[Canada] morceaux choisis le long du lac Ontario, des chutes du Niagara au Saint Laurent

Après avoir passé 3 jours à Toronto, nous avons récupéré une voiture pour partir en road-trip. Les premières étapes de celui-ci nous ont conduit le long du lac Ontario. D’abord à l’ouest de Toronto, nous avons passé une journée aux chutes du Niagara. Puis à l’est de Toronto, où nous avons passé une journée et demie entre le comté du Prince Edward et le parc national des 1000 îles. Après une semaine à explorer les villes, nous sommes donc partis découvrir les beautés de la nature dans ces secteurs de l’Ontario.

Dans le parc naturel des 1000 îles, au large de Gananoque, ON

Niagara Falls, entre puissance de la nature et tourisme de masse

Nous avons donc commencé par aller découvrir les chutes du Niagara. J’avais tenu absolument à les mettre au programme de notre voyage car elles faisaient partie de ces lieux que j’avais envie de découvrir depuis l’enfance. Nous avons mis environ 2 heures depuis Toronto pour rejoindre Niagara Falls par l’autoroute (il y avait un peu de bouchons). Après avoir longé la rive du lac Ontario, nous nous sommes éloignés de celle-ci pour rejoindre le bord de la rivière Niagara qui, quelques kilomètres avant de se jeter dans le lac, forme les chutes mondialement connues. Plus que leur hauteur, seulement une cinquantaine de mètres de haut, c’est leur largeur qui les caractérise. Composées de 3 chutes (les chutes américaines, le voile de la mariée et les chutes du fer-à-cheval), elles sont larges de près d’un kilomètre et leur débit est l’un des plus puissants au monde.

Au bord de Horseshoe Fall

Situées à la frontière entre les États-Unis et le Canada, les chutes du Niagara attirent donc les foules depuis les débuts du développement du tourisme au XIXe siècle sur les deux rives. Cela a conduit au développement de nombreuses infrastructures tant d’un côté que de l’autre. La vue étant plus belle et impressionnante du côté canadien, nous n’avons pas passé la frontière, mais il est aisé de voir que de chaque côté, on retrouve attractions, hôtels, casinos et restaurants.

Les chutes américaines et le voile de la mariée depuis le parc Queen Victoria

Comme nous passions la nuit à Niagara Falls, nous avons laissé la voiture sur le parking de notre hôtel en arrivant (tous les parkings sont payants, et chers, mais le prix est plus avantageux sur les parkings des hôtels si on y séjourne). Puis, nous avons traversé les jardins du casino et sommes descendus dans le parc Queen Victoria qui longe la rivière. Il est bien entendu impossible de louper la vue sur les chutes, quel que soit l’endroit où on se situe. Nous avons déjeuné au petit food court de Table Rock Center, le centre d’accueil des visiteurs de Niagara Parks. Le bâtiment actuel a été initialement construit en 1926 et depuis agrandi dans le même style. C’est à partir de Table Rock Center que l’on accède à l’attraction Journey behind the Falls.

Horseshoe Fall

Après un petit rappel de l’histoire de la découverte des chutes du Niagara par les européens, du développement touristique et économique des lieux, nous récupérons un poncho en plastique jaune et empruntons un ascenseur, direction les tunnels creusés dans la roche pour accéder au plus près de Horseshoe Fall. Si on a pu avoir un moment de doute concernant le fait qu’on sera ridicule avec ce poncho jaune poussin, il nous a suffi de voir comment les visiteurs remontaient dégoulinant d’eau pour nous convaincre de l’enfiler. Des tunnels permettent d’avoir un accès directement derrière la chute, mais ce qui est le plus impressionnant, c’est le belvédère situé au bord de la chute, à mi-hauteur de celle-ci. On se rend alors compte de la puissance de la chute… et on prend une bonne douche d’embruns !

Horseshoe Fall depuis le belvédère de Journey behind the Falls
Horseshoe Fall depuis le belvédère de Journey behind the Falls

Ensuite, nous avons encore profité des abords des chutes pour les admirer puis nous sommes remontés jusqu’à notre hôtel. Nous avons du attendre un peu notre chambre (qui a été disponible avec plus d’une heure de retard… j’ai exprimé posément mon mécontentement et ai obtenu en compensation l’annulation des frais de parking), mais cela valait la peine. En effet, le matin, lorsque nous étions passés pour déposer la voiture, nous avions fait le check-in et il nous avait été proposé une chambre au 8e étage, disponible de suite, précisant qu’on pouvait avoir une chambre dans un étage plus élevé mais disponible à l’heure normalement prévue en milieu d’après-midi. J’avais donc opté pour cette deuxième option. Quand nous avons enfin récupéré notre clé, notre chambre était située au 20e étage (nous avions donc été surclassés…). Et nous avions une vue complètement panoramique sur l’ensemble des chutes et des environs ! Le programme de la soirée était donc tout trouvé : se poser dans un fauteuil face à la baie vitrée et admirer les chutes jusqu’à l’heure de s’endormir, après avoir diné au restaurant de l’hôtel…

Depuis la chambre de l’hôtel
Chaque soir, les chutes sont illuminées et un feu d’artifice est tiré

Si j’ai été très impressionnée par les chutes en elles-même, je n’ai pas particulièrement apprécié leurs environs. Le développement du tourisme de masse a conduit à la création d’une ville entièrement dédié à l’accueil touristique entre casinos, hôtels et restauration de chaîne. Cela donne un côté « Disneyland » mais en version un peu défraichie, un peu trop années 80.
Je ne regrette pas d’avoir vu les chutes du Niagara mais je n’ai pas aucune envie d’y retourner. C’est le lieu que nous avons le moins apprécié de tout notre voyage au Canada.

(*) Lorsque nous sommes arrivés à Journey behind the Falls, il n’y avait pas d’attente à la billetterie.

Sandbanks park, parc naturel provincial de l’Ontario

Après une petit déjeuner dans la chambre (acheté à emporter au Starbucks situé dans le lobby de l’hôtel) avec vue sur les chutes du Niagara, nous avons repris la route en direction du Comté du Prince Édouard, à l’autre bout du lac Ontario. C’était l’étape la plus longue de notre road-trip. Nous avons juste fait une pause rapide pour déjeuner à Port Hope chez Olympus Burger (qui avait été élu meilleur burger du Canada et cela nous a semble amplement mérité !). Nous sommes arrivés en début d’après-midi dans le Comté du Prince Édouard, que nous avons traversé pour rejoindre le parc naturel de Sandbanks.

Dunes beach

Ce parc provincial de l’Ontario se situe le long du rivage du lac Ontario. Comme son nom l’indique, il est constitué d’un cordon de sable. Il s’agit de la plus grande formation de sable et de dunes littorales en eau douce du monde. Après avoir payé notre accès et récupéré le plan du parc, nous avons avisé un parking à côté de Dunes Beach, permettant de gagner un sentier de randonnée dans les dunes. C’est une petite boucle de 2,5 kilomètres, classée facile à modérée selon le parc. Elle permet de découvrir les dunes ainsi qu’une zone humide de lagune. Bien que nous étions à Sandbanks Park en plein été, et que le parking de Dunes Beach était quasiment complet, nous n’avons croisé quasiment personne sur le sentier de randonnée, profitant d’une belle balade dans un environnement naturel préservé.

C’est parti pour Dunes Trail. Il suffit de suivre le balisage.
Le sentier est, comme ailleurs au Canada, très bien aménagé
Vue sur la lagune
Marcher dans les dunes…

Nous avons beaucoup aimé notre balade dans Sandbanks Park. Cette parenthèse de nature nous a fait un bien fou après plusieurs jours dans des environnements plus urbanisés. J’ai regretté de ne pas disposer de plus de temps pour parcourir un autre sentier et explorer un autre secteur du parc.

(*) Comme dans tous les parcs naturels au Canada, l’entrée à Sandbanks Park est payante (21$ par voiture lorsque nous y sommes allés). Il y a une capacité quotidienne maximale. Nous n’avions pas réservé et avons eu de la chance que la capacité n’ait pas été atteinte encore à notre arrivée. Il est donc plus que recommandé de réserver son accès préalablement par internet.
Au niveau de Dunes Beach, il y a une petite boutique permettant d’acheter snacks et rafraichissements, ainsi que des articles de plage.

Kingston, un soir de pluie

Après le Comté du Prince Édouard, nous avons repris la route pour Kingston où nous dormions le soir. La météo a commencé à se dégrader et nous avons aperçu quelques éclairs. Nous avons même vu le début de la formation d’un cône de tornade dans le ciel. Aussi, c’est sous la pluie que nous sommes arrivés à destination. Notre hôtel était situé au bord de la marina de Kingston. Après avoir posé nos valises, nous sommes partis diner dans un pub/micro-brasserie à l’ambiance irlandaise très sympa. En revenant, nous avons jeté un œil à la locomotive de la Canadian Pacific dans le parc de la Confédération et aux bâtiments voisins.

Petit matin sur la marina de Kingston, depuis la chambre d’hôtel

Du petit aperçu que nous avons eu de Kingston, nous avons trouvé la petite ville mignonne.

(*) C’est a Kingston que nous avons fait notre lessive. J’ai beaucoup apprécié l’accueil à la laverie Econo Coin Laundry, devenue Fresh Laundry Company, et l’efficacité des machines : 30 minutes pour le lavage, 30 minutes pour le séchage, avec possibilité de récupérer des pièces contre un paiement par carte et d’acheter une dosette de lessive.

Gananoque et les 1000 îles, archipel paisible au bord du Saint Laurent

Kingston est réputée pour être une des portes d’entrée du parc naturel des 1000 îles. Mais, il faut s’éloigner un peu de Kingston pour pénétrer dans le cœur du parc. Nous sommes donc allés à Gananoque, où nous avons embarqué pour une balade sur les eaux du Saint Laurent. En effet, le parc des 1000 îles, le plus petit des parcs nationaux du Canada, est essentiellement situé sur le fleuve, englobant une multitude d’îles plus ou moins grandes. Les 1000 îles sont une région frontalière avec les États-Unis et les plus grosses îles sont situées de l’autre côté de la frontière. Pour notre part, nous sommes restés dans les eaux canadiennes.

Sur le port de Gananoque
Sur le port de Gananoque, l’endroit idéal pour prendre un café matinal…

Nous sommes donc partis du petit port de Gananoque, bordé de maisons victoriennes, pour une croisière d’une heure (qui a même duré un peu plus longtemps). Le bateau navigue entre les îlots, permettant d’apercevoir les chalets et maisons de vacances avec leurs abris à bateau, mais aussi de profiter du calme des lieux, d’admirer le paysage, paisiblement. Tout au long de la promenade, on en apprend un peu plus sur ces îles, leur histoire, ainsi que la flore et la faune. Accessibles uniquement par bateau, les maisons de vacances n’ont ni eau courante ni électricité. Compte-tenu du climat, elles sont utilisées uniquement en été pour des vacances aux loisirs simples : baignades, pêche, jeux d’extérieur ou de société. Je dois avouer que nous avons un peu rêvé en passant devant certaines et que je m’y serais bien vu y passer quelques jours de ressourcement.

Au cœur du parc des 1000 îles
Maison, les pieds dans l’eau
Abri à bateau et ponton sur un des îlots

Le parc des 1000 îles fait partie de nos coups de cœur de ce voyage au Canada. La balade en bateau sur le Saint Laurent entre les îlots était un moment vraiment paisible et agréable.

(*) Nous avons fait notre croisière dans les 1000 îles avec City Cruises à Gananoque. Il est préférable de réserver son billet à l’avance (mon agence de voyage s’en était occupé, mais il est possible de le faire soi-même via internet). Nous avions choisi le premier horaire du matin, et ne l’avons pas regretté. En effet, le bateau était loin d’être plein, augmentant la sensation de calme sur l’eau. Et voir la queue sur le quai qui attendait pour l’horaire suivant nous a confirmé que nous avions fait le bon choix.
Le parking est, comme à peu près partout au Canada, payant (9$ pour la journée si on a un billet pour City Cruises, lorsque nous y étions).


Niagara Falls / Pincton / Kinsgton / Gananoque
Ontario – Canada – août 2023

[Canada] organisation du voyage et informations générales

Ceux qui me suivent sur Instagram ont pu le constater « en direct » via mes storys, je suis partie exceptionnellement loin cet été puisque j’ai passé un peu plus de deux semaines au Canada. En effet, Mr 1er est parti il y a un an à Montréal pour poursuivre ses études, et il y sera encore cette année universitaire. L’occasion était donc trop belle pour la manquer ! Dans les semaines à venir, je vais vous emmener sur mes pas. Mais pour commencer, je vais vous parler de la genèse de ce voyage et vous donner quelques informations pratiques.

Montréal depuis le belvédère Kondiaronk

Avant le départ

Le choix des dates et la réservation du billet d’avion

J’ai commencé à vraiment préparer ce voyage au début du mois de mai. Le principe en était acté depuis longtemps mais il fallait caler les dates. Celles-ci devaient tenir compte de mes possibilités de congés, des dates du bac de français de Melle 3e, des disponibilités de Mr 1er et des possibilités de congés de leur père. La première chose dont nous nous sommes occupés, ce sont les billets d’avion. Nous nous sommes coordonnés avec le papa de Melle 3e afin de les prendre en même temps car elle partait avec lui et rentrait avec moi.

Ma seule exigence était d’avoir un vol direct car il y a autour de moi bien trop d’histoires de bagages qui ont un peu trop pris leur temps et ont loupé des correspondances (ma sœur habite aux Etats-Unis, et tant elle que mes parents ont souvent fait le voyage… qui ne peut pas être direct). Un vol direct n’est pas une garantie à 100% mais ça limite beaucoup les risques. Nous avons choisi de partir de Lyon qui était plus accessible depuis chez nous que Paris. Air Transat propose en effet un vol aller de Lyon à Montréal et un vol retour chaque jour.

Le choix du parcours du voyage

Sur place, je ne souhaitais pas passer tout le séjour à Montréal. Il en était de même pour le papa des enfants. Afin que Mr 1er et Melle 3e (Mr 2e travaillait et n’a pas pu se joindre à nous) puissent découvrir des choses différentes, nous nous sommes organisés pour ne pas partir aux mêmes endroits. En simplifiant, ils sont allés vers l’est de Montréal avec leur papa et vers l’ouest de Montréal avec moi.

Pour ma part, j’ai choisi de faire appel à une agence de voyages pour m’accompagner dans l’organisation du séjour. J’ai contacté Voyageurs du Monde, qui propose des voyages sur mesure, en leur indiquant : la zone géographique que je souhaitais explorer, les lieux que je voulais impérativement découvrir, mes souhaits en terme de niveau de logement et de longueur des étapes du road trip. Ils m’ont fait une première proposition que nous avons ensuite affinée : ajout d’une étape, visites supplémentaires, modification de certaines étapes, etc. Ils ont vraiment été à l’écoute tout au long du processus de création du voyage, tout en étant aussi force de proposition. Tout s’est fait par mail et téléphone, très facilement.

Sandbanks Park, parc naturel provincial de l’Ontario

De mon côté, j’ai réservé un logement pour nos deux passages à Montréal (3 nuits en début de séjour et 4 nuits à la fin). J’avais choisi un petit appartement sur le plateau Mont-Royal, et je ne regrette pas du tout car nous y avons vraiment été comme à la maison. Il était en outre vraiment très bien situé. J’avais aussi réservé deux nuits dans le secteur de Mont Tremblant, en complément du road-trip préparé avec l’agence de voyages.

Notre parcours :

Montréal, QC / Ottawa, ON / Toronto, ON / Niagara Falls, ON / Kinsgton, ON / Montebello, QC / Mont Tremblant, QC / Montréal, QC

Le départ

Quelques jours avant le départ, je suis passée à l’agence Voyageurs du Monde de Lyon. C’était mon premier contact physique avec eux. J’ai récupéré mon carnet de voyage ainsi que tous mes vouchers, un routeur WIFI (qui ne nous aura finalement pas servi car nous avions assez de data sur nos téléphones portables), pas mal de conseils et un peu de lecture.

J’ai également fait le choix de partir de chez moi la veille au soir de mon vol. Il fallait que je sois assez tôt à l’aéroport et mon expérience ne me permettait pas d’accorder assez de confiance à la SNCF pour que le TGV du matin soit à l’heure (spoiler alert : j’ai eu raison car il a effectivement eu du retard ce matin-là). J’ai donc dormi à l’aéroport au Moxy Hôtel et j’ai beaucoup aimé pouvoir observer le ballet des avions depuis mon lit ! J’étais ainsi complètement sereine pour prendre mon vol.

Le lobby du Moxy Hôtel // la chambre

Se déplacer au Canada

En ville : Montréal, Ottawa et Toronto

J’ai fait le choix de ne pas avoir de voiture en ville. Nous nous sommes déplacés dans les villes en métro, à pied et en taxi lorsque nous étions chargés (à Ottawa et à Toronto.. J’ai été surprise du faible coût des courses). Le réseau de métro à Montréal et Toronto nous a vraiment permis d’aller où nous le souhaitions. Notre logement à Montréal et notre hôtel à Toronto étaient en effet situés à proximité d’une station. Nous avons également beaucoup marché. Il n’y a pas de métro à Ottawa, mais il existe un système de bus que nous n’avons pas essayé. De même, nous n’avons pas utilisé les bus ou les tramways à Toronto et Montréal (sauf le bus express pour aller à l’aéroport).

(*) Les tickets sont vendus aux distributeurs à l’entrée des stations de métro. A Montréal, un aller simple coûte 3.75$, un aller/retour coûte 7$ et un forfait journée 11$ (il faut impérativement un forfait journée pour le trajet entre YUL et le centre-ville). A Toronto, un aller simple coûte 3.35$.

Sur le parvis de la mairie de Toronto

Prendre le train d’une ville à l’autre

Comme je le disais, je n’ai pas souhaité avoir de voiture en ville. La circulation y est souvent chargée et les parkings y sont très chers. Aussi pour rejoindre Ottawa puis Toronto, nous avons fait le choix de prendre le train. A Montréal et Toronto, les gares sont en plein centre ville. A Ottawa, la gare Via Rail est à l’extérieur de la ville mais nous n’avons payé qu’une douzaine de dollars pour la course en taxi afin de rejoindre le centre ville.

Le train au Canada n’est pas à grande vitesse. C’est un mode de déplacement assez lent qui permet de profiter du paysage. Le mono-voie est fréquent, aussi plusieurs fois, nous avons du nous arrêter pour laisser passer un train (y compris de fret) venant en sens inverse. J’ai également vu un croisement de voies « à niveau » (et c’était vraiment un croisement, pas un aiguillage). La classe éco est très confortable, et il est possible d’acheter boissons ou snacks à l’agent qui passe avec un chariot dans les voitures. C’est vraiment une expérience que nous avons appréciée.

(*) A Montréal, la gare centrale se situe au niveau du métro Bonaventure. Il faut compter 2h30 pour rejoindre Ottawa avec Le Corridor.
A Ottawa, la gare est donc un peu en dehors de la ville. Il faut compter 4h30 pour rejoindre Union Station, la gare de Toronto en centre ville, toujours avec Le Corridor.

Sur les routes

Pour quitter Toronto, j’ai loué une voiture. Nous étions ainsi plus libres pour nos trajets « hors villes ». J’ai récupéré la voiture en plein Financial District de Toronto à l’heure de pointe. Heureusement, je pouvais compter sur Mr 1er au copilotage. Conduire au Canada est en effet une expérience à part entière. Déjà, les voitures sont automatiques : il a donc fallu que je pense à ne pas chercher l’embrayage ou le levier de vitesse. J’avais un peu d’appréhension à ce sujet mais finalement, cela s’est très bien passé. En ville, il faut surtout faire attention aux feux, qui sont situés de l’autre côté du carrefour, et bien s’arrêter au niveau de la ligne d’arrêt. Il faut aussi se méfier des sens uniques, très nombreux (spoiler alert : oui, j’ai pris une avenue à contresens à Toronto, dès en sortant du parking du loueur de voitures… Les autres conducteurs et les passants m’ont regardée interloqués, mais m’ont laissé gagner le coin de la rue pour me remettre dans le bon sens).

Les autoroutes au Canada sont gratuites, en dehors des Express Toll Routes (ETR). Mieux entretenues, les ETR sont donc payantes via un système de lecture de plaques. Sur les autres autoroutes, la vitesse est limitée à 100 km/h en Ontario et au Québec (avec un minimum à 60 km/h au Québec). Les voies sont très larges comparées à nos autoroutes, et beaucoup de véhicules sont énormes : pickups, parfois avec remorques longues, camions, etc. J’avais un petit SUV de la même taille que ma voiture habituelle et il semblait minuscule, que ce soit sur la route ou sur les parkings. Globalement les routes ne sont pas en très bon état (conséquence de la météo hivernale), et les marquages au sol sont souvent effacés, y compris sur les autoroutes ! Le dépassement par la droite est possible partout.

J’ai trouvé la conduite sur les autoroutes canadiennes plus fastidieuse que sur les autoroutes françaises. J’avais l’impression de me trainer alors que les voies sont bien plus larges et les routes bien plus rectilignes, mais que j’étais limitée à 100 km/h.

Manger

Le matin – le petit déjeuner

A Montréal, comme nous avions un appartement, la question du petit déjeuner a été vite réglée. Nous avons acheté au supermarché du thé, du café et des biscuits.

Petit déjeuner sur la terrasse de l’appartement à Montréal

Pour les autres matins, nous étions à l’hôtel et il nous avait été déconseillé d’y prendre le petit déjeuner. En effet, celui-ci est souvent cher (environ 25$) et peu qualitatif. Nous sommes donc allés le prendre à proximité de l’hôtel, dans des chaines de restauration rapides ou spécialisées. A Ottawa, lors de notre départ, nous avons noté que plusieurs clients de l’hôtel se faisaient livrer des petits déjeuners Starbucks ou consorts. A Toronto, il y avait un Tim Hortons (cette chaine est une véritable institution pour le café au Canada) au coin de la rue, et j’ai constaté que le matin nous étions plusieurs à descendre chercher notre café et notre muffin pour le ramener dans la chambre. A Niagara Falls, le Starbucks était carrément dans le hall de l’hôtel. Cela ne choque personne que vous alliez chercher votre petit déjeuner pour le consommer à l’hôtel.

Petit déjeuner dans la chambre à Toronto
Petit déjeuner face aux chutes du Niagara

Deux fois cependant,nous avons pris le petit déjeuner là où nous avons dormi. L’agence de voyages m’avait offert les petits déjeuners au Château Montebello, aussi nous avons pu profiter du somptueux buffet bien installés sur la terrasse. Et lors d’une nuit en Bed & Breakfast dans une authentique maison victorienne, le petit déjeuner était inclus. Si Mr 1er et Melle 3e ont eu des œufs au bacon et au fromage, comme j’avais signalé le soir mon souci de digestion des œufs en dehors de préparations, j’ai eu droit à des pancakes aux bleuets avec du sirop : un pur délice !

Gil-Ann : Dormir dans une authentique maison victorienne à Saint André Avellin

Le midi & le soir

Le midi et le soir, nous avons souvent mangé au restaurant. Nous avons cherché par rapport à notre position via Google Maps généralement. Les repas et en particulier celui du soir sont servis tôt au Canada. Il est ainsi souvent possible de commencer à manger à partir de 18.00. Le service s’arrête aussi généralement assez tôt. Les parts sont copieuses et il est tout à fait possible de demander une boîte pour emporter les restes.

Bagel Saint Viateur – Montréal
Poutine à la Banquise – Montréal
Sandwich glacé chez Frisquet – Montréal
Crème molle, nappée de chocolat dans une crémerie de village
Queue de Castor / Beavertail
Café en terrasse face au Saint Laurent – Gananoque, ON

Nous avons testé quelques spécialités locales : le vrai bagel de Montréal chez Saint Viateur, la poutine à La Banquise toujours à Montréal, les queues de castor/beaver tails qui sont des beignets plats et garnis que l’on trouve un peu partout (c’est une chaine), une friterie de rue, des glaciers/crémeries et plusieurs micro-brasseries. Le Canada, et en particulier le Québec, compte en effet beaucoup d’établissements brassant de la bière et offrant un accueil de type pub. Nous avons d’ailleurs plusieurs fois passé d’excellentes soirées dans des pubs qu’ils soient ou non rattachés à des micro-brasseries.

Tap cider au pub – Kingston, ON
Back patio d’un pub – Toronto, ON

Quelques autres informations

Supermarchés, dépanneurs, pharmacies

Les supermarchés ne vendent que de la nourriture et pas d’alcools. Les dépanneurs sont ouverts plus tardivement, et sont des épiceries de quartier permettant d’acheter quelques produits de dépannage, ainsi que de la bière.

Les pharmacies vendent des médicaments, sur ordonnance et en vente libre (le rayon anti-douleur est assez impressionnant, les boites de 100 comprimés sont monnaie courante ! ). Elles peuvent être situées dans les supermarchés. Elles vendent aussi des produits de beauté, des bonbons…

Prises électriques

Il faut un adaptateur pour brancher nos appareils électriques au Canada. Il est préférable de se le procurer avant de partir. On en trouve sur les sites de vente en ligne et à l’aéroport.

Moustiques

On m’avait mise en garde au sujet des moustiques. Alors, soit j’ai eu beaucoup de chance (mais habituellement, je semble être un mets de choix pour eux), soit il y en avait particulièrement peu cette année, mais je n’ai été piquée que 2 ou 3 fois en plus de deux semaines. Nous n’avons pas utilisé de répulsif. Et nous avons fréquenté des lieux pourtant propices. Je n’ai donc pas vraiment de conseil à donner sur ce sujet.

Météo

Un peu comme pour les moustiques, on m’avait prévenue de la forte chaleur de l’été canadien. Là encore, à part 2 jours à Montréal où le thermomètre a dépassé les 30°C, la chaleur a été très raisonnable. La température moyenne devait être autour de 25°C. Nous avons même sorti pulls et foulards certains matins, en particulier dans les Laurentides.

Par contre, nous avons essuyé de très violents orages, que ce soit à Ottawa, Kingston ou Montréal. Nous avons reçu plusieurs alertes tornades. En cas d’évènement grave, un message est automatiquement envoyé sur tous les téléphones bornant dans la zone. Ils se mettent alors tous à sonner en mode « sirène ». C’est très pratique mais la première fois, en plein musée, je me suis un peu demandé ce qu’il se passait.

Celle-ci, c’était en arrivant sur la zone de l’aéroport le jour du départ…

Devises

La monnaie locale est le Dollar Canadien. Il faut par contre se méfier car les prix affichés n’incluent en général par les taxes. Celles-ci varient d’une province à l’autre. Elles sont d’environ 15% au Québec et de 18% en Ontario.

Les pourboires (tips) sont à ajouter au moment du paiement. Ils sont communément de l’ordre du montant des taxes a minima. Si vous payez par carte, vous pouvez ajouter directement le montant (ou le %) du tip sur le terminal. Dans beaucoup de restaurants, les serveurs ne sont payés que via les tips.

Que rapporter du Canada ?

Je n’ai pas de réponse absolue à cette question… Je ne peux que vous indiquer ce que nous avons choisi de ramener de ce voyage, en dehors bien sûr d’une tonne de souvenirs.

  • du sirop d’érable : un incontournable, à acheter dans un supermarché en canne (boîte de conserve) et mettre dans son bagage en soute. Le prix sera nettement moins élevé qu’à l’aéroport ou dans les boutiques de souvenirs (entre 2 et 3 fois moins cher).
  • des magnets : j’ai tout un côté de mon frigo avec des magnets rapportés de nos vadrouilles et voyages. Je ne pouvais donc pas revenir sans quelques-uns des lieux où nous sommes passés.
  • des produits artisanaux : à trouver dans des boutiques de créateurs. J’ai rapporté des boucles d’oreille et une bougie, tandis que Melle 3e a acheté un baume à lèvres.
  • des livres : que ce soit pour des romans en anglais ou des beaux-livres, entrer dans une librairie est toujours une bonne idée
  • des vêtements : des chaussettes et des t-shirts pour nous.
  • des gourmandises : des bonbons que l’on ne trouve pas en France par exemple.
  • des photos de touristes : vous savez, celles qui sont prises dans les attractions…


Voilà, je pense avoir fait le tour des informations générales. Place maintenant aux découvertes des différents lieux :