
C’est le hasard qui m’a conduite vers la confluence du Rhône et de l’Isère (ou tout du moins une course à faire pas très loin…). La journée était bien chaude et l’idée d’une balade au bord de l’eau était séduisante.
Après avoir laissé ma voiture sur un parking desservant la Via Rhôna, j’ai emprunté un bout de la Vélo Route Voie Verte de la Vallée de l’Isère pour rejoindre la Via Rhôna au niveau de la confluence.
J’ai longé des vergers de pêchers et abricotiers qui m’ont rappelé que je devais m’arrêter chez « mon » producteur de fruits sur le trajet de retour à la maison. Puis après être passée sous la voie ferrée, j’ai commencé à longer lônes et canaux de délestage du Rhône.
Assez vite, j’ai rejoint la rive gauche de l’Isère. De là, une passerelle permet à la Via Rhôna de franchir la rivière. Cette passerelle est située juste à côté du pont ferroviaire de la ligne TER Valence/Grenoble, et pas très loin de l’ancien pont routier, aujourd’hui abandonné. J’ai été surprise de constater à quel point ces différentes structures sont aujourd’hui proche du niveau des eaux de la rivière, dont le débit est largement régulé par la présence de nombreux barrages entre Grenoble et la confluence avec le Rhône.
Après avoir traversé la rivière, je suis allée jusqu’au point de confluence, là où l’Isère rencontre le Rhône. J’ai été frappée par la différence de couleurs entre les eaux des deux cours d’eau, et j’ai passé un moment à regarder les eaux de l’Isère se diluer dans le courant du Rhône.
Le vent soufflait un peu, apportant une fraicheur bienvenue. La montagne de Crussol donnait l’impression d’être une île au milieu d’une mer légèrement agitée.
Doucement, une péniche s’est approchée, descendant le cours du Rhône, chargée de grumes. Elle a manœuvré pour prendre le léger virage après que l’Isère ait rejoint le fleuve. Je me suis laissée captiver par ce spectacle, attendant que le navire s’éloigne avant de reprendre mon chemin…







Pont de l’Isère – Drôme – juin 2022