Tous les soirs de la semaine dernière, l’association Upidum a joué son spectacle le Souffle du Nord au domaine de Valsoyo, à Upie, pas très loin de chez moi. Il y a deux ans, ils avaient monté le 3e volet de La Légende d’Andarta. Cette fois, c’est un tout nouvel arc narratif qui a été développé. Comme pour Andarta, les scénaristes sont partis d’un fait historique : une violente bataille entre les Cimbres venus du Nord et les Romains en IIe siècle avant notre ère qui a eu lieu dans les environs. La tradition populaire veut même que ce soit de là que vient le nom du quartier Les Batailles à Upie. A partir de là, ils ont imaginé un scénario faisant intervenir une princesse cimbre, un centurion romain pas toujours très futé, un guerrier gaulois, quelques divinités et une créature mythologique. Ce n’est donc pas un récit historique mais une fiction fantastique. Impliquant 160 bénévoles, c’est une grosse production à l’échelle locale. Comme pour Andarta, le texte fait la part belle à l’humour et aux clichés façon Astérix. Le spectacle est familial, l’ambiance conviviale. La soirée commence presque 3 heures avant le début du spectacle avec un village gaulois qui comporte un marché artisanal, une mini ferme, des jeux, des temps de contes, et bien entendu une taverne.
Dans le village gaulois, tous les chemins mènent à Rome. A la taverne, la cervoise est fraiche. Avant le spectacle, les rapaces paradent comme ce Harfang des Neiges (ils viennent du zoo d’Upie). La météo a longtemps fait craindre que le ciel ne nous tombe sur la tête. L’espace scénique est au bord du petit lac de Valsoyo. Les décors, les costumes et la créature fantastique ont tous été conçus par les bénévoles de l’association.
Le souffle du nord Domaine de Valsoyo – Upie – Drôme août 2025
(*) Par souci de transparence, j’ai été invitée par l’association Upidum à ce spectacle (collaboration commerciale non rémunérée). J’avais bien aimé ma soirée à Andarta, et je n’ai donc pas hésité quand ils m’ont proposé de venir découvrir leur nouvelle création. Et je n’ai pas été déçue.
Autant le dire tout de suite, le thème de la semaine pour le projet 52 m’a déboussolée ! J’avoue que je n’ai aucune idée de ce à quoi j’avais bien pu penser en le mettant sur la liste. Cela fait bien longtemps que j’utilise une application sur mon téléphone pour servir de boussole quand j’en ai besoin, ce qui est de toutes façons rares (sauf quand je ne suis pas à la maison et que je veux savoir si j’ai une chance d’avoir un joli point de vue pour le lever ou le coucher du soleil). Je n’ai pas cherché à retrouver la boussole de course d’orientation de Melle 3e (et si ça se trouve, elle l’a de toutes façons emportée avec elle). Alors, j’ai ressorti ma vieille boussole, d’un temps où les smartphones n’existaient pas. Celle-ci n’est pas ma première boussole, qui était d’un modèle beaucoup plus simple et que j’avais eue quand j’étais enfant. Cette boussole, c’était un cadeau lors d’une convention d’entreprise il y a beaucoup d’années (l’entreprise a depuis fusionné et refusionné, changeant plusieurs fois de nom au passage). La photo est sans imagination mais elle m’a permis de m’assurer que ma boussole n’avait pas perdu le nord !
Pour découvrir les boussoles des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
En juillet, j’ai été invitée avec d’autres éclaireurs Partir-Ici.fr par Dombes Tourisme à une journée de découverte de la région. Bien sûr, le programme avait été prévu en tablant sur du beau temps, ce qui est généralement le cas à cette saison de l’année. Mais, pas de chance pour nous, ce samedi là, la météo était à l’orage et c’est sous une pluie battante que nous avons découvert Chatillon sur Chalaronne, obligeant l’office de tourisme à adapter le programme au fil de la journée. Mais il est tout à fait possible de passer une très belle journée dans la Dombes, même quand il pleut !
Le ciel s’assombrit au dessus de Chatillon sur Chalaronne
Préambule : C’est où la Dombes ?
Pour ma part, je sais situer la Dombes depuis que j’avais fait mes stages sur Lyon quand j’étais étudiante. J’avais en effet une copine qui habitait Trévoux, une ville située à la limite de ce secteur de l’Ain, et j’avais eu l’occasion de lui rendre visite chez elle ainsi que de me balader un peu dans le coin. Mais si vous ne connaissez pas encore, c’est une zone qui est entre Lyon et Bourg en Bresse et dont la particularité est d’être couverte d’une multitude d’étangs. Cela en fait un paradis pour les pêcheurs mais aussi pour les ornithologues car de nombreux oiseaux y résident ou s’y arrêtent pendant les migrations. Ce n’est pas très loin de chez moi (environ 2 heures de route depuis Valence), mais je n’avais pas encore pensé à aller explorer par là.
Etang de Quinson
Visiter l’Hôtel Dieu de Châtillon sur Chalaronne et son apothicairerie
La vie en Dombes en 1900
Lors de notre journée dans la Dombes, il était prévu que nous visitions l’apothicairerie de l’ancien Hôtel-Dieu. Si la pluie ne nous a pas épargnés sur le trajet, elle n’a en rien contrarié cette intéressante découverte. A notre arrivée à l’Hôtel-Dieu, nous avons commencé par la visite en autonomie du musée de la vie dans la Dombes au début du XXe siècle. En quelques salles, c’est toute la vie quotidienne des dombistes qui nous est racontée à travers la présentation d’objets du quotidien collectés dans les familles de la région. J’ai eu un coup de cœur pour les coiffes présentées, et en particulier les délicats bonnets de dentelle.
Il y a beaucoup d’hortensias à Chatillon sur Chalaronne car c’est ici qu’il a été acclimatéCoiffes en dentelle de la DombesLa coiffe noire est une coiffe typique de cette région de l’Ain, et était portée pour les jours de fête
La pharmacie de l’Hôtel Dieu
L’apothicairerie, située dans un autre bâtiment de l’ancien Hôtel-Dieu, n’est accessible qu’avec un guide. Il faut dire que les lieux sont fragiles et la collection exceptionnelle. En effet, l’apothicairerie a conservé ses 120 pots en faïence de Meillonnas telle qu’à son ouverture en 1814, ainsi que son meuble d’origine. Celui-ci a été conçu spécialement pour ranger les pots de façon à la fois pratique et esthétique. Dans la pièce, des tiroirs permettent aussi de ranger des plantes séchées entrant dans la composition des remèdes. Enfin, quelques outils de mesure et de fabrication sont également présentés. De l’autre côté du couloir, on trouve la tisanerie. Là, de grands tiroirs organisés pour faciliter l’accès aux plantes les plus courantes servaient à stocker les plantes séchées. On y assemblait des tisanes aux vertus curatives. La pharmacie de l’Hôtel Dieu a cessé ses activités en 1939.
pots et flacons dans les étagères de l’apothicairerieLes étagères vont jusqu’au plafond. Dessous, des placards servent de rangements.Sur les façades des tiroirs, les noms des plantes sont précédés des abréviations RD pour Racine De et FD pour Feuille De
Petit bonus : la visite de la chapelle
Afin de nous faire faire un tour complet des lieux, nous avons pu entrer dans la chapelle. Celle-ci était située entre les salles des hommes et des femmes. L’ensemble était conçu de sorte à permettre aux malades d’assister à la messe depuis leur lit. Chaque salle était en effet séparée de la chapelle par des grilles.
Ce triptyque datant de 1527 n’était pas à l’origine à l’Hôtel Dieu mais il y est conservéLa cour desservait les différents bâtiments de l’Hôtel Dieu. Elle permet aujourd’hui d’accéder à des jardins en visite libre.
(*) Le musée de la vie en Dombes en 1900 est en accès libre aux horaires d’ouverture de l’Hôtel Dieu. L’apothicairerie se visite uniquement en visite guidée. Les informations pratiques sont sur le site internet des musées municipaux.
Suivre une visite guidée pour découvrir Châtillon sur Chalaronne
Après la visite de l’Hôtel-Dieu, nous avons profité d’une accalmie côté pluie pour flâner un peu dans la ville de Chatillon sur Chalaronne, en particulier le long de la rivière et sur les petits ponts. Nous avons ensuite rejoint Diane, qui est guide conférencière, et propose via l’office de tourisme des visites guidées. Celle que nous avons suivie s’appelle Chatillon, regards d’hier et d’aujourd’hui. Diane nous a présenté des vues anciennes des lieux devant lesquels nous nous trouvions afin de constater les différences et de voir l’évolution des commerces dans le bourg au fil depuis la fin du XIXe siècle. Cette visite est aussi une opportunité d’évoquer le passé (et le présent) industriel de Chatillon sur Chalaronne ou encore les liens de la ville avec les courses de chevaux. En 1h30, Diane nous raconte la ville et son développement, mais également ses personnages célèbres (saviez-vous que Saint Vincent de Paul a été le curé de Chatillon sur Chalaronne ?) et ses particularités architecturales.
En visite guidée avec Diane dans les rues de Chatillon sur ChalaronneAu bord de la rivière à Chatillon sur ChalaronneLes rues de Chatillon sur Chalaronne, bordées de maisons à pans de bois et briques et la place du marché avec sa grande halle datant du XVe siècle
(*) La liste des visites guidées, leur dates et leur réservation se fait directement sur le site internet de Dombes Tourisme.
En complément des visites guidées, l’office de tourisme propose aussi Les aventures de Physalis : des pochettes de jeux de piste, l’un dans les rues de Chatillon sur Chalaronne et l’autre autour de l’étang Prêle, proche de la ville. Destinées aux familles (mais bien entendu jouables même sans enfants), les pochettes contiennent tout ce qu’il faut pour jouer et sont en vente à l’accueil de l’office de tourisme (place du champ de foire à Chatillon sur Chalaronne). Nous n’avons pas eu le temps de les essayer mais le matériel proposé donnait envie de jouer !
Les aventures de Physalis, des jeux de piste à faire en famille dans la Dombes
Prendre un cours de dessin en plein air
Parmi les activités originales proposées par Dombes Tourisme, il y a aussi La Dombes se dessine, des cours de dessin en plein air. Guidés pas à pas par Orianne Amiot, l’atelier permet de réaliser un dessin in situ. Au départ, nous devions aller au bord d’un étang (et en profiter pour faire de l’observation ornithologique) mais compte tenu de la météo, l’atelier a été rapatrié dans Chatillon sur Chalaronne, à proximité de la halle afin de pouvoir s’y abriter le cas échéant. C’est donc la perspective de la porte de Villars depuis la place du marché qui était notre sujet. Orianne fournit tout le matériel, et il suffit ensuite de se laisser guider pour démarrer. Petit à petit, on prend confiance et on interprète ce que l’on voit pour le traduire en lignes et en couleurs, toujours sous les conseils bienveillants d’Orianne. A la fin, sur la dizaine de participants que nous étions à l’atelier, il y avait autant de versions très différentes de la même rue vue du même endroit (et personnellement, je trouve cela fascinant). Et si vous vous demandez si vous avez les qualités artistiques nécessaires, arrêtez de vous poser des questions et essayez : avec Orianne, tout devient facile !
La porte de Villars à Chatillon sur Chalaronne : notre sujet de dessin du jourOrianne dessine en même temps que nous pour nous guider en pas à pas.Mon dessin…
(*) La liste des animations « La Dombes se dessine », leur dates et leur réservation se fait directement sur le site internet de Dombes Tourisme.
Se régaler
Aller au marché
La Dombes est une terre de gourmandise. A Chatillon sur Chalaronne, chaque samedi matin, les habitants et vacanciers se pressent sous la grande halle datant du XVe siècle. Là, un marché, reconnu marché d’exception au niveau national, se tient. Plusieurs dizaines de producteurs viennent proposer leurs produits : fruits, légumes, volailles de la Dombes et de Bresse, œufs, charcuteries, pain, pâtisseries, fleurs… Ce marché est une vraie pépite, typiquement le genre d’endroit où j’aime m’approvisionner (et contrairement à beaucoup de marchés, on y est à l’abri de la pluie !)
Le marché du samedi matin à Chatillon sur Chalaronne
Déguster des spécialités locales
Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis toujours curieuse de découvrir les spécialités culinaires locales lorsque je visite une région. Pour cela, nous sommes allés manger au restaurant La Gourmandine. Quand il fait beau, il dispose d’une charmante terrasse au bord de la rivière. Quand la météo est plus contrariante, la salle du restaurant est aussi pleine de cachet, avec ses briques apparentes. La carte fait la part belle aux produits locaux, en particulier le poulet Prince des Dombes ou celui de Bresse, les goujonnettes de carpes, la truite et les grenouilles (n’oublions pas que nous sommes dans une région d’étangs). Pour ma part, j’ai opté pour les grenouilles. C’est un plat que j’aime beaucoup mais que l’on trouve rarement au restaurant. Celles-ci étaient parfaites, cuites juste comme il faut, absolument pas sèches. Et pour le dessert, le moelleux cœur coulant au chocolat est à commander en début de repas, et il est excellent.
La Gourmandine est située dans une maison ancienne à pans de boisAu restaurant : assiette de grenouilles et moelleux au chocolat
(*) Le restaurant La Gourmandine est situé 142 Rue Pasteur à Chatillon sur Chalaronne. Il est recommandé de réserver car l’établissement a une capacité limitée.
Découvrir le savoir faire d’un MOF Chocolatier
Pour nous réconforter face aux aléas météorologiques, l’office de tourisme a demandé à Vincent Durant de nous accueillir, et il a gentiment accepté au pied levé pour notre plus grand bonheur. En effet, Vincent Durant est Meilleur Ouvrier de France chocolatier. De plus, il s’inscrit dans une démarche de promotion des produits locaux en sourçant au maximum ses matières premières dans la région. On trouve ainsi dans ses chocolats du beurre et du piment de Bresse ou encore des graines de tournesols d’un agriculteur de la région. La provenance est d’ailleurs indiquée sur les étiquettes des chocolats dans la boutique. Il cherche en outre à minimiser les kilomètres parcourus par ses emballages (produits donc à proximité) et à les rendre réutilisables. Pour cela, presque tous ses chocolats ont la même forme, celle d’un petit palet. Ainsi, ils peuvent tous prendre place dans les petits plateaux thermoformés empilables spécialement conçus pour Vincent Durant. Même les jolis petites grenouilles en chocolat ont des dimensions adaptés pour s’y insérer. C’est avec beaucoup de générosité que Vincent Durant nous a fait découvrir l’étendue de sa gamme, des chocolats aux associations insolites aux boissons maison (cola et kombucha) en passant par les pralines multicolores à l’enrobage fruité. Et tout était délicieux !
Le beau meuble de style bressan a été réalisé pour Vincent Durant par un artisan local. D’autres meubles de même facture vont suivre pour meubler la boutique. Les confitures étaient tellement tentantes que j’en ai acheté pour ramener à la maison.Les grenouilles et les palets en chocolat de Vincent Durant
(*) La boutique de Vincent Durant se situe 39 rue Etienne Bouillet, dans le centre médiéval de Chatillon sur Chalaronne.
Assister à un spectacle
Lors de cette journée dans la Dombes, j’ai découvert que la région était un territoire très riche en festivals. Je connaissais de réputation celui des Musicales du Parc des Oiseaux qui accueille chaque année de très belles têtes d’affiche. Mais j’ai appris qu’il y avait un festival d’arts du cirque au début de l’été (fin juin/début juillet) et un festival de musique dédié aux cuivres en juillet. Cuivres en Dombes propose une programmation variée avec des évènements allant de l’apéritif musical au concert classique. Ces évènements ont en outre la particularité de se dérouler dans des lieux patrimoniaux majeurs du territoire, par exemple sous la halle de Chatillon que j’ai déjà évoquée. Le soir où j’étais dans la Dombes, le concert aurait dû se dérouler en plein air au domaine du Gouverneur (qui semble magnifique). Le département ayant été placé en alerte orange aux orages, le spectacle a été rapatrié en intérieur à l’hippodrome de Chatillon. Sur place, il était possible de boire un verre et de déguster une planche. J’avais choisi celle dite dombiste et qui proposait des produits à base de poisson d’eau douce. Quant à la programmation du jour, en première partie Heptabrass, un groupe d’anciens élèves de la Haute Ecole de Musique de Genève proposait un programme issu de la musique classique, tandis qu’en seconde partie le groupe australien Hot Potato Band offrait une prestation pleine d’énergie et de bonnes vibrations.
HeptabrassHot Potato BandUne soirée au festival Cuivres en Dombes
(*) Le festival Cuivres en Dombes a lieu chaque année en juillet. Il propose aussi quelques spectacles « hors saison ».
S’il ne pleut pas trop, se balader autour d’un étang
Le lendemain, la météo était plus clémente et j’ai eu envie de profiter un peu des étangs avant de reprendre la route vers la Drôme. Je suis donc allée à l’étang du Plantay car j’avais repéré sur le site internet de Dombes Tourisme une jolie balade à faire. Je n’ai pas été déçue. Entre les points de vue sur la Tour du Plantay (actuellement en cours de restauration), le calme des rives de l’étang seulement troublé par le chant des grenouilles et les oiseaux que j’ai pu observer, j’ai effectivement fait une très belle promenade. Concernant les oiseaux, sans prendre le temps de m’arrêter pour les attendre, j’ai pu voir des foulques, des canards colvert et des hérons. Et en chemin, au bord d’un autre étang, c’est un couple de cigognes qui s’est envolé devant moi.
Au bord de l’étang du Plantay
Un peu plus loin, se recueillir au sanctuaire d’Ars
Toujours sur la route du retour, avant de rejoindre la vallée du Rhône, j’ai fait un arrêt au village d’Ars sur Formans. Il s’agit du village de Saint Jean Marie Vianney, le curé d’Ars. C’est aujourd’hui un lieu de pèlerinage avec plusieurs basiliques, l’une datant de la fin de XIXe siècle et construite par Pierre Bossan (l’architecte de la basilique de Fourvière à Lyon) et l’autre plus récente, en partie souterraine mais ne présentant pas d’intérêt visuel majeur. Malheureusement, je n’avais pas calculé que nous étions un dimanche matin et qu’il ne me serait pas possible de visiter la basilique du XIXe siècle, avec les messes s’y succédant. J’ai tout de même jeté un œil au presbytère, et aux chapelles voisines, ainsi qu’à l’impressionnante lanterne où les pèlerins déposent leurs intentions de prière en allumant une votive.
dans le village du Saint Curé d’Ars
Châtillon sur Chalaronne et la Dombes – Ain – juillet 2025
(*) Bien entendu, ces activités ne sont pas réservées aux jours de pluie et peuvent être réalisées aussi quand il fait beau. J’espère d’ailleurs que lorsque vous irez dans la Dombes, le soleil brillera. Mais si ce n’est pas le cas, on ne s’y ennuie pas !
A noter : J’ai effectué les différentes activités à Châtillon sur Chalaronne (visite de l’Hôtel Dieu, visite guidée, cours de dessin, repas, découverte du chocolatier et concert Cuivres en Dombes) dans le cadre d’une invitation à un instameet par Dombes Tourisme (collaboration commerciale non rémunérée). Les avis et retours d’expérience restent cependant les miens.
Au début de l’été, j’ai passé une journée à Chaumont en Haute Marne. J’y étais essentiellement pour une raison personnelle qui m’a occupée du matin jusqu’en fin d’après-midi. Ne souhaitant pas faire l’aller-retour sur la journée car il y a environ 4 heures de route depuis chez moi, j’ai choisi de rester dormir dans Chaumont le soir. J’en ai profité pour faire un petit tour en ville, très calme en soirée. S’il y a quelques jolis bâtiments, la lumière du soir les laissait trop dans l’ombre pour en prendre de belles photos. J’ai toutefois admiré le point de vue depuis le jardin de l’ancien château médiéval. De là, on aperçoit la côte des Bar qui nous rappelle que nous sommes dans la région de production du Champagne. Et puis, sur la route, j’avais marqué un arrêt au pied de l’immense viaduc de Chaumont, son monument le plus emblématique. Avec ses 50 arches, ses 600 mètres de long et ses 52 mètres de haut permettant à la voie ferrée de traverser un vallon et de gagner la partie haute de la ville, il est difficilement manquable.
Au pied du viaduc de ChaumontVue sur la campagne depuis le jardin médiéval
En cette période estivale, le thème Glace de la semaine pour le projet 52 semble de saison. J’avoue toutefois avoir hésité à le traiter en partant du sens « miroir » du mot « glace » (comme dans la galerie des Glaces de Versailles). Mais je pense que la chaleur a eu raison de ma volonté d’originalité. Alors je suis restée sur un petit plaisir des beaux jours : prendre une glace au bord de la mer, en admirant l’horizon.
On devine la mer au loin : la marée était basse et découvrait les parcs à huitres à Cancale. Pour les curieux, les parfums des 2 boules de glace étaient pêche et citron.
Pour voir comment les autres participants s’en sortent avec la glace, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : ce week-end est encore familial. J’en profite donc un peu loin de l’ordinateur. Les commentaires qui seraient à valider ne le seront donc que lorsque j’en aurai le temps, au plus tard dans la soirée de dimanche (mais possiblement avant).
L’arrivée de l’été dans la Drôme se ressent dès le début du mois de juin. Et le tout premier indice, c’est la floraison des lavandes. Quasiment d’un coup, les champs se parent de cette teinte de violet profond si caractéristique. Les jours s’allongent. Les températures montent. Les terrasses nous tendent leurs chaises pour un café matinal ou un rafraichissement l’après-midi. On cherche l’ombre des arbres. On profite dès qu’un vent léger se dessine. On scrute le ciel aussi, pour savoir si on doit s’attendre à quelques orages. Plus qu’en toute autre saison, la Drôme en été nous invite à la douceur de vivre du Sud.
Cette année, le mois de juin a été marqué par la présence dans l’air des particules générées par les incendies au Canada. Pendant plusieurs jours, on a peiné à deviner les silhouettes pourtant proches de nos collines et montagnes.
Dans les champs, les lavandes annonciatrices de l’été
Autour de Valence
Il suffit de parcourir les routes de campagne du sud de la Drôme jusqu’au territoire de Valence Romans pour découvrir les lavandes en fleurs. Bien entendu, j’ai mes champs de lavandes favoris, ceux qui sont proches de chez moi et faciles d’accès. Mais j’apprécie tomber sur un champ violet au détour d’un virage quand je me déplace. J’en ai même repéré un que j’aperçois depuis la voie rapide en allant au bureau le matin. Je ne m’arrête pas chaque fois pour les photographier sinon je risquerai de ne jamais arriver à destination, mais j’en profite pleinement. Parmi mes petits plaisirs, il y a celui d’emporter un pique-nique en fin de journée et de m’installer au bord d’un champ de lavandes en fleurs. J’aime aussi y passer tôt le matin, pour bien débuter la journée. Un vrai condensé de bonheur estival, et un goût de vacances même les jours de travail !
Lavandes en fleurs, un soir d’été – La Baume Cornillane – Drôme – juin 2025
Lavandes en fleurs, un matin d’été – La Baume Cornillane – Drôme – juin 2025
Entre vallée de la Drôme et Drôme provençale
Autour du village de Saoû, là où la vallée de la Drôme rejoint la Provence, les champs de lavandes sont très présents. Ils ont en plus l’avantage d’avoir un arrière plan splendide avec les montagnes entourant le synclinal de Saoû. A chaque entrée du village, l’or violet drômois est cultivé dans d’immenses champs. Un samedi matin, assez tôt pour que le soleil ne soit pas encore brûlant, je suis allée y faire un tour. J’y ai passé plusieurs heures, m’émerveillant devant la beauté de la couleur des champs combinée à celle des paysages. Puis, j’ai gagné le cœur du village pour faire quelques courses au marché et prendre un café en terrasse sous le grand platane. Clairement, la matinée avait des airs de vacances.
Cartes postales drômoises – Saoû – Drôme – juin 2025
Il me semble important de rappeler que ces champs sont le résultat du travail d’agriculteurs, qu’ils font partie de leur activité professionnelle et qu’ils sont destinés à être récoltés. C’est un travail exigeant, destiné à procurer des revenus en contrepartie pour les cultivateurs de lavandes. Il convient donc de respecter ce travail et de ne pas cueillir de brins de lavandes dans les champs, ni de « caresser » les brins, ni de pénétrer entre les rangées pour ne pas tasser la terre et venir perturber l’équilibre autour des pieds de lavandes. Il est tout à fait possible d’admirer les lavandes depuis le bord des champs ! Et pour ceux qui souhaiteraient avoir un bouquet de lavandes, les agriculteurs en vendent et on en trouve facilement sur les marchés en saison.
Pause café sur la terrasse de L’Oiseau sur sa Branche, après le marché Saoû – Drôme – juin 2025
Dans la campagne, le temps des moissons
Chaque année, j’ai l’impression que les moissons débutent plus tôt que l’année précédente. Cette année, fin juin début juillet, les moissonneuses batteuses tournaient à plein régime. J’avais cependant eu le temps de prendre rapidement en photo les céréales dorées, tôt un matin. Je n’ai pas eu d’autre occasion cette année. Mais j’aime beaucoup la couleur que prennent les champs prêts pour la récolte.
dans les champs de céréales, un matin d’été La Baume Cornillane – Drôme – juin 2025
Le long des routes de campagne, le jaune de l’été
Après le rouge des coquelicots et le violet des lavandes, c’est le jaune qui devient couleur dominante quand on parcours les routes de campagne. Courant juillet, les tournesols sont en fleurs et l’espace de quelques semaines leur couleur soleil illumine les paysages. La floraison se termine bien avant la récolte car il faut ensuite laisser le temps aux graines de grandir (et c’est la période la moins jolies car il ne reste bientôt que les cœurs marron des fleurs). Cette année, c’était déjà mi-juillet quand je suis allée me balader autour d’un champ que j’avais repéré alors que les pousses des tournesols sortaient à peine de terre. C’était déjà presque trop tard car la floraison commençait à décliner. Mais je me suis quand même laisser émerveiller par cette immensité jaune et verte.
Champ de tournesols La Baume Cornillane – Drôme – juillet 2025
Dans les villages perchés, la recherche de l’ombre
Si vous cherchez de jolis villages, les villages perchés drômois répondent à vos critères. Mais, en plein été, ils peuvent vite être exigeants. Leurs ruelles pavés de galets ou de calcaire, très minérales, peuvent devenir étouffantes. Combiné à l’effort de la montée, on peut vite vouloir renoncer. Ce serait dommage car certains sont de vraies pépites. C’est par exemple le cas de Mirmande, classé parmi les plus beaux villages de France. J’y suis passée au mois de juin, en plein après-midi alors que le thermomètre dépassait allègrement les 30°C. Comme nous étions en semaine, et pas encore en pleine saison touristique, les ruelles étaient quasi désertes. La chaleur avait même fait rester les chats dans la fraicheur des maisons. Alors, j’ai moi aussi cherché l’ombre, choisissant mon trajet pour monter au sommet du village en fonction de l’exposition des calades au soleil. La balade était malgré la chaleur très agréable : j’avais une fois de plus l’impression d’être en vacances alors que je n’étais qu’à quelques dizaines de kilomètres de la maison. Alors, pour terminer ce bel après-midi, je me suis installée avec une limonade sous les arbres qui ombrageaient une terrasse, prolongeant encore la sensation de vacances.
Florilège des ruelles de Mirmande Drôme – juin 2025
En plein été, je vous conseille de visiter les villages soit tôt le matin, soit en fin de journée. Vous éviterez ainsi le gros du flot touristique et le soleil qui tape. Si vous cherchez d’autres villages à voir dans la Drôme, je peux vous proposer :
dans les collines : Hauterives, Saint Donat, Charmes sur l’Herbasse …
Cette liste est bien sûr très loin d’être exhaustive, aussi n’hésitez pas à vous arrêter dans les villages que vous traversez. Et d’autres villages vous attendent aussi dans les départements voisins selon là où vous êtes.
A la fin de l’été dernier, j’avais participé à un afterwork au Poët Laval. C’était la vue depuis la placette où se tenait l’évènement.
Si le Mont Saint Michel est administrativement en Normandie, il reste un marqueur fort des paysages de mon enfance et adolescence en Bretagne. Dès que je l’aperçois à l’horizon, je sais que j’arrive à la maison : peu importe par quelle route, il est visible entre 10 et 20 kilomètres avant le village de mes parents. Je ne saurai par ailleurs dire combien de journées nous y avons passé, soit sur le rocher, soit dans la Baie. Bref, le Mont Saint Michel, c’est un incontournable de mes séjours bretons. L’été, alors qu’en journée, le Mont est assailli de visiteurs, j’aime particulièrement y aller le soir et profiter du parcours nocturne dans l’abbaye. J’ai d’ailleurs dû voir quasiment toutes les différentes propositions depuis la toute première au début des années 1990. Cette année, même si nous sommes restées peu de temps en Bretagne avec Melle 3e, nous avons profité d’y être 48 heures en même temps qu’une de mes nièces américaines pour y aller.
dans le cloître de l’abbaye du Mont Saint Michel
Rêve de Lune, une balade nocturne poétique dans l’abbaye
Cette année, c’est une nouvelle proposition qui est faite au cœur de l’abbaye pour l’été. Intitulée Rêve de Lune, elle emmène le visiteur de salle en salle à travers des installations artistiques ayant comme fil conducteur la Lune. Cela faisait bien longtemps que le parcours nocturne ne m’avait pas autant enthousiasmée. C’était à la fois poétique et onirique. Certaines salles étaient même réellement magiques. Je ne vais pas vous détailler l’ensemble du parcours, mais vous montrer plutôt mes coups de cœur.
Dans la salle des gros piliers, l’attraction lunaire fait jouer les marées :
Dans la chapelle voisine, la lune joue avec les nuages sur la voûte. Parfois un dauphin ou une tortue volante apparaissent sans que j’en ai bien compris l’intérêt.
Nuit de pleine lune
Dans les escaliers, les rayons de la Lune jouent avec la perspective
J’ai beaucoup aimé la perspective ainsi générée
Dans les petites salles, un jardin de Lune a été installé, en partie sur le haut des chapiteaux des piliers, en partie au sol contre le rocher qui saille à cet endroit.
Jardin éphémère.. ou la végétalisation d’un monde minéral
Dans le scriptorium, ce sont les enluminures qui prennent possession des lieux, déployant d’hypnotiques arabesques autour des visiteurs, tandis que des poèmes (en français et en anglais) sur la Lune sont déclamés dans les grandes cheminées.
arabesques enluminées et cercles concentriquesun ballet hypnotique sur les murs et les piliers
Dans la salles de hôtes, un ciel étoilé a remplacé la voûte et fait penser à la salle des banquets de Hogwarts. Une baignoire astucieusement placée permet à la lune de se mirer et donne son nom à l’installation : Bain de Lune.
Le ciel étoilé de la salle des hôtes était absolument magique : c’est un grand coup de cœur !Quand la Lune se baigne…
Dans l’abbatiale, la Lune se montre en version XXL et occupe tout le chœur. C’est sans doute l’installation la plus impressionnante.
La Lune au centre du chœur de l’abbatiale
Dans le cloître, une boule à facettes projette des éclats de lumière sur les bâtiments et trace des rayons dans l’herbe. Cette installation est mon plus gros coup de cœur. C’est magique. C’est doux et poétique. C’est hypnotique. C’est là que j’ai passé le plus de temps de tout le parcours.
Eclats de lumière dans le cloîtreIl a littéralement fallu me dire plusieurs fois « on avance » pour que je ne passe pas la soirée ici !
Zeus, souvenir des JO de Paris 2024
Le parcours nocturne Rêve de Lune s’achève sur la terrasse de l’abbaye du Mont Saint Michel, l’endroit idéal pour regarder le ciel et la Lune en direct. Mais, il y aussi un invité surprise sur cette terrasse. Zeus, le cheval métallique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, est en effet installé tout l’été sur la terrasse de l’abbaye du Mont Saint Michel. Il y est visible jour et nuit, lors des visites diurnes ou nocturnes. Je l’avais loupé lors de son passage à Lyon, alors j’en ai profité ici. Conçu par l’atelier nantais Blam, il galope une minute toutes les 5 minutes. S’il m’avait plu à la télévision, il m’a fascinée en vrai. Son mouvement reprend parfaitement le rythme du galop d’un cheval, sans à-coups, et même sa queue est articulée.
Zeus, cheval métallique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024
Le Mont Saint Michel – Manche – août 2025
Informations pratiques :
Le parcours nocturne Rêve de Lune est visible chaque soir jusqu’au 31 août 2025. Les horaires et conditions d’accès sont disponibles sur le site internet des nocturnes. Il est conseillé de réserver par internet en amont pour s’assurer la disponibilité des places et bénéficier d’un tarif préférentiel. Pour ma part, même si l’entrée est possible à partir de 19.30, je vous conseille d’y venir de façon à être dans le cloître quand il fait nuit (comptez environ 30 minutes après votre entrée). L’ensemble du parcours prend entre 1h et 1h30 selon le temps que vous passez dans les salles.
Zeus est visible à l’abbaye du Mont Saint Michel jusqu’au 7 septembre 2025, sur la terrasse de l’ouest. Il faut disposer d’un billet de visite de l’abbaye pour le voir. On peut l’admirer en même temps qu’on fait le parcours Rêve de Lune comme je l’ai fait ou en visitant l’abbaye en journée. Compte tenu du nombre de visiteurs au Mont Saint Michel à cette période de l’année, il est plus que conseillé d’acheter ses billets à l’avance sur internet.
Le parcours nocturne Si le Mont m’était conté en 2022. En 2023, nous étions au Canada et n’étions pas passés en Bretagne. En 2024, c’était encore le cycle Si le Mont m’était conté et nous n’y sommes pas retournés.
L’été, c’est vraiment la saison où l’on a tendance à passer le plus de temps dehors. C’est pour cela que le projet 52 nous emmène cette semaine en plein air. Bien sûr, les possibilités sont nombreuses : randonner, pratiquer un sport, se prélasser sur la plage ou dans un jardin public, assister à un spectacle… Mais cette fois, j’ai fait un choix très simple : celui d’un diner en terrasse dans un nouveau lieu à côté de chez moi. A La Baume Cornillane, le restaurant qui avait fermé a été repris par un groupe d’habitants pour un fonctionnement associatif. Ouvert le week-end, il propose une carte de restauration courte à base de produits de saison ainsi qu’un bar où des activités sont parfois organisées. Nous y sommes allées un vendredi soir du début de l’été avec Melle 3e. Sur la terrasse, nous avons longuement profité de la douceur de la fin de la journée dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Et, en repartant, alors que le jour s’était presque éteint, j’ai aimé comment les fanions dansaient au dessus de la fontaine.
La Pangée, place du village, 26120 La Baume Cornillane
Pour voir ce que les autres participants font en plein air, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : le blog est encore en pause estivale même si j’ai repris le travail. J’en profite pour déconnecter un peu. Les articles du projet 52 ont été programmés. La validation des commentaires qui seraient à modérer se fera au fil du week-end ou en début de semaine prochaine selon le temps dont je disposerai.
Le projet 52 nous parle d’été cette semaine. En ce début du mois d’août, on peut dire que la saison estivale est déjà bien entamée. Elle a de plus commencé très tôt, avec des périodes très chaudes dès le mois de juin. On a donc souvent au cours des semaines écoulées cherché l’ombre et la fraîcheur. Un dimanche fin juin, j’étais à Lyon avec Melle 3e pour récupérer une partie de ses affaires pour les vacances scolaires. Un contretemps a fait que nous avons du attendre quelques heures en ville avant de pouvoir repartir. Compte tenu des températures, il était hors de question de se flâner en ville. Aussi, nous avons opté pour visiter le Musée Gadagne (mon unique visite de ce musée remontait à 1996. Inutile de dire que la scénographie a bien changé depuis). Là, dans les pièces rafraîchies, les fenêtres étaient masquées de légers voilages. Avec le soleil, les carreaux de la Renaissance créaient de jolis motifs sur les tissus. Alors, mon illustration de l’été, ce sera ces jeux de lumières créés par le soleil brûlant sur les rideaux.
Pour découvrir à quoi ressemble l’été des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter: Je suis actuellement en famille et bien décidée à profiter complètement de ces moments. Aussi, je ne sais pas si j’aurai l’occasion de me connecter durant le week-end. Je validerai les commentaires qui seraient en modération dès que possible, et au plus tard mi-août à la reprise de mon rythme de travail ! De même, je n’aurai sans doute pas le temps de voir vos participations avant cette date.
Nous sommes en été et avec le thème Soirée pour cette semaine du projet 52, j’ai eu envie de vous emmener profiter d’une longue soirée au parc. Assez souvent, je profite des beaux jours pour aller pique-niquer au parc de Lorient après ma journée de travail. L’ambiance y est paisible. La rivière voisine et lé végétation apportent une fraicheur bienvenue. Bref, ce sont des soirées qui passent en douceur et se terminent à la nuit tombée, parfois en s’éclairant à la lampe pour retourner jusqu’à la voiture.
Une soirée au bord de la rivière
Pour voir ce que les autres participants font de leurs soirées, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : le blog est actuellement en pause estivale, et j’en profite pour déconnecter un peu. Les articles du projet 52 ont été programmés. Je ne passerai pas valider les commentaires qui seraient à modérer avant la fin de la pause et la reprise du rythme habituel. Ce sera à partir de la deuxième quinzaine d’août.