[Drôme] balade dans les lavandes

Vous le savez maintenant, j’aime beaucoup les fleurs… alors chaque année, je suis avec attention les floraisons dans les environs de chez moi.

Après les iris, les orchidées, les coquelicots (que j’ai peu pris en photo cette année pour cause de confinement… mais je n’ai pas dit mon dernier mot), et avant les tournesols, c’est la saison des lavandes !

Il y a une dizaine de jours, j’avais vu que les champs autour de Barbières commençaient à doucement bleuir. Le week-end dernier, je suis donc partie auprès de La Baume Cornillane. J’y avais en effet repéré plusieurs champs cet hiver d’où il serait possible d’avoir de jolis points de vue.

Les champs auxquels je pensais n’en étaient encore qu’au début de la floraison. Malgré tout, leur teinte bleutée associée au vert des sillons offre déjà un joli paysage. Avec le mistral, les brins oscillent doucement en un mouvement hypnotique.

De la route, j’avais cependant aperçu des tâches violettes dans le paysage, ne laissant aucun doute sur ce qui était cultivé là…. Au pied de la Raye et face aux reliefs de l’Ardèche, les rangées de lavandes en fleurs se déployaient en un feu d’artifice végétal.

J’ai donc laissé ma voiture à proximité du village pour revenir voir de plus près et à pied cela. J’ai commencé par les champs les moins avancés afin de terminer par ceux en pleine floraison.

Les couleurs sont explosives. Je prends énormément de photos : chaque angle me semble plus beau que le précédent. Je regarde les abeilles butiner. Je profite du soleil. Tout cela a un petit goût de vacances….

Champs de lavandes et montagnes d’Ardèche
Le ballet des lavandes dans le mistral
Conjugaison du vert et du bleu….
Au pied du Vercors
Abeilles au travail
Champ de lavandes au pied de la Raye et du château des Cornillans
On dirait le Sud…
En rang !
Comme un tableau de Cathelin….

La Baume Cornillane – Drôme – juin 2020

(*) Si les lavandes sont plus nombreuses en Drôme Provençale, dans le Diois ou dans le Vaucluse, on trouve des champs également dans les environs de Valence. Outre à La Baume Cornillane, j’en ai vu à Barbières, Peyrus, Divajeu (Crest)… Il suffit d’ouvrir l’oeil quand on traverse la campagne par les petites routes : à cette saison, ils sont faciles à repérer !

[Drôme] autour du lac de Beauvallon

Un samedi midi, brainstorming familial pour décider où nous irons nous promener. Cela donne : un lac, des arbres, avec pas trop de monde. Sachant que Melle 3e doit être au centre équestre à 17.00, il n’est pas possible d’aller loin. Je repense donc au lac de Beauvallon, auprès duquel nous sommes parfois passés en voiture sans nous y arrêter. De plus, j’ai découvert de façon récente qu’il y aurait un système hydraulique ancien à proximité. Nous voilà donc partis !

La grande place à proximité du lac nous permet de nous stationner à l’ombre, et compte-tenu du grand soleil, c’est appréciable.

Après avoir découvert un charmant lavoir public (alimenté par une source), nous traversons le parc paysager qui entoure le canal arrivant du lac et se déversant dans le lavoir, puis nous commençons à faire le tour du lac.

L’endroit est charmant, très calme. Quelques pêcheurs sont en train de s’installer. Nous longeons le lac jusqu’à son extrémité où un petit pont permet de traverser le ruisseau qui s’y écoule.

C’est à cet endroit que nous repérons les premières traces du système hydraulique : une canalisation ouverte descend du coteau. Nous la longeons en remontant la colline sous le couvert des arbres. La canalisation serpente puis se perd dans la végétation (peut-être devient-elle souterraine ? peut-être a-t-elle complètement disparu ? je n’ai pas vérifié).

Nous retrouvons le système hydraulique un peu plus haut sous la forme de trois immenses bassins de rétention se déversant les uns dans les autres et fermés par une vanne. A ce jour, on ne sait pas exactement à quoi servaient ces bassins ni quand ils ont été construits. Parmi les hypothèses, ils auraient pu servir à alimenter par pression gravitationnelle un parterre d’eau dans les jardins du château qui se trouvait là au XVIIIe siècle et dont une gravure a conservé la trace.

Une fois arrivés au bout des bassins, nous faisons demi-tour et revenons à notre point de départ en longeant l’autre rive du lac. Nous prenons le temps d’observer un groupe de canards peu farouches et quelques ragondins avant d’arriver au petit lavoir qui dépendait de la ferme du château.

Avant de repartir, nous prenons le temps de monter dans le village pour découvrir l’église et le château (aujourd’hui transformé en appartements).

Le parc de Beauvallon et le canal issu du lac
Le canal issu des bassins et descendant le long de la colline
Déversoir entre deux bassins consécutifs
Le long des bassins
chemin de sous-bois
L’ancien lavoir privé de la ferme du château
Devant l’église du village
Vue sur le château

Beauvallon – Drôme – mai 2020

(*) Les bassins sont profonds et selon la saison, leur bord peut être en partie caché par la végétation. Il convient donc d’être prudent et de se méfier.

[en cuisine] le clafoutis aux cerises

La saison des cerises bat son plein et on m’a demandé un clafoutis. J’en ai profité pour essayer une nouvelle recette, trouvée dans un magazine. Quand j’ai préparé l’appareil, il m’a semblé moins liquide que lorsque j’en fais habituellement. Et de fait, une fois cuit, le clafoutis est très ferme, très dense… Il est parfait pour être emmené en pique-nique et mangé avec les doigts.

Ingrédients :

  • 300 à 400 g de cerises (plus les cerises sont grosses et juteuses, meilleur est le clafoutis)
  • 3 gros oeufs
  • 80 g de sucre blond
  • 30 cl de lait demi-écrémé
  • 100 g de farine
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille (ou un sachet de sucre vanillé de bonne qualité, quitte à diminuer un peu la quantité de sucre en conséquence)
  • facultatif : du beurre pour graisser le moule (je mets un papier cuisson « collé » au plat avec de l’eau et ne graisse donc pas mon moule) et du sucre glace pour faire joli au moment de servir (ce qui me semble superflu, et ajoute à mon goût un peu trop de sucre inutile, mais ça donne un côté un peu plus chic au clafoutis)

Et après ?

  • Préchauffer le four à 200°C .
  • Rincer, sécher et équeuter les cerises.
  • Battre les oeufs avec le sucre.
  • Incorporer la farine, puis progressivement le lait et la vanille.
  • Verser la préparation dans un moule et répartir les cerises.
  • Mettre une demie-heure au four.
  • Déguster tiède ou à température ambiante.

(*) Je fais mes clafoutis avec les cerises entières, en grande partie par flemme du dénoyautage. Mais si vous comptez le servir à des jeunes enfants ou des personnes âgées, il est conseillé de dénoyauter les cerises pour éviter les risques de fausse route. De même, si vous laissez les noyaux, il est prudent de prévenir vos convives avant la dégustation !

(**) Le clafoutis se réalise aussi avec de nombreux autres fruits d’été : abricots, pêches, prunes, raisins…. N’hésitez pas à essayer au fil de la présence de ceux-ci sur les étals.

[petits moments] du 30 mai au 5 juin 2020

DIMANCHE 31 MAI. J’ai choisi un petit bouquet d’oeillets pour apporter une touche colorée et parfumée dans la maison.

FLASH-BACK. Pour un challenge photo sur Instagram, j’ai ressorti une photo du Mont Saint Michel prise lors des congés de fin d’année.

LUNDI 1er JUIN. Les lavandes commencent doucement à fleurir au pied du Vercors. Il va bientôt être temps de programmer une « expédition lavandes » en Drôme Provençale…

Barbières – Drôme

On a enfin pu faire le repas d’anniversaire de Melle 3e pour fêter cela un peu mieux que durant le confinement.

MERCREDI 3 JUIN. C’est le retour au bureau… et donc à la gare. Je suis arrivée alors que le soleil venait tout juste de passer au dessus du bâtiment, quasi désert. Etrange ambiance….

Gare de Valence TGV – Drôme

JEUDI 4 JUIN. Les orages se succèdent et au moment du coucher du soleil, alors qu’une nouvelle averse se prépare, le ciel prend une teinte orangée à l’est qui se reflète dans les vieilles pierres des maisons et contraste avec le sombre de nuages en approche.

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BONNE FÊTE DES MÈRES !

[projet 52-2020] semaine 23 – spécialité locale

Pour ce thème Spécialité Locale, j’avais d’abord pensé vous parler de spécialités culinaires.

J’avais envisagé de refaire un Suisse, ou d’aller acheter une Pogne. Je m’étais dit que je pouvais aussi aller chez le charcutier chercher une caillette ou chez le fromager pour un picodon. J’avais pensé aussi aux nougats, et à leurs amandes généreuses. Bref, j’avais plein d’idées toutes plus alléchantes les unes que les autres…

Mais j’ai changé d’option, et je suis repartie dans les fleurs ! En effet, à Crest, à quelques kilomètres de chez moi, on cultive la pivoine. Et c’est même un des principaux lieux de production en France. De grands groupes de parfumerie se fournissent d’ailleurs en matière première dans la vallée de la Drôme quand il s’agit de pivoines.

Chaque printemps, la collection de pivoines est ouverte au public et peut se découvrir librement. Cette année, avec le confinement, je n’ai pas pu y aller : c’est donc une photo de l’an dernier que je vous propose.

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Pour voir les spécialités locales des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

[Drôme] balade au bord de la rivière

C’est le genre de balade qui s’improvise, comme une envie soudaine de prendre l’air, de profiter du soleil.

C’est le genre de balade qu’on peut débuter ou terminer par une course à faire, comme un détour qui serait juste pour le plaisir.

C’est le genre de balade où l’on n’a pas besoin de prendre la voiture pour profiter de la nature.

Un après-midi, après une course, je suis donc partie (panier encore à la main) faire un tour au bord de la rivière. Après m’être arrêtée pour admirer les roses qui dépassent des haies et des jardins, j’ai traversé la passerelle.

Les herbes sont hautes autour du chemin. La végétation a aussi envahi le lit de la rivière. Mais sous le couvert des arbres, un petit vent apporte agréablement un peu de fraîcheur.

C’était pile la petite dose de vert qu’il me fallait pour terminer la journée !

Chabeuil – Drôme – mai 2020

[Drôme] au pied de la cascade de la Baume d’Hostun

Il y a une dizaine de jours alors qu’il faisait bien chaud et que je cherchais une promenade pas trop exigeante et rafraîchissante, j’ai repensé à la cascade de la Baume d’Hostun.

C’est Mr 1er qui m’en avait parlé il y a quelques mois après l’avoir découverte un peu par hasard à l’occasion d’une petite marche improvisée au départ du village. Je n’avais pas trouvé beaucoup d’indications à son sujet quand j’avais fait des recherches sur internet, la trouvant à peine mentionnée comme « variante » sur des randonnées passant à proximité. Comme Mr 1er était disposé à m’accompagner, l’occasion est trop belle pour la manquer !

Une fois stationnés au cœur du village, nous ne trouvons en effet aucune indication de la direction de la cascade. Mr 1er me confirme pourtant qu’il l’a aperçue depuis la route en entrant dans le village (pour ma part, je n’y ai pas prêtée attention, j’étais focalisée sur la route… )

En regardant de plus près le panneau de randonnée situé au pied de l’église, elle est cependant bien notée mais seulement comme visible depuis un point de vue situé au panneau indicateur « le lavoir ».

Nous sommes donc repartis par le chemin qu’avait emprunté Mr 1er sur un itinéraire à base de « je crois que je suis passé par là » et de « il y avait des chèvres dans un champ à côté »… et nous avons trouvé la cascade sans aucune difficulté.

Depuis l’église, il suffit de suivre le panneau indicateur vers le cimetière, puis d’emprunter la petite montée en herbe face à vous. De là, il faut prendre à droite la rue qui descend et très vite, le bruit de l’eau indique que vous êtes clairement dans la bonne direction. La cascade se dévoile au détour d’un virage de la route (et il y a effectivement des chèvres dans un jardin de l’autre côté de la route).

La cascade est une cascade de tuf comme il en existe beaucoup dans la région. Elle se déverse depuis le haut du coteau et se termine en petits ruisseaux cascadant doucement jusqu’au niveau de la route.
Après un long moment de pause à l’ombre des arbres et en profitant de la fraîcheur induite par la cascade, nous avons simplement rebroussé chemin pour revenir à notre point de départ. Il aurait aussi été possible de continuer à descendre la route puis de bifurquer à droite pour faire une boucle.

EDIT DU 29/05/2025 : la cascade est située sur un terrain privé, maintenant fermé. La végétation qui a beaucoup poussé depuis 2020 masque en grande partie la vue sur la cascade depuis le bord de la route.
Il est assez facile de se rapprocher du pied de la cascade en grimpant dans la terre meuble au départ mais il faut rapidement continuer en mettant les pieds dans le ruisseau (vu qu’il faisait pas loin de 30°C le jour où j’y étais, le bain de pieds rafraîchissant n’était pas désagréable..). On progresse ainsi au milieu des mousses gorgées d’eau et des petites vasques qu’elles forment.

Fleur de sureau
Pause rafraîchissante
Au cœur des mousses gorgées d’eau…..
Au milieu de la verdure
Fougères

Cascade de la Baume d’Hostun – Drôme – mai 2020

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En complément, nous avons admiré le joli mur peint de l’école communale et fait un tour dans l’église du village, charmante de simplicité XIXe siècle, dans laquelle le soleil jouait avec les couleurs de vitraux.

La Baume d’Hostun – Drôme – mai 2020

(*) Le village et l’église de La Baume d’Hostun sont l’un des sujets des cartes postales anciennes de la Drôme que m’avait envoyé Barbidouille en janvier dernier. Les champs au premier plan de la carte postale ont été remplacés par des maisons et des bâtiments maintenant.