[projet 52-2023] semaine 51 – Noël

Noël. Le thème de cette semaine pour le projet 52 est complètement de saison. Vous devinez très certainement pourquoi il tombe aujourd’hui, à l’avant-veille du 25 décembre. J’ai bien entendu de nombreuses photos qui entrent dans le thème. Mais je vous ai déjà montré les décorations des villes et villages autour de chez moi dans lesquels je me suis rendue, ainsi que celles d’Arras où j’étais en début de mois. La photo que j’ai choisie la semaine dernière pour Scintiller aurait également pu convenir.

Je souhaitais toutefois une photo que je n’avais encore jamais publiée. J’ai donc organisé vite fait une séance shooting de mon sapin de Noël. La photo que j’ai choisie est celle d’une petite décoration en point de croix achetée il y a une dizaine d’années lors d’un marché de Noël local sur le stand d’une association caritative. Depuis, elle rejoint chaque année mon sapin. A l’avant-plan, on aperçoit un petit ange en bois qui m’avait été envoyé par une copine lors d’un swap de Noël (j’ai l’impression que cela ne se fait plus trop d’ailleurs, les swaps…). Et à l’arrière-plan, c’est une petite botte de Noël en bois de chez Sass & Belle, que j’avais acheté dans un concept store valentinois il y a pas loin de 10 ans également.


Je vous souhaite de joyeux préparatifs pour la fête de Noël, et de passer de bons moments.


Pour jeter un œil au Noël des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.


NB : ce samedi, je serai moi aussi en préparation des festivités de Noël en famille. Je n’aurai donc pas de temps durant la journée pour me connecter et valider les éventuels commentaires qui seraient en modération. Si votre commentaire ne s’affiche pas tout de suite, pas de panique, je devrais pouvoir venir dans la soirée le valider !

[Drôme] la magie des décorations de Noël

Chaque mois de décembre, c’est avec plaisir que je vois revenir les lumières et ambiances festives dans les rues des villes et villages. Chaque mois de décembre, c’est avec plaisir que je vais braver le froid avec mon appareil photo pour en ramener quelques images. Cette année, j’ai même commencé dès le dernier week-end de novembre, profitant de l’ouverture du village de Noël sur les boulevards de Valence. Alors, à moins d’une semaine de Noël, je vous offre une partie de mon butin photographique !

Les fééries d’hiver à Valence

Au village de Noël

Comme chaque année depuis 7 ou 8 ans, le village de Noël s’est installé sur les boulevards de Valence. J’y suis passée à plusieurs reprises depuis son ouverture fin novembre. L’ambiance y est festive et il y a souvent des animations. Les petits chalets proposent idées cadeaux et gourmandises. Nous avons d’ailleurs pris l’habitude d’y aller en famille une fin de journée pour manger une part de ravioles, une crêpe ou des marrons grillés, avec un vin chaud. Et puis, il y a l’immanquable grande roue qui trône à l’angle des boulevards. Elle offre de jolies perspectives visuelles, même si au fil des années, il est de plus en plus compliqué de trouver un nouvel angle de prise de vue. Cette année, j’ai choisi de faire entrer la fontaine monumentale dans le cadre, ce que je n’avais pas fait depuis les toutes premières années de la grande roue à Valence.

sapin lumineux en ville
Le grand sapin lumineux accueille les visiteurs sur la place Porte Neuve
grande roue
La grande roue est installée à côté de la fontaine monumentale
grande roue
De quoi dominer la ville !
illuminations dans les rues
Depuis le village de Noël, on rejoint sans difficulté les rues piétonnes du centre ville

grande roue de nuit
La grande roue et la fontaine monumentale
sapin lumineux éclairé en ville
Le sapin éclairé

Valence – Drôme – décembre 2023


(*) Le village de Noël est ouvert jusqu’au 25 décembre 2023.
La grande roue (et le manège du Père Noël à son pied) tourne jusqu’au 7 janvier 2024. Les illuminations sont visibles jusqu’au 7 janvier également.


Crèches et sapins à Saint Vincent la Commanderie

J’ai découvert il y a deux ans l’animation Crèches & Sapins dans le village de Saint Vincent la Commanderie. Cette année, c’est la 11e édition et donc ma 3e visite. Le principe est assez simple : les habitants du village décorent les rues, et leurs maisons sur le thème de Noël et de l’hiver. La créativité de chacun fait des merveilles, avec des installations dans les cours et jardins, sur les appuis intérieurs des fenêtres et les murs, ou encore dans les appentis. La déambulation dans les rues de Saint Vincent la Commanderie à cette période de l’année fait retomber en enfance !

décorations de Noël
Dès l’entrée du village, devant l’école, le ton est donné !

village miniature
Mini-village

Saint Vincent la Commanderie – Drôme – décembre 2023


(*) Les crèches et sapins de Saint Vincent la Commanderie sont visibles jusqu’au 6 janvier 2024. Les décorations sont librement visibles dans tout le village. Un jeu de piste pour les enfants est disponible sur place.


Noël à Romans

Je me suis rendue à Romans un soir après une journée de télétravail. Cela m’a permis d’y être à un horaire où il y a encore un peu d’animation dans les rues et où les boutiques sont ouvertes. Partie du quai de l’Isère, j’ai à peu près suivi le même trajet que l’an dernier, passant par la côte des Cordeliers, la place Jules Nadi, le champ de Mars, le Jacquemart et la place Ernest Gailly, la côte Jacquemart, la rue Mathieu de la Drôme, et la place Maurice Faure, pour finir à côté de la collégiale Saint Barnard. Je dois avouer que cette édition des illuminations de Noël à Romans m’a nettement moins convaincue que les années précédentes. Je n’y ai pas trouvé la magie que je m’attendais à y découvrir (mais peut-être que l’actualité récente a joué en défaveur d’une édition très lumineuse et ludique, à moins que cene soient les grands chantiers qui ont cours en ce moment un peu partout en ville ou tout simplement des mesures d’austérité générales). Il faut dire aussi que je ne suis pas très fan des structures en forme de montgolfière dont je ne sais pas vraiment dire en référence à quoi elles sont là (si on avait été à Annonay, je pense que cela m’aurait engendré moins de questionnement). J’ai donc finalement fait assez peu de photos ce soir-là.

L’illumination du kiosque à musique est toujours pleine de charme.
Sapins et montgolfières
Sur le champ de Mars

Romans – Drôme – décembre 2023


(*) Les illuminations de Noël à Romans sont visibles jusqu’au 7 janvier 2024


Et vous, êtes-vous allés voir les illuminations et décorations de Noël autour de chez vous ?

[projet 52-2023] semaine 50 – scintiller

Nous sommes à cette période de l’année où villes et villages scintillent des lumières de fêtes. Cela tombe assez bien puisque scintiller est le thème du projet 52 cette semaine. Après une telle introduction, vous devez vous douter que j’ai d’abord pensé à vous montrer des illuminations de Noël. J’ai en effet déjà largement commencé à aller les voir autour de chez moi, et même un peu plus loin puisque j’ai passé un week-end à Arras.

Cependant, le week-end dernier, j’ai installé mon sapin de Noël. Et en installant la guirlande lumineuse dedans, j’ai trouvé que ce serait une bonne idée pour le thème de cette semaine. J’ai donc sorti mon appareil photo. Puis, j’ai aperçu la coupe de papillotes et les papiers brillants scintillaient dans la lumière de la guirlande. Voilà, j’avais ma photo !

papillotes dorées


Pour voir ce qui scintille chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[Pas-de-Calais] un week-end de décembre à Arras

Il y a un peu plus d’un an, j’avais passé un week-end en région parisienne avec des copains. C’était avec les mêmes que l’été d’avant nous avions prolongé un séminaire professionnel à Lille par quelques visites et moments conviviaux. Alors, avant que 2023 ne se termine, nous avons eu envie de nous retrouver pour un nouveau week-end dans les Hauts-de-France. Notre choix s’est porté sur Arras car l’une d’entre nous y habite et que la ville offre de jolies possibilités de balades. Quant à la date, nous avons fait en sorte de pouvoir profiter du marché de Noël. C’était en ce qui me concerne la première fois que je venais à Arras.

place des héros d'Arras un soir de marché de Noël
Arras – ville de Noël : le marché de Noël au pied du beffroi

Vendredi soir : direction le marché de Noël

Nous nous sommes retrouvés à Arras en milieu d’après-midi du vendredi. Le temps de poser nos valises chez ma copine, et de discuter un peu, la nuit était tombée. Nous sommes donc partis découvrir le marché de Noël. Nous avons commencé par la place des Héros, dominée par le beffroi illuminé. J’avoue qu’il ne m’a pas fallu longtemps pour tomber sous le charme. Entre la magie du grand sapin, les chalets et les superbes façades, c’était compliqué de résister.

place des héros d'Arras un soir de décembre
Place des héros, un soir de décembre

Nous avons fait le tour de la place des Héros, jetant un œil aux étals provisoires, et admirant les structures lumineuses devant le beffroi. Puis, nous avons pris la direction de la Grand Place. Je n’avais pas révisé avant de venir et c’est ainsi que j’ai découvert qu’il y avait deux immenses places aux façades de style baroque flamand, reliées par une petite rue au style homogène. L’ambiance y est conviviale en cette fin de semaine. La grande roue et les manèges tournent. Les stands sont animés. Nous nous réchauffons avec un bretzel et un vin chaud, avant de rentrer nous mettre à l’abri de froid.

illuminations de Noël à Arras
Les structures lumineuses de Noël au pied du beffroi
place des héros d'Arras un soir de marché de Noël
Autour du sapin, les chalets attirent les badauds
grande roue de nuit
La grande roue sur la Grand Place
grande roue de nuit
Grande roue et manèges
Grand Place d'Arras de nuit
Les façades de la Grand Place – la maison en brique à pignon à pas d’oiseaux est la plus ancienne de la ville
place des héros d'Arras un soir de marché de Noël
Retraverser la place des héros après la fermeture des chalets du marché de Noël
place des héros d'Arras un soir de marché de Noël
Place des héros
bretzel
Prendre un bretzel pour patienter jusqu’au diner
verre de vin chaud
Vin chaud

(*) Le marché de Noël est installé à Arras jusqu’au 30 décembre 2024

Samedi matin : tourisme de mémoire à la carrière Wellington

Le samedi matin, nous avions mis le réveil car nous avions réservé une visite à la carrière Wellington. La journée débute avec une vue sur les toits givrés du centre ville. Aussi, c’est bien couverts que nous prenons la direction du quartier Ronville où se situe le musée-mémorial de la bataille d’Arras. La ville s’est en effet assez vite retrouvée sur la ligne de front lors de la première guerre mondiale. Le réseau de carrières souterraines de craie, creusé pour extraire les matériaux de construction de la ville depuis le Moyen-Âge, s’est alors révélé être un atout potentiel.

ligne de front de la première guerre mondiale passant par Soissons, Amiens et Arrras
La ligne de front

En 1916, le général Nivelle veut attaquer les lignes allemandes dans une opération surprise de grande ampleur. Ce sera le chemin des Dames, dans l’Aisne. Afin d’optimiser ses chances, il demande au général Haig, commandant les troupes anglaises, de préparer une attaque de diversion qui sera lancée une semaine plus tôt, dans un autre secteur, pour que les allemands envoient un maximum de troupes loin du lieu de la véritable offensive. C’est le site d’Arras qui est choisi, en raison de sa proximité avec le front et parce que les troupes anglaises y sont déjà stationnées. Le général Haig fait alors lancer un appel au volontariat dans tout l’empire britannique pour trouver des mineurs. C’est ainsi qu’une compagnie de mineurs et bûcherons néo-zélandais viendra creuser des tunnels complémentaires sous Arras, tirant partie de l’existant, reliant les anciennes carrières entre elles, ajoutant de nouvelles galeries pour permettre l’attaque, utilisant les espaces évidés pour stocker les gravats des nouvelles excavations. Au final, c’est un travail titanesque qui sera réalisé en toute discrétion sous la ville d’Arras (une entrée dans le centre ville permettait de rejoindre les différents sites souterrains), permettant le casernement de nombreuses troupes et une attaque surprise de grande ampleur. La bataille d’Arras sera lancée le 9 avril 1917 au matin du lundi de Pâques.

objets de la vie quotidienne des soldats de la première guerre mondiale
Le quotidien des soldats

La visite de la carrière Wellington permet de retracer les évènements préalables à la bataille d’Arras. Dans une muséographie moderne et mêlant les explications de la guide avec celles des voix off et des films projetés sur les murs de la carrière, nous découvrons le travail titanesque des tunneliers néo-zélandais ainsi que les conditions dans lesquelles ils l’ont effectué. Puis, nous suivons les soldats s’apprêtant à surgir sur la ligne de front depuis les profondeurs de la terre. C’est un voyage poignant dans une partie de notre histoire que je connais finalement assez mal en dehors des livres : celle de la première guerre mondiale (géographiquement, j’ai toujours vécu près de sites en lien avec la seconde guerre mondiale, et j’ai donc une meilleure connaissance des lieux de celle-ci. Concernant la première guerre mondiale, j’avais juste eu l’occasion de me rendre une fois dans le secteur de Verdun et au wagon de l’armistice en forêt de Compiègne). Et si le sujet est moins festif que les autres activités que nous avons faites durant le week-end, c’était vraiment une sortie extrêmement intéressante et à côté de laquelle il aurait été dommage de passer.

à l'intérieur de la carrière Wellington
A vingt mètres sous terre – les inscriptions en noir sur les murs datent de la première guerre mondiale, celles en rouge de la seconde guerre mondiale où le réseau souterrain a été réemployé en particulier comme abri
dans la carrière Wellington
évocation de la messe de Pâques 1917, à la veille de l’assaut
tunnel dans la carrière Wellington
tunnel creusé par les néo-zélandais lors des préparatifs de la bataille d’Arras

(*) Les informations pratiques relatives à la visite de la Carrière Wellington sont à retrouver sur leur site internet. Il est conseillé de réserver sa visite car le nombre de visiteurs en simultané est limité.

Samedi après-midi : à la découverte des places de la ville

Après avoir déjeuné, nous nous sommes rendus au musée des Beaux Arts d’Arras, situé dans l’ancienne abbaye Saint Vaast. Là, nous avons rendez-vous avec Audrey, une connaissance qui a longtemps été guide touristique dans la ville. Comme la plupart d’entre nous ne connaissions pas du tout la ville, elle nous a proposé une visite à la découverte des places d’Arras et de leur histoire. Après nous avoir dressé un bref historique de la cité depuis ses origines, Audrey nous a emmenés dans le musée pour découvrir le plan-relief datant du XVIIIe siècle. Il a été commandé après la fortification d’Arras par Vauban suite au rattachement de l’Artois à la France à la fin de la guerre de Trente Ans. Cela nous permet une vision globale de la ville et ses environs, et de la façon dont sont disposées les différentes places.

façade du 18ième siècle
L’ancienne abbaye Saint Vaast date du XVIIIe siècle
entrée du musée des beaux arts
Le grand escalier dans l’entrée du musée
le lion d'Arras
Le lion d’Arras se trouve au dessus du beffroi et est surmonté du soleil de Louis XIV

Nous partons ensuite vers la place des Héros en passant par la place de la Vacquerie. De là, nous admirons l’arrière de l’hôtel de ville et du beffroi, ainsi que les maisons reconstruites dans un style Art Déco (la ville était un champ de ruines à l’issue de la première guerre mondiale).

beffroi d'Arras
L’hôtel de ville et le beffroi depuis la place de la Vacquerie. Complètement détruits lors de la première guerre mondiale, l’ensemble a été reconstruit « à l’identique ». Toutefois, il n’y avait qu’un seul pavillon Renaissance initialement, le 2e a été ajouté lors de la reconstruction dans un but d’harmonie visuelle.
maisons Art Déco
On « coupe » les angles des rues afin de permettre aux voitures de circuler plus facilement
façades baroque flamand et art déco
Art Déco et baroque flamand

Nous arrivons sur la place des Héros. Avec la rue de la Taillanderie et la Grand Place, elles constituent un ensemble unique de 155 façades de style baroque flamand. Enfin, façades, pas tout à fait ! Audrey nous apprend que se sont les pignons des maisons que nous voyons car elles sont construites en profondeur. Cela permettait de mettre plus de maisons sur la même rue ou place, et c’est de là que vient l’expression « avoir pignon sur rue ». Chaque maison est différente mais beaucoup arborent des emblèmes les distinguant ou rappelant le métier du propriétaire. On trouve ainsi beaucoup de gerbes de blés (il y avait un commerce aux grains sur la Grand Place), sans qu’il y ait toutefois deux fois le même motif sur deux maisons différentes. Le soleil déclinant dore les maisons autour des places et on se rend bien compte de leur beauté. Audrey attire aussi notre attention sur les colonnes de grès au rez-de-chaussée des maisons qui permettent un passage abrité le long de celles-ci et sur les entrées de caves, les burguets, qui permettent de rejoindre les boves, d’anciennes carrières de craie, puis les tunnels creusés lors de la première guerre mondiale.

beffroi d'Arras
L’hôtel de ville de style gothique flamboyant et le beffroi
façades baroque flamand
Autour de la place des Héros
façades baroque flamand
Autour de la Grand Place

Avant de nous diriger vers le marché de Noël pour un vin chaud tous ensemble, Audrey nous emmène voir les géants d’Arras, au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville. Colas est un maraicher d’Achicourt, et Jacqueline son épouse vient vendre la production sur le marché de la place des Héros. Ils sont accompagnés de leur fils Dédé, mais aussi du Jouteur et de l’Ami Bidasse.

les géants d'Arras
Colas, Jacqueline et leur fils Dédé, géants de la ville d’Arras

(*) Nous sommes allés au musée des Beaux Arts d’Arras la veille de sa fermeture pour plusieurs années de travaux. Réouverture prévue en 2030.
Audrey ne propose pas de visites au public, mais vous pouvez vous adresser à l’office de tourisme du pays d’Artois qui propose des visites guidées thématiques.
Les géants sont visibles librement dans le hall du beffroi.

Dimanche matin : rester au chaud à regarder la neige

Nous avions initialement prévu d’aller nous promener le dimanche matin, soit à Vimy soit du côté de la citadelle d’Arras. Mais la météo nous a fait changer nos plans car peu après notre réveil, il s’est mis à neiger. Alors, nous sommes restés au chaud à papoter autour d’un café. Après tout, les week-ends entre amis doivent aussi permettre de juste passer des moments ensemble, sans nécessairement « faire quelque chose ». Quoi qu’il en soit, il y a encore énormément de lieux à découvrir à Arras et dans ses environs. Et pour ma part, j’ai très envie d’y retourner pour explorer un peu plus cette région que je connais trop peu.

ciel rose du matin sur les toits d'Arras
Matin d’hiver, avant la neige
neige sur les toits d'Arras
Matin enneigé


Quelques adresses et conseils

Venir et séjourner à Arras

Nous sommes tous venus à Arras en train, en transitant par Paris. Le trajet en TGV depuis la gare du Nord est d’environ 45 minutes. La gare d’Arras est à proximité immédiate du centre-ville. Nous n’avons absolument pas eu besoin de voiture durant ce week-end. Tout ce que nous avons fait était facilement accessible à pied.

Pour le séjour, nous logions chez ma copine. Toutefois, l’offre d’hébergement sur Arras est vaste et vous permettra de trouver un logement à votre convenance.

Se restaurer à Arras

Voici les adresses que nous avons testées, et approuvées, au cours du week-end :

  • Pour manger des spécialités du Nord : l’estaminet La Gayette, place de la Vacquerie
  • Pour manger des frites, sur place ou à emporter : la friterie du Carnot, 26 boulevard Carnot
  • Pour un dessert ou un goûter à emporter : Aux Merveilleux de Fred, 15 bis rue Léon Gambetta
  • Pour prendre un cocktail en jouant aux fléchettes : le White Horse, place des Héros


Arras – Pas-de-Calais – décembre 2023

[Centre-Val de Loire] Noël au château d’Azay-le-Rideau

Lorsque nous sommes revenues des festivités de Noël familiales en Bretagne avec Melle 3e, nous sommes passées par la Touraine. Généralement, nous traçons notre chemin sur l’autoroute. Mais après nos visites de l’été dernier aux châteaux de Loches, Chaumont-sur-Loire et Blois, et parce que nous avions évoqué l’éventualité de nous arrêter de nouveau dans la région, en approchant de Tours, j’ai lancé un « et si on visitait un château pour la pause déjeuner ? ». L’idée ayant été immédiatement approuvée, nous avons pris la direction d’Azay-le-Rideau.

Une Renaissance rêvée

Je n’avais visité qu’une seule fois le château d’Azay-le-Rideau, en plein été 2005. J’en gardais un souvenir plutôt mitigé : du monde, un château plutôt vide, et le miroir d’eau quasiment asséché, véritable nurserie à moustiques ! Mais il aurait été dommage de rester sur une mauvaise première impression. Cette fois, le charme des lieux a cette fois opéré dès notre arrivée par l’allée de charmilles. Des petites lumières y avaient été positionnées dans les arbres pour les fêtes, apportant un supplément de magie.

Une fois l’accueil (situé dans les communs) passé, le château apparait majestueux au bout d’une allée bordée d’arbres, de l’autre côté d’un petit pont sur l’Indre. La cour nous offre son décor exceptionnel, entre influences italiennes et flamandes. Construit au début XVIe siècle sous le règne de François Ier sur les bases d’une ancienne forteresse, le château d’Azay-le-Rideau présente une charpente magnifique (que l’on peut admirer car la visite passe pas les combles) et un superbe escalier situé au centre de l’aile principale. Après être passé de main en main, il est acquis par le marquis de Biencourt à la fin du XVIIIe siècle. Tout au long du XIXe siècle, il restera propriété de cette famille qui mènera des travaux de restauration et fera aménager le parc à l’anglaise. Le château deviendra propriété de l’état en 1905, et il sera alors classé Monument Historique. Vide au moment de son rachat par l’état, le château sera partiellement meublé avec des prêts d’autres musées. C’est après les restaurations menées entre 2014 et 2017 que le rez-de-chaussée du château retrouvera un ameublement du XIXe siècle, comme lorsqu’il était habité par la famille de Biencourt, soucieux du confort et amateurs d’art.

Souvent cité comme une des plus belles architectures Renaissance du Val de Loire, le château d’Azay-le-Rideau a pourtant fait l’objet de transformations au XIXe siècle pour accroître sa symétrie, lui donnant son allure actuelle : celle d’un château idéal de la Renaissance.

En arrivant au château
Les façades sur la cour, avec les riches décors de l’escalier d’honneur et des fenêtres
Depuis l’escalier d’honneur, vue sur la perspective d’entrée du château
L’escalier d’honneur s’est paré de ses lumières de fête

Noël au château

Comme nous étions fin décembre, le château d’Azay-le-Rideau avait revêtu ses habits de fête. Pour cette édition de Noël au pays des châteaux, Azay avait pour thème le château des délices. Dans les différentes pièces, Corinne Bernizet (qui se cache derrière Baucis et Philémon) a imaginé des décors somptueux autour des arts de la table en utilisant des matériaux chinés et des images d’un autre temps. Agrémentés de nombreux sapins, les salles du château donnent envie de s’y attarder pour festoyer. J’ai eu un coup de cœur pour le grand salon XIXe siècle où je me serais bien vue m’installer pour une soirée de Noël au coin du feu.

Dans la grande salle, le festin n’attend plus que les convives
Dans l’antichambre
Détails du sapin de l’antichambre
La table est dressée dans la chambre du Roi
Un décor de Noël parfait…

(*) L’édition 2022 de Noël au pays des châteaux s’est terminée le 2 janvier 2023. Il y avait sept grands châteaux participants : Langeais, Amboise, Chinon, Villandry, Chenonceau, Loches et donc Azay-le-Rideau. Et ce que j’ai pu en apercevoir donne très envie de programmer une escapade dans le Val de Loire en décembre prochain si l’évènement est reconduit.

Le château flottant

Parmi les vues iconiques du château d’Azay-le-Rideau, il y a son miroir d’eau sur l’Indre. Comme je l’ai écrit pus haut, lors de ma première visite, celui-ci s’était avéré très décevant car il y avait trop peu d’eau pour que cela soit joli et l’ensemble tenait plus du marécage. Cette fois, c’était complètement différent, même si le miroir était loin d’être parfait (mais il aurait fallu pour cela un beau ciel bleu et des eaux calmes, or comme vous pouvez le constater, ce jour de décembre était plutôt terne et des pluies récentes avaient gonflé les eaux de l’Indre, en augmentant considérablement le débit). Malgré tout, le château se mirait dans la rivière et l’impression qu’il flottait au dessus était vraiment présente. Construit sur une île, les eaux de la rivière viennent en effet lécher ses fondations côté sud et ouest depuis les années 1950 avec la destruction de la terrasse qui le bordait alors et l’élargissement du bras de l’Indre de ce côté.

Vue du château côté ouest, d’un côté l’Indre au bord des fondations, de l’autre la cour d’honneur
Tel un navire posé sur l’Indre
La façade sud se mirant dans l’Indre
la façade Sud

Je ne regrette pas d’avoir choisi de redonner sa chance à Azay-le-Rideau à qui les récents chantiers de restauration et d’ameublement ont redonné beaucoup d’attrait. Cette visite, relativement courte (il faut environ 1h pour faire le tour du château et du parc), aura été une véritable pause sur la route, et je crois que je réitérerait l’expérience. J’ai d’ailleurs déjà noté les châteaux qui n’impliquent pas un gros détour !


Azay-le-Rideau – Indre-et-Loire – décembre 2022


Informations pratiques :
Le château d’Azay-le-Rideau est géré par le Centre des Monuments Historiques. Il est gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE. Toutes les informations sur les horaires et les tarifs sont à retrouver sur le site internet du château.

[Drôme] profiter de la magie des fêtes de fin d’année

Chaque année, je vois arriver la période de Noël et des fêtes de fin d’année avec un plaisir non dissimulé. Chaque année, je profite de mes fins de journées de télétravail pour aller explorer les villes des environs et leurs décorations lumineuses. Et cette année n’a pas fait exception à la règle. Je vous emmène donc avec moi pour découvrir où il est possible de profiter de la magie de Noël dans la Drôme (enfin, surtout dans les environs de Valence où j’habite !).

Noël à Romans

Cette année, ma première étape dans mon exploration d’avant Noël a été Romans. Je vais tous les ans à Romans à la nuit tombée afin de profiter des très belles structures lumineuses installées à différents endroits dans la ville. J’aime le fait que la disposition et l’emplacement des décorations monumentales change chaque année afin de créer une surprise, et de renouveler l’émerveillement.

Je suis arrivée alors qu’il faisait déjà nuit, et j’ai laissé ma voiture le long de l’Isère. De là, je suis remontée vers la place Jules Nadi. Le kiosque paré de lumières et de sapins m’accueille, et me fait entrer dans la magie de Noël. C’est alors que j’avise le parvis des Cordeliers avec son installation conique et tous les petits sapins à ses pieds. Avec les façades vitrées autour, il y a de quoi jouer à photographier les reflets. Mais je m’amuse surtout avec les grosses boules argentées dans les petits sapins. Photographier les reflets dans les décorations de Noël reste un de mes jeux favoris en cette saison !

Le kiosque à musique très élégant dans son décor de Noël
Jouer avec les reflets dans les vitres
Jouer avec les reflets dans les boules de Noël
En profiter pour faire un selfie au passage !

Empruntant les escaliers, je remonte vers la place Jean Jaurès où je suis accueillie par les musiques de Noël diffusées par hauts-parleurs. Nous sommes ici au royaume des enfants. Les installations sont ludiques et colorées. Petits et moins petits courent de l’une à l’autre poussant des cris de joie et s’installant pour se faire prendre en photo par les parents. Il y a beaucoup de monde et je prends peu de photos.

Les lutins attendent les lettres des enfants…

Je pars vers la Côte Jacquemart pour redescendre vers la rue Mathieu de la Drôme et la place Maurice Faure. Si les rues sont décorées de guirlandes formant des ponts de lumière, ce sont les montgolfières de la place qui attirent mon regard. En cette période de coupe du monde de football, je leur trouve un air de trophée !

Sur la place Maurice Faure, montgolfières et lanternes suspendues

Je termine ma promenade au pied de la collégiale Saint Barnard où une installation lumineuse offre de très jolies occasions de jeux avec les reflets. Je reste un long moment à explorer les différentes possibilités. Mais il ne fait pas bien chaud et même si je suis bien couverte (et que j’ai pensé à prendre mes gants), cela fait bientôt une heure que je me promène. Aussi, il est temps pour moi de reprendre la direction de la chaleur de la maison.

Repérer les reflets possibles !
S’amuser avec les profondeurs de champ
Je crois vraiment que la magie de Noël se situe un peu dans les reflets !
Se glisser à l’intérieur de la structure…
Bokeh…

Les illuminations de Noël à Romans sont visibles jusqu’au 2 janvier 2023

Pour les plus curieux, voici les liens vers les installations des dernières années : Noël à Romans 2019, Noël à Romans 2020, Noël à Romans 2021.

Les féeries d’hiver à Valence

Je suis passée plusieurs fois sur le village de Noël situé sur les boulevards de Valence, de jour comme de nuit, profitant d’avoir une course à faire en ville. Chaque fois, le grand sapin lumineux et les petits chalets ont le même effet : je me mets à sourire ! Ailleurs dans la ville, des installations lumineuses ont pris place : des lampadaires sur le parvis de la gare, des fleurs face au kiosque Peynet, des chemins lumineux au dessus des rues piétonnes…

Le grand sapin lumineux // l’entrée du village de Noël
Devant la gare de Valence Ville
Les éclairages devant la gare
Face au Champ de Mars

La grande soirée

Le samedi 10 décembre a eu lieu la grande soirée des féeries. Chaque année, cette soirée commence par une parade qui parcourt les boulevards jusqu’au Champ de Mars et se poursuit par un grand feu d’artifice, tiré derrière le kiosque Peynet. L’an dernier, j’avais eu la chance d’y assister depuis la terrasse du Musée. Cette année, c’était un peu plus improvisé car je me suis décidée un peu au dernier moment, partagée entre flemme de sortir dans le froid et envie de profiter du spectacle. Finalement, c’est le feu d’artifice et la promesse d’un beau moment qui ont gagné !

Je suis arrivée en fin d’après-midi en ville, et j’ai commencé par faire un petit tour des rues et places illuminées, avant de me réchauffer avec un bon ginger latte chez Tamper&Yummy. J’ai doublement bien fait d’y passer car cela m’a aussi permis de croiser des copains avec qui nous avons décidé de profiter ensemble du feu d’artifice. Nous sommes donc allés nous poster dans l’avenue Pierre Semard, partiellement coupée à la circulation, où après un bon verre de vin chaud au Alix Coffee, nous étions très bien placés pour assister au spectacle sans pour autant être trop dans la foule. Malgré le froid (et le vent glacial), nous avons apprécié ce moment qui nous a émerveillés.

La grande roue

L’installation de la grande roue à l’angle des boulevards de Valence semble faire maintenant partie des traditions de Noël valentinoises. Depuis 7 ou 8 ans, elle prend place de fin novembre à début janvier, pour le plaisir des petits et des grands. Elle fait aussi le bonheur des photographes car de jour comme de nuit, elle permet des compositions assez amusantes. J’y fais chaque année un tour, soit en famille soit entre copains. Cette année, j’y suis allée (à l’invitation de Valence Romans Tourisme) un soir de décembre avec Mr 2e et Melle 3e. Nous n’avions pas spécialement choisi notre jour en fonction de la météo mais plutôt de nos disponibilités respectives. Nous nous sommes donc retrouvés en haut de la grande roue un vendredi soir avec un mistral un peu marqué et un thermomètre qui flirtait avec les 0°C, ce qui n’était sans doute pas le meilleur choix ! Malgré cela, nous avons apprécié re-découvrir la ville d’en haut et jouer à retrouver les lieux que nous fréquentons « en bas ».

Prêts à embarquer // la grande roue et le village de Noël
Après cela, nous avons fait un tour sur le marché de Noël, et profité des chalets proposant de quoi se réchauffer… Nos préférences à cette saison vont au vin chaud et aux châtaignes grillées !

Le village de Noël de Valence est ouvert jusqu’au 24 décembre 2022. La grande roue tourne jusqu’au 3 janvier 2023. Les illuminations sont visibles jusqu’au 8 janvier 2023

Crèches et sapins à Saint Vincent la Commanderie

C’est l’année dernière que j’ai découvert l’animation Crèches et Sapins dans le charmant village de Saint Vincent la Commanderie. Depuis dix ans, les habitants décorent les rues avec des crèches, sapins et autres décorations de Noël dans un esprit convivial et chaleureux. Nous sommes là bien loin des grandes illuminations urbaines. Le maître mot est la créativité ! On retrouve ainsi beaucoup de mises en scène à partir de matériaux naturels ou de récupération : des sapins en palettes, des bonhommes de neige en rondins, un père Noël en pneus chez le garagiste, des crèches en ustensiles de cuisine ou en capsules de cafés… Certains créent même de véritables villages sur le rebord intérieur de leur fenêtre ou dans une remise. Tout est possible ! Cela donne un ensemble à la fois hétéroclite et charmant. On sent vivre ici l’esprit de Noël, celui où l’on partage en toute simplicité.

En marche vers Noël
L’école des bonhommes de neige
Pas besoin de beaucoup pour faire un joli décor de Noël
Les oies de Noël
Crèche en matériaux naturels
Suspendre des pommes dans l’arbre de Noël, un retour aux origines de la tradition
Le berger et son troupeau
Un de mes coups de cœur : la crèche en boîtes de conserve et ustensiles de cuisine
La neige s’était invitée pour ajouter une touche de magie supplémentaire
Petit lutin des bois..
Le téléphérique…
… et son village (avec des sapins en farfalle !)

Les crèches et sapins sont visibles dans le village de Saint Vincent la Commanderie jusqu’au 8 janvier 2023.


Et vous, avez-vous prévu ou êtes-vous allés voir des décorations de Noël ?

[petits moments] Noël en Bretagne – 2021

De retour de quelques trop courts jours (seulement trois passés sur place) en Bretagne afin de passer Noël en famille, voici quelques instantanés avant de vous préparer quelques articles sur les balades que nous avons pu faire.

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Nous sommes partis en voiture et lors du trajet aller, nous avons traversé le Forez entièrement givré. Il y avait un côté féérique à traverser ces forêts blanchis d’un givre intense. Comme nous étions sur l’autoroute, les possibilités d’arrêt étaient limitées, et l’aire du Haut Forez était complètement engloutie dans le brouillard. J’ai toutefois pu prendre quelques photos depuis une aire à la limite de la Loire et du Puy-de-Dôme. A cet endroit, le givre était un peu moins prononcé qu’au cœur du massif, mais cela restait joli !

« La colonne brisée » de Anne et Patrick Poirier a été installée dans les années 80
Il y avait même un peu de neige…
Lever de soleil sur le Forez

Aire des Suchères – A89 – Loire/Puy-de-Dôme

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Pas d’hiver en Bretagne sans un feu chaque soir dans la cheminée….

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En rentrant d’aller faire les courses, nous nous sommes arrêtés dans le marais de Sougeal pour y faire un tour. Il est nettement moins plein que d’autres années à la même période (par exemple, il y a deux ans) et on peut encore le traverser à pied.

Balade au cœur du marais
Observer les cygnes…

Marais de Sougeal – Ille-et-Vilaine – décembre 2021

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Pour le réveillon de Noël, nous avons trouvé une jolie composition florale pour poser sur la table…

Oui, ce sont bien des boudoirs qui entourent les fleurs, façon charlotte !

(*) Fleur de R’Eve – route de St James – Fougères (35)

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Liste des articles relatifs à ce séjour :