[projet 52-2021] semaine 4 – réverbère(s)

La photo que j’ai choisie pour illustrer le thème Réverbère(s) du projet 52 s’est imposée comme une évidence.

En effet, je l’ai prise un soir où je faisais des photos des décorations lumineuses pour Noël durant le mois de décembre. Juste avant, j’avais décidé de mettre ce thème sur la liste des thèmes pour 2021. Et, en rentrant après avoir photographié les lumières multicolores, j’ai aperçu ce lampadaire qui éclairait à travers les branches d’un arbre, soulignant quelques toiles d’araignée suspendues à celles-ci. Alors, j’ai pris une photo en sachant que je l’utiliserai pour ce thème et en sachant aussi que je la traiterais en noir-et-blanc.

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Pour voir quels sont les réverbères choisis par les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[Drôme] retour à la chapelle Sainte Marguerite

Si j’aime bien aller à la Chapelle Sainte Marguerite, au dessus de Combovin, nous nous sommes aperçus que nous n’y étions jamais montés en famille ! Il était donc impératif de remédier à cela… Entre les fêtes, c’était la sortie parfaite pour prendre l’air sans avoir à hâter le pas au retour : l’après-midi était en effet déjà bien engagé quand nous nous sommes décidés.

Après les pluies des jours précédents, la Véore était bien gonflée et si le passage à gué était possible sans se mouiller les pieds, cela ne devait pas être le cas quelques jours auparavant. A partir de là, nous avons suivi le chemin habituel : la montée le long des prés, les vues dégagées sur le Vercors derrière nous, le village qui s’éloigne peu à peu, puis la montée dans les bois à la végétation quasi méditerranéenne avant d’apercevoir la croix du sommet puis la petite chapelle blottie à ses pieds.

Comme nous n’avons pas tous le même rythme (et encore, j’étais contente de mettre 30% de temps en moins cette fois par rapport à la fois précédente où je reprenais tout juste la randonnée), nous nous attendons régulièrement, histoire de s’assurer que nous partons bien tous dans la même direction.

Au pied de la chapelle, nous avons pris le temps d’admirer le paysage de tous les côtés. Le ciel était clair et la vue bien dégagée, en particulier sur la plaine de Valence. Au loin, les sommets ardéchois se devinaient enneigés. De l’autre côté, le soleil éclairait encore les petites vallées, et nous avons regardé un troupeau de vaches (qui nous semblaient minuscules) se déplacer dans un champ.

Après un passage dans la chapelle et un petit crochet pour admirer le point de vue sur la Tour de Barcelonne, tandis que le soleil déclinait et que l’ombre gagnait notre versant de la montagne, nous avons pris le chemin du retour à la maison…. et d’un bon goûter bien mérité.

S’éloigner du village après avoir traversé le gué (que l’on aperçoit au bout du chemin)
Monter dans la lumière de l’après-midi
Profiter des points de vue sur le Vercors
En arrivant au sommet…
Vue sur la plaine de Valence et la montagne ardéchoise
Paysage agricole en fond de vallon…
Quand le soleil descend derrière la montagne…

Combovin – Drôme – décembre 2020

[petits moments] après la neige

La semaine dernière, dans la nuit de samedi à dimanche, il est tombé de la neige. Vers 21.00, les flocons ont commencé à virevolter et s’accrocher au paysage. Vers 23.00, tout est uniformément blanc. Mais au petit matin, la neige avait déjà bien entamé sa fonte au profit de températures très légèrement positives. Si nous voulions profiter des paysages enneigés, il n’allait pas falloir tarder !

Alors, avec Melle 3e, sitôt le petit déjeuner pris, nous avons enfilé nos chaussures de randonnée et sommes parties à pied dans les environs de la maison, pour profiter de la campagne sous son voile blanc. Le radoucissement, en faisant fondre la neige, générait aussi un léger brouillard, apportant une ambiance quasi irréelle au paysage.

Dès que j’ai sorti mon appareil photo, j’ai su que je traiterais ces images en noir et blanc, tant cela me semblait adapté au ressenti que j’avais alors.

Chabeuil – Drôme – 17 janvier 2021

[projet 52-2021] semaine 3 – hiver

Le thème pour le projet 52 cette semaine est hiver. Je pense que vous aurez tous deviné que ce thème tombe là car il s’agit d’un thème littéralement de saison !

Vous l’avez déjà aperçu et vous vous en rendre encore plus compte dans les semaines à venir : j’ai pu profiter à plusieurs reprises cet hiver de la neige et des paysages glacés autour de chez moi. Il m’a par contre fallu choisir une seule photo pour le projet 52, ce qui du coup s’est avéré un peu moins évident !

J’avais donc des photos de silhouettes d’arbres dénudés, des photos d’étendues enneigées, des photos de sommets tout juste saupoudrés de neige, des photos en couleur et d’autres en noir et blanc…. Vous verrez toutes celles-ci au fil des différents articles à paraître (ou déjà parus pour certains) sur les sorties au grand air que j’ai pu faire ces dernières semaines.

Mais finalement, la photo que j’ai choisie présente une branche d’arbre enserrée dans une gangue de glace. C’est une photo prise lors d’une courte balade improvisée dans un paysage digne du palais de La Reine des Neiges ! Soleil et glace jouaient ensemble pour rendre même une simple branche féérique…

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Pour savoir comment les autres participants vont illustrer l’hiver, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[Drôme] dans le cirque de Peyrus, sur le chemin des Moines

Je crois que le chemin des Moines, dans le cirque de Peyrus, au pied du Vercors, aura été une de mes grandes découvertes de la fin d’année 2020 ! Je l’avais approché lors des premières chutes de neige de la saison alors que nous avions des restrictions de temps et de distance pour nos sorties, et j’avais alors fait une balade entre automne et hiver. J’y suis retournée lorsque nous avons eu des chutes de neige un peu plus marquées et surtout à plus basse altitude pour profiter des paysages bien blancs.

Si ces deux fois, je ne suis pas montée très haut, j’avais noté lors de mon premier passage qu’il faudrait que j’aille voir en direction du Pas du Touet. C’est ce que j’ai fait le dernier dimanche de décembre dernier.

J’avais envie de voir de la neige de près. Compte tenu du nombre de voitures en direction du Col des Limouches, je me suis dit qu’il y aurait sans doute foule sur les quelques parkings permettant d’accéder aux champs de neige et que j’allais plutôt tenter de monter voir chercher la neige à pied !

Je me suis donc stationnée sur la route des Chichats, juste avant le petit pont et surtout la première montée. Arrivée à l’intersection des routes de Drogue et des Chichats, j’ai emprunté le GR93 en direction du Pas du Touet.

Le chemin est assez étroit, et surtout il monte bien en permanence (un rapide calcul mental me donne une pente moyenne autour de 20% sur la montée entre les Chichats et le Pas du Touet). Comme je manque un peu d’entrainement (entre blessures et confinements…), c’est sans doute un peu optimiste de ma part mais c’est bien trop tentant d’approcher la neige ! Je me fais d’ailleurs plus souvent dépasser que je ne dépasse d’autres randonneurs… La montée est raide mais la neige se rapproche : cela me motive (tout comme le « Courage !  » que me lance un traileur alors que je reprends mon souffle au bord du chemin).

Le sol du sous bois blanchit de plus en plus à mesure que je monte. Le vent fait virevolter les flocons qui s’étaient déposés sur les arbres. Et soudain, alors que le chemin offre une vue un peu plus dégagée sur la plaine de Valence, les abords du sentier sont couverts d’une jolie couche de neige. Me voilà immédiatement projetée dans la magie de l’hiver !

A mesure que j’approche du col, la pente se raidit. Avec la neige tassée par les passages des marcheurs, le sol devient aussi plus glissant. Après une petite hésitation à continuer, je me décide finalement à faire demi-tour un peu avant le Pas du Touet : le genou auquel je m’étais fait une entorse tire beaucoup, et je commence à avoir mal dans la cuisse à force de compenser… Si je veux m’assurer de rentrer chez moi, il est raisonnable d’entamer la descente !

Comme pour insister sur la sagesse de ma décision, je m’aperçois aussi que le soleil commence à décliner. Je profite toutefois de la descente pour jeter un oeil dans les trouées d’arbre et admirer le paysage. Je quitte peu à peu la neige…

Lorsque je retrouve ma voiture, je suis certes fatiguée mais surtout heureuse de cette belle sortie sur le chemin des Moines, de cette balade au cœur du cirque de Peyrus. Et puis, je pourrai toujours revenir une nouvelle fois pour aller jusqu’au Pas du Touet et longer un peu ensuite la crête pour admirer la vue sur la plaine de Valence….

C’est parti !
Au bout du champ, les premières traces de neige…
Gravir la montagne !
La neige a glacé sur la végétation..
La majeure partie de la randonnée se fait en sous-bois
Le plaisir de marcher dans la neige…
La neige a recouvert le paysage…
Un coup d’oeil sur la plaine dans les trouées d’arbres…
Apercevoir la montagne ardéchoise à l’horizon
Regarder à travers les branches dégarnies
Winter wonderland

Chemin des Moines (GR93) – Peyrus – Drôme – décembre 2020

(*) Pour partir sur le chemin des Moines depuis Peyrus, il est possible de laisser sa voiture à la sortie du village en direction du Col des Limouches auprès des bacs de tri sélectif de la route des Chichats ou d’emprunter cette route sur environ 1 km où du stationnement est possible le long de la rivière.
Le balisage est celui du GR93 (blanc/rouge). Depuis le hameau des Chichats jusqu’au Pas du Touet, il y a environ 2.5km pour 575 mètres de dénivelé positif : plus que la distance, c’est la pente qui rend le chemin difficile.

[petits moments] aller faire une course au coucher du soleil

Parfois le hasard fait bien les choses ! Cela a par exemple été le cas cette semaine, un soir où après le travail, je suis rapidement sortie pour aller faire une course.
Je vais être honnête : ça a pris un peu plus de temps que prévu. En effet, le soleil déclinait et venait inonder le village d’une lumière dorée. Alors, forcément, j’ai fait un détour pour aller prendre quelques photos….

Chabeuil – Drôme – janvier 2021

[projet 52-2021] semaine 2 – au hasard

Afin de lever toute ambiguïté, je n’ai pas choisi au hasard le thème de cette semaine du projet 52… C’est même un thème plutôt réfléchi, et auquel j’avais pensé bien en amont de l’établissement de la liste.

Pour illustrer ce thème, j’ai (une fois de plus) eu plusieurs idées. Il y a par exemple les jeux de hasard et autres loteries, mais j’en achète très rarement et je n’avais pas spécialement envie de dépenser mon argent pour traiter le thème.

J’ai ensuite pensé à pile ou face, mais je n’ai pas réussi à imaginer comment mettre en scène cela… Finalement, j’ai choisi ce qui était ma toute première idée : des dés !

Que l’on s’en serve pour des jeux de société ou déterminer le sujet lors d’un oral (c’est du vécu : le professeur qui interrogeait avait des sujets numérotés et j’avais dû lancer un dé pour savoir quel sujet je devrais traiter !), qu’ils soient colorés ou en bois, minuscules ou géants (et là je pense forcément au jeu de 421 qui avait été fabriqué par une amie de ma mère pour une fête d’école avec ses dés en bois massif de 30 cm de côté ! A la fin de la journée, je n’en pouvais plus de les ramener en bout de piste de lancer…), quel que soit leur nombre de faces, on a tous un jour ou l’autre lancé un dé, non ?

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Pour voir comment les autres participants s’en remettent au hasard, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

NB : je serai encore bien occupée en dehors de mon ordinateur ce samedi. Ne vous inquiétez donc pas si vous ne voyez pas apparaître votre commentaire immédiatement : il est passé en modération (cela arrive sans que j’ai forcément la main sur les critères) et je le validerai dès que possible.

[Drôme] aller voir la cascade après les pluies

Après plusieurs jours de pluie en décembre, je suis retournée voir la cascade du Rif à La Baume Cornillane. En effet, compte-tenu de la nature des sols, les niveaux des ruisseaux et rivières sont très sensibles aux fortes pluies.

Dès que je me suis engagée sur le petit chemin dans la forêt qui mène à la cascade, j’ai entendu le bruit du ruisseau, nettement plus fort que lors de mes précédentes visites.

En allant y jeter un coup d’oeil, l’impression s’est confirmée : son débit était bien plus important que d’autres fois.

A l’approche de la cascade, en longeant le ruisseau, j’ai commencé à l’entendre d’assez loin. Et dès que je l’ai aperçue, plus aucun doute n’était possible : la cascade du Rif coulait avec un fort débit…

Après l’avoir admirée de loin, je me suis approchée de la mare qui se trouve à sa base, en essayant de ne pas glisser sur la pente saturée en eau (spoiler : je n’ai pas réussi et j’ai dévalé de façon peu contrôlée une partie de la pente… heureusement, l’eau fraîche de la cascade m’a permis de me laver les mains afin de pouvoir continuer à utiliser l’appareil photo).

J’ai passé un long moment à regarder l’eau dévaler le flanc de la montagne, à me laisser hypnotiser par le mouvement de l’eau et le bruit de la cascade (tout en essayant de ne pas trop me mouiller les pieds)….

C’est d’ailleurs un peu à regret que j’ai rebroussé chemin pour retourner à la voiture et rentrer me sécher à la maison…

Au bord du chemin en sous-bois, s’attarder sur les dessins de champignons de souches….

Cascade du Rif – La Baume Cornillane – Drôme – décembre 2020

(*) Vous l’aurez compris : après les fortes pluies, l’accès à la cascade est fortement glissant, non seulement aux abords même de celle-ci mais également tout le long du chemin. Si le sentier ne présente pas de difficulté particulière en temps normal, il convient donc d’être un peu plus prudent après un épisode pluvieux.

(**) Pour prolonger la balade, vous pouvez continuer jusqu’à la grotte de la Dame, située à proximité immédiate (le chemin pour accéder à la grotte passe par la cascade). Les escaliers menant à la grotte peuvent être glissants par temps humide.

[Drôme] prendre l’air à la Baume Cornillane

Il y a du vent, mais aussi un peu de ciel bleu. Après deux jours de pluies et juste après avoir fêté Noël, l’appel de l’extérieur est trop fort pour lui résister. Je pars donc pour La Baume Cornillane (ce n’est pas loin et s’il fait trop froid, la balade pourra facilement être écourtée).

Du village, je pars en direction du site médiéval. Je traverse l’ancien village dominé par les ruines du château des Cornillans. Au delà, le sommet de la Raye a pris une teinte blanche avec les chutes de neige de la veille.

Finalement, le vent n’est pas aussi intense une fois sur la crête que ce que j’aurais craint au départ. Je m’avance donc vers les roches de la Pangée. Le panorama sur la plaine de Valence est toujours aussi époustouflant.

Mais cette fois, j’ai surtout envie d’explorer les ruines. Je retourne donc vers le château, et je m’aventure au pied d’un mur dont je n’avais jamais remarqué qu’il était accessible côté « intérieur ». Là, une ouverture permet d’admirer le paysage de la Raye. Je ne me lasse pas de la vue sur les sommets légèrement enneigés.

Malgré tout, la température est fraîche… Je vais donc me mettre à l’abri dans les ruines de l’ancien donjon. Ainsi, face à la vue sur la plaine, l’endroit est parfait pour sortir mon thermos de café et profiter d’une pause. Je m’amuse à retrouver les lieux connus dans le panorama qui s’offre à mes yeux….

Le temps passe tranquillement, mais il est temps de prendre le chemin du retour… doucement.

Dans les ruines du vieux village
Au pied du donjon
Deviner la Raye enneigée derrière le château
Saupoudrage hivernal
Vers les Roches de la Pangée
Les montagnes au pied de la montagne….
Nature vs Man
Retour dans les ruines…
Au pied du mur…
Jeter un oeil sur le paysage..

La Baume Cornillane – Drôme – décembre 2020