Entre ma journée à Chaumont et ma journée dans la Dombes, je suis passée par le Jura. J’en ai profité pour découvrir deux sites emblématiques de l’arc jurassien. Depuis longtemps, je souhaitais visiter la saline royale d’Arc et Senans (située dans le département du Doubs) et le village abbaye de Baume les Messieurs. En regardant le trajet à parcourir, je m’étais aperçue que ça ne me ferait pas un gros détour et j’avais justement une journée de libre. Je suis partie tôt de Chaumont dans l’idée de visiter dès le matin la saline afin d’éviter le gros de la chaleur, puis je suis allée chercher un peu de fraîcheur vers Baume les Messieurs.
Dans le Jura, à la sortie du village de Baume les Messieurs
La Saline Royale à Arc et Senans
Une utopie sociale
Depuis mes cours de philosophie de terminale, je suis très intéressée par les utopies sociales et leurs mises en œuvre qui ont fleuri au fil du XIXe siècle pendant la période de forte industrialisation. Mais déjà avant le XIXe siècle, certains penseurs avaient posés les prémices de ces utopies sociales. Parmi eux, on trouve Claude-Nicolas Ledoux, l’architecte de la saline royale. A la fin du XVIIIe siècle, il a imaginé un lieu où travail et vie personnelle seraient mêlés. La construction de la saline entre 1774 et 1779 se fait dans l’immense forêt de Chaux sur un site où il n’y a préalablement rien. Il s’agit de construire d’immenses fours à proximité des sources de bois, pour permettre d’extraire le sel contenu dans les eaux saumurés extraites du site de Salins à une vingtaine de kilomètres et envoyées via un saumoduc.
Le bâtiment d’entrée de la saline royale d’Arc et Senans
Le projet de Claude-Nicolas Ledoux prévoit bien entendu les immenses bâtiments de travail. Leur architecture néoclassique s’impose dès le bâtiment d’accès avec son immense portique, sa fausse grotte et surtout ses motifs décoratifs représentants des sources desquelles coule le sel. Ce motif décoratif est d’ailleurs répété sur l’ensemble des bâtiments. Une fois le portail d’entrée passé, on prend toute l’ampleur du projet de Ledoux : un demi-cercle de 370 mètres de diamètre est entouré de l’ensemble des bâtiments. Au fond, face au visiteur qui entre, la maison du directeur domine le site avec ses impressionnantes colonnes doriques. Autour, on trouve à la fois les bâtiments de travail, des bâtiments communs et les logements des ouvriers.
La maison du directeur et ses colonnes doriques
Emprisonné lors de la Révolution, Ledoux continuera à élaborer son projet de cité idéale de Chaux. Le cercle serait alors complété avec des habitations dont chacune disposerait d’un petit jardin pour y faire pousser ses légumes. Cela aurait à la fois permis d’occuper les ouvriers en dehors de leur temps de travail (avec l’idée que s’ils sont en train de faire le potager, ils ne sont pas à la taverne) et de participer à les nourrir. Ce principe sera ultérieurement repris dans les cités industrielles, en particulier dans les corons du Nord de la France.
Points de vue sur la maison du directeur
La complétion du cercle
En 2019, un projet a été lancé afin de fermer le cercle imaginé par Ledoux. Il ne s’agit plus de construire des logements mais de créer un espace vert. Aujourd’hui, ce Cercle Immense accueille une vingtaine de jardins imaginés par des paysagistes (un peu comme au château de Chaumont en bord de Loire), mais aussi une mare peuplée de grenouilles, un champ de céréales anciennes, quelques rangées de vignes et un potager dont la production est valorisée par le restaurant du site. De même tout autour des bâtiments, un cercle a été planté de différents jardins paysagers depuis longtemps. Il faisait très chaud le jour où j’y étais et j’ai particulièrement apprécié la fraîcheur du jardin de fougères.
Les brumisateurs du jardin de fougères apportaient une touche rafraichissante dans la chaleur estivale
Le site de Baume les Messieurs
Une abbaye devenue l’un des plus beaux villages de France
Après la visite de la saline royale d’Arc et Senans, je me suis enfoncée dans le Jura. J’ai pris la direction du village de Baume les Messieurs. En chemin, j’ai traversé de très beaux paysages, en particulier les vignobles du vin jaune autour d’Arbois. J’ai aussi vu pas mal de vaches dans les champs de cette région productrice du Comté. Je ne m’y suis toutefois pas attardée car je tenais à avoir le temps de profiter de Baume les Messieurs avant de redescendre dans l’Ain. Le village s’est développé autour d’une abbaye bénédictine, fille de l’abbaye bourguignonne de Cluny. Arrivée à l’heure du déjeuner, j’ai laissé ma voiture sur l’un des parkings extérieurs au village et j’ai traversé la petite rivière avant de trouver de quoi manger et un coin d’ombre.
Sous le soleil dans le village de Baume les Messieurs
Le village est maintenant classé à la fois comme petite cité de caractère et comme l’un des plus beaux villages de France. Il faut dire qu’il ne manque pas de charme, bordé de vieilles maisons et dominé par l’abbaye Saint Pierre. L’église abbatiale est devenue église paroissiale, tandis que les anciens bâtiments conventuels abritent logements, salles d’expositions et boutiques de créateurs au fil des différentes cours.
L’abbaye Saint Pierre de Baume les Messieurs : façade dans l’une des cours, architecture minimaliste de l’église romane originelle, et magnificence du retable en bois sculpté
Une petite randonnée pour aller voir la cascade
Situé au fond d’une reculée du massif du Jura, le village de Baume les Messieurs est aussi connu pour sa cascade de tuf et ses grottes (que je n’aurai pas le temps d’aller visiter cette fois). Du village à la cascade, il y a environ 2 kilomètres et demi. C’était l’occasion parfaite pour une petite randonnée (il est aussi possible de s’approcher du site en voiture). Il y a un chemin qui long le bas des falaises et la rivière en sous-bois à partir de la petite chapelle au lieu-dit la Roche. Il est aussi possible d’y aller en longeant la route. J’ai fait ce second choix car je n’avais que des sandales et aucune chaussure adaptée à la nature du chemin. Les paysages sont grandioses et m’ont rappelé ceux du Vercors (avec qui le Jura partage des caractéristiques géologiques).
Sur la route en direction de la cascade
Arrivée à la cascade et même si le débit était faible, il m’a été impossible de ne pas être impressionnée. La concrétion de tuf est immense. J’ai passé un long moment à l’admirer et à profiter de la fraicheur au bord de l’eau. J’ai aussi acheté un rafraichissement à la buvette située à proximité car je n’avais pas prévu ce qu’il fallait. Là, assise face à la cascade, j’ai juste contemplé l’œuvre de la nature. Puis, j’en ai fait le tour, ou du moins tout ce qu’il était possible d’en faire, avant de repartir en direction du village. J’ai juste pris le temps de retourner au bord de la rivière avant de reprendre la route, histoire de plonger mes pieds dans l’eau délicieusement froide.
J’ai trouvé que la cascade de tuf de Baume les Messieurs avait une tête de YorkshireEn revenant vers le village, il y avait de jolis points de vue sur l’abbayeLe bonheur de mettre les pieds dans l’eau glacée au pied du petit pont après avoir marché par une chaude journée d’été est indescriptible
Arc et Senans – Doubs Baume les Messieurs – Jura Juillet 2025
A noter : ces deux visites éclairs sont uniquement un très bref aperçu d’une région qui a l’air vraiment magnifique. Tout au long de la journée, quand j’étais sur la route, j’ai aperçu des sites qui avaient l’air très beaux et intéressants à découvrir. Je n’avais pas le temps de m’y arrêter et j’ai donc fait le choix de rester sur mon programme initial. Ce programme avait été fait par rapport à deux lieux dont j’avais beaucoup entendu parler et que je souhaitais vraiment voir. Mais j’ai bien noté que cette région est superbe et mérite très certainement que j’y retourne.
J’étais allée à Arras à l’occasion du marché de Noël en décembre 2023. A cette occasion, j’avais aussi découvert la ville grâce à une visite guidée et son importance durant les combats de la Première Guerre Mondiale en visitant la carrière Wellington. Cet aperçu de la ville m’avait donné envie d’y retourner. C’est ce que j’ai fait en février : j’ai prolongé un week-end pour aller retrouver des amies dans le Pas de Calais et découvrir d’autres lieux dans les environs d’Arras. Alors si vous prévoyez d’aller vous balader entre Lens et Arras, voici quelques idées qui pourraient vous intéresser.
Place des Héros – Arras
Se balader dans la ville d’Arras
Profiter des Places, de jour comme de nuit
Lors de ma première visite à Arras, les Places étaient occupées par le marché de Noël. Cette fois, c’est vides que je les ai découvertes. Et je dois avouer qu’elles sont encore plus impressionnantes. De la place des Héros à la Grand Place, en passant par la rue de la Taillanderie qui les relie, les façades se succèdent toutes similaires et toutes différentes. Je crois que j’aurais pu passer des heures à les photographier, de jour comme de nuit.
Grand Place – Arras
Prendre de la hauteur dans le beffroi
Le beffroi d’Arras domine la place des Héros du haut de ses 75 mètres. Dans le bâtiment, on peut librement découvrir les Géants de la ville. Mais ce qui nous intéressait ce matin-là, c’était de monter au sommet du beffroi pour admirer la ville d’en haut. L’accès se fait par un ascenseur complété d’un escalier en colimaçon. On passe ainsi dans le campanile, juste à côté des cloches. Et même si celles-ci sont seulement frappées, cela doit être bien bruyant lorsqu’elles sonnent les heures. Le beffroi abrite aussi un carillon dont on peut apercevoir le clavier.
Arras vue depuis le sommet du beffroi
En montant au beffroi, ce que nous voulions, c’était disposer d’une vue aérienne de la ville et de ses environs. Nous n’avons pas été déçues sur ce point. Mais ce qui m’a le plus frappée, c’est de pouvoir comprendre vraiment comment les maisons s’organisent autour des Places. En effet, ce que l’on appelle généralement « façades » sont en fait les pignons de ces maisons, et vu d’en haut, aucun doute n’est possible.
D’en haut, on comprend particulièrement bien l’architecture des Places.
La cathédrale vue depuis le sommet du beffroi
Flâner à la Citadelle
La Citadelle, c’est presque le hasard qui nous y conduit. Lorsque nous avions fait une visite guidée de la ville avec Audrey la dernière fois, elle nous en avait parlé en nous montrant le plan-relief qui se trouvait au musée (il est actuellement fermé jusqu’en 2030). Comme c’est un peu excentré, nous n’avions pas eu le temps d’y aller. Or, cette fois, nous sommes passées devant en voiture alors que nous revenions en ville après une balade. La lumière déclinait et il faisait bien froid, mais nous nous sommes arrêtées. Edifiée selon les plans de Vauban, la Citadelle d’Arras s’inscrit dans une ligne de défense constituée pour protéger la frontière nord du royaume de France à l’époque de Louis XIV. Les fortifications de Vauban les plus emblématiques ont été inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, et la Citadelle d’Arras en fait partie.
L’entrée de la Citadelle d’Arras au soleil couchant
A l’entrée de la Citadelle, une salle d’exposition permet de découvrir une maquette ainsi que l’histoire de la forteresse et la façon dont elle s’inscrit dans le Pré Carré voulu par Vauban. Elle a été démilitarisée en 2010, et depuis des logements et des entreprises ont pris possession des lieux. La grande place d’armes sert à des évènements. Discrète, le long de celle-ci, on trouve une petite chapelle. Il s’agit du plus ancien édifice de la ville (le centre ville a été largement bombardé durant les combats de la Première Guerre Mondiale et ce que l’on en voit aujourd’hui est une reconstruction à l’identique). Sur ses murs intérieurs, on trouve le nom des soldats tombés au combat et dont le régiment était stationné à la Citadelle.
Perspective vers la place d’armes de la CitadelleLe soleil couchant éclairait joliment la cheminée de la salle des familles où se trouve l’expositionLa place d’armes de la citadelle d’Arras au soleil couchant
Se souvenir des combats de la Grande Guerre dans l’Artois
L’Artois a été au cœur de grandes batailles de la Première Guerre Mondiale. De nos jours, on y trouve de nombreux lieux de mémoire : cimetières, monuments commémoratifs, vestiges des combats… Après avoir visité la carrière Wellington il y a un peu plus d’un an, nous sommes parties en direction de Lens pour découvrir deux sites majeurs du souvenir : la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette et la crête de Vimy.
L’impressionnante entrée de la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette
Se rendre compte du nombre de victimes à Notre-Dame de Lorette
Notre première étape a été la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette. Ici se trouvent les dépouilles de 42 000 soldats français, morts sur les champs de bataille de l’Artois et des Flandres. Dès 1919, la colline de Notre-Dame de Lorette devient un lieu de souvenir. Outre les tombes alignées, le cimetière se compose aussi de plusieurs ossuaires. C’est en 1925 que sont inaugurés la basilique et la tour lanterne. Cette dernière est un phare pour guider les âmes des soldats morts vers l’au-delà. Elle est visible à plusieurs kilomètres à la ronde. J’ai déjà visité de nombreux cimetières militaires (en particulier de la seconde guerre mondiale car j’ai grandi pas très loin des plages du débarquement de Normandie et des lieux de la bataille qui s’en est suivie), mais chaque fois, je ressens une très forte émotion devant ces alignements de tombes. Et il faut bien avouer que la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette (le plus grand cimetière militaire français) est particulièrement impressionnante.
Juste à côté du cimetière, on trouve l’anneau de la mémoire. Cet édifice a été inauguré en 2014. A l’intérieur de ce cercle de plus de 345 mètres de diamètre, on retrouve le nom de plus de 580 000 soldats morts durant la Première Guerre Mondiale sur les territoires du Nord Pas-de-Calais. Pour la première fois, les noms sont présentés par ordre alphabétique, sans distinction de grade, religion et surtout nationalité. Ainsi, les soldats des deux camps se retrouvent côte à côté, dans une symbolique de paix et d’union. Voir tous ces noms gravés en petits caractères et se rendre compte de l’espace que cela nécessite permettent de mieux appréhender l’ampleur du nombre des victimes (entre les différents fronts, on estime à près de 10 millions le nombre de pertes militaires durant le conflit, auxquelles il faut ajouter presque 9 millions de victimes civiles).
580 000 noms gravés sur l’anneau de la mémoire
Parcourir un bout de Canada sur la crête de Vimy
Au cours de la bataille d’Arras, à Pâques 1917, les opérations pour reprendre la crête de Vimy à la côte 145 ont été menées par le Corps Canadien. Après 4 jours de combat, les canadiens étaient maîtres de cette position stratégique entre Arras et Lens. La bataille de la crête de Vimy est l’une des victoires les plus emblématiques pour l’armée canadienne. Elle est aujourd’hui considérée comme un des éléments clés du développement de l’identité de la nation canadienne (la confédération canadienne a été fondée en 1867 : le pays est encore extrêmement jeune et en pleine construction). En 1922, la France offre au Canada une concession à perpétuité de 117 hectares sur la crête de Vimy pour y installer un mémorial. L’ensemble monumental, inauguré en 1936, se remarque de loin, dominant la crête et le paysage environnant. Avec ses lignes claires, il s’impose au milieu d’un paysage tourmenté et portant les stigmates des combats qui y ont eu lieu.
Le mémorial canadien de Vimy – un monument impressionnant
Dans la forêt, le sol est bosselé, marqués par les explosions d’obus
Découvrir la vie des mineurs à Lewarde
Pour notre dernière découverte du week-end, nous sommes allées au centre historique minier de Lewarde. La fosse Delloye commence son activité en 1931 et l’arrête au cours des années 1970. Elle est choisie dès 1973 par les Houillères du Bassin du Nord et du Pas de Calais pour devenir le centre historique minier. L’inauguration a lieu en 1984. Il doit permettre de témoigner de 3 siècles d’activités minières dans la région (le dernier puits a fermé en décembre 1990). L’ensemble des bâtiments du carreau de la fosse Delloye a été préservé et transformé en musée.
Le bâtiment d’accès aux galeries de la mine, avec ses deux chevalements.
La visite se décompose en deux parties. La première permet de découvrir le bâtiment où les mineurs se préparaient et où étaient installés les bureaux. On y retrouve une exposition sur la formation du charbon (et les différents types qu’il recouvre), sur l’histoire de l’exploitation du charbon dans la région mais aussi sur la vie quotidienne des mineurs, tant à la mine qu’en dehors. La seconde partie se fait avec un guide qui nous emmène dans les galeries de la mine (ou presque : pour des raisons de sécurité, ce sont des reconstitutions grandeur nature). Nous empruntons l’ascenseur que les mineurs utilisaient pour descendre au fond de la mine, découvrons leurs conditions de travail et l’évolution de celles-ci au fil du temps. Des machines et outils sont actionnés par le guide pour aider à comprendre l’environnement sonore de la mine. J’ai trouvé cette visite vraiment très intéressante. J’ai appris/compris beaucoup de choses sur le travail d’extraction du charbon (et cela m’a donné envie d’aller visiter d’autres mines, par exemple à Saint Etienne ou en Matheysine).
extérieur de la minesalles des « pendus »wagonnets de charbonau fond de la minelampisterie
Arras / Lewarde / Vimy / Notre-Dame de Lorette – Pas de Calais – février 2025
Informations pratiques
Nos visites
Le Beffroi d’Arras : la billetterie se situe à l’office de tourisme, au rez-de-chaussée du beffroi. Il est accessible aux horaires d’ouverture du bureau de l’office de tourisme. L’accès est payant.
Les Boves : il s’agit d’un réseau de caves et de souterrains, reliés à la Carrière Wellington. Nous n’avons pas pu les visiter car elles étaient fermées lors de mon séjour à Arras.
La carrière Wellington : nous y étions allées lors de notre précédent séjour arrageois et n’y sommes pas retournée, mais c’est assurément un lieu à découvrir.
La Citadelle d’Arras : devenue un lieu de vie, elle est librement accessible. En entrant par la porte Turenne (côté ville), on accède à la salle des familles : une salle d’exposition en libre accès en journée. Comme la nuit arrivait, nous n’avons pas eu le temps de faire l’un des circuits de promenade autour de la Citadelle. Tour des bastions, des douves ou du bois, ils ont l’air de permettre de bien se rendre compte de l’architecture voulue par Vauban avec sa forme en étoile.
L’anneau de la mémoire est situé juste à côté de la nécropole, et l’on passe facilement à pied de l’un à l’autre. Le parking est d’ailleurs commun. L’accès est gratuit. Attention en hiver : le sol de l’anneau givre facilement, et peut être très glissant. Il ne passe pas intégralement au soleil au cours de la journée.
Le mémorial national du Canada à Vimy est situé sur la commune éponyme et deux communes voisines. Il est géré par Anciens Combattants Canada. Il a été déclaré lieu historique national du Canada, signe de son importance pour le pays. En plus du monument, le site permet de découvrir des tranchées et tunnels. Comme nous sommes arrivées en fin de journée, nous n’avions pas le temps d’aller les voir. Les horaires d’ouverture du site sont disponibles sur le site internet du Gouvernement Canadien dédié aux anciens combattants.
Le centre historique minier de Lewarde est situé à côté de Douai. Il n’est pas nécessaire de faire la visite libre du musée avant la visite guidée de la galerie de la mine. Il n’est pas possible de réserver un horaire de visite guidée : celui-ci est donné à la billetterie à l’entrée du site quand on arrive. Il faut compter entre 2h30 et 3h de visite pour découvrir l’ensemble du site. Les horaires et conditions de visite sont à retrouver sur le site internet du centre historique minier. On peut manger sur place : le restaurant Le Briquet propose une cuisine maison simple à base de produits du terroir à un prix raisonnable (et accepte les titres restaurants en semaine). J’ai beaucoup aimé mon croque-monsieur au Maroilles.
Comment venir, où dormir et où manger à Arras
Pour venir, j’ai pris le train. La gare d’Arras est vraiment à quelques minutes à pied du centre-ville, très facile d’accès. Pour l’aller, j’ai même eu un TGV direct depuis Valence. Au retour, par contre, j’avais une correspondance à Paris avec un changement de gare du Nord à gare de Lyon. Si vous avez besoin de faire ce changement de gare, prenez la ligne 5 du métro à gare du Nord et descendez à Quai de la Rapée : vous êtes à moins de 5 minutes à pied de la gare de Lyon.
Pour dormir, j’avais choisi un hôtel situé dans le centre ancien d’Arras, à moins de 5 minutes à pied de la gare et juste à côté des Places. Outre sa situation idéale, il est d’un bon rapport qualité-prix et calme.
Pour manger, il y a de nombreux restaurants à Arras dans tous les styles et pour toutes les bourses. Voici ceux que où nous nous sommes restaurées :
Nous sommes allées un soir au Baobab Café (14 rue Paul Doumer, Arras) : un bar et un restaurant avec des burgers et des salades au menu. Attention, le lieu est vite un peu bruyant !
Nous avons diné chez Anagram (23 Grand Place, Arras) : un restaurant cosy de cuisine française où la carte change régulièrement.
Nous avons déjeuné au Briquet, le restaurant du centre historique minier de Lewarde, où nous étions en visite. Nous avons bien aimé l’ambiance sans chichi et la carte à base de produits locaux.
Quant au dimanche, avant que je ne reprenne le train, nous avons pris un brunch chez Appia (4 rue de la Housse, juste à côté de la place des Héros, Arras) : un lieu tout doux où nous avons dégusté de copieuses pancakes.
Je crois que lorsque j’ai mis ce thème, C’est faux, dans la liste du projet 52, j’avais une idée de trompe l’œil, sans doute une pâtisserie. Mais cela fait longtemps que je n’en ai pas croisé. Alors, j’ai du un peu réfléchir. Et cela n’a pas été simple. J’aurais aimé pouvoir illustrer cette expression dans sa dimension de contradiction, quand on dit « non, c’est faux ! ». Mais finalement, je suis restée très terre à terre. Ou plutôt, je suis allée sous terre. Il y a une quinzaine de jours, j’ai passé le week-end avec des amis à Arras (je vous en reparle bientôt). Entre autres activités, nous sommes allés visiter le centre historique minier à Lewarde. Là, on ne peut plus accéder aux anciennes galeries de la mine, scellées pour des raisons de sécurité. Mais, il est possible de visiter des galeries reconstituées, et de remonter le temps à travers les différentes époques de la mine. Nous sommes ici au XIXe siècle, et bien sûr, tout est faux !
Pour découvrir ce qui est faux chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.