Je pense que vous l’aurez tous compris, le thème, Sportif, pour cette semaine du projet 52 est directement lié aux Jeux Olympiques qui débutent cette semaine à Paris. J’avais regardé pour trouver des places pour une des épreuves d’équitation, mais je n’ai pas réussi à en avoir. Après réflexion, je me dis que l’organisation pour séjourner et se déplacer à Versailles n’aurait sans doute pas été simple. Je n’ai pas non plus vu la flamme olympique lors de son passage dans la Drôme le 20 juin : je travaillais ce jour-là et Melle 3e passait une épreuve de bac à l’issue de laquelle je devais aller la récupérer.
Cependant, c’est un cliché olympique que je vous propose aujourd’hui pour illustrer le thème. En février dernier, j’ai passé une journée à Autrans, dans le Vercors. Si, lors de mon passage, la neige n’était pas au rendez-vous, la vasque olympique rappelle que la station a accueilli plusieurs épreuves de Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble en 1968.
Pour voir comment les autres participants sont sportifs, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : Actuellement en congés, je suis bien décidée à profiter complètement de ces moments en famille en déconnectant au maximum. Je validerai les commentaires qui seraient en modération dès que possible, et au plus tard mi-août à la reprise de mon rythme quotidien habituel ! De même, je n’aurai sans doute pas le temps de voir vos participations avant cette date.
Cette semaine, le projet 52 nous demande de regarder l’été. Cet article est programmé mais j’espère bien que le soleil nous aura montré ses rayons estivaux cette semaine. Il l’a d’ailleurs déjà fait par intermittence au début du mois. J’avais alors profité d’une course à faire en ville un midi pour aller essayer ce glacier dont j’avais beaucoup entendu parler sur les réseaux sociaux. Je me suis donc régalée avec une glace vanille-noix de pécan et un sorbet pastèque.
Pour découvrir les clichés estivaux des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Comme chaque été, le blog prend une pause estivale. Le projet 52 sera bien publié chaque samedi mais ce seront des billets programmés, comme celui-ci. Il n’y aura pas d’autre article avant la deuxième quinzaine du mois d’août. De même, les commentaires qui seraient passés en modération ne seront sans doute pas validés avant la reprise du rythme du blog. Je vais en ce qui me concerne en profiter pour passer du temps en famille et déconnecter également. Passez un bel été, et on se retrouve dans un mois !
Si vous avez suivi, vous avez noté que j’étais déjà allée deux fois admirer les champs de lavandes en fleurs cette année. Les deux fois étaient en Drôme Provençale, à une semaine d’intervalle. Mais j’ai eu la chance de me rendre à Saoû ensuite une semaine après. Les champs repérés lors d’une précédente randonnée au pied de Roche Colombe étaient bien fleuris, et même si les lavandes n’étaient pas le but de ma visite (je venais pour un concert), je n’ai pas résisté au plaisir de prendre quelques photos. En voici quelques-unes, façon portfolio.
Saoû – Drôme – juillet 2024
Au pied de la Raye
C’est en rentrant d’un autre concert, à Crest cette fois, que j’ai trouvé l’occasion de faire un crochet par les champs de La Baume Cornillane. La journée avait vu les orages et le soleil alterner. Le coucher de soleil ne s’annonçait pas particulièrement graphique. Malgré tout, j’ai tenté ma chance. Certains champs avaient déjà été récoltés, et les autres n’allaient pas tarder à l’être. J’ai quand même pu prendre quelques images au pied de la Raye, dans la lumière presqu’éteinte d’une journée d’orages estivaux.
Et en bonus, je vous mets une photo des champs de céréales moissonnés, de l’autre côté de la route !
Le week-end dernier, je n’ai pas manqué d’aller voir 2 feux d’artifices. D’abord celui de Romans, tiré depuis le parc Saint Romain qui domine la ville et la rivière, puis celui de Chabeuil, tiré devant la mairie au bord de la Véore. Ce sont deux expériences très différentes, mais qui apportent l’une et l’autre une magie éphémère, dans les yeux des petits et des grands.
Regarder les reflets du soleil couchant en attendant le feu d’artifice, sur la rive de l’Isère, face à Romans
Romans, au bord de l’eau
Comme chaque année, aller s’installer en début de soirée au bord de la rivière. S’asseoir dans l’herbe et pique-niquer. Regarder le soleil se coucher et ses deniers reflets sur la pierre dorée du clocher de la collégiale. Et enfin la nuit qui tombe. Les « c’est dans combien de temps ?« , les « il est quelle heure là ?« .
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Puis 3 coups sonores.
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Profiter du spectacle. Le feu d’artifice qui se reflète dans les eaux de l’Isère malgré le fort courant. Les fleurs de lumière qui s’étalent dans le ciel. Les enfants qui s’exclament à chaque fusée. Les paris sur les couleurs. Les yeux levés vers le ciel. Et les applaudissements, les cris de joie.
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Il y avait cette année encore beaucoup de monde et toujours cette ambiance indéfinissable où tout le monde se retrouve pour partager un moment.
Romans sur Isère – Drôme – 13 juillet 2024
Chabeuil, un feu d’artifice de près
Le 14 juillet, c’est à Chabeuil que je suis allée. Cette fois, le feu d’artifice est tiré assez bas, juste devant la mairie. Ici aussi, la foule est au rendez-vous. Heureusement, je suis arrivée assez tôt pour m’assurer une place bien située, sur le pont, avec la jolie façade de la mairie en ligne de mire. Après la tombée de la nuit, le spectacle a commencé, intense. Du coin de l’œil, je prends photos et vidéos, tout en regardant par dessus l’appareil photo et mon téléphone pour profiter pleinement du long spectacle.
Cette semaine, le projet 52 nous invite à mettre en image ce qui s’apparente parfois à une corvée : faire les courses. Si j’aime bien aller au marché, je n’ai pas pu m’y rendre depuis très longtemps faute d’emploi du temps compatible. J’espère bien me rattraper un peu cet été mais cela ne va pas me permettre d’illustrer le thème cette semaine. Je m’arrête aussi souvent à la baraque à fruits, sur le bord de la route en rentrant du travail pour faire provisions de fruits et légumes frais et locaux, mais je n’ai jamais pensé à y faire une photo. Les allées du supermarché me dépriment et j’y mets le moins possible les pieds. Je fais l’essentiel de mes courses en commerces de proximité et j’y suis un peu trop connue pour faire discrètement quelques clichés. Alors, je me suis rabattue sur une photo de pique-nique. En effet, ce pique-nique est très directement lié aux courses faites un quart d’heure avant dans une épicerie de village, très bien fournie en produits locaux. Je me rendais à un concert directement en sortant du travail et je n’avais pas anticipé mon repas : c’était au final plutôt une bonne chose, et je me suis régalée.
Du pain frais, un fromage frais de chèvre bio et local, une boisson Mat & Elo produite en Ardèche et un yaourt – voilà mes courses pour un pique-nique parfait.
Pour découvrir comment les autres participants font leurs courses, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : j’ai un week-end de fête nationale bien rempli qui s’annonce, je ne sais pas à quel(s) moment(s) je pourrai passer par ici valider les commentaires qui seraient partis en modération et que donc vous ne verriez pas apparaître immédiatement. Cependant, je le ferai le plus vite possible et il n’est pas utile d’en renvoyer un : il subit généralement le même sort. Cela confirmerait en outre à WP que vous êtes potentiellement un spammeur et risquerait de contribuer à diriger vos commentaires directement en spam ultérieurement.
Je l’ai déjà évoqué à de multiples reprises mais la Drôme (et ses environs) offre de nombreuses possibilités de sorties culturelles. Bien sûr, il y en a toute l’année mais en été, celles-ci se multiplient avec les festivals et autres concert s et représentations en plein air. De même, de nombreux lieux accueillent des expositions temporaires à cette période de l’année. Je vous propose donc de venir avec moi découvrir ce à quoi j’ai déjà assisté (ainsi que quelques idées pour la suite de l’été).
En sortant d’un concert au Prieuré de Charrière dans la Drôme des Collines
Le Festival Mozart, une approche décontractée de la musique classique
J’avais assisté l’an dernier à deux concerts estivaux du Festival Mozart(qui s’appelait encore Saoû chante Mozart). Depuis, j’avais écouté avec plaisir deux autres concerts, de chant choral, organisés par eux à Valence, un en plein hiver avec un programme de saison et un autre début mai au moment de la conférence de presse du festival. C’était chaque fois un très bon moment. Aussi quand l’organisation du festival m’a proposé d’assister de nouveau cet été à des concerts, j’ai bien sûr accepté.
Un coucher de soleil au prieuré de Charrière
Si l’année dernière, j’avais vraiment trouvé le concert au lever du soleil absolument magique, j’ai choisi cette année de vivre une autre expérience, en fin de journée cette fois. Le festival a cette année commencé sa programmation par des concerts en Drôme des collines. J’ai donc pris la route un soir après le travail direction le prieuré de Charrière à Chateauneuf de Galaure. J’ai commencé ma soirée par pique-niquer dans un champ (j’avais trouvé de bons produits locaux à l’épicerie du village de Claveyson sur le trajet). Comme je disposais d’encore un peu de temps, je suis descendue jusqu’au bord de la Galaure et j’ai un tour dans le hameau de Charrière.
Dans la cour du prieuré de Charrière
L’heure du concert approchant, je me suis dirigée vers la chapelle du prieuré de Charrière où celui-ci avait lieu. Le prieuré est encore en cours de restauration, menée par une équipe de bénévoles. Il y a quelques années, la chapelle n’avait par exemple plus de toiture. Aujourd’hui, à l’abri de l’air et de l’eau, elle accueille des expositions et des concerts. En effet, l’acoustique de cette petite chapelle un peu rustique (le sol est encore en terre battue et les chaises sont celles en plastique du comité des fêtes local) est excellente et se prête parfaitement à l’accueil de petites formations.
La chapelle du prieuré de Charrière en fin de journée.
C’est parti !
Ce soir-là, c’est le quatuor Hélios qui joue. Face à nous, une flûtiste, une violoniste, une altiste et un violoncelliste nous régalent pendant plus d’une heure de la musique de Mozart (avec une jolie transcription d’un concerto pour piano faite à l’époque et avec l’aval de Mozart lui-même), mais aussi de celle de Haydn (qui entretenait une amitié forte avec Mozart) et de Ries (qui fût un disciple de Beethoven et un concertiste renommé). La représentation se termine par un tango contemporain, preuve que la musique (dite) classique continue à vivre. Nous ressortons alors que le soleil commence à se cacher sous l’horizon. J’en profite pour visiter le prieuré, exceptionnellement ouvert, avant de prendre un verre au bar tenu par une association locale. Finalement, musique classique ou pas, un festival reste un festival !
Le quatuor Hélios
Le quatuor Hélios
Switched-on Mozart, variation contemporaine sur une œuvre classique
Samedi après-midi, j’ai pris la direction de Saoû pour assister à un concert très original. Switched-on Mozart se veut dans la lignée du Switched-on Bach de Wendy Carlos. Le postulat de départ, rappelé en début de concert par Philippe Bernold, directeur du festival, est que « à l’époque de Mozart, on n’écoutait que de la musique contemporaine », et que Mozart a toujours été intéressé par les nouveaux instruments de son époque, comme la clarinette ou le piano-forte. Le festival Mozart s’est donc associé avec Inventer pour Apprendre, une autre association de Saoû qui propose une résidence estivale pour apprendre la composition à de jeunes musiciens. Arnaud Petit et Yannick Chapuis ont donc pris des partitions de Mozart et les ont adaptées à des instruments d’aujourd’hui : synthétiseurs, batterie, basse et guitare électrique.
La musique de Mozart au Gasoline Palace
C’est le résultat de ce travail qui était présenté samedi lors du concert. Afin d’être en phase avec le côté rock de cette version de Mozart, c’est au Gasoline Palace, un bar, que la prestation avait lieu. Il y avait même une boisson incluse dans le billet d’entrée. Si on m’avait dit qu’un jour, j’irai écouter Mozart aux instruments électriques dans un bar avec un verre à la main, je pense que j’aurais pris mon interlocuteur pour un fou. Et pourtant, c’est ce qu’il s’est passé samedi dernier ! Pendant une heure, la soprano Eleonore Lemaire et les solistes de l’orchestre de chambre de la Drôme ont fait vibrer la musique de Mozart comme on ne l’avait jamais entendue. Une nouvelle fois, le festival Mozart a montré que la musique classique n’est pas forcément poussiéreuse (ou en tous cas, qu’elle peut sans souci être dépoussiérée).
Mettre Mozart à l’électrique, c’est osé et comme l’a précisé Arnaud Petit en préambule du concert « Concernant le bon goût, nous sommes toujours resté à la lisière, sans jamais tomber dedans ».Une interprétation de Mozart entre rock et punk, particulièrement réjouissante !
(*) Le festival Mozart continue jusqu’au 21 juin avec une programmation éclectique et variée. J’ai d’ailleurs déjà mon billet pour le concert Bach Contemplation en fin de semaine. Le concert de clotûre Bach Mirror en plein air m’aurait aussi bien plu mais je ne suis pas disponible..
(*) J’ai assisté à ces deux concerts en étant invitée par le Festival Mozart dans le cadre d’une collaboration commerciale non rémunérée, et je les en remercie. J’ai choisi moi-même les concerts auxquels j’ai assisté dans leur programmation, compte tenu de mes envies et de mes disponibilités. Mon avis est par ailleurs totalement libre.
Histoire d’un Cid, la nouvelle production des Fêtes Nocturnes de Grignan
Les Fêtes Nocturnes de Grignan font partie des évènements estivaux que j’attend chaque année. Cela commence déjà par la découverte quelques mois avant du spectacle qui sera joué et par qui, puis par la réservation des billets sans tarder car les gradins se remplissent vite. Il faut dire que chaque fois la pièce de théâtre, jouée dans le décor somptueux de la cour d’honneur du château de Grignan, est vraiment réussi. J’ai ainsi les années précédentes eu le plaisir d’assister aux représentations de Fracasse en 2021, Les Fâcheux en 2022 et L’Avare en 2023. Si les autres fois, j’y étais allée plutôt en fin de saison, cette année, notre organisation familiale (et les dates des épreuves du bac de Melle 3e) m’a permis d’y aller dès la première semaine de représentations.
En attendant le lever de rideau
Il faut dire que j’avais encore plus hâte d’y aller cette année en raison de la programmation. En effet, le spectacle Histoire d’un Cid est une relecture de la pièce Le Cid de Corneille. J’avais (comme beaucoup) étudié Le Cid en troisième, et après n’avoir auparavant lu en classe que quelques rares pièces de Molière avec des professeurs peu motivants, l’étude de celle-ci avec un enseignant intéressant m’avait fait apprécier le théâtre, classique ou plus contemporain. La proposition de Jean Bellorini, du TNP de Villeurbanne, est une revisite moderne de la pièce de Corneille. Elle fait rimer les alexandrins d’origine avec les mots contemporains. Elle emmène la pièce classique dans un registre de culture populaire, sans perdre l’esprit de la tragi-comédie. Elle nous gratifie de répliques qui pourraient devenir cultes, mention spéciale pour « Rodrigue, ton père, c’est Dom Diègue, pas Mick Jagger ». Elle met en lumière les punchlines de Corneille. Elle flirte même parfois avec la comédie musicale. Bref, c’est une version réjouissante d’un classique qui s’affranchit des codes, que vous l’aurez compris, j’ai beaucoup appréciée.
4 acteurs et 2 musiciens, le salut final
(*) Histoire d’un Cid est joué dans la cour d’honneur du château de Grignan jusqu’à la fin de l’été dans le cadre des Fêtes Nocturnes 2024, organisées par le département de la Drôme. La pièce a fait l’objet d’une captation intégrale le 28 juin 2024 lors de la représentation à laquelle nous avons assisté avec Melle 3e. Elle sera diffusée le 8 août 2024 sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes et à la rentrée sur Culture Box.
D’autres idées pour cet été, ou après
Comme l’été ne fait que commencer, j’ai quelques autres idées à vous suggérer pour les prochaines semaines :
Le Festival Sur le Champ à Valence, du 17 au 20 juillet est gratuit et propose une programmation éclectique.
A Crest, le centre d’art propose jusqu’au 6 octobre une nouvelle exposition autour du street art avec le collectif Sorry Graffiti.
Le musée de la chaussure de Romans présente une exposition temporaire Jean-Paul Gaultier pour Stéphane Kélian jusqu’au 3 novembre.
Cette semaine, le projet 52 nous envoie à l’extérieur. Vous l’avez sans doute déjà deviné, mais globalement j’essaie de passer pas mal de temps dehors. J’ai donc énormément de photos prises en pleine nature mais aussi au parc ou en terrasse pour prendre un verre, une glace ou encore un repas. Dès que la météo le permet, vous avez plus de chance de me trouver en terrasse qu’à l’intérieur d’un restaurant. Samedi dernier, j’ai profité d’un de mes cadeaux de Noël (un super soin au spa) et je n’ai donc pas résisté au plaisir de prendre un thé sur la jolie terrasse face à la campagne.
Pour découvrir ce qu’il se passe à l’extérieur chez les autres candidats, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : bien occupée ce week-end encore, je ne sais pas à quel(s) moment(s) je pourrai passer par ici valider les commentaires qui seraient partis en modération et que donc vous ne verriez pas apparaître immédiatement. Sachez toutefois que je le ferai le plus vite possible et qu’il est inutile d’en renvoyer un : il subirait le même sort. Cela confirmerait en outre à WP que vous êtes potentiellement un spammeur et risquerait de contribuer à diriger vos commentaires directement en spam ultérieurement.
Il y a une dizaine de jours, deux copines sont venues de l’autre bout de la France pour découvrir ma (jolie !) région. J’ai longtemps hésité sur ce que j’allais leur montrer car nous ne disposions finalement que d’une soirée et d’une journée. Pour la soirée, c’était assez facile : nous sommes allées dans le centre de Valence pour le visiter et profiter de la fête de la musique. Mais pour la journée, jusqu’au dernier moment, j’ai tergiversé. Il faut dire aussi que j’attendais un peu de voir ce que la météo nous réserverait, histoire de ne pas prévoir d’être dehors s’il pleuvait. Par chance, le samedi était annoncée sans averses dans la journée (contrairement à la soirée). C’était donc décidé : j’allais les emmener voir les lavandes en Drôme Provençale !
Dans les lavandes
Les champs de lavandes
Cela faisait quelques jours que j’apercevais des champs de lavandes en fleurs sur mon trajet pour aller travailler. J’étais donc certaine de les trouver fleuries, surtout en descendant vers le sud. Et en effet, tout au long du trajet qui nous a emmenées en dessous de Montélimar, nous avons aperçu des champs violets. Comme pour aller plus vite, j’avais pris l’autoroute, pas question de s’arrêter toutefois. Et même si je me dirigeais vers un secteur que je n’avais jamais exploré en mode « cherchons les lavandes », je savais qu’au bord des petites routes, je trouverai forcément un endroit pour garer la voiture et profiter pleinement du spectacle.
Lavandes à perte de vue
Et c’est bien ce qu’il s’est passé. Nous avons longé un joli champ et il y avait un endroit parfait pour laisser la voiture à proximité sans déranger. Nous avons alors pris notre temps pour prendre des photos, et admirer cette vue. Les rangées joliment dessinées poussaient le regard en direction des montagnes. En plus, un petit champ d’oliviers voisinait avec les lavandes : nous avions devant nous le parfait cliché provençal !
Avec la rangée d’oliviers à gauche, une certaine idée de la ProvencePause photo !Se laisser fasciner par le ballet des abeillesLe violet des lavandes colore les paysages drômois d’une façon si caractéristiqueLavandes & oliviers
La Garde Adhémar, l’un des plus beaux villages de France
Après cet arrêt « lavandes », nous avons repris la route pour gagner La Garde Adhémar, l’un des plus beaux villages de France. Nous avons exploré les petites ruelles, colorées par les lauriers roses à cette période de l’année. Puis, nous sommes allées voir l’église, avant de descendre dans le jardin aux herbes. Ce jardin remarquable était lui aussi bien fleuri, rendant la balade encore plus agréable. Nous n’avons bien entendu pas manqué d’admirer le point de vue sur la vallée du Rhône dans une lecture de paysage toujours très intéressante.
Les lauriers roses sont en fleurs et apportent leur touche de couleur à l’univers minéral du village Les valérianes poussent un peu partout sur les muretsLe jardin aux herbes occupe différentes petites terrasses en contrebas de l’égliseRevenir vers le centre du village
Comme il était midi, nous avons décidé de manger à La Garde Adhémar. Nous avons choisi de nous installer en terrasse sous les arbres à l’Absinthe. Nous n’avons pas été déçues : une cuisine très fraîche et de qualité, des assiettes généreuses et un accueil vraiment agréable. Nous avons longuement discuté (ce qui était aussi un des buts de ce week-end : nous retrouver pour papoter), et sommes reparties seulement vers 14.30.
La magie du Val des Nymphes
L’arrêt suivant sur mon programme était le Val des Nymphes. J’avais découvert cet endroit il y a deux ans en allant de La Garde Adhémar à Grignan, et j’avais alors eu un vrai coup de cœur. Je n’ai pas été déçue en y retournant. Entre la simplicité de l’église, le reflet dans le bassin alimenté par la source qui surgit au fond du site, les chênes verts et la petite chapelle qu’ils dissimulent, la magie a de nouveau opéré. Nous prenons d’ailleurs notre temps pour faire le tour des lieux, et nous imprégner de cette ambiance si particulière.
La chapelle du Val des Nymphes, toute en simplicitéReflet de la chapelle dans le bassin aux eaux claires, alimenté par la source du siteLa simplicité de la chapelle romane du Val des Nymphes
Grignan, le village et le château
Nous avons ensuite continué notre route vers Grignan. Lui aussi est classé parmi les plus beaux villages de France. Il y avait un tournoi de pétanque lors de notre passage, et plusieurs mariages en ce samedi après-midi. Il y avait donc beaucoup de monde dans les petites rues mais nous avons quand même flâné un peu avant de monter jusqu’au château. Nous avons même pris une glace pour nous rafraichir (et je dois avouer que c’était pour moi la première de cette saison, ce qui est bien tardif par rapport aux autres années). Nous n’avons par contre pas pu aller voir la collégiale.
Les terrasses des restaurants s’installent dans les ruelles étroites du vieux villageJe me lasse pas des enchevêtrements de toits en tuile dans les vieux villages
Nous avons (bien entendu) visité le château. La cour Renaissance est à cette saison envahie par les gradins des Fêtes Nocturnes, mais nous avons pu admirer la façade depuis les terrasses. Quant à l’intérieur, c’est toujours un plaisir de parcourir les pièces restaurées, qu’il s’agisse des pièces XVIIe siècle ou de l’appartement de Marie Fontaine, qui a fait reconstruire le château au début du XXe siècle alors qu’il était en ruines et nous permet d’en profiter aujourd’hui. Le deuxième étage du château étant actuellement en rénovation, dans le but d’accueillir une nouvelle muséographie dédiée à l’art de vivre au temps de Mme de Sévigné, le mobilier et les œuvres qui y sont habituellement installés ont trouvé place dans la galerie du premier étage. Et celui fait prendre à la galerie des airs de réserve de musée. Enfin, nous avons profité du panorama depuis les terrasses, voyant assez nettement le Mont Ventoux, et même la montagne Sainte Victoire (à une centaine de kilomètres de là).
Le grand salon du château de GrignanFaçon réserve de muséeDans la cour du puitsLe Mont Ventoux, géant de Provence, domine le paysage tandis qu’on devine clairement la silhouette de la montagne Sainte Victoire
Le prieuré d’Aleyrac, au milieu des genêts
Sur la route du retour, je n’ai pas pu résister à la tentation d’aller jeter un œil au prieuré d’Aleyrac. Je l’avais découvert quasiment sous la pluie. Cette fois, le ciel était un peu chargé mais la pluie ne menaçait pas. Et, cerise sur le gâteau, les nombreux genêts qui entourent le site étaient en fleurs. Nous ne sommes pas restées longtemps mais assez pour apprécier la beauté du site, et prendre la mesure de son isolement. Si nous n’avions pas été attendues (et déjà un peu en retard sur le timing), nous aurions sans doute prolongé un peu l’exploration.
Le chemin d’accès au prieuré d’Aleyrac est bordé de genêts en fleursLe chœur de l’église en ruinesLa beauté des genêts en fleurs (et l’odeur était aussi fort agréable)
Bonus – le fameux champ de lavandes au pied du château de Grignan
Quelques jours plus tard, je suis retournée, avec Melle 3e cette fois, à Grignan pour assister à une représentation théâtrale des Fêtes Nocturnes (je vous en reparle bientôt). Et pour la première fois, j’ai pu profiter de la vue iconique de ce champ de lavandes en fleurs avec le château perché sur son promontoire, dominant le village, en arrière plan. De mémoire, cette vue avait servi à une époque d’image publicitaire pour le département de la Drôme.
Lavandes & châteauVue iconique sur le château et le village de Grignan
Drôme Provençale – juin 2024
Pour d’autres idées de balades en Drôme Provençale, je vous invite à aller lire les articles suivants :
Pour découvrir les autres villages classés « l’un des plus beaux villages de France » dans la Drôme, vous pouvez aller voir mes articles parlant d’eux :
Le Poët Laval (je me rends compte que je n’y suis pas retournée depuis que cette version du blog a été lancée… il faudra que j’y remédie !)
L’année dernière, j’avais aussi reçue une copine d’une autre région pour lui faire découvrir la Drôme, vous pouvez retrouver mon article sur un week-end de découvertes autour de Valence.