[exposition] Jean-Paul Gaultier pour Stéphane Kélian au Musée de la Chaussure

Depuis quelques mois, le musée de la chaussure de Romans sur Isère accueille une exposition que j’avais très envie d’aller voir : Jean-Paul Gaultier pour Stéphane Kélian, sous-titrée « roman d’une rencontre ». Mais ma spécialité est de me dire que j’ai le temps de voir une exposition avant qu’elle ne se termine et donc d’y aller un peu au dernier moment (voire de la manquer complètement). Cette fois, c’est trois semaines avant la fin que j’y suis allée. Et j’aurais clairement regretté de ne pas la découvrir.

portraits en noir et blanc de Stéphane Kélian et de Jean Paul Gaultier
Portraits de Stéphane Kélian à gauche et Jean-Paul Gaultier à droite

Le dialogue entre le chausseur et le couturier

Stéphane Kélian a été à la tête d’une des plus grandes maisons de chaussures de Romans. Il venait d’ouvrir sa première boutique parisienne quand il a rencontré Jean-Paul Gaultier, alors couturier « débutant ». Très vite, les deux hommes trouvent des points de rapprochement dans leur vision de la mode. Nous sommes au début des années 1980, et Stéphane Kélian va créer les modèles que Jean-Paul Gaultier imagine pour ses lignes de prêt-à-porter. Leur collaboration est en route et la marque « Jean Paul Gaultier pour Stéphane Kélian » voit le jour.

Chaussure Stéphane Kélian vue du dessous

Une mode avant-gardiste et audacieuse

La collaboration entre Jean-Paul Gaultier et Stéphane Kélian va durer de 1984 à 1996. Les modèles de chaussures sont audacieux, à l’image des vêtements de l' »enfant terrible de la mode » comme l’appellent alors les journalistes. Deux fois par an, les défilés des collections prêt-à-porter femme et homme de Jean Paul Gaultier renouvellent la vision de la mode. Portés par des inspirations fortes (esthétique de l’URSS qui commence à se fissurer, influences futuristes, références à l’âge d’or du cinéma..) et parfois provocatrices (par exemple la collection Les Rap’Pieuses ou celle Tatouages), ils donnent lieu à de grands shows où les chaussures sont plus qu’un simple accessoire.

sneaker et escarpin ballon de foot
Jean Paul Gaultier a fait sortir les baskets des terrains de sport pour les emmener sur les plateformes des défilés puis dans la rue
mannequins portant des vêtements désignés par Jean Paul Gaultier
Vêtements et chaussures sont présentés en parallèle dans l’exposition
2 chaussures en spandex noir et cuir fauve
Travailler des matières innovantes – chaussures en spandex et cuir
chaussure en cuir tressé
Le tressé mythique de la maison Kélian est sublimé par la vision de Jean Paul Gaultier

Un flash-back dans la mode des années 1980 et 1990

Cette exposition est surtout une superbe plongée dans la mode iconoclaste des années 1980 et 1990. Jean Paul Gaultier mais aussi Thierry Mugler ou Claude Montana inventent une mode qui se défait des carcans des décennies précédentes et qui rend floues les frontières entre masculin et féminin. En parallèle, la collaboration entre Stéphane Kélian et Jean-Paul Gaultier compose un vestiaire complet, tant pour les hommes que pour les femmes, apportant à la chaussure un vent de nouveauté dans les formes (talons hauts pour les hommes ou sneakers par exemple) que dans les matières (utilisation du spandex ou encore de la maille néoprène). Ayant vécu l’émergence des créations de Jean Paul Gaultier dans les magazines de mode, j’ai apprécié découvrir en vrai les pièces présentées. Mention spéciale pour la scénographie, originale et décalée mais totalement en phase avec l’esprit Jean-Paul Gaultier de cette période.

exposition de vêtements et chaussures dans une ancienne chapelle
Vue d’ensemble sur l’exposition

Musée de la Chaussure – Romans – Drôme – octobre 2024

(*) L’exposition Jean Paul Gaultier pour Stéphane Kélian au musée de la chaussure de Romans se tient jusqu’au 3 novembre 2024

[Drôme] 4 idées à proximité de Valence pour se balader au printemps

Avec le retour des beaux jours, j’ai de plus en plus envie d’aller me balader. Parfois, j’ai pas mal de temps devant moi et parfois je m’arrête juste un instant sur un trajet, en rentrant du travail ou d’une promenade plus longue ou encore en allant faire une course. Ce sont souvent des lieux que je connais déjà et que j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter (quelquefois sur l’ancienne version du blog d’ailleurs). Il en ressort cependant généralement quelques photos (prises avec mon téléphone quand je n’ai pas mon appareil photo avec moi). J’ai eu envie de regrouper ici les balades et sorties impromptues de ces dernières semaines, dans les environs de Valence.


Une fin de journée à Chabrillan

Je rentrais du forum touristique Destination Ardèche au Pouzin et d’une petite balade sur la voie douce de la Payre en remontant la vallée de la Drôme quand la lumière qui baignait le paysage m’a donné envie de m’arrêter en profiter. J’ai donc bifurqué vers le village de Chabrillan. J’avais déjà eu l’occasion de me promener dans ce village perché, enroulé au pied de son ancien château. On y découvre en particulier une vue magnifique sur le synclinal de la forêt de Saoû.

Lumière de fin de journée sur le village perché de Chabrillan dominé par les ruines de son château
Chabrillan fait partie des villages botaniques de la Drôme
La vue sur le synclinal de Saoû depuis le village de Chabrillan

Chabrillan – Drôme – mars 2023


Une visite au Musée de la Chaussure

Nous avons profité d’une course à faire à Romans pour retourner voir le Musée de la Chaussure, librement ouvert dans le cadre des Journées Européennes des Métiers d’Art. J’avais déjà eu l’occasion de visiter le musée trois ou quatre fois. Ce n’était donc pas une découverte. Mais j’ai apprécié parcourir à nouveau les différentes salles, m’attarder sur l’un ou l’autre des modèles exposés, découvrir les nouveautés aussi. En sortant, nous avons fait un rapide tour dans les jardins, entre deux averses avant de repartir.

J’ai une passion visuelle pour ce couloir que je trouve extrêmement photogénique !
Dans les jardins du Musée de la Chaussure

Musée de la Chaussure – Romans – Drôme – avril 2023

(*) Si vous souhaitez visiter le Musée de la Chaussure, les conditions de visite sont détaillées sur le site internet du musée. Les jours de gratuité y sont également annoncés.


Une soirée à Crest

C’est la perspective d’une séance de cinéma qui m’a conduite à Crest en début de soirée. Entre un diner rapide et l’heure de début du film, il y avait le temps pour une balade dans les ruelles de la ville, tout juste éclairées. L’ambiance à cette heure de la journée y est différente de celle du matin ou de l’après-midi. Le mystère semble plus présent encore. Puis, je suis allée un moment sur la passerelle le long du pont sur la rivière Drôme afin d’admirer le coucher du soleil et de profiter encore un peu de la douceur printanière de cette fin de journée.

Dans les rues de la vieille ville
Au bord de la rivière

Crest – Drôme – avril 2023


Une promenade à Autichamp

Un samedi après-midi ensoleillé, j’ai eu envie de retourner à Autichamp. Ce village perché de la vallée de la Drôme m’avait vraiment charmée lors d’un précédent passage. Une fois sur place, la magie pittoresque des lieux agit de nouveau immédiatement. J’arrive dans le village par le haut. Nous sommes le week-end de Pâques et la porte de l’église est entrouverte. J’y entre, doucement, silencieusement. L’ensemble est simple et paisible. La lumière crue du soleil du midi est filtrée par les vitraux colorés.

L’église du village d’Autichamp

Je me dirige ensuite de l’autre côté de la place, vers le belvédère situé au pied du clocher de l’ancienne église, trop dégradée et remplacée au XVIIIe siècle par l’actuelle église. Là, un chat fait sa sieste à l’ombre. D’abord timide, il finit par s’approcher afin de chercher quelques caresses. Je dois avouer que c’est toujours un plaisir de croiser un chat dans un village. Je l’ai déjà dit mais c’est pour moi typique du Sud et des villages ensoleillés (je n’ai pas souvenir de chats se promenant librement, se prélassant au soleil dans les rues et venant quémander des caresses dans les villages de mon enfance en Bretagne).

L’incontournable chat du village
Coup d’œil au clocher de l’ancienne église
Le belvédère au pied de l’ancien clocher, l’endroit idéal pour faire une pause
Depuis le belvédère au pied du clocher, la vue sur le synclinal de Saoû est somptueuse. De là, on peut aisément s’amuser à faire une lecture de paysage.

Après avoir admiré le paysage en direction du synclinal de Saoû, je continue ma balade au fil des calades. Je descend vers le pied du village en longeant des jardins fleuris. Et j’arrive à la Porte de France, vestiges de l’enceinte du château-fort érigé au XIIIe siècle. Les corbeaux que l’on aperçoit supportaient une bretèche en bois au Moyen-Âge. En continuant à descendre le long de la calade, j’arrive à ce qui est pour moi l’endroit le plus remarquable du village : ses sources. Celles-ci sont captées via des grottes-lavoirs. Le calcaire a fait son œuvre et peu à peu créé un décor de tuf absolument magique. L’eau s’écoule doucement à travers les plantes couvrant le haut de l’alcôve en un plic-ploc extrêmement relaxant. En plein été, l’endroit est en outre d’une fraîcheur inattendue.

Fleurs de pommiers dans les jardins du village
La Porte de France et sa calade
Dans l’alcôve d’un des lavoirs-fontaines, l’eau s’écoule paisiblement en goutte à goutte

Des lavoirs-fontaines, je gagne la route qui surplombe ce qu’il reste des jardins en terrasse de la Renaissance. A cette époque, le seigneur local avait en effet fait construire une série de luxueux jardins à cet endroit, alimentés en eau par les sources du village via un système d’irrigation ingénieux. Une autre grotte-fontaine se trouve d’ailleurs sous l’une des terrasses de ce jardin. Aujourd’hui, la terrasse supérieure n’existe plus car elle a été utilisée au début du XXe siècle pour permettre la construction de la route. Les deux autres terrasses sont actuellement des potagers privés appartenant à des habitants du village (il n’est donc pas possible de les visiter).

De la route, la vue s’ouvre à nouveau vers le synclinal de Saoû. J’emprunte une autre calade pour remonter dans le cœur du village. Je m’attarde sur quelques détails qui ressortent sous le soleil. Je profite encore un peu des lieux, puis je décide de repartir.

Encore ce genre de vue sur le synclinal de Saoû… je ne me lasse pas de l’admirer !
Détails de façade
Un dernier regard au village d’Autichamp et à ses maisons imbriquées avant de repartir

Sur le trajet du retour, je marquerai cependant une petite pause devant la beauté du paysage. Depuis les hauteurs de la campagne entre Autichamp et Chabrillan, c’est tout le sud du Vercors qui me fait face, en particulier la Raye sur la gauche, le pays Diois avec les falaises du Glandasse sur la droite. Quant aux sommets encore enneigés au dessus des Hauts Plateaux, ils contrastent joliment avec les couleurs du printemps dans la plaine.

Sommets enneigés du Vercors et couleurs du printemps dans la plaine
Au delà des champs, au pied du Vercors, le sommet de la Tour de Crest émerge

Autichamp – Drôme – avril 2023

[Drôme] explorer le musée de la chaussure

Comment expliquer que nous n’étions jamais allés en famille au Musée de la Chaussure de Romans ? Sans doute un concours de circonstances : une thématique qui n’attirait pas les enfants quand ils étaient plus jeunes, une fermeture longue suite à l’épisode de grêle du printemps 2019, des confinements, le manque de temps…. Bref, si pour ma part j’avais déjà eu l’occasion de visiter le Musée de la Chaussure, ce n’était pas le cas des enfants. Aussi, nous avons décidé de remédier à cela à la fin de l’été, en profitant d’un dimanche de gratuité.

Traverser les jardins pour se rendre jusqu’à l’entrée du Musée est toujours un plaisir. On en profite pour jeter un œil aux jets d’eau et admirer l’architecture et l’ordonnancement du bâtiment.

Puis, on débute la visite. Au niveau du salon d’essayage (actuellement fermé pour des raisons sanitaires), j’avise quelques paires de sandales colorées que je me verrai bien porter. Mais ce sont les machines et explications sur les étapes de la fabrication des chaussures qui attirent toute notre attention.

Fort de ces explications, nous pouvons entamer le parcours historique et géographique dans les anciennes cellules des Visitandines dans l’ancien couvent desquelles a été installé le musée. Comme lors de mes précédentes visites, je suis impressionnée par la diversité et la qualité des collections.

Après ce voyage temporel, nous prenons le temps de nous attarder sur la période contemporaine dans les dernières salles. Certaines vitrines sont agencées telles des boutiques de luxe. Mais ce sont les chaussures les plus récentes qui attirent notre attention, et parmi elles, l’une des dernières acquisitions du musée : une paire de chaussures à crampon de Kilian M’Bappé. J’avoue qu’avant d’avoir visionné le film explicatif, je n’avais aucune idée de ce qui pouvait bien faire la particularité de ces chaussures en dehors de leur prestigieux propriétaire… et j’ai découvert à quel point une paire de chaussure de sport de haut niveau est en réalité une petite merveille de technologie !

Après un passage par le ludique photomaton, il est temps de quitter l’univers fascinant de la chaussure…

Dans les jardins du Musée de la Chaussure
Côté jardins
Passion escaliers…
Sandales colorées dans le salon d’essayage
Comme dans une boutique de luxe
Les chaussures de Kilian M’Bappé
Je crois avoir pris en photo toutes les paires de salomés que j’ai croisées… sans doute un signe que c’est ce genre de chaussures dont j’avais envie pour l’automne ?
Trouvez nos pieds !

Musée de la Chaussure – Romans sur Isère – Drôme – septembre 2021

(*) Les conditions de visite sont détaillées sur le site internet du Musée de la Chaussure.

[projet 52-2020] semaine 31 – couleur chaude

Vous l’aurez compris, ce thème « Couleur Chaude » est le pendant du thème « Couleur Froide » de la semaine 9.

En début d’année, je pensais que couleur chaude serait plus simple pour moi à traiter que couleur froide. Or en regardant mes photos récentes, il se dégage essentiellement du vert et du bleu, pas vraiment des couleurs chaudes donc.

Toutefois, lors de ma visite au musée de la Chaussure à Romans, j’ai pris en photo la chaussure monumentale qui se trouve devant, un escarpin rouge à étoiles dorées d’Andréa Pfister (1994)… et le rouge est bien une couleur chaude !

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Pour voir ce que les autres participants ont choisi comme couleur chaude, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

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PS : ce samedi, je serai en famille et ne serai pas beaucoup disponible. Aussi, je ne sais pas quand j’aurai l’occasion de me connecter dans la journée. Donc, si par hasard votre commentaire ne s’affichait pas, ne paniquez pas : il est très certainement parti en modération et je le validerai dès que possible….

[Drôme] redécouvrir le musée de la chaussure

Vue de la cour du musée

Après avoir fait du canoë sur l’Isère, je suis partie avec les autres instagrameurs pour découvrir ou plutôt redécouvrir le Musée de la Chaussure.

Installé dans l’ancien couvent des Visitandines à Romans, le Musée de la Chaussure a fermé plus d’un an suite à l’épisode de grêle subi par la ville en juin 2019 et qui avait fait de considérables dégâts. Il a rouvert le 15 juillet, et propose maintenant deux nouvelles salles consacrées aux chaussures contemporaines.

L’industrie de la chaussure a longtemps été un fleuron romanais. De grands noms avaient en effet leurs ateliers à Romans : Charles Jourdan, Robert Clergerie, Stephan Kelian mais aussi les ateliers Rivat, spécialisés en chaussures de sport et à l’origine des ouvertures décentrées ou du scratch pour fermer les chaussures.

En effet, depuis longtemps, le cuir était travaillé à Romans et la ville disposait de nombreux ateliers de tannage (on peut encore voir des maisons de tanneurs place de la Presles, même si celles-ci sont peu mises en valeur pour le moment). Et lorsque la production s’est industrialisée, les ateliers de fabrication de chaussures se sont installés à proximité des tanneurs.

Le musée de la chaussure nous propose d’abord un voyage dans le monde de la fabrication des chaussures depuis l’ère pré-industrielle avec les outils et l’atelier du cordonnier. Puis, nous découvrons les premières machines industrielles.

Mais l’essentiel des collections du musée se compose de… paires de chaussures ! Il y en a environ 20 000 dont un dixième est exposé, de façon tournante pour ne pas abîmer certains modèles plus fragiles.

La plus ancienne paire a 3500 ans et cette sandale en papyrus provient de l’Egypte des Pharaons. Nous descendons ensuite le fil du temps, de l’Antiquité au Moyen-Âge, de la Renaissance au Siècle des Lumières, de la Révolution Française au Second Empire, pour finir au tout début du XXe siècle. Puis, nous partons explorer le monde : Asie, Afrique, Amérique, Océanie….

Puis, nous arrivons aux nouvelles salles. La première, installée dans l’ancien parloir des Visitandines, explore la façon dont certaines chaussures sont devenues iconiques, ont traversé les frontières entre chaussures spécialisées (sport, danse, travail, rééducation..) et chaussures de ville. Nous retrouvons ainsi les Dr Martens, les espadrilles ou les sneakers. La muséographie s’attarde aussi sur la perméabilité des frontières masculin/féminin à partir du milieu du XXe siècle : richelieus, derbys ou cuissardes qui de masculin passent au féminin, mais aussi les « Zizi » créées par Rose Repetto pour sa belle-fille et ensuite portées par Serge Gainsbourg…

Après avoir traversé rapidement l’ancienne chapelle qui abrite des créations romanaises actuelles, nous arrivons dans l’autre salle ouverte cet été : tout autour de la pièce s’étale une rétrospective de l’évolution des chaussures depuis 1900 mise en parallèle avec les évolutions sociétales. Cette salle permet ainsi de se rendre compte de l’évolution de la condition féminine mais aussi de celle de la place de l’enfant.

Enfin, au centre de cette pièce, un focus est fait sur deux créateurs : le romanais Charles Jourdan d’une part, précurseur du marketing global et de l’internationalisation des ventes, et son disciple Christian Louboutin, surdoué envoyé en stage chez Jourdan par une maison de haute couture, et jamais totalement accepté dans les ateliers romanais. Plusieurs de ses modèles à la semelle rouge iconique sont ainsi présentés.

C’est la fin de notre visite, fort intéressante et complète grâce aux explications de notre guide Baptiste.

Le couloir des cellules des Visitandines
Escarpins de la Princesse Grace de Monaco
Corde tressée pour la fabrication d’une semelle d’espadrilles, et modèle Hermès au premier plan
Modèles Louboutin
L’escarpin étoilé d’Andréa Pfister – version originale dans le musée
L’escarpin étoilé d’Andréa Pfister – version géante devant le musée

Musée de la chaussure – Romans – Drôme – juillet 2020

(*) Les conditions de visite sont détaillées sur le site internet du Musée de la Chaussure. Il est intéressant de pouvoir suivre une visite guidée pour aller à l’essentiel et éviter la lassitude dans certaines salles lorsque, comme moi, on n’est pas un spécialiste de l’histoire des chaussures. J’avais pourtant déjà visité 2 fois le musée mais cette visite guidée m’a appris énormément de choses, ou fait faire attention à des points que j’avais zappés en visitant seule.

(**) Merci à la Ville de Romans pour cette invitation (collaboration commerciale non rémunérée), à Baptiste pour la visite et aux autres instagrameurs (Le Caillou aux Hiboux, Claire & Thomas, Julie et Katia) pour leur bonne humeur.