J’avais un jour de congé à solder avant fin mai. Alors j’ai décidé d’en profiter pour un petit road-trip solo en direction de la Drôme Provençale. J’avais voulu le faire un peu plus tôt dans le mois mais la météo incertaine m’avait fait rentrer chez moi après avoir découvert Le Poët Célard.
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Cette fois, j’ai commencé mon expédition par un arrêt à La Roche sur Grâne. J’étais plusieurs fois passée auprès du village sans jamais prendre le temps de m’y arrêter. Il était temps d’y remédier.
La Roche sur Grâne est un village perché de la vallée de la Drôme. Du village, la vue sur le synclinal de Saoû est impressionnante. La silhouette de ses différents sommets se détachait particulièrement bien en ce début de journée.
Partant du pied du village, j’ai remonté les ruelles en escaliers et les calades pour arriver au niveau des anciennes fortifications dont il reste plusieurs tours. L’ensemble est charmant, et les rosiers en fleurs apportent une petite touche de délicatesse à cet univers très minéral.
Mais il ne faut pas s’éloigner beaucoup pour se retrouver au milieu des champs, parsemés de coquelicots à cette période de l’année.




La Roche sur Grâne – Drôme – mai 2021
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J’ai ensuite repris la route avec dans l’idée de rejoindre Rochebaudin que j’avais aperçu lors d’un précédent passage en Drôme Provençale et que j’avais très envie de découvrir plus en détail.
Sur le trajet, j’ai fait une première pause à Roynac, attirée par le lavoir et sa fontaine.


Roynac – Drôme – mai 2021
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Puis, je me suis arrêtée à Manas, un village botanique de la plaine de la Valdaine. De nombreux massifs jalonnent en effet les petites rues du village. J’ai particulièrement remarqué un passage sous les habitations, nommé Trou du Loup !




Manas – Drôme – mai 2021
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Enfin, je suis arrivée à Rochebaudin. Je fait un arrêt photo au niveau du cimetière où se trouve l’église de l’ancienne abbaye Notre Dame de Sénisse. J’en ai profité pour admirer la vue sur la montagne.
Puis, j’ai rejoint le village en lui-même. Niché au creux d’un ravin sur la Malle, un affluent de la Rimandoule, Rochebaudin est un village surprenant. L’actuelle route passe sur un pont qui domine le bourg originel et s’engage dans un court tunnel creusé dans la montagne à la fin du XIXe siècle. Auparavant le passage de la rivière s’effectuait via deux ponts, le premier situé nettement en contrebas et habité et le second à l’autre bout du village, débouchant au pied des anciennes fortifications.
La vue sur le village depuis le pont principal mérite de prendre le temps de s’y attarder. Les maisons semblent accrochées aux flancs du ravin de la Malle, serrées les unes contre les autres, avec au premier plan les habitations situées sur le vieux pont.
La chapelle Notre Dame surplombe le village et son clocher se dresse largement au dessus de sa toiture lui confère une silhouette que l’on ne peut pas manquer de remarquer en passant par Rochebaudin. Il est possible d’emprunter des escaliers en pierres sèches pour, de terrasse en terrasse, accéder à l’entrée de la chapelle. En cette fin du mois de mai, les genêts fleuris coloraient la scène et surtout apportait une note de suavité sucrée dans l’air.
Je prends mon temps pour flâner dans le village. J’aperçois un chat à une fenêtre qui semble surveiller les passages dans la rue. J’ai bien fait de revenir voir Rochebaudin de plus près : c’est une petite pépite !









Rochebaudin – Drôme – mai 2021