Choisir une seule photo pour clore toute une année : voilà le challenge de ce dernier jour du projet 52 pour l’année 2022 ! Je me suis donc demandé quelle était la photo qui m’avait rendue le plus fière cette année, celle que j’étais la plus heureuse d’avoir prise, celle qui me rappelait le meilleur souvenir… et je n’ai pas su choisir !
Puis, je me suis dit que, peut-être, ma photo de l’année n’avait pas besoin d’avoir été prise cette année (oui, dis ainsi, c’est un peu tordu..). En effet, en janvier de cette année, j’ai été contactée au sujet d’une photo prise en 2017. Cette photo représente l’éperon rocheux de Soyons, en Ardèche, le long du Rhône, sur le massif de Crussol. Elle a retenu l’attention d’un magazine qui cherchait une vue de cet endroit pour illustrer un dossier sur les villes gauloises. Cette photo, c’est la première photo que j’ai venu cette année, mais c’est surtout ma première photo publiée dans un vrai magazine (pour les curieux, elle a été publiée dans Dossiers d’Archéologie) !
*************************
Pour voir la photo de l’année des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : je suis en famille aujourd’hui, et en pleins préparatifs pour la soirée du réveillon… donc, autant dire que je ne vais pas avoir beaucoup de temps pour passer par ici valider les commentaires qui partiraient en modération (mais j’essaierai de passer une fois au moins dans la journée).
Je vous souhaite à tous une très belle dernière journée de 2022, et on se retrouve en 2023 avec de nouveaux thèmes !
L’année 2022 touche à sa fin… Si celle-ci a été moins mouvementée que les deux années précédentes, elle n’a pas été moins intense. Elle a en particulier apporté son lot de (grands) changements à la maison avec les départs quasi définitifs de Mr 1er et Mr 2e à quelques mois d’intervalles ! Elle a aussi été marquée par de très gros challenges professionnels, et le retour des déplacements. Elle a également été l’occasion de nombreuses découvertes, de moments partagés, de rires, de surprises. Alors, avant de passer à 2023, jetons un œil dans le rétroviseur. Après ceux de 2019, 2020 et 2021, voici donc le bilan de l’année 2022 !
Le projet 52 a une nouvelle fois été très suivi tout au long de l’année et je vous remercie de vos participations au cours de ces cinquante-deux semaines. J’ai souvent mis un moment à venir voir vos participations, mais vous avez fait preuve cette année encore de beaucoup d’imagination. Tous les thèmes n’ont en effet pas forcément été simples à traiter ! Après avoir longuement hésité (car je risque de manquer de temps en 2023), j’ai décidé de reconduire le projet 52 et nous nous retrouverons donc pour le projet 52-2023 dès la semaine prochaine. La liste des nouveaux thèmes sera en ligne lundi 2 janvier.
Côté professionnel
Les années se suivent… et ont des airs familiers les unes avec les autres. 2022 a donc été encore une fois très intense, avec de nouvelles réorganisations et de (très) gros challenges à relever. De ce que je peux apercevoir des enjeux en 2023, je sais d’ores et déjà que ce ne sera pas une année calme !
J’ai également eu plus de déplacements professionnels qu’en 2021, essentiellement à Paris, mais également à Lille où nous avons fait un séminaire mémorable, entre traversée à pied de la ville en étant déguisés, parties de bowling, et urban quest.
Après deux années où je n’étais pas beaucoup partie, je me suis largement rattrapée cet année. Ma première escapade a été en Haute-Savoie durant les vacances de printemps avec Melle 3 pour découvrir Annecy, son lac, mais aussi les gorges du Fier et le château de Montrottier, ainsi que les Jardins Secrets.
J’ai aussi passé une dizaine de jours en famille entre Bretagne et Normandie cet été. Chaque jour, ou presque, nous avons fait une balade ou une visite différente, profitant largement des paysages malgré la chaleur. J’y suis retournée pour Noël. Sur le trajet estival entre la Drôme et la Bretagne (et retour), j’ai profité de traverser le val de Loire pour visiter quelques châteaux : Loches, Blois et Chaumont.
Je n’ai pas été moins gourmande cette année que les années précédentes, mais je l’ai moins montré sur le blog. J’ai pourtant eu le plaisir de plusieurs diners très agréables : au Bac à Traille (le bistrot du restaurant étoilé La Cachette), chez Flaveurs (1 étoile Michelin), mais également dans des restaurants moins réputés mais très savoureux, comme par exemple dans la forêt de Tronçais. J’ai également passé pas mal de bons moments chez Tamper&Yummy, autour d’un café matinal, d’un goûter ou d’un brunch.
Côté rencontres & moments partagés
Après deux années où les occasions de rencontres ont été moindres, j’ai participé cette année à plusieurs évènements. Parmi ceux-ci, je retiens tout particulièrement la découverte de l’escape game de la Toussaint à la Tour de Crest, l’aventure en trottinette électrique et la fabuleuse journée d’instameet en Ardèche des Sources et Volcans sur la piste des couleurs de l’automne dans des paysages somptueux !
Au col de Meyrand – Ardèche – octobre 2022
Sur un plan plus privé, j’ai prolongé un séminaire professionnel avec des collègues pour aller visiter la Villa Cavrois, et j’ai retrouvé le même groupe pour un week-end d’anniversaires en Seine-et-Marne. Il y a aussi eu le retour des compétitions d’équitation pour Melle 3e avec une équipe fort sympathique, pour des dimanches au bord des carrières et un week-end en mode camping !
Côté réseaux sociaux
J’ai débuté l’année 2022 en m’engageant dans l’aventure Partir Ici.fr dont je suis devenue éclaireuse. La région Auvergne Rhône Alpes a en effet lancé sa plateforme de tourisme de proximité proposant des suggestions des offices de tourisme et des éclaireurs qui partagent leurs expériences. J’ai fait de belles rencontres, retrouvé des copains aussi, et surtout découvert de chouettes idées un peu partout dans la région. Je suis également devenue ambassadrice pour Drôme c’est ma nature.
J’ai continué à poster et échanger avec vous sur Facebook et Instagram, en complément d’ici, dans des formats souvent plus allégés.
Et pour 2023 ?
Comme je le disais, 2023 sera encore une année très intense et elle va d’ailleurs débuter sur les chapeaux de roue côté professionnel… Mais je compte bien continuer à trouver le temps de faire de jolies découvertes, de rencontrer de nouvelles personnes et d’entretenir les liens avec celles que je connais déjà, et de partager tout cela encore avec vous ici !
Préambule : Nous voici bientôt arrivés à la fin de cette année du projet 52. Je vous annonce d’ores et déjà qu’il y aura un projet 52 sur l’année 2023. La liste des thèmes sera dévoilée le lundi 2 janvier.
Aujourd’hui, alors que nous sommes en pleins préparatifs du réveillon de Noël pour ceux qui le fêtent, le thème de la semaine nous invite à faire la fête.. J’ai choisi cette photo prise la semaine dernière lors de la fête de Noël au travail. J’ai beaucoup aimé ces centres de tables (et si je n’avais pas dû partir tôt pour prendre le dernier train, je crois que j’aurais bien glissé la partie végétale de l’un dans mon sac….). Après 2 années sans fête de Noël, nous avons pu renouer avec cette tradition et c’était très agréable !
********************
Pour voir comment les autres participants font la fête, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : je suis en famille pour Noël, et c’est en particulier moi qui suis en charge des repas du réveillon et du jour de Noël… donc, autant dire que je ne vais pas avoir beaucoup de temps pour passer par ici valider les commentaires qui partiraient en modération (mais j’essaierai de passer une fois au moins dans la journée).
Je vous souhaite à tous une très belle soirée et nuit de Noël !
Chaque année, je vois arriver la période de Noël et des fêtes de fin d’année avec un plaisir non dissimulé. Chaque année, je profite de mes fins de journées de télétravail pour aller explorer les villes des environs et leurs décorations lumineuses. Et cette année n’a pas fait exception à la règle. Je vous emmène donc avec moi pour découvrir où il est possible de profiter de la magie de Noël dans la Drôme (enfin, surtout dans les environs de Valence où j’habite !).
Noël à Romans
Cette année, ma première étape dans mon exploration d’avant Noël a été Romans. Je vais tous les ans à Romans à la nuit tombée afin de profiter des très belles structures lumineuses installées à différents endroits dans la ville. J’aime le fait que la disposition et l’emplacement des décorations monumentales change chaque année afin de créer une surprise, et de renouveler l’émerveillement.
Je suis arrivée alors qu’il faisait déjà nuit, et j’ai laissé ma voiture le long de l’Isère. De là, je suis remontée vers la place Jules Nadi. Le kiosque paré de lumières et de sapins m’accueille, et me fait entrer dans la magie de Noël. C’est alors que j’avise le parvis des Cordeliers avec son installation conique et tous les petits sapins à ses pieds. Avec les façades vitrées autour, il y a de quoi jouer à photographier les reflets. Mais je m’amuse surtout avec les grosses boules argentées dans les petits sapins. Photographier les reflets dans les décorations de Noël reste un de mes jeux favoris en cette saison !
Le kiosque à musique très élégant dans son décor de NoëlJouer avec les reflets dans les vitresJouer avec les reflets dans les boules de NoëlEn profiter pour faire un selfie au passage !
Empruntant les escaliers, je remonte vers la place Jean Jaurès où je suis accueillie par les musiques de Noël diffusées par hauts-parleurs. Nous sommes ici au royaume des enfants. Les installations sont ludiques et colorées. Petits et moins petits courent de l’une à l’autre poussant des cris de joie et s’installant pour se faire prendre en photo par les parents. Il y a beaucoup de monde et je prends peu de photos.
Les lutins attendent les lettres des enfants…
Je pars vers la Côte Jacquemart pour redescendre vers la rue Mathieu de la Drôme et la place Maurice Faure. Si les rues sont décorées de guirlandes formant des ponts de lumière, ce sont les montgolfières de la place qui attirent mon regard. En cette période de coupe du monde de football, je leur trouve un air de trophée !
Sur la place Maurice Faure, montgolfières et lanternes suspendues
Je termine ma promenade au pied de la collégiale Saint Barnard où une installation lumineuse offre de très jolies occasions de jeux avec les reflets. Je reste un long moment à explorer les différentes possibilités. Mais il ne fait pas bien chaud et même si je suis bien couverte (et que j’ai pensé à prendre mes gants), cela fait bientôt une heure que je me promène. Aussi, il est temps pour moi de reprendre la direction de la chaleur de la maison.
Repérer les reflets possibles !S’amuser avec les profondeurs de champJe crois vraiment que la magie de Noël se situe un peu dans les reflets !Se glisser à l’intérieur de la structure…Bokeh…
Les illuminations de Noël à Romans sont visibles jusqu’au 2 janvier 2023
Je suis passée plusieurs fois sur le village de Noël situé sur les boulevards de Valence, de jour comme de nuit, profitant d’avoir une course à faire en ville. Chaque fois, le grand sapin lumineux et les petits chalets ont le même effet : je me mets à sourire ! Ailleurs dans la ville, des installations lumineuses ont pris place : des lampadaires sur le parvis de la gare, des fleurs face au kiosque Peynet, des chemins lumineux au dessus des rues piétonnes…
Le grand sapin lumineux // l’entrée du village de NoëlDevant la gare de Valence VilleLes éclairages devant la gareFace au Champ de Mars
La grande soirée
Le samedi 10 décembre a eu lieu la grande soirée des féeries. Chaque année, cette soirée commence par une parade qui parcourt les boulevards jusqu’au Champ de Mars et se poursuit par un grand feu d’artifice, tiré derrière le kiosque Peynet. L’an dernier, j’avais eu la chance d’y assister depuis la terrasse du Musée. Cette année, c’était un peu plus improvisé car je me suis décidée un peu au dernier moment, partagée entre flemme de sortir dans le froid et envie de profiter du spectacle. Finalement, c’est le feu d’artifice et la promesse d’un beau moment qui ont gagné !
Je suis arrivée en fin d’après-midi en ville, et j’ai commencé par faire un petit tour des rues et places illuminées, avant de me réchauffer avec un bon ginger latte chez Tamper&Yummy. J’ai doublement bien fait d’y passer car cela m’a aussi permis de croiser des copains avec qui nous avons décidé de profiter ensemble du feu d’artifice. Nous sommes donc allés nous poster dans l’avenue Pierre Semard, partiellement coupée à la circulation, où après un bon verre de vin chaud au Alix Coffee, nous étions très bien placés pour assister au spectacle sans pour autant être trop dans la foule. Malgré le froid (et le vent glacial), nous avons apprécié ce moment qui nous a émerveillés.
La grande roue
L’installation de la grande roue à l’angle des boulevards de Valence semble faire maintenant partie des traditions de Noël valentinoises. Depuis 7 ou 8 ans, elle prend place de fin novembre à début janvier, pour le plaisir des petits et des grands. Elle fait aussi le bonheur des photographes car de jour comme de nuit, elle permet des compositions assez amusantes. J’y fais chaque année un tour, soit en famille soit entre copains. Cette année, j’y suis allée (à l’invitation de Valence Romans Tourisme) un soir de décembre avec Mr 2e et Melle 3e. Nous n’avions pas spécialement choisi notre jour en fonction de la météo mais plutôt de nos disponibilités respectives. Nous nous sommes donc retrouvés en haut de la grande roue un vendredi soir avec un mistral un peu marqué et un thermomètre qui flirtait avec les 0°C, ce qui n’était sans doute pas le meilleur choix ! Malgré cela, nous avons apprécié re-découvrir la ville d’en haut et jouer à retrouver les lieux que nous fréquentons « en bas ».
Prêts à embarquer // la grande roue et le village de NoëlAprès cela, nous avons fait un tour sur le marché de Noël, et profité des chalets proposant de quoi se réchauffer… Nos préférences à cette saison vont au vin chaud et aux châtaignes grillées !
Le village de Noël de Valence est ouvert jusqu’au 24 décembre 2022. La grande roue tourne jusqu’au 3 janvier 2023. Les illuminations sont visibles jusqu’au 8 janvier 2023
Crèches et sapins à Saint Vincent la Commanderie
C’est l’année dernière que j’ai découvert l’animation Crèches et Sapins dans le charmant village de Saint Vincent la Commanderie. Depuis dix ans, les habitants décorent les rues avec des crèches, sapins et autres décorations de Noël dans un esprit convivial et chaleureux. Nous sommes là bien loin des grandes illuminations urbaines. Le maître mot est la créativité ! On retrouve ainsi beaucoup de mises en scène à partir de matériaux naturels ou de récupération : des sapins en palettes, des bonhommes de neige en rondins, un père Noël en pneus chez le garagiste, des crèches en ustensiles de cuisine ou en capsules de cafés… Certains créent même de véritables villages sur le rebord intérieur de leur fenêtre ou dans une remise. Tout est possible ! Cela donne un ensemble à la fois hétéroclite et charmant. On sent vivre ici l’esprit de Noël, celui où l’on partage en toute simplicité.
En marche vers NoëlL’école des bonhommes de neigePas besoin de beaucoup pour faire un joli décor de NoëlLes oies de NoëlCrèche en matériaux naturelsSuspendre des pommes dans l’arbre de Noël, un retour aux origines de la traditionLe berger et son troupeauUn de mes coups de cœur : la crèche en boîtes de conserve et ustensiles de cuisineLa neige s’était invitée pour ajouter une touche de magie supplémentairePetit lutin des bois..Le téléphérique…… et son village (avec des sapins en farfalle !)
Les crèches et sapins sont visibles dans le village de Saint Vincent la Commanderie jusqu’au 8 janvier 2023.
Et vous, avez-vous prévu ou êtes-vous allés voir des décorations de Noël ?
A cette période de l’année, le thème Eclairages du projet 52 semble avoir été pensé par rapport aux lumières des fêtes de fin d’année, que ce soit dans les villes ou dans nos maisons… Et j’avoue que c’était bien cette idée que j’avais en tête lorsque je suis partie me promener dans les rues de Romans avec leurs décorations lumineuses et festives (je vous en reparle bientôt !).
Mais, c’est finalement une autre photo de ce soir-là, prise dans la foulée de celle du pont qui illustrait le thème « Au milieu de la nuit » de la semaine dernière, que je vous propose. En effet sur l’autre rive de l’Isère, face à moi, les façades de Bourg-de-Péage baignaient dans la lumière des éclairages publics et se reflétaient dans la rivière, créant un tableau nocturne paisible et lumineux…
***************
Pour découvrir ce qui est éclairé chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Le Musée de Valence propose une nouvelle exposition autour d’un artiste local méconnu : Théophile-Jean Delaye. Né à la toute fin du XIXe siècle à Valence, il a ensuite grandi à Tournon et a passé la fin de sa vie à Saint Donat sur l’Herbasse dans les années 1960. Entre temps, il a conjugué son métier de topographe pour l’armée avec son goût pour le dessin et les grands espaces, laissant une œuvre colossale et pourtant méconnue que l’exposition met en lumière.
La cartographie du Maroc
Théophile-Jean Delaye est officier de l’armée française quand il arrive au Maroc (alors sous protectorat français) en 1924. Sa spécialité, c’est la topographie, et sa mission va consister à cartographier le pays. Pour cela, il parcourt les lieux à pied et à cheval, mais il est également un pionnier dans l’utilisation de la photographie aérienne à des fins de cartographie. Il sera également le premier à livrer une carte détaillée du massif du Toukbal, point culminant du Haut-Altas. Il innove également dans la représentation des montagnes en alliant l’utilisation de hachures aux lignes de niveau pour permettre de visualiser les reliefs.
Détail de la carte du massif du Toukbal // vues du même massif
En parallèle des cartes et relevés topographiques, il dessine et peint également des scènes de la vie quotidienne et des paysages du Maroc. Il nous laisse ainsi un témoignage vibrant du Maroc de l’entre-deux-guerres, représentant villes et villages, mais également leurs habitants et les motifs traditionnels s’y associant. Et chaque fois, il légende ses dessins avec précision, indiquant le lieu et l’année.
Paysage marocain // Souk de TunisVue cartographique en élévation
A la fin de sa carrière militaire, il continue à vivre au Maroc. Il participe alors à l’essor du tourisme dans le pays, contribuant à différentes revues et étant très actif dans le club alpin du Maroc. Il dessine aussi des cartes touristiques illustrées à destination de l’office de tourisme dans les années 1950. Il a également été un des initiateurs de la création du parc naturel du Toukbal.
Carte touristique du sud marocain
Les Alpes et les beaux livres
Lorsqu’il revient en France, Théophile-Jean Delaye arpente les paysages alpins qu’il dessine avec la précision du cartographe. Il parcourt essentiellement les massifs des Ecrins, du Vercors et la Chartreuse. Il passe alors ses journées dehors avec son matériel de peinture, parfois à plus de 3000 mètres pour restituer ces paysages.
Chartreuse Vercors – illustré par Théophile-Jean Delaye – édité par Arthaud – 1934
Il participera à l’illustration de nombreux beaux livres de tourisme des éditions Arthaud. Situées à Grenoble, elles se sont spécialisées dès la fin du XIXe siècle dans les récits de voyage, d’exploration et de montagne (ce sont elles qui publieront Premier de Cordée de Frison-Roche). Les premières collaborations entre Théophile-Jean Delaye et Arthaud datent des années 1930. L’artiste illustre alors plusieurs ouvrages sur les Alpes : Oisans, les Routes des Alpes, Vercors & Chartreuse.. Puis, des ouvrages sur le Maroc suivront, ainsi que sur d’autres régions qu’il dessine sans doute d’après photographies. Théophile-Jean Delaye utilisera également ses talents d’illustrateurs pour des livres jeunesse d’aventures dans les années 1950.
L’exposition
Cette exposition au Musée de Valence revient sur l’ensemble des activités de Théophile-Jean Delaye, qu’il s’agisse des cartes auxquelles il a contribué, de ses dessins personnels ou des commandes pour illustration. Elle se termine par l’évocation des premières éditions du festival Jean Sébastien Bach de Saint Donat qu’il a contribué à créer.
Si elle peut intéresser tout le monde, cette exposition ravira particulièrement les adeptes de carnets de voyage, de cartes géographiques et de récits d’exploration. Elle permet aussi d’aborder avec les plus jeunes des notions de cartographie : échelle, représentation,… Et pour les fans de Star Wars, les aquarelles marocaines de Théophile-Jean Delaye sonnent comme une plongée dans les paysages de Tatooine !
(*) L’exposition « Théophile-Jean Delaye, un arpenteur du 20e siècle » est présentée au Musée de Valence jusqu’au 26 février 2023. Elle peut se visiter de façon indépendante des collections présentées dans le musée.
Avec la nuit qui tombe tôt à cette période de l’année, nous avons vite l’impression d’être au milieu de la nuit… ce qui tombe plutôt bien pour ce thème du projet 52 !
En ce moment, je pars de nuit et je rentre de nuit quand je ne suis pas en télétravail (mais ceci dit, dans ce cas, je commence à travailler alors qu’il fait encore nuit et quand je termine ma journée, il fait de nouveau nuit..). J’avais donc un peu l’embarras du choix sur le lieu à photographier au milieu de la nuit. J’ai choisi cette photo prise à Romans en début de semaine. On y voit le Pont Vieux, avec sur la droite la collégiale Saint Barnard. De l’autre côté du pont, c’est Bourg-de-Péage.
**********************
Pour découvrir ce qu’il se passe au milieu de la nuit chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Entre notre première et notre deuxième journée parisienne, nous avons passé une journée complète à Versailles. Si je connais assez bien le domaine du château de Versailles et la ville car j’ai habité une douzaine d’années à quelques kilomètres, Melle 3e n’en gardait pas vraiment de souvenirs (elle avait 5 ans lorsque nous avons déménagé). Or au printemps dernier, lors d’un voyage pour une compétition sportive scolaire, les profs avaient profité d’une demie-journée sans épreuve pour emmener les élèves découvrir les jardins de Versailles. Elle en était revenue avec l’envie d’en découvrir plus, et surtout de visiter le château.
Vue sur la cour royale à travers la grille…
Pour venir depuis Paris, nous avons pris le RER C à la gare d’Austerlitz (qui était proche de notre hôtel). Arrivées à la gare de Versailles Rive Gauche, qui a été renommée en Versailles Château, nous avons parcouru le chemin jusqu’au château à pied en environ 5 minutes (nous marchons vite, il est généralement indiqué un temps de l’ordre de 10 minutes). Il était encore tôt, et j’avais réservé pour une entrée au château à 10.00. Aussi, nous avons décidé de commencer par un tour dans les jardins.
« A toutes les gloires de la France », frontispice du Musée de l’Histoire de France voulu par Louis Philippe dans les murs du château.
Les jardins du château
Depuis la cour du château, l’entrée des jardins se fait sur la gauche. Nous avons attrapé un café à emporter en passant sous les arcades, puis nous nous sommes dirigées vers le point de vue au dessus de l’Orangerie, en traversant le parterre du Midi et ses bordures fleuries. Là, la perspective avec la pièce d’eau des Suisses (située de l’autre côté de la route, et dont le tour est librement accessible… souvenir de promenades dominicales) m’a toujours beaucoup plu. Les orangers et autres arbres qui prennent place en extérieur l’été étaient en cours de remisage à l’intérieur de l’Orangerie par les jardiniers.
Le parterre du MidiLe parterre de l’Orangerie et la pièce d’eau des Suisses
Nous avons ensuite continué la promenade dans les bosquets accessibles de ce côté du Grand Canal. En effet, beaucoup de bosquets ne sont accessibles que lors des jours de Grandes Eaux, et par ailleurs, certains étaient en restauration. Cela ne nous a pas empêché de découvrir les bosquets de la Reine et du Roi, le bassin du miroir, le bosquet de la Girandole… Nous profitons des couleurs de l’automne dans les feuillages, et remarquons plusieurs écureuils faisant leurs provisions pour l’hiver.
Au détour d’une allée dans les jardins du château
Arrivées au bassin d’Apollon, à l’extrémité du Grand Canal, nous remontons celui-ci en direction du bassin de Latone. En effet, l’heure tourne et nous devons nous rapprocher de l’entrée du château. (Nous reviendrons un peu plus tard pour l’autre partie des jardins, lorsque nous nous dirigerons vers le domaine de Trianon.) Nous continuons à nous émerveiller de la perspective et de la vue sur la façade (et nous nous disons que cela fera un bel écrin pour les épreuves d’équitation aux Jeux Olympiques de Paris en 2024).
Perspective du Grand Canal, dominée par le bassin de LatoneLe parterre d’eau et la façade du château côté jardins
La visite du château
Je n’avais pas visité le château de Versailles depuis un peu plus de quinze ans, et j’ai été agréablement surprise. Déjà, avec le système de réservation horaire, on n’attend plus devant l’entrée (où autrefois la file pouvait s’étendre sur plusieurs heures). Ainsi, en dix minutes, nous étions entrées et foulions le sol de la cour de marbre. Ensuite, de nouveaux espaces ont été restaurés et ajoutés dans le parcours de visite. Celui-ci se décompose en plusieurs parties : les appartements du Dauphin et de la Dauphine et des filles de Louis XV d’une part et les grands appartements d’autre part, auquel il faut ajouter la visite de l’exposition temporaire qui était consacrée à Louis XV lors de notre passage.
Façade sur la cour de marbre
Nous avons choisi de commencer par les appartements du Dauphin et de la Dauphine et des filles de Louis XV. Ces espaces, récemment restaurés et ouverts à la visite, nous emmène dans les appartements privés des membres de la famille royale. Ils constituent un joli pendant à notre visite la veille de l’Hôtel de la Marine, construit à l’époque de Louis XV pour être le garde-meuble royal. Nous avons la chance de parcourir les différentes pièces sans qu’il y ait trop de monde, et cela rend l’expérience de visite très agréable. De plus, la mise en lumière, imitant un éclairage à la bougie, donne une dimension intimiste aux pièces traversées.
Dans les appartements du Dauphin et de la Dauphine
Après être ressorties dans la cour de marbre, nous prenons la direction des grands appartements. La visite nous conduit à la découvert des appartements du Roi et de la Reine, mais aussi de l’iconique Galerie des Glaces et les salons la desservant. Elle permet également de découvrir la galerie de l’Histoire du Château, la galerie des Batailles, les salles de l’Empire ou encore d’accéder aux espaces abritant l’exposition sur Louis XV.
Sculptures dans la galerie de pierreStatue de Louis XIV dans le salon de marbreGalerie des Glaces, côté jardinsIconique Galerie des Glaces
La foule est plus importante dans ces lieux nettement plus connus. Certains passages, comme l’entrée dans la Galerie des Glaces, forment un goulot d’étranglement. J’avoue avoir moins préféré la visite des grands appartements par rapport à celle des appartements du Dauphin et de la Dauphine. Nous terminons notre visite à l’intérieur du château un peu fatiguées par le monde et le piétinement (ainsi que la distance parcourue !). Il est l’heure de déjeuner et nous avons repéré dans les jardins un snack à proximité du bosquet de la Girandole. Le ciel s’est couvert mais nous espérons pouvoir passer entre les gouttes (spoiler alert : ce ne sera pas le cas ! ).
Le domaine de Trianon
Après un rapide repas, nous avons pris la direction du domaine de Trianon. La pluie était légère et intermittente. Nous avons donc traversé les jardins pour re joindre l’allée de la Reine et l’entrée du domaine de Trianon.
Le château de Grand Trianon
Nous avons commencé par visiter le Grand Trianon. Situé au bout d’un des bras du Petit Canal, il est le plus proche du château. J’ai souvent apprécié le calme et le côté plus informel de Grand Trianon par rapport au faste du château. Nous sommes là dans une maison de campagne, une résidence secondaire et cela se sent.
Salon de Grand Trianon (le mobilier date du 1er Empire)
J’ai aussi beaucoup de souvenirs à Grand Trianon et dans ses jardins. En effet, lorsque nous habitions à proximité de Versailles, le domaine de Trianon était du bon côté pour nous et nous y venions souvent en balade. Nous arrivions par la grille Saint Antoine, laissions la voiture au pied de Grand Trianon, et nous promenions autour (l’accès au domaine de Trianon était alors libre). Ainsi, Grand Trianon est le tout premier château que Mr 1er a visité, et nous avons fait de multiples parties de cache-cache dans les allées des jardins de Grand Trianon. J’espérais donc pouvoir retourner un peu dans les pas de ces souvenirs. Hélas, la météo en a décidé autrement.
Grand Trianon et ses jardins (où l’on retrouve l’attrait de Louis XIV pour le marbre !)
Pendant que nous visitions l’intérieur de Grand Trianon, la pluie s’est mise à tomber assez fortement, venant battre les carreaux et nous incitant à prolonger un peu la visite d’ailleurs. Nous avons même hésité à poursuivre jusqu’à Petit Trianon. Mais je savais que le petit château était proche et qu’il aurait été dommage de ne pas y aller.
Le château de Petit Trianon
Dire que nous nous sommes dépêchées pour rejoindre Petit Trianon est un euphémisme. Et pourtant, nous sommes arrivées dégoulinantes à l’entrée du château. Celui-ci a été édifié sous Louis XV, à la demande de Madame de Pompadour, dans un style « à la grecque » par Jacques-Ange Gabriel (le même architecte que pour l’Hôtel de la Marine). De taille très modeste, on peut visiter l’ensemble des pièces de service au rez-de-chaussée, mais surtout un amusant boudoir dont les fenêtres peuvent être dissimulées par des miroirs escamotables, commandé par Marie -Antoinette.
Le château de Petit Trianon, vu depuis le Temple de l’Amour
Comme nous n’avons pas pris le temps d’admirer les jardins à la française de Petit Trianon, trop occupées à tenter de minimiser notre temps sous la pluie, nous profitons d’être à l’abri pour jeter un coup d’œil en direction du Pavillon Français. Et de nouveau, nous nous posons la question de continuer la visite en direction du Hameau de la Reine, car la pluie n’a pas faibli pendant que nous étions à l’intérieur de Petit Trianon. Nous ferons finalement la même conclusion qu’un peu plus tôt : il serait dommage d’être là et de ne pas aller jusqu’au bout de la visite (et puis, trempées pour trempées.. on n’est plus à ça près !).
Le Pavillon Français à travers les vitres ruisselantes de pluie de Petit TrianonLe temple de l’Amour dans le jardin de Petit Trianon
Le Hameau de la Reine
L’avantage de se rendre au Hameau de la Reine sous une pluie battante, c’est que les lieux sont presque déserts. Sur le chemin vers le hameau, nous faisons une courte halte au Temple de l’Amour, puis nous prenons les allées tortueuses du jardin à l’anglaise jusqu’au bord du lac. Là encore, nous abordons un lieu où j’ai de nombreux souvenirs. En effet, avant que l’accès au Hameau ne devienne payant et que nos balades nous emmènent à Grand Trianon, c’est au Hameau que nous avons nos habitudes. J’ai ainsi des souvenirs de pas de bébés hasardeux dans les allées, de goûters enfantins, d’observations des carpes depuis le petit pont… Par contre, Melle 3e n’y était jamais allée.
Depuis le petit pont, vue sur le moulin (dont la roue est purement décorative)
Dès notre arrivée aux abords du village, elle m’a fait remarquer quelque chose qui aurait dû me sauter aux yeux depuis longtemps : on croirait se promener dans le décor du village de La Belle et la Bête de Disney ! Et c’est vrai que le Hameau, vision idyllique du monde rural, semble avoir été créé pour être un décor : celui d’une reine en mal de campagne et harassée par les principes rigides de la cour, s’inscrivant dans un mouvement de retour à la simplicité et à la nature (référence bien entendu à Jean-Jacques Rousseau..).
Vue générale sur le Hameau de la Reine
Nous faisons tranquillement le tour des différentes fabriques du village : le moulin, la laiterie, la pêcherie, la tour de Malborough… Les jardinets de chacune des maisons sont coquets et plantés de légumes de saison. Les citrouilles sont de sortie et les poireaux attendent d’être ramassés. Petit à petit, la pluie se calme, mais il est temps de rebrousser chemin.
La pêcherie et la tour de Malborough, au bord du lac
Nous prenons alors le chemin du retour, en empruntant le petit train qui nous dépose sur la terrasse du château (entre la pluie et les kilomètres déjà parcourus, cette petite pause est bienvenue), avant de regagner la gare de Versailles Rive Gauche et de là, Paris.
Informations pratiques :
Il existe des billets combinés permettant de visiter le château de Versailles et le domaine de Trianon (ce dernier n’est pas ouvert le matin). Il est possible de ne visiter que l’un ou l’autre. La réservation d’un créneau horaire pour la visite du château est obligatoire et compte-tenu de la demande, il est préférable d’anticiper et de le faire en ligne avant de venir. Les accès au château et au domaine de Trianon sont gratuits pour les moins de 18 ans et les moins de 26 issus de l’UE.L’accès aux jardins du château est gratuit en dehors des jours d’animation (Grandes Eaux et Jardins Musicaux). L’accès au parc est libre. Toutes les informations sur les horaires et les tarifs sont à retrouver sur le site internet du domaine de Versailles.
Versailles est desservie par 3 gares principales depuis Paris : Versailles Rive Gauche Château via le RER C, Versailles Rive Droite depuis Saint Lazare et Versailles Chantiers depuis Montparnasse. La gare la plus proche du château est Versailles Rive Gauche, mais depuis le domaine de Trianon, les gares Rive Gauche et Rive Droite sont à peu près à la même distance. Les 3 gares sont à moins de 20 minutes à pied de l’entrée du château.
Une journée à la découverte du domaine de Versailles, c’est avant tout beaucoup de pas effectués ! Nous avons estimé la distance totale parcourue lors de cette journée (incluant le trajet jusqu’à la gare d’Austerlitz et retour) à presque 20 km !
Dans le parc, il est possible de louer des voiturettes de golf, mais c’est relativement cher. Par ailleurs, un petit train dessert la terrasse du château et le domaine de Trianon dans les deux sens. Nous l’avons pour notre part emprunté dans le sens du retour (tarif spécial si on ne fait que le retour vers le château).
Le mois de novembre a été bien rempli avec de jolis projets, beaucoup de travail, de chouettes découvertes mais aussi des moments partagés avec des copains, autour de valeurs et d’intérêts communs.
48 heures en Seine et Marne
Le grand week-end du 11 novembre m’a permis de rejoindre les copains pour fêter des anniversaires. Comme nous venions d’un peu partout, nous avions fait le choix de nous rejoindre en région parisienne. Nous avions loué un gîte pour nous loger au fin fond de la Seine et Marne. Je suis pour ma part arrivée en train à Paris où j’ai récupéré une voiture de location, et 3 des copains. Après quelques bouchons pour sortir de la capitale (en même un soir de début de week-end prolongé à 17.00 pouvait-il en être autrement ?), et un peu de route, nous avons posé nos bagages.. et commencé une soirée papotage & rires.
Gâteau d’anniversaires // vue depuis la fenêtre de la chambre au petit matin
Le lendemain, après une matinée tranquille, nous avons décidé d’aller nous promener à Barbizon. Ce village est célèbre pour avoir été la source d’inspiration des peintres pré-impressionnistes. Ainsi Jean-François Millet a peint à partir des paysages des environs plusieurs de ses tableaux, dont l’Angélus ou les Glaneuses. L’école de Barbizon comptait également dans ses rangs Corot, Daubigny… Plus tard, d’autres peintres viendront dans les pas de ces « anciens » et Barbizon sera fréquentée par Monet, Sisley et Renoir.
A Barbizon, nous avons croisé la meute de chiens de Mauro Corda // on trouve des galeries et lieux d’exposition parfois dans des endroits insolites
Aujourd’hui, le village garde la trace de ses illustres visiteurs au fil des petites rues pavées et le long des allées bordées de villas. Le lieu était donc parfait pour une balade sans contrainte, permettant de profiter du beau temps sans pour autant nécessiter un effort physique qui n’aurait pas forcément convenu à tous. Si nous avions un temps évoqué la possibilité de visiter l’un des musées du village, le soleil et la clémence des températures nous en ont dissuadé !
Jolies villas et chapelle charmante à Barbizon
Nous sommes revenus au gîte à la nuit tombée, où nous avons commencé à préparer le repas pour la soirée d’anniversaire tout en discutant beaucoup et longtemps… Le lendemain, nous devions rendre les clés avant 10.00 mais n’avions pas envie de nous séparer si tôt. Alors, nous sommes allés voir d’un peu plus près le château de Vaux le Vicomte, devant lequel nous étions passés la veille en allant à Barbizon. Il était exceptionnellement fermé et nous n’avons pas pu le visiter, ni même en découvrir les jardins, mais le point de vue depuis l’allée qui y mène est déjà impressionnant. Avec le soleil, nous avons pris notre temps, discutant encore et encore (sans doute notre activité favorite au cours de ce week-end !), retardant le moment inéluctable où nos chemins devraient se séparer…
Le château de Vaux le Vicomte à travers la grille principale // le mur d’enceinte du domaineC’est encore l’automne
une fin d’après-midi à Lyon
Mi-novembre, la région Auvergne Rhône-Alpes organisait les Sommets du Tourisme, des rencontres et temps d’échanges entre professionnels. J’y ai été invitée en tant qu’Éclaireuse pour Partir Ici, le guide en ligne d’Auvergne Rhône-Alpes Tourisme. Malheureusement, en raison d’un emploi du temps professionnel chargé (et parce que le blog et les activités qui y sont liées se font sur mes temps de loisirs), je n’ai pas pu me libérer pour assister aux conférences et ateliers qui semblaient pourtant très intéressants. J’ai quand même pu rejoindre les autres éclaireurs présents à la fin de la première journée pour un moment convivial à l’Hôtel de Région à Lyon.
Le hall de l’Hôtel de Région à Lyon // vin pétillant du Bugey
Nous avons commencé par découvrir des produits des terroirs de notre région : vin pétillant du Bugey, jus de fruits, charcuteries et fromages, pâté aux pommes de terre du Bourbonnais, fromage d’Abondance, pommes du Pilat, chocolats.. Il y en avait pour tous les goûts !
Gourmandises salées et sucrées, issues de la région Auvergne Rhône Alpes
Après cela, nous nous sommes retrouvées (et oui, nous n’étions que des filles !) pour prendre un verre tout en discutant. C’est toujours un plaisir de rencontrer d’autres personnes avec qui je partage l’envie de faire découvrir ma région, et de les revoir ensuite au fil des occasions. Cette fois encore, c’était un très agréable moment, même si j’ai du filer assez rapidement afin de ne pas louper le dernier TGV pour rentrer à la maison !