[projet 52-2025] semaine 14 – ciel

Cette semaine, le projet 52 nous demande de lever les yeux et de regarder vers le ciel. J’apprécie beaucoup les jolies couleurs des levers et des couchers de soleil. J’aime aussi observer les phénomènes un peu moins ordinaires comme des aurores boréales ou encore une comète dans le ciel drômois à l’automne dernier. Ces derniers jours, le ciel nous a gratifiés de nuances de gris, balayées par un fort vent pour laisser place à un beau bleu, et j’aurais pu y trouver de l’inspiration. Mais finalement, ce n’est pas vraiment le ciel en lui-même que j’ai envie de vous montrer mais ce qu’on peut y trouver.

Samedi dernier, j’étais sur la route quand, de loin, j’ai vu les voitures ralentir, s’arrêter, comme si quelque chose venait de se passer. J’avoue avoir d’abord pensé à un accident. Mais en approchant, il n’en était rien. Et en voyant du coin de l’œil ce qu’il se passait, je me suis moi aussi arrêtée sur le bas côté. Dans un champ, des dizaines de cigognes étaient posées. Le très fort vent du nord gênait leur progression et elles avaient du mal à redécoller de leur pause. Je suis restée un moment à les regarder, tant au sol que s’envolant, cherchant à reprendre de l’altitude malgré les violentes rafales (j’ai regardé ensuite les relevés météo et à ce moment-là, le vent moyen était autour de 60 km/h avec des rafales à 100 km/h).

des cigognes s'envolent d'un champ fraichement labouré
Chabeuil – Drôme – 29 mars 2025


Pour découvrir ce qui se cache dans le ciel chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[Drôme] un road-trip dans les Baronnies – Jour 2

Durant les vacances de printemps, nous sommes parties avec Melle 3e passer deux jours en mode road-trip dans les Baronnies, un secteur de la Drôme Provençale que nous ne connaissions pas. Après une première journée à vadrouiller, nous avions posé nos valises dans un hébergement « Gîte de France », à Saint Sauveur Gouvernet, dans la vallée de l’Ennuyé. Situé au calme, nous y avions passé une soirée tranquille au coin du poêle et une nuit reposante. Réveillée tôt, j’ai profité longuement de la terrasse et surtout de la vue depuis celle-ci en prenant un café (enfin plutôt deux d’ailleurs…). Nous avons ensuite rendu les clés du logement avant de reprendre la route pour la suite de nos découvertes.

La vue depuis la chambre // prendre son café sur la terrasse

Saint Auban sur l’Ouvèze, village perché

Nous avions mis la visite de Montbrun-les-Bains au programme de notre journée. Aussi, en partant de Saint Sauveur Gouvernet, nous sommes passées par Saint Auban sur l’Ouvèze. Le propriétaire du gîte nous avait indiqué que le village est mignon et méritait de s’y arrêter. Il faut dire qu’il est impressionnant, perché sur son éperon rocheux qui domine la vallée.

Vue depuis le village de Saint Auban sur l’Ouvèze

Le cœur du village est constitué de ruelles, calades et soustets (des passages publics couverts traversant les maisons). Nous montons jusqu’en haut du bourg, dominé par les vestiges du château dont certains sont devenus des habitations. La place est à l’ombre d’un tilleul (le tilleul est une production phare des Baronnies). Et les points de vue sur les vallées et montagnes environnantes sont superbes.

Dans les ruelles du village
Sur la place en haut du village
Point de vue sur la vallée

Les gorges d’Aulan, patrimoine naturel

En reprenant la route vers Montbrun depuis Saint Auban, nous avons passé le col d’Aulan, paysage de marnes et de lavandes. Puis nous avons emprunté les gorges d’Aulan. Au fond de celles-ci coule le Toulourenc (qui veut dire « tout ou rien » en provençal, allusion à son débit et à ses crues rapides). La route sinue entre les hautes falaises, creusées par le cours d’eau au fil des millénaires. Si l’ensemble des gorges est très beau, nous avons poussé une exclamation d’émerveillement lorsque nous avons aperçu le « Trou d’Eau » : il était alors impensable de ne pas nous y arrêter. Heureusement, peu après, nous avons pu trouver à stationner la voiture sans gêner la circulation.

Un escalier permet depuis la route d’atteindre le lit de la rivière. Là, elle se décompose en petites cascades s’écoulant entre des marmites de géants. C’est une de ces marmites qui constitue le Trou d’Eau. Celui-ci attire l’œil avec sa couleur vert émeraude intense. Nous avons remonté un peu le cours d’eau. Là, les paysages semblent presque irréels, sortis d’une légende lointaine. Cet endroit restera comme l’un des mes (gros) coups de cœur de ce séjour !

Au bord de la rivière Toulourenc
Au trou d’eau..
Rivière sauvage

Montbrun les Bains, l’un des plus beaux villages de France

Après l’arrêt dans les gorges d’Aulan, nous avons continué notre route jusqu’à Montbrun les Bains, qui est labellisé « l’un des plus beaux villages de France ». En arrivant, nous nous sommes retrouvées face au village, accroché à son flanc de colline. La vision est impressionnante, et très photogénique.

Montbrun-les-Bains, l’un des plus beaux villages de Francee

Le village est réputé pour ses sources sulfureuses depuis l’antiquité, et la mode des « eaux » a conduit à l’édification de thermes au XIXe siècle. La première guerre mondiale marque un arrêt au thermalisme à Montbrun. De nouveaux thermes seront construits dans les années 1980 afin de relancer l’activité. Nous n’avons cependant pas pris le temps de faire une pause au spa (ce sera peut-être pour une autre fois). Nous avons pris directement la direction du village perché, qui comporte lui aussi de nombreuses sources puisqu’on en compte une quinzaine, assurant depuis toujours l’alimentation en eau des habitants et l’arrosage des jardins.

La fontaine de l’église
Iris en pleine floraison
La fontaine du beffroi, un cliché provençal

Nous avons emprunté le lacis de calades qui montent jusqu’à l’esplanade de l’ancien château Renaissance, situé tout en haut de la colline. Les maisons du village sont construites en hauteur, accrochées au coteau. Disposées tout le long du village, elles constituaient un rempart. Montbrun était donc un village-forteresse. Nous avons marqué une courte pause dans l’église. L’intérieur de celle-ci contraste fortement avec sa simplicité extérieure. En particulier, son magnifique retable baroque, œuvre de Jacques Bernus, un sculpteur de Mazan (à côté de Carpentras), ne manque pas d’attirer l’œil.

Le haut du beffroi émerge de la végétation
L’ancien château de Montbrun et la calade qui permet d’y accéder
Le clocher de l’église
La porte du village, sous le beffroi

Nous terminons notre promenade dans les ruelles de Montbrun sur la place du beffroi, d’où nous admirons la vue. Nous faisons également connaissance avec un charmant habitant au doux pelade roux. Après avoir posé devant nos appareils photo, il a pris place spontanément sur les genoux de Melle 3e où il s’est longuement laissé caresser tout en ronronnant… Nous avons, je dois l’avouer, eu un peu de mal à nous décider de repartir face à cet accueil !

Petit rappel : un village de Provence sans chat n’est pas vraiment un village !
Celui qui semble apprécier l’activité touristique de ce début de saison…

Brantes, face au Mont Ventoux

Avant de quitter Montbrun, nous avons acheté de quoi pique-niquer, mais comme il était encore un peu tôt, nous avons décidé de gagner notre prochain lieu de promenade. Je n’avais pas repéré Brantes lorsque j’avais préparé notre road-trip. En effet, j’avais limité mes repérages à la Drôme. Or, Brantes est situé dans le Vaucluse (il est à une dizaine de kilomètres de Montbrun). Mais, comme d’une part le propriétaire de notre gîte nous en avait parlé le matin et d’autre part, l’office de tourisme de Montbrun nous l’avait indiqué comme un des plus beaux villages de la région, nous n’avons pas souhaité risquer de passer à côté !

Un village en nid d’aigle, perché à 600 mètres d’altitude
Face au Mont Ventoux

Brantes est un village perché face au Mont Ventoux. Dès la montée vers le vieux village, nous avons pu constater à quel point il est effectivement mignon. Construit en nid d’aigle, c’est par une route sinueuse que l’on y accède depuis la vallée. Après avoir pique-niqué sur un banc avec vue sur la vallée, nous nous sommes dirigées vers l’entrée basse du village. Sitôt la porte passée, nous avons été accueillies par… un chat !

On aperçoit le chat en bas des marches à gauche

Nous avons ensuite parcouru les calades du village, allant de point de vue en point de vue. Plusieurs fontaines permettaient aux habitants d’avoir de l’eau avant l’installation de l’eau courante à la fin des années 1950. Reliées à une source, elles sont aujourd’hui toujours en service, apportant une touche de charme supplémentaire.

Les calades et escaliers sont bordés de végétation
A flanc de montagne
Le charme des fontaines
Sur la place de l’église, face à la chapelle des pénitents et à l’ancien bureau de poste
Fenêtre sur le Géant de Provence
Vue sur la vallée du Toulourenc et le Mont Ventoux

Nous avons fait le tour du village, puis nous sommes revenues à l’entrée de celui-ci. Nous avions en effet repéré la petite crêperie Suzette et sa terrasse bénéficiant d’une vue à couper le souffle. Comme nous n’avions pas pris de dessert, nous avons décidé de nous y arrêter. C’était une très bonne idée car nous avons été très bien accueillies, les crêpes étaient bonnes et le miel de Brantes qui garnissait les nôtres absolument délicieux.

Aulan, château (presque) médiéval et paysage de marnes grises

J’avais repéré le château d’Aulan en préparant notre road-trip. Mais, propriété privée habitée, il n’est ouvert à la visite qu’une seule fois dans la journée à la saison où nous y étions. Nous devions donc nous y trouver à 15.00. Aussi, après avoir visité Brantes, nous avons repris la direction des gorges d’Aulan que le château domine. Cela m’a donné l’occasion de m’arrêter pour prendre des photos dans un champ de lavandes où j’avais repéré de nombreuses tulipes sauvages en passant le matin. Je n’en avais jamais vu autant en un seul endroit !

Un champ de lavandes au pied de marnes grises, tous les points jaunes sont des tulipes sauvages !
Tulipes sauvages dans un champ de lavandes

Bien entendu, nous sommes arrivées en avance à Aulan afin de nous assurer de ne pas louper l’unique horaire de visite du jour. Melle 3e a choisi de rester lire dans la voiture en attendant car le ciel s’était couvert et la température avait fraichi. Pour ma part, j’ai profité du temps que j’avais devant moi pour aller marcher un peu sur les sentiers entre le village et le col d’Aulan. Là, les marnes grises et les rayures des lavandes dessinent le paysage.

Les marnes grises donnent un aspect lunaire au paysage
Marnes grises et champs de lavandes

Nous avons ensuite visité le château d’Aulan, propriété de la famille Suarez d’Aulan depuis le XVIIe siècle. Forteresse médiévale, le château a été pillé et ruiné après la Révolution. Mais au XIXe siècle, Arthur de Suarez marquis d’Aulan, écuyer de Napoléon III, réinvestit le site, achète des maisons du village inhabitées pour les intégrer à son bâti et reconstruit un château dans le style médiéval en vogue à l’époque. A la mort d’Arthur de Suarez, le château reste inhabité jusqu’en 1933 quand son petit-fils, le comte Charles de Suarez décide de continuer l’œuvre de son grand-père. Aujourd’hui, la famille continue à réhabiliter l’édifice. Lors de la visite guidée, nous découvrons les différents aspects du château, en particulier les anciennes maisons villageoises intégrées pour servir de lieu de vie familial aux petites pièces plus faciles à chauffer et les vastes pièces de réception imaginées par le marquis d’Aulan au XIXe siècle (qui ont depuis bien souffert et font l’objet de restaurations actuellement). La guide nous emmène aussi à l’extérieur du château découvrir la petite église paroissiale. Tout au long de la visite, l’histoire des lieux et de ses habitants est racontée, de façon très vivante avec de nombreuses anecdotes (et cela fait longtemps que nous n’avions pas eu un guide de visite aussi enthousiaste et impliqué !). On ne voit pas le temps passer et la visite annoncée pour durer 45 minutes aura finalement duré le double, pour notre plus grand plaisir.

L’entrée du château
L’église paroissiale au pied du château
Autour du château (on devine l’entrée des gorges d’Aulan en arrière-plan)

(*) Le château d’Aulan étant habité, il est ouvert uniquement en visite guidée, d’avril à octobre. Les horaires et conditions de visite sont détaillés sur le site internet du château.

Bonus – un coup d’œil aux vautours sur le chemin du retour

L’après-midi étant déjà bien entamée après la visite du château d’Aulan, il allait être temps pour nous de prendre la route du retour. Afin d’éviter la vallée du Rhône un jour de départ en vacances, nous avons décidé de revenir en coupant par la montagne. Nous sommes donc repassées par la vallée de l’Ennuyé, pas très loin d’où nous avions dormi la nuit précédente. De là, nous avons emprunté la route du col de Soubeyrand. Ce n’est pas le chemin le plus court mais nous avions envie de prolonger un peu les vacances en profitant de jolies vues… et nous n’avons pas été déçues.

Vue sur la vallée de l’Ennuyé depuis la montée vers le col de Soubeyrand. On remarque en particulier les marnes noires au premier plan.

A Rémuzat, nous avons marqué un arrêt pour apercevoir les vautours. Nous étions un peu tard et nos chances de les voir relativement faibles. Mais nous avons eu de la chance car une dizaine d’individus volaient encore autour de la falaise et nous avons pu les admirer.

La falaise aux vautours de Rémuzat

Nous avons ensuite repris la route en direction du défilé de Trente Pas, pour rejoindre Bourdeaux puis la vallée de la Drôme. Nous avons eu la jolie surprise de pouvoir observer d’autres vautours en vol au niveau de l’entrée du défilé de Trente pas. Nous étions alors beaucoup plus proches d’eux qu’à Rémuzat pour admirer leur ballet aérien.

A l’entrée du défilé de Trente Pas


Cette deuxième journée dans les Baronnies a largement tenu ses promesses, et nous sommes rentrées à la maison avec plein de jolis souvenirs. Nous avons aussi noté plein d’endroits que nous aurions aimé avoir le temps d’explorer, à commencer par la randonnée pour approcher du rocher du Caire à Saint May afin de voir les vautours encore mieux. Mais, comme j’ai constaté que cette région des Baronnies est beaucoup plus proche de chez moi que ce que je pensais (nous avons mis à peine 1h30 pour rentrer de Rémuzat), nul doute que j’y retournerai !


St Auban sur l’Ouvèze / Aulan / Montbrun les Bains – Drôme
Brantes – Vaucluse
avril 2023


(*) Ma réservation du gîte s’est effectuée dans le cadre d’un partenariat avec Partir-Ici.fr, le site d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme pour un tourisme local et durable, à laquelle je collabore régulièrement. J’avais ainsi eu la possibilité de choisir un gîte parmi les Gîtes de France de la Drôme. Mon avis sur cet hébergement est bien entendu totalement libre : je suis littéralement tombée sous le charme et j’ai noté l’adresse bien précieusement pour y séjourner à nouveau si je retourne dans les Baronnies.

[petits moments] hirondelles & martinets

Il y a quelques jours, j’ai assisté à une soirée sur la préservation des espèces et milieux en danger autour de nous, organisée par la LPO sous les arbres d’un parc à côté de chez moi. J’ai participé à un temps d’échange autour des hirondelles et martinets, animé par une spécialiste de ces sujets.

Ces oiseaux voient chaque année leur population décroître. J’ai la chance d’habiter dans un village où il y a une colonie d’hirondelles des fenêtres et une colonie de martinets noirs. Ils sont de vrais marqueurs des beaux jours, et mes réveils estivaux se font au son des cris et battements d’ailes des martinets. J’ai encore plus de chance car il y a un site de nidification de martinets au-dessus de ma cour, et cette année encore, ils y sont revenus pondre et couver.

Après l’envol des jeunes, il arrive chaque année que j’en retrouve « échoués » au sol dans la cour. En effet, les pattes des martinets ne leur permettent que difficilement de se propulser, contrairement aux autres oiseaux. Leur morphologie est adaptée à leur mode de vie qui se fait quasi exclusivement en vol : ils ne se « posent » que pour la ponte, la couvaison et le nourrissage des jeunes. Et encore, ils nichent dans des anfractuosités situées en hauteur (il est estimé qu’ils nichent à au moins 8 mètres du sol) desquelles ils se laissent chuter pour récupérer de la portance et s’envoler.

Chaque année, au début de l’été (et uniquement à ce moment-là, jamais avant), des martinets se retrouvent plus ou moins coincés entre les murs de la cour alors qu’ils sont descendus trop bas dans leur vol. Certains parviennent à retrouver seul le chemin « vers le haut » mais d’autres s’échouent au sol. Ils ne sont pas blessés mais sont toutefois incapables de repartir seuls.

Lorsque je me rends compte qu’un martinet s’aventure un peu bas dans la cour, j’attends d’abord de voir s’il peut s’en sortir seul, ce qui est bien souvent le cas. Mais parfois, ils ont besoin d’un petit coup de main !

Dans ce cas, il faut les ramasser et leur donner la possibilité de redécoller. Pour cela, je monte à l’étage, ouvre la fenêtre et j’ouvre ma main en leur donnant une très légère impulsion pour lui permettre de prendre son envol. (Si on n’a pas d’étage, il est possible de le faire depuis le sol sur un terrain dégagé.. et sans chat dans les parages ! Comme les chats sont nombreux autour de chez moi, je préfère assurer l’envol depuis un endroit inaccessible aux félins…)

Il est inutile d’emmener un martinet qui n’est pas blessé dans un centre de soins : il suffit de lui offrir les conditions adéquates pour qu’il reprenne son vol.

Martinet noir – sauvetage 2022

A noter : martinets et hirondelles sont des espèces protégées. Il est interdit de les chasser mais également de détruire leur habitat (nids..). La destruction de l’habitat d’une espère protégée est passible de sanctions pénales…

[projet 52-2020] semaine 34 – dans le vent

Il faut que j’avoue que j’avais un peu compté sur mon séjour en Bretagne pour illustrer le thème dans le vent (qui ne tombait donc pas à cette période de l’année complètement par hasard..).

J’imaginais déjà des images de voiliers prenant la mer, de drapeaux flottants dans les airs, d’ULM survolant la baie du Mont Saint Michel, d’herbes ondoyant dans la brise. Mais je crois que j’ai un peu manqué d’à-propos en prenant mes photos durant les vacances….

Je me suis cependant amusée à prendre en photo les oiseaux sur les toits depuis la fenêtre du couloir, celle qui donne sur la cour. Les pigeons m’ont semblé plus nombreux cette année d’ailleurs que les autres années. Ils se réunissent sur le faitage ou sur les cheminées et semblent tenir de grands conciliabules, en attendant de s’élancer… dans le vent !

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Pour voir où le vent nous porte chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

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PS : ce samedi, comme la plupart des samedis de l’été, je ne sais pas quand j’aurai l’occasion de me connecter dans la journée. Donc, si par hasard votre commentaire ne s’affichait pas, ne paniquez pas : il est très certainement parti en modération et je le validerai dès que possible….

[Normandie] retour au Mont Saint Michel

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Cela faisait quelques années que je n’étais pas retournée dans le Mont Saint Michel en journée. En effet, lors de mes dernières visites, j’avais préféré y aller à la tombée de la nuit, en été, pour profiter d’une foule moins importante.

Durant les congés de Noël, j’ai eu l’occasion d’y aller en début d’après-midi… et j’ai trouvé qu’il y avait vraiment très peu de monde, nettement moins que lors de mes précédents passages à la même période de l’année. Je ne sais pas si c’est lié à la conjecture économique, au fait qu’il y avait des travaux en cours à l’intérieur du Mont Saint Michel, à l’horaire en tout début d’après-midi ou juste au hasard…

La cellule de parking ouverte était la plus proche de la place des navettes. Je n’ai pas du tout attendu avant de pouvoir monter dans l’une des navettes (et ça a été pareil pour le retour d’ailleurs… ce qui ne m’était quasiment jamais arrivé !). A l’arrivée au pied du Mont, j’ai pris le temps de regarder le ballet des goélands cherchant à qui ils pourraient bien chaparder un peu de nourriture.

Avec le peu de visiteurs, j’ai pu sans encombre monter la Grande Rue jusqu’au pied de l’abbaye… Les façades aux colombages colorés et les enseignes dorées répondaient aux guirlandes de Noël des boutiques de souvenirs et des restaurants.

De l’abbaye, je suis revenue en faisant le tour des remparts. La vue sur la baie est toujours aussi fascinante, et avoir les remparts pour soi tout seul est une expérience que je n’avais pas vécue depuis si longtemps que je ne sais même plus dire quand.

Une heure après être arrivée, j’ai repassé les grandes portes protégeant le village des envahisseurs et de la marée. Un dernier regard sur le Couesnon dans la lumière de l’hiver, et il était temps de rentrer.

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Le ballet des goélands

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Dans la Grande Rue

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Le logis Tiphaine

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Au pied de l’abbaye (qui vue ainsi a un petit côté Poudlard/Hogwarts, non ?)

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La baie depuis les remparts

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Seule sur le rempart….

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Lumière hivernale sur le Couesnon

Mont Saint Michel – Manche – décembre 2019

[fourre-tout de la semaine] 29 septembre 2019

Dans la cour, une pie (en pleine mue, d’où les plumes manquantes sur la tête) s’est posée et s’est laissée approcher. Elles sont généralement vives et timides et je n’avais encore jamais pu en prendre une en photo !

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Le week-end dernier, j’ai pris le temps d’aller visiter quelques-unes des expositions des Rencontres de la Photo de Chabeuil. Parmi elles, deux m’ont particulièrement plu : les éléphants et les ours polaires de Kyriakos Kaziras et Requiem pour pianos de Romain Thiery.

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L’espace Oreil, un ancien moulin reconverti en salles d’expositions

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