quelques œuvres ont bien entendu retenu mon attention, mais c’est sans doute cette atmosphère qui m’a le plus enchantée avec son ambiance un peu urbex qui sollicite non seulement la vue mais aussi l’ouïe et l’odorat…

Ambiance « La Nuit au Musée »
L’escalier monumental
Dans la rotonde
Les poignées des tiroirs sous les vitrines de la galerie sont en forme de tête de lion
Dans ce couloir, où se trouvaient auparavant des dioramas et des présentations d’animaux naturalisés, les vitrines sont éventrées et une forte odeur de terre se fait sentir…

Parmi les œuvres que j’ai notées, il y a les étranges cocons de Tarik Kiswanson accrochés au plafond d’une ancienne salle d’exposition, les sculptures en céramique de Nicki Green déposées dans les circulations techniques désertées ou encore Impulse, installation sonore et lumineuse in situ d’Evita Vasiljeva dans les réserves vidées.

Les cocons de Tarik Kiswanson
Céramique de Nicki Green
Impulse – Evita Vasiljeva

Mais, mon gros coup de cœur parmi les œuvres installées au Musée Guimet, c’est Grafted Memory System qui occupe l’intégralité de l’espace sous la verrière. Ugo Schiavi a créé une installation immersive in situ composée d’éléments naturels et artificiels dans des vitrines, formant une œuvre vivante. J’ai eu l’impression de me promener dans un musée qui aurait été laissé à l’abandon (splendide écho au lieu !) et où la nature aurait partiellement repris ses droits. Les détails fourmillent, et l’ensemble est rehaussé par une bande son légèrement angoissante.

Grafted Memory System – Ugo Schiavi
Grafted Memory System – Ugo Schiavi – l’œuvre occupe tout l’espace au centre de l’ancienne salle principale du Musée Guimet, sous la verrière
Grafted Memory System – Ugo Schiavi


Après avoir exploré ces deux lieux, les deux plus grands de cette édition 2022, je n’ai pas eu envie de continuer à visiter d’autres lieux de la biennale. J’espère toutefois avoir le temps/l’occasion de découvrir les autres propositions avant la fin de la biennale le 31 décembre 2022 !

(*) L’accès aux différents lieux payants se fait avec une unique billet qui permet une entrée sur chaque site une fois durant toute la durée de la biennale.
Les tarifs et conditions de visite sont à retrouver sur le site internet de la biennale. J’ai par ailleurs aimé que les visiteurs soient incités à venir en transports en commun ou en vélo via un tarif réduit spécifique accessible sur présentation d’un casque de vélo, d’un abonnement aux transports en commun ou d’un billet de TER du jour.

[petits moments] les surprises des trajets quotidiens

Après une longue période où je suis moins souvent allée au bureau, entre congés et télétravail à plus ou moins plein temps, me voilà de nouveau 4 fois par semaine à Lyon. Mais l’avantage à la fin de l’été/début de l’automne, c’est que mes horaires correspondent aussi à ceux du lever et du coucher du soleil. Je peux ainsi profiter de belles couleurs dans le ciel et d’heures dorées magiques sur la campagne.

Et parfois, le destin ajoute un petit plus pour que le trajet soit encore plus exceptionnel. Cela a été le cas un soir où en rentrant, il y avait des paons qui picoraient tranquillement au bord de la route accompagnés de quelques poules.

Lever de soleil au-dessus du Vercors depuis Chabeuil
Petit matin à la gare de Valence TGV
Croiser des paons au bord de la route dans la campagne de la plaine de Valence
Poule à l’heure dorée dans la campagne de la plaine de Valence

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J’ai également retrouvé le métro lyonnais au quotidien… L’occasion de faire quelques photos plus graphiques.

[petits moments] entre le 27 juin et le 3 juillet 2020

SAMEDI 27 JUIN. J’ai eu besoin d’aller en ville (une semaine que la pile de ma montre était arrêtée, cela devenait pénible de ne pas avoir l’heure au poignet !). J’en ai profité pour acheter deux bricoles en plus… et comme il faisait chaud, je suis allée prendre un bubble-tea chez Tamper & Yummy !

Bubble tea sapin/perles à la cerise

(*) Tamper & Yummy, rue Dauphine, 26000 Valence (entre le théâtre et la mairie)

En fin de journée, alors que les températures baissaient tout doucement, j’ai pu profiter du point de vue sur la Raye depuis Montvendre….

Point de vue sur la Raye depuis Montvendre – Drôme

DIMANCHE 28 JUIN. Il continue à faire très chaud : c’est donc le temps idéal pour déguster une excellente glace. Pour cela, direction la Fabrique Givrée à Tournon….

Sorbets Fraise Mara des Bois et Basilic-Menthe fraîche

(*) La Fabrique Givrée, 55 Impasse Burgunder, ZAE Champagne, 07300 Tournon-sur-Rhône (terrasse éphémère sur le parking de l’unité de production)

MERCREDI 1er JUILLET. Le challenge de la fin de journée était de réussir à passer entre les gouttes pour aller prendre le train. Mission réussie : j’étais sur le quai (à l’abri du auvent) quelques minutes à peine avant les premières gouttes d’un orage plutôt violent !

VENDREDI 3 JUILLET. J’ai choisi des tournesols pour mettre un peu de couleur dans la maison.

[fourre-tout de la semaine] 22 décembre 2019

Le week-end dernier hésitait entre pluie et soleil…

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De passage au théâtre de la Ville, j’ai croisé Nounours !

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Cela faisait 1 an que mon train ne repartait plus de la gare de Lyon-Part Dieu et que donc je n’avais pas emprunté ces escaliers pour sortir du métro. Des messages invitant à prendre les escaliers ont fait leur apparition !

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[fourre-tout de la semaine] 1er décembre 2019

Dimanche dernier, nous avons fêté un anniversaire… avec un entremets Rose Baiser de la maison Guillet…

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(*) Maison Guillet, place du Champ de Mars à Valence et place Jean Jaurès à Romans

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Avec des collègues, nous sommes allés déjeuner à Une faim d’apprendre, un restaurant d’application à Lyon. Nous avons choisi le menu « on fait confiance au chef » et n’avons pas été déçus.

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Crémeux citron, clémentine confite, sorbet mandarine

(*) Une faim d’apprendre, 24 rue Joannès Masset, Lyon 9e

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