[Drôme] douceur de vivre estivale

L’arrivée de l’été dans la Drôme se ressent dès le début du mois de juin. Et le tout premier indice, c’est la floraison des lavandes. Quasiment d’un coup, les champs se parent de cette teinte de violet profond si caractéristique. Les jours s’allongent. Les températures montent. Les terrasses nous tendent leurs chaises pour un café matinal ou un rafraichissement l’après-midi. On cherche l’ombre des arbres. On profite dès qu’un vent léger se dessine. On scrute le ciel aussi, pour savoir si on doit s’attendre à quelques orages. Plus qu’en toute autre saison, la Drôme en été nous invite à la douceur de vivre du Sud.

Cette année, le mois de juin a été marqué par la présence dans l’air des particules générées par les incendies au Canada. Pendant plusieurs jours, on a peiné à deviner les silhouettes pourtant proches de nos collines et montagnes.

Dans les champs, les lavandes annonciatrices de l’été

Autour de Valence

Il suffit de parcourir les routes de campagne du sud de la Drôme jusqu’au territoire de Valence Romans pour découvrir les lavandes en fleurs. Bien entendu, j’ai mes champs de lavandes favoris, ceux qui sont proches de chez moi et faciles d’accès. Mais j’apprécie tomber sur un champ violet au détour d’un virage quand je me déplace. J’en ai même repéré un que j’aperçois depuis la voie rapide en allant au bureau le matin. Je ne m’arrête pas chaque fois pour les photographier sinon je risquerai de ne jamais arriver à destination, mais j’en profite pleinement. Parmi mes petits plaisirs, il y a celui d’emporter un pique-nique en fin de journée et de m’installer au bord d’un champ de lavandes en fleurs. J’aime aussi y passer tôt le matin, pour bien débuter la journée. Un vrai condensé de bonheur estival, et un goût de vacances même les jours de travail !

Lavandes en fleurs, un soir d’été – La Baume Cornillane – Drôme – juin 2025

Lavandes en fleurs, un matin d’été – La Baume Cornillane – Drôme – juin 2025

Entre vallée de la Drôme et Drôme provençale

Autour du village de Saoû, là où la vallée de la Drôme rejoint la Provence, les champs de lavandes sont très présents. Ils ont en plus l’avantage d’avoir un arrière plan splendide avec les montagnes entourant le synclinal de Saoû. A chaque entrée du village, l’or violet drômois est cultivé dans d’immenses champs. Un samedi matin, assez tôt pour que le soleil ne soit pas encore brûlant, je suis allée y faire un tour. J’y ai passé plusieurs heures, m’émerveillant devant la beauté de la couleur des champs combinée à celle des paysages. Puis, j’ai gagné le cœur du village pour faire quelques courses au marché et prendre un café en terrasse sous le grand platane. Clairement, la matinée avait des airs de vacances.

Cartes postales drômoises – Saoû – Drôme – juin 2025


Il me semble important de rappeler que ces champs sont le résultat du travail d’agriculteurs, qu’ils font partie de leur activité professionnelle et qu’ils sont destinés à être récoltés. C’est un travail exigeant, destiné à procurer des revenus en contrepartie pour les cultivateurs de lavandes. Il convient donc de respecter ce travail et de ne pas cueillir de brins de lavandes dans les champs, ni de « caresser » les brins, ni de pénétrer entre les rangées pour ne pas tasser la terre et venir perturber l’équilibre autour des pieds de lavandes. Il est tout à fait possible d’admirer les lavandes depuis le bord des champs !
Et pour ceux qui souhaiteraient avoir un bouquet de lavandes, les agriculteurs en vendent et on en trouve facilement sur les marchés en saison.

Pause café sur la terrasse de L’Oiseau sur sa Branche, après le marché
Saoû – Drôme – juin 2025


Dans la campagne, le temps des moissons

Chaque année, j’ai l’impression que les moissons débutent plus tôt que l’année précédente. Cette année, fin juin début juillet, les moissonneuses batteuses tournaient à plein régime. J’avais cependant eu le temps de prendre rapidement en photo les céréales dorées, tôt un matin. Je n’ai pas eu d’autre occasion cette année. Mais j’aime beaucoup la couleur que prennent les champs prêts pour la récolte.

dans les champs de céréales, un matin d’été
La Baume Cornillane – Drôme – juin 2025


Le long des routes de campagne, le jaune de l’été

Après le rouge des coquelicots et le violet des lavandes, c’est le jaune qui devient couleur dominante quand on parcours les routes de campagne. Courant juillet, les tournesols sont en fleurs et l’espace de quelques semaines leur couleur soleil illumine les paysages. La floraison se termine bien avant la récolte car il faut ensuite laisser le temps aux graines de grandir (et c’est la période la moins jolies car il ne reste bientôt que les cœurs marron des fleurs). Cette année, c’était déjà mi-juillet quand je suis allée me balader autour d’un champ que j’avais repéré alors que les pousses des tournesols sortaient à peine de terre. C’était déjà presque trop tard car la floraison commençait à décliner. Mais je me suis quand même laisser émerveiller par cette immensité jaune et verte.

Champ de tournesols
La Baume Cornillane – Drôme – juillet 2025


Dans les villages perchés, la recherche de l’ombre

Si vous cherchez de jolis villages, les villages perchés drômois répondent à vos critères. Mais, en plein été, ils peuvent vite être exigeants. Leurs ruelles pavés de galets ou de calcaire, très minérales, peuvent devenir étouffantes. Combiné à l’effort de la montée, on peut vite vouloir renoncer. Ce serait dommage car certains sont de vraies pépites. C’est par exemple le cas de Mirmande, classé parmi les plus beaux villages de France. J’y suis passée au mois de juin, en plein après-midi alors que le thermomètre dépassait allègrement les 30°C. Comme nous étions en semaine, et pas encore en pleine saison touristique, les ruelles étaient quasi désertes. La chaleur avait même fait rester les chats dans la fraicheur des maisons. Alors, j’ai moi aussi cherché l’ombre, choisissant mon trajet pour monter au sommet du village en fonction de l’exposition des calades au soleil. La balade était malgré la chaleur très agréable : j’avais une fois de plus l’impression d’être en vacances alors que je n’étais qu’à quelques dizaines de kilomètres de la maison. Alors, pour terminer ce bel après-midi, je me suis installée avec une limonade sous les arbres qui ombrageaient une terrasse, prolongeant encore la sensation de vacances.

Florilège des ruelles de Mirmande
Drôme – juin 2025


En plein été, je vous conseille de visiter les villages soit tôt le matin, soit en fin de journée. Vous éviterez ainsi le gros du flot touristique et le soleil qui tape.
Si vous cherchez d’autres villages à voir dans la Drôme, je peux vous proposer :

Cette liste est bien sûr très loin d’être exhaustive, aussi n’hésitez pas à vous arrêter dans les villages que vous traversez. Et d’autres villages vous attendent aussi dans les départements voisins selon là où vous êtes.

un village aux maisons de pierre en fin de journée
A la fin de l’été dernier, j’avais participé à un afterwork au Poët Laval. C’était la vue depuis la placette où se tenait l’évènement.

[Drôme] flâner dans Mirmande en fin d’hiver

C’était un de ces dimanches matins de fin d’hiver, quand la météo hésite à basculer au printemps. Le ciel bleu m’avait poussée à aller me promener. Je n’avais pas encore décidé de ma destination quand j’ai pris la direction de la vallée de la Drôme. La dernière fois que j’étais allée à Mirmande, c’était aussi un dimanche matin mais en pleine canicule. Alors que le thermomètre flirtait à peine avec les 3°C, je me suis dit que ce serait l’occasion de revoir le village autrement.

Le tour des remparts

Après avoir laissé la voiture sur le parking auprès de l’église Saint Pierre, dans le bas du village, une volée de marches m’a menée dans un charmant petit jardinet. Il ne s’agirait pas d’oublier que Mirmande fait non seulement partie des plus beaux villages de France mais aussi des villages botaniques de la Drôme. L’heure étant encore relativement matinale, le soleil restait assez bas, plongeant une bonne partie des lieux dans l’ombre.

Au dessus de la place de l’église

Afin de profiter au maximum du soleil, j’ai décidé de ne pas monter par la rue principale du vieux village mais de longer les anciens remparts en direction de l’est. Là, je prenais mon temps pour d’un côté admirer le paysage baigné de lumière et de l’autre, détailler les façades. Je remarquais par exemple de charmantes fenêtres fleuries ou de lourdes portes anciennes auxquelles je n’avais encore jamais prêté attention. Je m’en étonnais presque, tout en songeant que je n’étais finalement peut-être jamais passée encore par là.

Paysage de fin d’hiver
Je n’avais encore jamais fait attention à cette porte et ses décors
Le long des remparts
presque le printemps…

La chapelle Sainte Lucie

Arrivée au bout des remparts, j’ai continué mon chemin en descendant le long du coteau sur lequel le village de Mirmande est perché. En contrebas, un ruisseau s’écoule, bordé par un lavoir. De l’autre côté, j’ai découvert la petite chapelle Sainte Lucie. Je n’avais pas le souvenir de l’avoir déjà vue. Elle se situe pourtant très près du village, le long d’une route y menant. Construite à la fin du XIXe siècle grâce à une souscription, elle a été vendue à la mairie de Mirmande en 2003 pour un franc symbolique. Devenue un débarras communal, elle a continué à s’abimer jusqu’en 2015 et le lancement de travaux de restauration. Actuellement fermée au public, une étude est en cours pour la sécuriser et la transformer en lieu culturel. Je suis complètement tombée sous le charme de cette petite chapelle, de sa sobriété et de son environnement bucolique.

La chapelle Saint Lucie, à côté du pont menant à une ancienne entrée du village de Mirmande

Les prémices du printemps au fil des calades

Faisant demi-tour, je suis ensuite revenue vers le village. J’ai tourné dans la première calade qui s’est présentée, m’enfonçant entre les maisons aux murs de pierres calcaires. C’est toujours un plaisir de se faufiler dans les ruelles, et de découvrir les recoins de Mirmande. Là aussi, je me suis retrouvée en dehors des chemins que j’emprunte habituellement dans le village. Un peu partout, le printemps commençait à frémir. Amandiers et arbrisseaux portaient leurs premières fleurs dont je me délectais les yeux tandis que le soleil commençait doucement à réchauffer l’atmosphère.

Ambiance printanière dans les ruelles de Mirmande
Amandier en fleurs
Début de floraison
Touche de rouge…

Alors que je n’avais vu personne depuis mon arrivée, en revenant ainsi vers le cœur du village, et alors que la matinée commençait à être bien entamée, j’ai croisé plusieurs groupes de visiteurs qui montaient en direction de l’église Sainte Foy. Pour ma part, j’ai choisi de ne pas pousser jusques là-haut, mais de continuer à flâner dans les ruelles en restant côté est du village. Connaissant moins ce secteur, la balade n’en était que plus agréable. J’ai ainsi pu profiter du soleil jouant sur les façades ainsi que de sympathiques perspectives urbaines.

Jeux d’ombre et de lumière
Sous le noyer dénudé
Jeux de perspectives
Poésie des fenêtres

Dans l’atelier verrier Morfia

De nombreux artisans se sont installés dans le village de Mirmande. En redescendant par la rue principale, j’ai été attirée par la boutique d’une artisane verrière que je n’avais encore jamais vue. Comme elle était ouverte, je suis entrée… et j’ai pénétré dans un univers féérique. Je suis restée un bon moment à m’extasier devant la finesse et la poésie de certaines réalisations, comme les magnolias ou encore le mobile du Petit Prince. J’ai admiré le travail sur les colliers et j’ai finalement craqué pour une petite paire de boucles d’oreilles plus facile à porter au quotidien (mais je regrette un peu un petit collier en macramé et verre qui serait très sympa pour l’été… ). J’ai eu beaucoup de mal à me décider à quitter la boutique !

J’ai eu un coup de cœur pour ce collier aux perles en forme de cloche (mais je ne l’ai pas acheté car je ne suis pas certaine que j’aurais eu l’occasion de le porter)
Fleur et feuilles de magnolia en verre, posé sur une branche

Atelier Verrier Morfia – dans la Grand Rue


Mirmande – Drôme – mars 2023

(*) Si vous venez à Mirmande, il faudra laisser votre voiture à l’extérieur du vieux village. Il y a quelques places auprès de l’église Saint Pierre, en bas du village, mais il faut arriver très (très) tôt le matin pour espérer en avoir une. Sinon, il faut se stationner aux abords du village côté est ou côte ouest, où des stationnements ont été aménagés (à l’ombre des arbres pour certains en plus).
La visite du village se fait ensuite à pied. Mirmande étant un village perché aux ruelles médiévales pavées et avec pas mal d’escaliers, beaucoup d’endroits sont peu ou pas accessibles avec une poussette ou un fauteuil roulant. La partie de ma promenade le long des remparts est complètement accessible : c’est à l’intérieur du village que cela se complique.
La chapelle Sainte Lucie est facilement accessible à pied depuis le village. Il faut compter moins de 10 minutes depuis l’église Saint Pierre.

[Drôme] Mirmande & Cliousclat, villages perchés

Cela faisait un moment que j’avais envie de retourner me balader à Cliousclat, un village perché plein de charme. Aussi, un dimanche matin, je suis partie pour m’y promener… Mais le hasard est parfois un peu farceur et une erreur à une bifurcation sur la route m’a fait arriver au pied de Mirmande, un autre village perché. Qu’à cela ne tienne, j’ai d’abord fait le tour de Mirmande avant de rejoindre Cliousclat, les deux villages n’étant distants que de quelques kilomètres.


Mirmande, tôt le matin…

Mirmande est un village classé parmi l’un des plus beaux villages de France. Cette classification, amplement méritée, a pour conséquence que les visiteurs s’y pressent nombreux à la belle saison. Pour éviter une trop importante foule, j’y vais généralement en arrière saison ou tôt le matin. Comme j’étais partie tôt de chez moi le matin afin d’éviter la chaleur lors de ma balade, il était encore tôt quand je suis arrivée à Mirmande.

J’ai donc emprunté les petites ruelles pour monter vers l’église (où une exposition sur Boncompain, un artiste drômois est présentée cet été jusqu’au 30 septembre, mais j’étais trop tôt pour pouvoir la visiter… on ne peut pas avoir que des avantages à être matinal dans les lieux touristiques !). C’est chaque fois un vrai plaisir que de flâner sans plan, passant d’une calade à un escalier, d’un point de vue sur la vallée à une vue sur les toits…

Je n’ai croisé presque personne, mais j’ai pu faire connaissance avec plusieurs chats, plus ou moins curieux de ma présence. Et j’ai terminé cette balade par un café en terrasse… Comme un goût de vacances avant que celles-ci n’aient commencé !

A l’heure où les commerces commencent à peine à ouvrir…
French touch
Sous la treille
Croiser quelques chats…
Le café en terrasse, un goût de vacances !

Mirmande – Drôme – juillet 2022


Cliousclat, village de potiers

Je n’étais venue qu’une seule fois à Cliousclat, il y a déjà plusieurs années. Plus petit que Mirmande, le village n’en est pas moins charmant.

Je me suis promenée dans les petites rues du village, allant d’une place ombragée à une autre. J’ai fait un arrêt rafraichissant au bord du lavoir-fontaine où de petites plantes avaient été déposées dans des pots de terre brisés. J’ai laissé mon regard s’attarder sur les rebords de fenêtre garnis de pots de fleurs.

Il faut dire que Cliousclat est un village renommé de potiers. Plusieurs ateliers y sont installés, faisant perdurer une tradition séculière. En effet, le travail de la terre vernissée se fait depuis le XIXe siècle dans le village qui dispose d’une carrière d’argile. Au début du XXe siècle, la fabrique de poterie de Cliousclat est construite, permettant de réunir en un même lieu l’ensemble des étapes du travail du potier. La fabrication s’industrialise, et la production se diversifie, passant des récipients nécessaires au travail de la ferme à ceux de la table familiale. Les familles Anjelaras puis Sourdive assurent la direction de l’établissement qui emploie de nombreux ouvriers.

En 2012, la production industrielle s’arrête sur le site. Une SCIC est alors créée sous l’égide de la mairie afin de racheter la poterie et relancer une fabrication dans le lieu classé Monument Historique depuis 1997. Aujourd’hui, la Poterie de Cliousclat produit des jarres et pots pour le jardin ainsi que de la poterie culinaire. Un petit musée a également été installé dans le bâtiment… et il est très difficile de repartir les mains vides de la boutique (je n’ai pas réussi en tous cas !).

Charmantes ruelles du village
Sous la fontaine du lavoir…
Reflet dans le lavoir
Pause fraicheur au bord du lavoir
Bord de fenêtre fleuri
impossible de ne pas faire un tour à la Poterie !
plat vernissé ancien avec un décor « au clou »
Poterie culinaire à la boutique…

Cliousclat – Drôme – juillet 2022

[projet 52-2022] semaine 32 – été

Cette semaine, le projet 52 nous invite à illustrer l’été… Alors que nous sommes au milieu du mois d’août, on peut dire que c’est de saison !

Cette année, l’été est particulièrement chaud et, tout comme l’hiver et le printemps qui l’ont précédé, extrêmement sec… J’avais pensé descendre un peu le lit de la rivière qui traverse mon village afin de trouver l’assec, même pas 2 kilomètres plus bas. Je n’avais encore jamais vu le niveau de celle-ci aussi bas et il est possible de la traverser à pied sec au cœur même du village. Mais je n’en ai pas eu le temps avant de partir en Bretagne (dont je reviens normalement ce samedi ! – cet article est programmé).

L’été, ce sont aussi les glaces, les terrasses, les soirées qui se prolongent… et les balades dans les vieux villages tôt le matin afin de profiter de la relative fraicheur et du peu de monde déjà sur place !

Voici donc le paysage tel qu’on peut le découvrir depuis les hauteurs de Mirmande, un village perché à une trentaine de kilomètres de chez moi mais où le dépaysement est déjà présent, où tout chante encore plus le Sud que chez moi, où la Provence se profile réellement…

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Pour voir ce que l’été a inspiré aux autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires..

NB : vous l’avez sans doute compris : je suis sur la route du retour de Bretagne. Je ne sais donc pas à quelle heure je vais arriver (puisqu’à l’heure où j’écris, je ne sais pas à quelle heure je serai partie…). Et à mon arrivée, j’aurai encore pas mal de choses à faire à la maison .Toutefois, pas d’inquiétude, je passerai valider les commentaires qui seraient en modération dès que possible !

[Drôme] Mirmande, en fin d’été

Si j’étais déjà allée à Mirmande au printemps ou en plein été, je n’y étais jamais allée en arrière-saison. C’était sans doute une erreur car cela permet de se promener dans le village avec le beau temps mais sans la forte affluence du début ou de la pleine saison.

Arrivés en début d’après-midi, c’est sans aucune difficulté que nous avons trouvé un stationnement. Nous avons alors commencé à arpenter les ruelles, profitant des nombreux points de vue sur les alentours. Nous avons jeté un œil aux boutiques de charme et aux productions artisanales. Nous avons croisé quelques chats, maîtres des lieux. Nous avons pris un rafraichissement à l’ombre d’une terrasse tout en admirant le paysage. Mirmande nous a offert une jolie promenade, calme et agréable.

Toutefois, le choix d’aller à Mirmande avait été motivé par la rétrospective sur l’œuvre de Cathelin qui se tenait à l’église Sainte Foix. Arrivés en haut du village, après avoir pris le temps de regarder les toits du village et le paysage, nous sommes entrés dans l’ancienne église, devenue centre d’exposition. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre et n’avions aucune idée des œuvres exposées. Et nous sommes de nouveau tombés sous le charme des tableaux, qu’il s’agisse des paysages drômois, des lavandes, des scènes de vie au Mexique ou au Japon, ou bien encore des natures mortes avec leurs couleurs éclatantes et leurs traits minimalistes. Quelques dessins ainsi que des tapisseries dont les cartons avaient été dessinés par Cathelin complétaient l’ensemble de cette exposition très riche.

Après cela, il était temps de reprendre le chemin du retour, non sans avoir noté de revenir à Mirmande… et de guetter les prochaines expositions autour de l’œuvre de Cathelin !

Il doit s’agir de l’une des portes les plus photographiées du village !
Vue sur les alentours
Fleur de fin d’été
L’église Sainte Foix, où se tenait l’exposition (dont il n’était pas possible de faire des photos)
Charmantes ruelles…

Mirmande – Drôme – septembre 2021

(*) Bernard Cathelin est un artiste contemporain drômois (1919 – 2004). Je l’ai découvert en arrivant dans la Drôme il y a 10 ans et je suis tombée sous le charme de son style, remarquable. Je regrette d’avoir manqué l’ouverture au public de son atelier il y a 2 ans et j’espère avoir l’occasion de m’y rendre une prochaine fois. En 2014, le Musée de Valence lui avait consacré une monographie que j’avais alors visitée. A la sortie de l’exposition à Mirmande, j’ai acheté quelques reproductions… en attendant de trouver raisonnable de craquer pour une lithographie !

[Drôme] dans les ruelles de Mirmande

Cela faisait plusieurs années que je n’étais pas allée à Mirmande. Classé parmi Les Plus Beaux Villages de France, sélectionné en 2018 pour le village préféré des français, on ne peut pas dire que les lieux manquent de charme !

Installé sur un promontoire rocheux depuis le XIIe siècle, Mirmande s’est développée autour de celui-ci au cours du Moyen-Âge, puis a connu une forte activité liée à la sériciculture (l’élevage des vers à soie). Lorsque cette activité a décliné, le village aussi.

Dans les années 1920, le peintre cubiste André Lhote découvre Mirmande, y installe son académie d’été, et fait renaître le village. De nombreux artistes viendront depuis lors séjourner à Mirmande. De façon plus récente, le volcanologue Haroun Tazieff, maire du village dans les années 1980, oeuvrera pour la préservation du patrimoine et le classement de celui-ci.

Mirmande est un village qui se mérite ! Déjà, il est très fréquenté et la situation géographique ne permet pas d’avoir de grands parkings. Il ne faut donc pas avoir peur de devoir chercher un peu un stationnement, et de devoir marcher pour rejoindre le village. Ensuite, puisqu’il est perché, Mirmande est un village escarpé, aux ruelles pavées de galets ou aux sentiers de terre battue.

Mais cela vaut la peine de rejoindre le haut du village et le parvis de l’ancienne église Sainte Foy (devenue centre d’art). De là-haut, le panorama sur l’Ardèche et la vallée du Rhône est splendide. Plusieurs chemins sont possibles pour monter jusques là.

Comme à mon habitude, je n’ai pas suivi de plan, mais j’ai déambulé au fil des ruelles et des escaliers, j’ai fait des tours et des détours… et surtout, je n’ai pas pris le même chemin pour monter et pour redescendre ! Cela permet de découvrir divers points de vue sur le village et ses alentours, de prêter attention aux détails des vieilles maisons, de croiser quelques chats..

Le village comporte plusieurs boutiques de créateurs et ateliers d’artistes auxquels il peut être intéressant de jeter un oeil. Enfin, j’ai terminé par un café en terrasse, pour le plaisir de profiter de l’instant….. et quelques achats au petit marché présent sur la place de l’église en bas du village le samedi matin !

L’ancienne crémerie du village a conservé son enseigne (et abrite maintenant un magasin de souvenirs/salon de thé)

Passer la porte de la deuxième enceinte et commencer à monter dans le village

Vieille porte et ruelle escarpée

Faire attention aux détails

Ambiance provençale

Vue sur la vallée du Rhône et l’Ardèche

rencontre timide du jour…

Mirmande – Drôme – juillet 2020

(*) Mirmande étant très fréquentée, je vous conseille d’y aller assez tôt le matin : il sera plus facile de se stationner, il y aura moins de monde dans les ruelles… et en été, il y fera beaucoup moins chaud que plus tard dans la journée. Par exemple, cette fois, j’y suis allée vers 9.00 du matin un samedi, et j’ai croisé peu de monde jusques vers 10.30/11.00.
La plupart des bars et restaurants sont situés dans le bas du village. Il est sans doute recommandé de réserver si vous souhaitez déjeuner (lors d’une précédente visite, je n’avais pas trouvé de place à l’heure du déjeuner..)

(**) Pour les cinéphiles, vous retrouverez à Mirmande les lieux de tournage du film L’Incroyable Histoire du Facteur Cheval de Nils Tavernier avec Jacques Gamblin et Laetitia Casta. D’ailleurs, souvenez-vous, cela m’avait perturbé de ne pas retrouver l’architecture de la Drôme des Collines et ses maisons de galets en arêtes de poisson lorsque j’avais regardé le film !

[petits moments] entre le 4 et le 10 juillet 2020

SAMEDI 4 JUILLET. Je suis allée de bonne heure me promener à Mirmande où je n’étais pas allée depuis plusieurs années (et je vous prépare un billet très vite).
Les cigales donnaient un concert et j’ai eu la chance de voir celle-ci !

dans les ruelles de Mirmande – Drôme

J’ai terminé la matinée par un café en terrasse avant de faire un tour au petit marché du village.

Sur la terrasse de la Dinette à Mirmande – Drôme

DIMANCHE 5 JUILLET. En passant à Romans, j’ai fait un crochet par la côte Jacquemart pour voir le ciel de rubans qui y a été installé il y a peu. Avec le vent qui agite les rubans, le rendu est sympa…

Côte Jacquemart – Romans
Côte Jacquemart – Romans
Côte Jacquemart – Romans

MERCREDI 8 JUILLET. De temps en temps, je dis bonjour à mes collègues avec une photo de(puis) la gare, surtout quand la lumière est jolie…

Gare de Valence TGV en allant prendre le train…

JEUDI 9 JUILLET. La semaine approche de la fin : dernier retour de Lyon avant le week-end et les vacances (j’ai la chance d’être en télétravail le vendredi).

Départ de Lyon Part-Dieu vers Valence