[Drôme] monter à la chapelle Sainte Marguerite

Lorsque la limite de déplacement a été augmentée à 20 km/3 h pour les sorties de loisir, j’en ai profité pour retourner faire un tour au pied du Vercors. Mon choix s’est porté sur Combovin, et plus spécialement la montée à la chapelle Sainte Marguerite. C’est en effet une randonnée que j’avais déjà faite plusieurs fois et dont je savais qu’elle était réalisable sans aucune difficulté dans les temps impartis (même pour une reprise où le manque d’entrainement peut se faire sentir…).

Comme chaque fois, la balade commence par la traversée de la Véore au niveau du gué situé au bord du village avant d’attaquer la montée rapide. Le chemin se faufile entre les champs et devient de plus en plus caillouteux, mais les points de vue sont splendides sur la campagne environnante et la montagne.

Bien vite, on surplombe l’ensemble du village que l’on découvre blotti au creux de ses collines. Le sentier continue à monter entre les arbres. Je ne me lasse pas de regarder les jeux d’ombre et de lumière sur les paysages verdoyants qui m’entourent.

Au carrefour du Gros Chêne, je file à droite en direction de la chapelle. La pente s’adoucit, la piste est plus large. La croix marquant le sommet est bientôt en vue. De là, la vue se déploie à 360° : le Vercors d’un côté, la plaine de Valence de l’autre. Les nuages ont pris peu à peu possession du ciel et le ciel est maintenant plus couvert.

Je continue jusqu’à la chapelle, située sur une esplanade légèrement en contrebas. Je tourne la poignée et pousse la porte. Celle-ci accroche un peu mais la chapelle est toujours ouverte.

Après une petite pause, je prends le chemin de la descente. Un coup d’oeil à ma montre m’indique que j’ai encore assez de temps devant moi pour aller jeter un regard à la Tour de Barcelonne. Au croisement du Gros Chêne, je pars donc en direction de la tour jusqu’à traverser une prairie du bout de laquelle on a un joli point de vue.

J’aurais bien continué jusqu’à la tour qui n’est finalement plus très loin, mais je n’en ai pas le temps si je veux pouvoir descendre tranquillement, et pouvoir rentrer chez moi avant l’expiration de mon autorisation de sortie. Il ne m’aurait sans doute pas manqué beaucoup de temps mais je n’ai pas eu envie de prendre le risque. Et puis, cela me donnera une bonne raison de revenir par là !

Traverser la Véore…

Le village blotti au pied des montagnes

L’automne n’a pas dit son dernier mot !

En montée, dans les cailloux…

Jeux d’ombre et de lumière

Au pied du Vercors, la plaine de Valence…

La chapelle Saint Marguerite et la croix de sommet

Vue sur la tour de Barcelonne

Au milieu de la pinède, la tour de Barcelonne

Combovin – Drôme – novembre 2020

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La chapelle Sainte Marguerite est toujours ouverte. Il ne faut pas hésiter à tourner la poignée de la porte et pousser un peu cette dernière pour y entrer le temps d’une pause, d’un moment de recueillement ou de méditation… ou juste pour se mettre à l’abri si la météo se dégradait !

A l’intérieur de la chapelle Sainte Marguerite

[projet 52-2020] semaine 50 – bougie

Le thème Bougie s’accorde bien avec la fin de l’année. En effet, les jours sont courts et on a besoin de lumières complémentaires. Noël approche et on installe des bougies pour créer une ambiance chaleureuse. Mais surtout, mardi dernier, nous étions le 8 décembre… Et le 8 décembre à Lyon et dans la région, on allume traditionnellement des lumignons sur les rebords des fenêtres depuis 1854 !

Il s’était alors agi de fêter l’inauguration d’une statue de la Vierge Marie sur le clocher d’une chapelle de la colline de Fourvière (avant la construction même de la basilique).

Prise par diverses activités, je ne suis pas souvent chez moi le soir du 8 décembre mais cette année, j’étais à la maison. Alors, j’ai bien pris soin de mettre mes lumignons sur le bord de la fenêtre (même si avec les fortes pluies qu’il y avait, ils ont été éteints bien avant d’avoir fini leur combustion !).

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Pour voir les bougies des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[Drôme] entre automne et hiver sur les hauteurs de Peyrus

Samedi matin au réveil, en regardant par la fenêtre, je découvre que la neige est tombée sur les montagnes voisines. Difficile d’où je suis de savoir jusqu’à quelle altitude elle est tombée, mais je décide d’essayer de profiter de ma sortie du jour pour essayer de m’en approcher.

Je pars donc en direction de Peyrus, sans savoir exactement de quel côté je vais aller marcher. Assez vite, je me rends compte que la limite inférieure de la neige est trop haute pour que je puisse aller en profiter compte-tenu des contraintes de temps actuelles. Mais je peux profiter malgré tout de jolies vues sur les montagnes enneigées.

Je choisis alors de partir sur le Chemin des Moines. Je n’irai pas jusqu’au Pas du Touet : la balade serait trop longue. Mais le début de la montée me permettra de continuer ma (nouvelle) reprise de la randonnée avec un petit effort à fournir et surtout, j’aurai de jolis points de vue sur le fond du cirque de Peyrus, avec les rancs du Touet et les roches de Treillaras.

Depuis le bout de la route des Chichats, je commence doucement à monter, en suivant le balisage rouge/blanc du GR93 sur la route. Je longe avec plaisir la rivière dont le bruit accompagne celui de mes pas. Les pluies de la veille ont gonflé ses eaux et les petites cascades bruissent joliment.

Après avoir longé le ravin des Chichats, je continue la montée en direction de Drogue. Le chemin file tout droit sur la pente. Les feuilles mortes mouillées qui recouvrent pierres et racines demandent un peu d’attention (et je note qu’il me faudra être prudente à la descente à cet endroit). Des trouées dans les arbres, sur le bord des prairies, me permettent de voir les sommets enneigés et je profite largement du spectacle.

Une piste carrossable me conduit alors jusqu’à l’intersection des chemins de Drogue et des Vachères. Les points de vue sont splendides de tous côtés : face à moi les montagnes saupoudrées de neige et derrière moi, une mer de nuages qui monte peu à peu sur la plaine de Valence, visible entre les collines de Peyrus. Je fais un crochet vers Drogue avant de repartir vers les Vachères.

Le temps disponible ne me permet pas d’aller plus loin… Il faut que je fasse demi-tour, en espérant la prochaine fois avoir la possibilité de m’aventurer un peu plus loin !

Sur le chemin des Moines – Vercors
Peyrus – Drôme – décembre 2020

(*) Le GR93 débute dans le centre du village de Peyrus. Après avoir traversé la route de contournement du village, il monte vers le Pas du Touet en passant par le chemin des Moines. Il est possible de se stationner au bord du contournement au début de la Route des Chichats, au niveau des containers à tri sélectif. Afin d’éviter la partie du trajet sur le bitume à pied, il est possible de continuer sur la route des Chichats en voiture. Plusieurs places de stationnement sont disponibles le long du ruisseau juste avant d’arriver au petit pont (attention à laisser libre l’aire de retournement).

[Drôme] fin de journée sur Chabeuil

Fin de journée sur le village et l’église de Chabeuil

Quand la lumière dore les murs des maisons du vieux village, il est l’heure de se diriger vers la colline de la Gontarde pour admirer la fin de journée.

Avant la nuit, il est encore temps de traverser la petite forêt qui surplombe la colline, véritable havre de vie sauvage préservée, à deux pas du cœur du village.

Au loin, au delà de la plaine de Valence et du fleuve, la silhouette de la montagne de Crussol et des monts d’Ardèche se dessine légèrement tandis que le ciel s’obscurcit au dessus des toits de tuile.

Doucement, le soleil descend vers l’horizon. Le ciel prend des teintes orangées juste avant que l’astre ne se cache derrière les montagnes. Un dernier coup d’oeil à la Vierge du Voeu et il est temps de redescendre.

Sur le chemin du retour, je croise seulement un chat… qui me toise du haut de son muret !

Dans le bois de la Gontarde

Par dessus les toits du village…

Doucement, le soleil se couche…

Coucher de soleil au pied de la Vierge du Voeu

Chabeuil – Drôme – novembre 2020

[petits moments] installer le sapin de Noël

Comme chaque premier week-end de décembre, j’ai installé le sapin et les décorations de Noël dans la maison. Après l’achat de l’arbre hier après-midi (où le challenge est d’en choisir un qui a le meilleur rapport hauteur/volume dans une gamme de taille donnée…), il a fallu le laisser sécher un peu dans le garage car il était encore trempé des très fortes pluies de vendredi. Ce matin, j’ai (enfin !) pu le mettre à sa place dans le salon (et le sécuriser de façon à ce qu’il ne bascule pas même si Vador se prenait d’idée de grimper dedans… ce qu’il n’a encore jamais fait !) afin de le laisser se déployer. Puis, en début d’après-midi, j’ai sorti le carton des décorations de Noël, choisi celles que j’utiliserai cette année et ajouté les petites nouvelles achetées cet automne. Il ne me restait plus qu’à répartir tout cela sur les branches de l’arbre….

[projet 52-2020] semaine 49 – boîte aux lettres

Il faut être honnête : en mettant un thème boîte aux lettres en décembre, j’avais pensé aux lettres au Père Noël et aux jolies boîtes colorées qui fleurissent un peu partout en cette saison.

Mais, entre les restrictions de déplacement, les illuminations de Noël qui n’ont pas encore été lancées partout autour de chez moi, et la météo qui n’est pas toujours très coopérative en ce moment, je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller voir les décorations mises en place dans les villes et villages des environs cette année. Je compte bien me rattraper d’ici la fin du mois de décembre mais cela ne me servira pas pour le thème de cette semaine.

J’ai donc décidé d’aller voir dans mes archives en pensant à une photo bien précise prise un été lors d’une petite randonnée autour de chez mes parents : une des boîtes aux lettres du village était littéralement engoncée dans un gros massif d’hortensias fleuris. Mais en allant chercher cette photo, je suis retombée sur une autre photo de boîte aux lettres en Bretagne, prise le même été à la gare de Rennes.

Ar Fulikin sème des radis un peu partout dans la ville de Rennes depuis plusieurs années maintenant. En 2013, il avait ainsi emballé plusieurs boîtes aux lettres dans divers lieux de la ville. Et lorsqu’en arrivant au milieu de la nuit à la gare, j’ai croisé celle-ci, j’ai (forcément) souri !

Gare de Rennes – Ille-et-Vilaine – juillet 2013

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Pour voir à quoi ressemblent les boîtes aux lettres des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[Drôme] le château de Grignan

Le château vu depuis la cour d’honneur

Le château de Grignan est fortement associé à la Marquise de Sévigné. En effet, c’est à Grignan que vivait sa fille, destinataire des fameuses lettre, et c’est à Grignan que Madame de Sévigné a terminé sa vie et est enterrée.

L’emplacement du château est occupé par un oppidum romain avant de devenir un petit château fort à partir du Xe siècle. Au XIIe siècle, un bourg castral s’installe au pied du château, puis dans le courant du XIIIe siècle, les Adhémar de Monteil s’emparent progressivement de la seigneurie de Grignan. Le château et la ville prennent alors de l’ampleur. A la Renaissance, les crénelages sont arasés, la superficie de la grande salle est doublée, les façades sont remaniées. Au XVIe siècle, c’est la construction de la collégiale, au pied du château et l’aménagement de la grande terrasse du château qui sert de toit à l’église. Les Adhémar de Monteil sont alors une famille très puissante de la région.

Au XVIIe siècle, François Adhémar de Monteil épouse Françoise de Sévigné, fille de la marquise et qualifiée alors de « plus belle fille de France ». Suite à la nomination de François Adhémar au poste de lieutenant-général de Provence, le couple s’installe à Grignan. Le comte procède alors à de multiples aménagements et extensions du château, y dépensant une fortune colossale. Après son décès, la famille est ruinée et doit vendre l’ensemble de ses biens.

Suite à la Révolution, le château est démantelé et les matériaux ainsi que le mobilier sont vendus et dispersés. La grande façade est partiellement détruite à cette période. Le château reste en ruines jusqu’à début du XXe siècle où il est racheté par Marie Fontaine qui le fait reconstruire à l’identique (ou tout du moins, le plus exactement possible en tenant compte des croquis et dessins d’époque qui avaient alors été retrouvés). En 1979, le château est vendu au département de la Drôme qui y fait transférer des collections de mobilier.

Lors de notre passage, le circuit de visite avait été adapté pour répondre aux contraintes sanitaires. Ainsi la circulation se fait à sens unique et certaines pièces ne sont donc pas visitables (comme par exemple, celles habitées par Marie Fontaine). Cela n’empêche pas d’avoir un aperçu très complet du château : cour d’honneur, façade François Ier, escalier d’honneur, appartements à la française, grand salon, entrée d’origine (donnant sur la cour du puits) avec son escalier à la voûte en ogives, galerie… Chaque pièce nous emmène en voyage dans l’histoire et le temps.

La visite se termine par un tour dans les jardins et sur la terrasse afin d’admirer le panorama (par beau temps, le Mont Ventoux se détache à l’horizon, ce qui n’était pas le cas le jour de notre passage) ainsi que la vue sur la campagne environnante avec ses champs de lavandes et le village blotti au pied du château.

L’escalier d’honneur
Vue sur la campagne depuis le petit salon
La chambre des appartements à la française
Pousser les portes…
Vue sur la cour du puits et la terrasse depuis la galerie
La galerie et ses boiseries
Vue sur le village depuis la terrasse

Château de Grignan – Drôme – octobre 2020

(*) Les conditions de visite du château de Grignan sont disponibles sur le site internet des châteaux de la Drôme.