[projet 52-2020] semaine 7 – porte

Il va de soi qu’en choisissant le thème Porte pour le projet 52, je pensais aux jolies portes de maisons ou d’immeubles que j’aime beaucoup photographier….

Il va de soi que j’ai des dizaines de photos qui auraient pu correspondre dans mes archives….

Il va de soi (bon peut-être un peu moins mais quand même un peu) que j’ai encore photographié des portes dans la semaine qui vient de s’écouler….

Mais finalement, j’ai trouvé que ce serait un peu trop simple alors j’ai choisi une toute autre porte…

Voici la Porte d’Urle, une entaille dans la falaise qui borde le plateau de la Gagère, aussi appelés alpages de Font d’Urle, et permet d’y accéder depuis le Val de Quint.

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Pour voir les portes des autres candidats, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

 

 

[exposition] La guerre après la guerre – la France au Proche Orient, 1918 – 1923

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La guerre après la guerre – la France au Proche Orient, 1918 – 1923 est la troisième grande exposition du Centre du Patrimoine Arménien depuis sa réouverture en septembre 2018.

Elle nous emmène sur les vestiges de l’empire Ottoman, entré dans la Première Guerre Mondiale aux côtés des empires centraux (dont l’empire Allemand et l’empire Austro-Hongrois), en première ligne du front du Levant et qui a signé un armistice fin octobre 1918 avec les pays de l’Entente.

Partagé entre les grandes nations coloniales, essentiellement la France et l’empire Britannique, l’empire Ottoman apparaît alors comme un gros gâteau dont il faut exploiter les ressources. Le traité de Sèvres, élaboré en 1920, confirmera le démantèlement de l’empire Ottoman : détachement des régions à majorité arabe de l’empire et mise sous tutelle de la Société des Nations de la quasi totalité des autres régions selon les accords Sykes-Picot.

Territoire composite, l’ancien empire Ottoman voit rapidement la montée de nationalismes turcs tandis que les minorités cherchent un foyer où leurs droits seront garantis pour s’installer.

Ainsi, au cours des cinq années qui suivront l’armistice de 1918, l’armée française sera encore engagée dans plusieurs guerres au Proche Orient. Au côté des soldats français et coloniaux, on trouvera aussi de nombreux arméniens, engagés dès 1916 dans la légion d’Orient.

Ces guerres seront à l’origine de plusieurs déplacements de population, ainsi que de l’errance de nombreux orphelins ou de l’enlèvement de jeunes femmes.

L’exposition revient donc sur les aspects géopolitiques d’alors qui ne peuvent qu’être éclairants des conflits actuels dans cette région du monde, mais aussi sur les aspects humanitaires : création et gestion d’orphelinats pour recueillir les enfants et leur apprendre un métier, camps de réfugiés… Finalement, 100 ans après, tout ceci semble encore terriblement d’actualité !

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Exposition « La guerre après la guerre » – Valence – Drôme – janvier 2019

(*) L’exposition se tient au Centre du Patrimoine Arménien jusqu’au 15 mars 2020. Les informations pratiques sont disponibles sur le site internet du CPA.

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Après la visite de l’exposition temporaire, nous avons fait un tour dans l’exposition permanente qui traite du génocide et de l’exode arméniens.

Et comme à chacun de mes passages, j’ai été happée par l’oeuvre de Michka Anceau et ses 220 petits personnages qui accueillent les visiteurs : exode, marche vers un avenir meilleur, migrations…. Elle est porteuse de multiples sens et ne me laisse pas insensible.

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Centre du Patrimoine Arménien – Valence – Drôme – janvier 2019

 

(*) Centre du Patrimoine Arménien, 14 rue Louis Gallet, 26000 Valence

 

 

[Ardèche] sur les hauteurs de Saint Georges les Bains

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J’avais repéré Saint Georges les Bains lors d’une balade à Charmes sur Rhône. En cherchant à savoir pourquoi Saint Georges s’appelait les Bains, j’avais découvert l’existence d’une source thermale connue depuis l’antiquité.

C’est à partir du Moyen-Âge que les pouvoirs de guérison de la source sont reconnus. Un seigneur local aurait ainsi été guéri de la lèpre après plusieurs bains dans cette eau. La première piscine date de cette époque et au fil des siècles de nombreux personnages célèbres sont venus y chercher un traitement pour des problèmes de peau, dont le lieutenant Bonaparte à l’époque où il était affecté à Valence. Au milieu du XIXe siècle, le maire fait construire une nouvelle piscine (qui existe toujours). A peu près à la même époque, un petit chalet est construit pour permettre les consultations médicales dans de meilleurs conditions et l’accueil des curistes avec un petit hébergement. Un hôtel de luxe sera également construit à proximité (aujourd’hui, le Château est un centre de convalescence). Après la Première Guerre Mondiale, la station périclite progressivement jusqu’à fermer complètement.

Au départ du village, j’ai suivi le chemin des Bains qui passe en contrebas du Château et descend dans les gorges du Turzon. Arrivée au niveau de la rivière, je suis passée sur l’autre rive… J’étais devant les anciennes installations thermales, délaissées peu à peu depuis une centaine d’années.

En contournant le bâtiment, on arrive en surplomb de la piscine, que la source alimente toujours d’une eau sulfureuse, ce qui lui donne une couleur bleue si particulière. Plus haut un bâtiment en ruine abritait sans doute les piscines avant la construction du bassin au XIXe siècle. Plusieurs sources s’écoulent dans les environs. Certaines sont clairement ferrugineuses et colorent le lit des ruisseaux qu’elles colorent d’orange.

Je continue un peu à monter le long du ruisseau. Je croise un ancien réservoir où la nature reprend peu à peu ses droits.

En retournant vers le village, je jette un oeil au Château…. et je profite de la vue sur la Vallée du Rhône, avec les Trois Becs enneigés au fond.

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Au bord du Turzon
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Pont sur le Turzon
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La piscine à l’eau naturellement bleue
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La piscine dans son environnement, en plein cœur de la forêt, au bord du Turzon
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L’ancien bâtiment en ruines
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Ancien réservoir
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Vue sur la vallée du Turzon
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« Les bains » de Saint Georges
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Vue sur la vallée du Rhône depuis les hauteurs de Saint Georges les Bains

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Saint Georges les Bains – Ardèche – janvier 2020

 

(*) Depuis le village, il faut prendre le chemin des Bains, passer sous le château et continuer sur le chemin jusqu’au pont sur le Turzon. Un sentier passe derrière le bâtiments des Bains et permet d’accéder aux sources, au bâtiment ruiné et de continuer pour monter le long des gorges du Turzon.

[fourre-tout de la semaine] 9 février 2020

J’ai reçu un joli bouquet pour mon anniversaire… (par contre, pour des questions d’organisation, on n’a pas encore mangé le gâteau : ce sera pour ce midi !).

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L’avantage de partir en concours d’équitation alors qu’il fait encore nuit, c’est qu’on ne rate pas le lever du soleil !

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Ecurie des Cercols – Livron – Drôme
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Ecurie des Cercols – Livron – Drôme

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La Maison Deschamps propose une nouvelle tartine, sucrée cette fois. L’association poire/chocolat qui est toujours fructueuse est sublimée par la noisette !

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(*) Maison Deschamps, 26 rue du Sergent Berthet, 69009 Lyon

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[projet 52-2020] semaine 6 – grain(s)

Le thème de la semaine pour le projet 52 est grain(s)….

J’ai eu beaucoup d’idées mais une semaine tellement dense et chargée que je n’ai pas réussi à les mettre en oeuvre.

En particulier, j’aurais aimé avoir le temps d’aller chez un torréfacteur prendre en photo les grains de café. Ce sera pour une autre fois !

Nous ne sommes pas à la saison des céréales quand les épis pleins de grains se balancent doucement dans le vent (que j’aime la chanson du vent dans les blés ! )

En cherchant dans mes archives, je suis retombée sur une série de photos faite au printemps dernier alors que j’écossais des petits pois. Si les pois ne sont pas des grains, ils sont des graines… donc, allons-y pour les petits pois !

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Pour voir les grains des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[coin lecture] visiter Paris

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Paris – Le Guide Vert

Le Guide Vert Michelin est une référence dans le domaine des guides de voyage grand public. Je possédais une très ancienne édition de celui sur Paris (achetée lors de mon installation à Paris au tout début de ma vie professionnelle) et celui-ci est complètement différent, plus lisible et plus coloré !
En plus de l’organisation par arrondissements, on découvre un certain nombre de circuits de promenades (la couverture en annonce 75) à pied dans la capitale française. Chaque circuit est détaillé avec ses points d’intérêts et la durée moyenne de parcours est précisée.
On trouve également en début d’ouvrage une liste des incontournables ainsi que quelques coups de cœur sortant un peu plus des sentiers battus et organisés par « action » : flâner, musarder, méditer, contempler, etc. Plusieurs top 5 (vues imprenables, parcs et jardins, ..) complètent la panoplie pour ceux qui voudraient juste une idée ponctuelle de balade ou de sortie. Pour ceux qui se destinent à un séjour de quelques jours à Paris, des exemples d’itinéraires sur 3 et 5 jours sont proposés.
A l’intérieur de l’ouvrage, on retrouve la classification en étoiles qui reste la marque de fabrique du Guide Vert et permet en un coup d’œil de repérer les sites les plus remarquables. Des articles détaillés sur les lieux et monuments sont proposés, ainsi que des rappels historiques et architecturaux. Les nombreux plans et photos sont en couleur. Et pour chaque quartier, un encart de bonnes adresses donne des suggestions de lieux pour manger, boire un verre ou encore faire des achats.
Enfin, petit plus fort appréciable si on doit se promener à pied dans la ville, un petit plan détachable est intégré afin de ne pas avoir à porter toute la journée le guide dont le poids dans un sac n’est pas forcément négligeable.

 

[Drôme] sur les bords de la Véore

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Après avoir plusieurs fois exploré les rives de la Véore en amont de Chabeuil, je me suis décidée à aller voir à quoi elles ressemblaient en aval….

Au départ, je pensais faire la boucle du sentier des deux renards, une petite randonnée dont le circuit a été inauguré l’été dernier.

Je me suis donc rendue au point de départ et j’ai traversé la rivière par la passerelle… Après celle-ci, je n’ai pas vu le balisage du sentier. Heureusement, je suis vite arrivée à une route passante et me suis rendue compte que je m’étais (déjà) trompée de chemin !
En fait, il faut prendre à gauche le long de la rivière juste après l’avoir traversée… je n’ai pas vu d’indication directionnelle mais elle a pu être détruite suite à l’épisode de neige que nous avons connu en novembre.

Le sentier longe la rivière et permet quelques points de vue sur celle-ci, surtout en cette période hivernale où les arbres sont nus. On arrive assez rapidement au niveau de la LGV sous laquelle le chemin passe, toujours en longeant la rivière.

C’est dans ce secteur que j’ai vu le plus d’oiseaux : rouge-gorges, bergeronnettes, petits rapaces… Il faut dire que nous nous trouvons alors dans une zone humide et que nous nous approchons alors des mares de Bachassier, un espace naturel sensible créé en 2001 lors de la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse en compensation des travaux de celle-ci. Aujourd’hui, le site accueille de nombreux oiseaux et est un site d’observation hivernal de nombreuses espèces.

Je ne suis toutefois pas allée jusqu’aux mares. En effet, peu après la LGV, un panneau sur le chemin indiquait « chasse en cours » et je n’ai pas voulu prendre de risques. J’ai donc préféré revenir sur mes pas pour retraverser la rivière là où je l’avais franchie au départ.

J’ai ensuite prolongé ma promenade sur l’autre rive, jusqu’à rejoindre le sentier des deux renards au bord de la LGV, derrière le château de Saint Pierre. J’ai alors terminé la promenade en suivant le sentier pour revenir à mon point de départ.

Une prochaine fois, je pousserai jusqu’aux mares de Bachassier…

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Passerelle sur la Véore
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Observer les oiseaux
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Vue sur le Vercors depuis la campagne chabeuilloise
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L’allée d’arbres du château Saint Pierre

Chabeuil – Drôme – janvier 2019

 

(*) Le dépliant du sentier des deux renards est disponible en ligne sur le site de la mairie de Chabeuil. Le livret du sentier peut être trouvé à l’accueil de la mairie de Chabeuil ou au bureau chabeuillois de l’office de tourisme.

 

 

[fourre-tout de la semaine] 2 février 2020

J’ai choisi ce restaurant parce qu’il était proche de mon hôtel à Paris… un petit restaurant italien sans prétention. J’ai été chaleureusement accueillie… J’ai mangé un délicieux plat de penne alla diavola, pimentés à la perfection, un plat simple et réconfortant pour un soir d’hiver. Et puis, j’ai bavardé joyeusement avec la restauratrice et les personnes de la table d’à côté, des habitants du quartier qui avaient téléphoné pour que leur commande soit prête quand ils arriveraient à table… Tous les ingrédients d’une bonne soirée étaient réunis !

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(*) La scarpetta, 17 rue de Berne, 75008 Paris

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Quand je croise de jolis escaliers, je ne peux pas m’empêcher de les prendre en photo !

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(*) Apple Store, avenue des Champs Elysées, 75008 Paris

[projet 52-2020] semaine 5 – bouton(s)

Cette semaine, je vous ai proposé bouton(s) comme thème.

Ma première idée était des boutons de mercerie… surtout après avoir vu que je serais sur Paris quelques jours cette semaine. Mais, je n’avais pas prévu que les magasins de tissus et les merceries du quartier Saint Pierre fermaient à 18.30. Je suis donc arrivée trop tard (de peu, mais trop tard quand même) pour y jeter un oeil…. et soit faire une photo, soit faire quelques achats pour faire une photo ensuite.

Ma seconde idée était un bouton de porte. J’en ai de jolis chez moi. J’y ai repensé hier soir alors qu’il faisait nuit et que l’éclairage ne me permettait plus une photo convenable….

Alors, je me suis rabattue sur ma troisième idée : les boutons de fleurs. J’aime beaucoup photographier les fleurs, je pense que vous l’avez déjà remarqué (sinon attendez le printemps et vous comprendrez ! ). J’ai donc de la matière dans mes archives. En les parcourant rapidement, mes yeux se sont arrêtés sur ce délicat bouton de crocus, pris en photo dans ma cour…

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Pour voir les boutons des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….