[Seine-et-Marne] Halloween à Disneyland

Nous avions eu comme cadeau de Noël 2019 un séjour à Disneyland Paris. Nous avions initialement envisagé d’y aller au printemps ou durant l’été 2020, puis au printemps 2021. La situation sanitaire, et la fermeture du parc qui en a découlé, ne nous ont pas permis de le réaliser à ces moments-là. N’étant pas tous disponibles au cours de l’été dernier, c’est finalement pour le week-end de la Toussaint, en plein Festival Halloween, que nous y sommes allés.

Afin de profiter au maximum de l’expérience (et après plusieurs mini-séjours que nous n’avons pas faits au cours des deux dernières années), nous avions 3 jours et 2 nuits sur place. Je suis ainsi arrivée le vendredi matin avec Melle 3e (les garçons avaient cours et nous ont rejoint dans la soirée en venant en TGV). Après avoir récupéré nos Magic Pass et fait le check-in à l’hôtel, nous avons commencé notre exploration… par les abords immédiats de l’hôtel New-York / Art of Marvel où j’avais fait la surprise aux ados de réserver. En sortant, au bord du lac, nous n’avons pas pu manquer les statues aux effigies de Iron Man, Captain Marvel et Black Panther.

Nous avons commencé par le parc Walt Disney Studios que je ne connaissais pas du tout. En effet, notre précédente visite remontait à 14 ans. Les enfants étaient alors petits et le parc Disneyland était déjà bien assez vaste à explorer. Très vite, nous avons été frappées par la longueur des files d’attente ! Aussi, après avoir déjeuné au Disney Village, nous sommes allées dans le parc Disneyland.

Là, l’atmosphère d’Halloween était un peu plus présente, essentiellement sur Main Street et dans Frontierland. Nous avons eu la chance de croiser presque immédiatement le dragon Maléfique, avant d’apercevoir le char des princesses. Les parades étaient ainsi réduites à leurs portions congrues ! Lors de notre passage, le château de la Belle au Bois Dormant était partiellement en travaux, de même que plusieurs attractions.

Quelques attractions plus tard, nous sommes allées prendre possession de notre chambre, très confortable et très calme. Après plusieurs heures entourées de musique, le silence avait un effet très réconfortant.

Nous sommes retournées faire un tour dans le parc Disneyland une fois la nuit tombée. La foule avait commencé à quitter les lieux, et l’ambiance était vraiment sympa. Il était hélas trop tard quand Mr 1er et Mr 2e sont arrivés pour qu’ils puissent en profiter.

Le lendemain matin, nous avions rendez-vous avec Spiderman pour une séance photos dans différents décors issus du monde Marvel. Après un petit couac lié aux dysfonctionnements de l’application (spoiler alert : je n’ai pas réussi à la faire fonctionner correctement ni en amont du séjour ni durant le séjour… il semblerait qu’il faille à la fois une super connexion et un téléphone dernier cri… et encore, même ainsi ce n’était pas forcément gagné ! ) mais résolu grâce à la gentillesse du personnel, nous avons bien profité de ce moment !

Nous avons ensuite pris la direction du parc Disneyland, profitant d’un peu de temps supplémentaire le matin (1h est réservée le matin aux clients de hôtels avant l’ouverture officielle du parc) qui nous a permis de faire sans trop d’attente des attractions très courues : Buzz l’Eclair et Space Mountain. Nous nous sommes ensuite baladés dans les différents mondes, essayant d’esquiver au mieux les files d’attente trop longues (sans toutefois avoir recours aux billets coupe-file, payants et hors de prix…).

En milieu d’après-midi, nous sommes retournés nous reposer à l’hôtel et y profiter de la chouette piscine, quasi déserte ! Comme la veille, nous sommes retournés à la nuit tombée dans le parc, à contre courant de la foule. Cela nous a en particulier permis de refaire encore (et encore, 5 fois en tout) Pirates des Caraïbes (qui reste donc toujours mon attraction préférée !). Le soir venu, nous étions bien contents de retrouver le calme de notre chambre..

Le dimanche, nous avons commencé par un tour au Parc Walt Disney Studio. Je pense que c’est là que nous avons fait notre plus longue attente : quasiment 1h pour accéder à Ratatouille (qui du coup nous a semblé un peu décevant…). Après avoir vu Stitch Live, nous sommes sortis pour déjeuner dans le Village et retourner dans le Parc Disneyland pour quelques attractions supplémentaires.

Mais la foule, très dense, et les files d’attente, très longues, nous ont dissuadé de nous attarder. Nous avons donc quitté Disneyland en milieu d’après-midi, très fatigués par ces trois jours où nous avons beaucoup marché, et aussi attendu (même si globalement nous avons plutôt réussi notre challenge de ne jamais avoir à attendre trop longtemps pour une attraction).

Nous sommes repartis avec une impression très mitigée. A la fois, nous avons passé de fabuleux moments et nous avons eu l’impression que tout était fait pour nous faire dépenser le plus d’argent possible (sollicitations permanentes, prix excessifs, vente des billets coupe-file….), beaucoup plus en tous cas qu’il y a 15 ans. Finalement, nous ne sommes pas sûrs d’avoir envie d’y revenir !

Iron Man
Iron Man devant l’hôtel New York
Black Panther
Buzz l’Eclair
Les détails de l’univers parisien de Ratatouille
Hyponomopomatophilie…
L’entrée du Parc Disneyland
Ambiance Halloween sur Main Plazza
Le Dragon Maléfique
Avec les bâches de chantier, un cadrage haut sur le château était obligatoire
Chevaux de bois
Dans le labyrinthe d’Alice
Au cœur du monde des pirates
Dias de los Muertos – ambiance « Coco »
Hallween à Frontierland
Big Thunder Mountain
Couleurs d’automne au bord du lac à Frontierland
Hallween à Frontierland
Dans le fort des trappeurs
Dias de los Muertos – ambiance « Coco »
L’arbre des Robinson, encore plus sympa de nuit…
…Tout comme le bateau pirate !

Disneyland Paris – octobre 2021

[Paris] attendre le train au jardin Atlantique

A deux pas de la Tour Montparnasse

Mon dernier voyage en Bretagne a été un peu épique…. Je devais avoir une correspondance courte à Marne-la-Vallée mais une panne au nord de Lyon m’a fait la rater, et après avoir refusé le trajet de report proposé par la SNCF (deux heures d’attente à Marne puis deux heures d’attente à Massy….. des gares où il n’y a rien ni sur place ni à proximité), j’ai réussi à obtenir un trajet de substitution par Paris Montparnasse (et outre qu’il y a plus de choses à faire autour de Montparnasse, cela me faisait aussi arriver 1h15 plus vite à Rennes !). Après avoir rejoint la gare de Montparnasse, il me restait toutefois presque deux heures encore avant le départ du premier TGV qui n’était pas complet.

Alors, j’ai acheté un café à emporter et je suis allée faire un tour au jardin Atlantique. Peu connu des voyageurs, c’est un petit îlot de verdure situé pile au dessus de la gare Montparnasse. Il a été conçu en 1994 sur la dalle protégeant les quais et les voies, construite au moment de l’aménagement de la gare Montparnasse pour le TGV Atlantique. De nombreuses trémies disséminées dans le jardin permettent de ventiler les espaces de la gare et du parking adjacent.

Le jardin est entièrement entouré des immeubles de l’ensemble Maine-Montparnasse et déjà, dans le projet initial des années 1960, il avait été envisagé d’installer un espace vert à cet endroit.

Le jardin se compose d’un grand espace de pelouse central et d’allées s’enfonçant dans la verdure, au milieu d’aménagements paysagers formant autant de sous-jardins dont certains sont des aires de jeux pour enfants. Une passerelle en bois permet de longer le jardin en le surplombant légèrement.

Les végétaux rappellent les espèces de la façade atlantique : agapanthes, hortensias, fougères,… et même digitales ! Quelques bandes de lavandes font le bonheur des butineurs à cette période de l’année.

Dans un coin de la dalle, on trouve même un petit potager/jardin partagé que des habitantes du quartier étaient en train de désherber lorsque je suis passée.

Fleurs d’hibiscus au pied de l’immeuble Mouchotte
Ambiance sous-bois
La passerelle s’enfonçant dans la verdure
Digitale pourpre
hortensias
Jardin partagé au cœur des immeubles
Dans les lavandes…

Jardin Atlantique – Paris – juin 2020

(*) L’accès au jardin Atlantique peut se faire depuis la gare Montparnasse par un escalier au niveau de la voie n°1, depuis la rue du Commandant Mouchotte à l’aide d’un ascenseur situé presque en face l’accès à la gare par ce côté ou depuis la place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon en passant sous les immeubles.

[projet 52-2020] semaine 19 – l’art dans la ville

Quand j’ai proposé le thème L’art dans la ville, j’avais différentes idées en tête.

En effet, nos villes et villages ne manquent pas de sculptures, monuments, fresques qu’ils soient récents ou plus anciens. Je pensais par exemple à la Fontaine Monumentale de Valence, au parvis du Trocadéro à Paris, aux fresques de street art du Pont des Lônes entre Drôme et Ardèche, à la statue représentant la République dans le village de mon enfance, ….

Avec le confinement, je ne suis guère sortie ces derniers temps à part pour faire mes courses.. et j’avais un peu oublié le thème de la semaine (sinon, j’aurais pu prendre en photo les sculptures Art Déco du monument aux morts de mon village devant lequel je passe par exemple).

Je me suis donc plongée dans mes archives sans chercher de photo particulière. Le thème, vaste, s’y prêtait.

C’est comme cela que je suis retombée sur une série de photos familiales faites à Saint Germain en Laye en 2008. A l’époque, je n’habitais pas très loin et il nous arrivait le dimanche matin d’aller faire quelques courses au marché de la ville et de profiter ensuite du soleil sur les terrasses bordant la place principale puis de faire un tour dans le parc du château (avec sa splendide perspective et sa vue sur toute la boucle de la Seine). Il faut dire que le château de Saint Germain est situé en pleine ville, véritable oeuvre d’art offerte aux yeux des passants dès la sortie du RER…. et c’est sa façade que je vous propose aujourd’hui.

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Pour voir où les autres participants ont trouvé de l’art en ville, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

[Paris] flânerie montmartroise

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De passage à Paris, j’ai eu besoin de me dégourdir les jambes après une grosse journée de travail…  Je suis donc partie à l’assaut de Montmartre et de ses marches….

Arrivée par le métro, je suis descendue à la station Anvers. De là, le Sacré Coeur en ligne de mire, impossible de se tromper de chemin : c’est tout droit ! Au pied de la butte, j’avise le funiculaire et les escaliers. Comme je suis venue là parce que j’ai besoin de marcher, je me lance à l’assaut des escaliers. 222 marches plus tard, je suis au pied de la basilique et Paris semble s’étaler à mes pieds.

Mais les lieux sont fort fréquentés, un peu trop touristiques et donnent finalement peu envie de s’y attarder. Mon regard se porte toutefois sur un immeuble haussmannien paré de rouge qui émerge au coin d’une pelouse en pente. Je reconnais l’une des vues stars parisiennes sur Instagram : si l’on rectifie l’horizon le long de la pente herbeuse, l’immeuble semble en train de s’enfoncer dans le sol. Je fais rapidement une photo car j’ai envie de voir si je réussis moi aussi à reproduire l’effet (trêve de suspense : la réponse est oui, j’y suis parvenue !).

Je contourne le Sacré Coeur par la gauche, m’éloignant du Montmartre touristique. Je croise plusieurs volées d’escaliers. Le printemps commence à pendre ses marques dans les arbustes des jardinets qui les longent.

J’arrive à l’arrière de la grande église. Je ne croise plus que des habitants du quartier venant récupérer leurs enfants à la crèche ou à la garderie.

Le soleil décline, et dore les immeubles. Les rues pentues bordées d’immeubles Art Déco succèdent aux villas. Les vignes n’ont pas encore retrouvé leurs feuilles. Et la bicoque qui héberge le Lapin Agile semble sortie d’un autre temps, vestige d’une époque où les immeubles voisins n’existaient pas et où Montmartre était un quartier de bohème.

Je descends la rue des Saules et je quitte la Butte Montmartre. La journée s’achève… Il est temps pour moi d’aller me reposer…

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Le fameux « immeuble qui tombe »….

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Escaliers montmartrois

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Basilique du Sacré Coeur

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Rue du Mont Cenis

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Rue des Saules

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Le cabaret « Au lapin agile »

 

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Porte d’immeuble dans les escaliers de la rue des Saules

Butte Montmartre – Paris – février 2020

[projet 52-2020] semaine 10 – lettre(s)

En proposant ce thème, j’ai aimé que lettre(s) puisse désigner une correspondance, un ouvrage littéraire mais aussi faire référence à n’importe quelle écriture…

J’aime beaucoup les enseignes aux jolies typographies. J’aime beaucoup les jolies typographies un peu partout d’ailleurs. Je me suis un temps essayée à la calligraphie (mais je manque de patience pour arriver à des résultats probants).

J’aime donc les jolies lettres (du moins, celles que moi je trouve jolies ! )…. et je les prends en photo chaque fois que c’est possible. J’ai donc dans mon stock un nombre certain de devantures plus ou moins récentes qui auraient tout à fait eu leur place ici.

Mais lors de mon dernier déplacement (professionnel) à Paris, je suis passée par hasard à côté de l’entrée de la station de métro Lamarck-Caulaincourt dans le 18e arrondissement. Entre l’escalier, le panneau à la typographie art déco et le fléchage sur le lampadaire, elle est plutôt photogénique et elle fait sans doute partie des entrées de stations de métro les plus photographiées de Paris ! Et je n’ai pas pu résister…. surtout que j’ai trouvé qu’elle serait parfaite pour illustrer les lettres….

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Station de métro Lamarck-Caulaincourt – Paris – février 2020

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Pour voir les lettres des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

 

[fourre-tout de la semaine] 1er mars 2020

Finir la journée par un petit tour au centre commercial avec Melle 3e et se laisser subjuguer par le coucher du soleil….

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Marques Avenue – Romans – Drôme

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Flâner dans les rues de Paris avant l’ouverture des restaurants….

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Montmartre – Paris

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Attraper des bouts de printemps dans la cour…

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Crocus

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Muscari

 

[Paris] au fil de la Seine

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Un soir de déplacement professionnel, j’ai eu envie d’aller faire un tour au pied de l’Arc de Triomphe. J’ai eu la chance d’arriver à l’heure où le soleil se couche, nimbant le monument d’une lueur presque irréelle.

J’ai ensuite commencé à descendre les Champs Elysées. Mais entre la foule et les néons, j’ai vite perdu tout intérêt pour les lieux. J’ai alors bifurqué en direction de la Seine. J’avais dans l’idée de jeter un oeil à la Tour Eiffel et marcher un peu le long des quais.

En arrivant au pont de l’Alma, je n’ai pas pu manquer les vastes panneaux indiquant les bateaux-mouches, ni les nombreux navires amarrés au quai. Plusieurs cars s’agglutinait sur le parking et le dernier venait de libérer un groupe de touristes asiatiques qui se précipitaient vers les portillons d’accès aux bateaux.

C’est alors que j’ai remarqué l’absence de queue à la caisse et une indication du prochain départ 5 minutes après. Plusieurs fois, j’avais hésité à m’offrir cette croisière (comme se plaisent à l’appeler les différentes compagnies de bateaux promenant les touristes sur la Seine). L’occasion était trop belle pour la manquer ! Quelques instants plus tard, je prenais place sur le pont supérieur, m’asseyant sur tribord, le long du bastingage.

19.00 en janvier, inutile de préciser qu’il faisait déjà nuit noire.. et que les températures n’étaient pas bien élevées. Je m’emmitouflais donc dans mon manteau, resserrant mon écharpe autour de mon cou, bien décidée à profiter des monuments by night.

Passer sous les ponts en entendant l’écho des bruits de notre bateau. Regarder les rares passants sur les quais aux ambiances de films noirs. Croiser les bars et restaurants flottants. Admirer les façades majestueuses. Apercevoir le chantier de Notre Dame. Deviner des vies dans les bâtiments. S’émerveiller devant la Tour Eiffel, qui s’est mise à scintiller à notre passage.

La promenade sur la Seine a duré un peu plus d’une heure, vite passée malgré le froid qui commençait à m’engourdir les orteils, et nous étions de retour au port de l’Alma….

Une prochaine fois, je le ferai de jour pour avoir encore une autre vision de la ville !

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Fin de journée au pied de l’Arc de Triomphe

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La Tour Eiffel depuis la port de la Conférence

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L’hôtel de la Monnaie de Paris

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Passer sous les ponts

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Ambiance de film noir sur les quais

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Fin de promenade sur la Seine

Promenade en bateau-mouche – Paris – janvier 2020

 

(*) Le hasard m’a fait emprunter la compagnie des bateaux-mouche mais plusieurs autres compagnies proposent des prestations similaires à des tarifs comparables sur la Seine. Chaque compagnie propose son point de départ, plusieurs sont situés aux environs de la Tour Eiffel mais il y en a aussi qui partent de l’île de la Cité.

[Paris] autour de la Butte Montmartre

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Lors d’un de mes derniers séjours professionnels à Paris, j’ai pris le temps d’une balade à pied autour de la Butte Montmartre.

Partie de derrière la gare Saint Lazare, j’ai commencé par me laisser hypnotiser par les voies ferrées. Cet enchevêtrement de rails est un véritable appel au voyage et à la découverte !

Rapidement arrivée place Blanche, je suis passé à côté du Moulin Rouge. Puis j’ai remonté la rue Lepic en direction de la Butte. La pluie a alors décidé de s’inviter, histoire d’apporter une autre ambiance…

Au niveau des vignes de Montmartre, si les gouttes étaient nombreuses, elles rendaient les rues désertes. Alors que la nuit était tout juste tombée, l’ambiance était vraiment particulière aux alentours du Sacré Coeur et de la place du Tertre vidée de ses peintres et des touristes.

J’ai pris des escaliers un peu au hasard pour descendre, loin des circuits classiques. J’ai fini par arriver au pied du funiculaire. De là, la vue en contre-plongée sur le Sacré Coeur est impressionnante.

Les magasins de tissus et les merceries du quartier étaient en train de fermer leurs portes et de tirer leurs rideaux de fer derrière les derniers clients.

Un dernier coup d’oeil depuis le coin de la halle Saint Pierre sur l’église et j’ai filé prendre le métro le plus proche pour me mettre à l’abri d’une pluie de plus en plus battante….

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Les voies ferrées de la gare Saint Lazare depuis la place de l’Europe

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Rue Lepic

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la fontaine du château d’eau, où se trouve le siège de la Commanderie du Clos Montmartre

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Le Consulat, institution montmartroise, que l’on retrouve sur un tableau de Maurice Utrillo

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rue Saint Rustique

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vue sur le Sacré Coeur depuis la halle Saint Pierre

quartier de Montmartre – Paris – janvier 2020

 

[Paris] architecture contemporaine dans le quartier Clichy-Batignolles

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Après une journée de travail à Paris, j’aime bien me balader, histoire de décompresser après des réunions souvent intenses.

J’avais aperçu des images du nouveau tribunal de Paris, situé Porte de Clichy, entre les boulevards des maréchaux et le boulevard périphérique, et cela avait piqué ma curiosité. Je me suis donc dirigée vers le quartier Clichy-Batignolles et c’est tout un monde d’architecture contemporaine que j’ai découvert !

Clichy-Batignolles, c’est un nouveau quartier en pleine construction. Situé entre le quartier ancien des Batignolles (qui fut même une commune indépendante avant l’édification des fortifications de Thiers et son rattachement à Paris en 1860), et le périphérique, cet écoquartier résulte de l’aménagement d’anciennes friches ferroviaires de la SNCF.

Le site avait d’abord été envisagé pour accueillir le village olympique dans le cadre de la candidature de Paris à l’organisation des jeux olympiques de 2012. Londres ayant été préférée à Paris pour les jeux olympiques, c’est un autre projet urbain qui voit le jour pour réaménager le quartier. Depuis une dizaine d’années, le quartier sort progressivement de terre, entre immeubles d’habitation, bureaux, et le grand parc urbain Martin Luther King (qui était fermé lorsque je suis passée… période hivernale oblige).

Des passerelles ont été installées au dessus du faisceau de voies de la gare Saint Lazare afin de relier le nouveau quartier à celui de la Plaine Monceau. L’architecture contemporaine trouve là un formidable terrain d’expression, et chaque immeuble apporte sa petite touche d’originalité.

Tout au bout du quartier, le nouveau tribunal de Paris s’offre en point de mire. Ce bâtiment formé de trois parallépipèdes de verre, imaginé par l’architecte Renzo Piano (à qui l’on doit aussi, entre autres, le Centre Pompidou à Paris et la Cité Internationale à Lyon), dresse ses 160 mètres de haut au delà du boulevard du Maréchal Berthier.  Il s’agit du deuxième plus haut bâtiment « habité » de Paris, après la Tour Montparnasse et il marque déjà le paysage parisien de sa silhouette originale.

Le quartier Clichy-Batignolles n’a pas encore terminé sa mutation et il sera intéressant d’y revenir dans quelques années pour avoir une vision de l’ensemble achevé.

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La passerelle Marcelle Henry au dessus du faisceau de voies ferrées de la gare Saint Lazare

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Le Tribunal de Paris, conçu par Renzo Piano

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Le Tribunal de Paris, conçu par Renzo Piano

Paris – février 2020

 

 

[coin lecture] visiter Paris

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Paris – Le Guide Vert

Le Guide Vert Michelin est une référence dans le domaine des guides de voyage grand public. Je possédais une très ancienne édition de celui sur Paris (achetée lors de mon installation à Paris au tout début de ma vie professionnelle) et celui-ci est complètement différent, plus lisible et plus coloré !
En plus de l’organisation par arrondissements, on découvre un certain nombre de circuits de promenades (la couverture en annonce 75) à pied dans la capitale française. Chaque circuit est détaillé avec ses points d’intérêts et la durée moyenne de parcours est précisée.
On trouve également en début d’ouvrage une liste des incontournables ainsi que quelques coups de cœur sortant un peu plus des sentiers battus et organisés par « action » : flâner, musarder, méditer, contempler, etc. Plusieurs top 5 (vues imprenables, parcs et jardins, ..) complètent la panoplie pour ceux qui voudraient juste une idée ponctuelle de balade ou de sortie. Pour ceux qui se destinent à un séjour de quelques jours à Paris, des exemples d’itinéraires sur 3 et 5 jours sont proposés.
A l’intérieur de l’ouvrage, on retrouve la classification en étoiles qui reste la marque de fabrique du Guide Vert et permet en un coup d’œil de repérer les sites les plus remarquables. Des articles détaillés sur les lieux et monuments sont proposés, ainsi que des rappels historiques et architecturaux. Les nombreux plans et photos sont en couleur. Et pour chaque quartier, un encart de bonnes adresses donne des suggestions de lieux pour manger, boire un verre ou encore faire des achats.
Enfin, petit plus fort appréciable si on doit se promener à pied dans la ville, un petit plan détachable est intégré afin de ne pas avoir à porter toute la journée le guide dont le poids dans un sac n’est pas forcément négligeable.