Cette semaine, le projet 52 nous parle de modernité. Je n’ai pas mis longtemps avant de trouver comment illustrer ce thème. En effet, depuis quelques années, les spectacles de drones lumineux ont la cote. Et si je reste fan des feux d’artifices, je dois avouer que ces jeux de lumières peuvent aussi être très sympathiques. Au début de l’été, dans le cadre d’un évènement professionnel, j’ai eu l’occasion d’assister à un spectacle de drones. J’ai bien apprécié (même si j’aurais sans doute plus encore profité du spectacle s’il n’avait pas fait très exactement 3°C à ce moment-là à l’Alpe d’Huez !).
Spectacle de drones lumineux – L’Alpe d’Huez – Isère – juin 2024
Pour découvrir ce que les autres participants trouvent moderne, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : bien occupée par des impératifs familiaux ce week-end, je ne sais pas à quel moment j’aurai un peu de temps pour passer valider les commentaires qui seraient partis en modération. Je le ferai en tous cas dès que possible/
Nous avons décidé de couper cette année notre trajet aller en Bretagne par un arrêt en Sologne afin de visiter le château de Chambord que Melle 3e ne connaissait pas. Comme elle avait aperçu une publicité pour le spectacle Chevaux & Rapaces dans les écuries de Chambord, nous avons décidé de passer une journée complète sur place. Partant le samedi matin de la Drôme, ce serait donc le dimanche. Nous avions donc le temps le samedi après-midi pour un autre château. C’est lors d’une pause sur la route que nous avons pris notre décision. Ce serait Valençay car d’une part j’en gardais un très beau souvenir et d’autre part, Melle 3e avait vu passer une publication sur Instagram parlant d’un spectacle équestre aux écuries. Il n’en fallait pas plus pour nous décider et donner un nom à notre road trip en vallée de la Loire : ce ne sera pas « Donjons & Dragons », mais « Châteaux & Chevaux » !
Le château de Chambord
Valençay, aux confins du Berry
Le château de la Renaissance à l’Empire
Nous avions déjà visité le château de Valençay il y a 10 ans, mais Melle 3e ne s’en souvenait pas. Pour ma part, j’avais gardé un souvenir assez émerveillé de ce château que j’avais depuis longtemps souhaité découvrir. Mais, il est relativement éloigné des autres châteaux de la vallée de la Loire, au point que certains ne le considèrent même pas comme un château de la Loire. Situé dans le Berry, à la limite de la Sologne, il remonte pourtant bien à la Renaissance. Construit avant Chambord, certains de ses aspects architecturaux sont d’ailleurs précurseurs du château de François Ier. Le château de Valençay a été retravaillé à plusieurs reprises au fil des siècles pour s’adapter à des modes de vie différents et apporter plus de confort dans les pièces.
Le château de Valençay vu depuis le parcFontaine dans les jardins à la française du château de ValençayBassin fleuri dans la cour du château de ValençayVue sur les jardins en terrasse depuis la courVue sur la grande perspective du parc depuis le hall du châteauDans les jardins à la française du château de Valençay
Le château de Valençay a en particulier été la propriété de Talleyrand, diplomate et homme politique qui a traversé les régimes entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècles. C’est de cette époque que datent les décors Empire de nombreuses pièces. On note en particulier l’usage de colonnes dans le grand salon et la salle à manger pour en augmenter le volume. Plus tard, les propriétaires feront fermer les arcades de la galerie afin de conserver la chaleur à l’intérieur du château en hiver. Enfin, le château sera doté d’un système d’appel des domestiques. Le château de Valençay servira aussi de cachette pour des œuvres d’art lors de la seconde guerre mondiale.
Les galeries du château abritent de nombreuses statues L’enfilade des pièces du rez-de-chausséeLa salle à manger du château
L’équitation de spectacle aux écuries
Après la visite de l’intérieur du château, nous avons pris la direction des écuries. Depuis ce printemps, une compagnie spécialisée dans l’équitation de spectacle a pris possession des lieux pour le faire revivre. Deux fois par jour, il est possible d’assister à la séance de travail des chevaux. Durant une heure, ils se succèdent dans le rond de longe au centre des écuries qui ont la forme d’un fer à cheval. Des explications très claires sont données, à la fois sur le cheval, sa race, ses capacités et sur le travail qui lui est demandé. Nous avons senti beaucoup de respect pour les animaux. L’un d’entre eux a même été introduit dans le manège juste pour lui laisser la possibilité de se rouler dans le sable humide pour se rafraichir. Chaque cheval ne travaille que quelques minutes. Et l’écurie qui a investit les lieux dispose aussi de grands prés.
Dans les écuries du château de ValençayCelui qui était là juste pour faire le beau… et se rouler dans le sableCe paint-horse n’est pas arrivé depuis longtemps et est encore un peu intimidé par les spectateurs.Cheval de trait comtois, la force tranquillePetite pause après s’être roulé dans le sableL’élégance du cheval frisonLa musculature de ce jeune apppaloosa est impressionnante et son allure au galop très vive.
C’était très intéressant de voir comment on fait travailler ces chevaux, que ce soit à la longe ou en évolution libre. Après la présentation, nous avons pris un long moment pour aller voir de près chacun. Puis, nous sommes retournées dans les jardins et le parc pour en faire le tour.
(*) Le château de Valençay se situe dans le village du même nom, à une soixantaine de kilomètres de Blois et du château de Chambord. Il est ouvert tous les jours et propose de nombreuses animations. Il faut compter une demi-journée pour visiter l’ensemble du domaine et profiter de quelques animations.
Chambord, le mythique
Le château à l’escalier monumental
C’est Melle 3e qui tenait à visiter Chambord. Lorsque j’avais découvert ce château (il y a presque 20 ans), je n’étais pas tombée sous le charme. Je gardais un souvenir un peu amer de ce rendez-vous manqué avec ce monument si célèbre. Je l’avais trouvé très « creux » et en même temps, tellement plein de monde. Cette fois, j’étais bien décidée à éviter au maximum la foule. J’avais donc choisi de dormir à proximité pour y être dès l’ouverture. C’est donc à 9.00 pile que nous avons débuté notre visite. Après avoir regardé le film d’introduction sur la conception architecturale du château, j’ai incité Melle 3e à emprunter directement l’escalier monumental qui trône au centre du bâtiment. Cet escalier, très connu, est une prouesse architecturale de la Renaissance. D’abord, il est construit au cœur du château à une époque où la plupart des escaliers sont encore édifiés « hors d’œuvre », dans des tours accolées au bâti principal, et ensuite, il se compose d’une double révolution, et l’on peut l’emprunter en même temps sans se croiser.
L’escalier central du château de ChambordCette tour est un des escaliers desservant les différentes ailes du château
Nous avons ainsi gagné immédiatement la terrasse et sa forêt de cheminées et de lanternons. Nous avons pu longuement en profiter sans personne. Nous en avons fait le tour, admirant le château et son plan symétrique incroyable, mais aussi les paysages des environs, les jardins à la française, le parc et la forêt. Nous avons aussi pu observer le ballet des hirondelles en plein nourrissage et le vol d’un faucon crécerelle.
Admirer les détails sur le toit du châteauLa grande perspective du château de Chambord se prolonge jusqu’au bout du domaine. C’est par là que nous sommes arrivées, découvrant progressivement le bâtiment depuis les lanternons jusqu’au château complet.Les cheminées joliment décorées sur le toit du châteauLes marais environnants ont été asséchés et canalisés
Après avoir fait le tour de la terrasse du château, nous avons repris l’escalier, parcourant les différents étages en commençant par le troisième. J’ai découvert que de nombreux meubles avaient ainsi (re)trouvé le chemin du château de Chambord. Et c’est avec plaisir que j’ai visité les appartements Grand Siècle et leurs pièces en enfilade. La partie avec des œuvres d’art contemporain ne m’a pas vraiment convaincue, et j’ai eu du mal à y voir un lien avec le lieu. Quant au musée sur le Comte de Chambord, je pense que je l’aurais plus apprécié s’il n’y avait pas eu tant de monde. En effet, pendant que nous visitions les parties hautes du château, les visiteurs sont arrivés en nombre et nous avons fini par les croiser.
Appartement Grand SiècleVue sur les jardins depuis la fenêtre des appartements
Nous avons pris le chemin des extérieurs. Nous avons commencé par les jardins à la française et leur vue sur la façade du château (malheureusement, je n’ai pas trop pu faire de photos car la scène et les chaises qui avaient été installées pour un festival de musique classique étaient encore présentes). Puis, nous sommes sorties dans le parc pour avoir de jolis points de vue sur le château et une vue d’ensemble.
La façade côté jardinSans doute l’une des vues les plus connues du château de ChambordLa façade côté jardin depuis l’autre rive du canalPrendre un peu de distance pour apprécier le monument dans son ensemble
Chevaux et rapaces aux écuries
Nous avions réservé nos billets pour le spectacle Chevaux et rapaces aux écuries pour la fin de la matinée. Nous avions pu faire complètement la visite du château auparavant. Nous avons pris la direction des écuries du Maréchal de Saxe, situées à moins de 10 minutes à pied de l’entrée du château de Chambord. Il ne reste plus grand chose des écuries qui ont largement subi les outrages du temps mais les lieux ont été transformés en aire de spectacle avec un large gradin (couvert, ce qui alors qu’il faisait chaud et que nous aurions été en plein soleil, était très agréable). Le fil conducteur du spectacle est la vie de François Ier. Elle sert de prétexte à des démonstrations de tournoi de chevalerie, de fauconnerie, de dressage ou de voltige cosaque.
Démonstration de fauconnerieL’entrée en lice des chevaliersTournoi de chevalerieLe combat continue à pied
(*) Les détails des conditions de visite du château et les activités proposées sur le domaine de Chambord sont disponible sur leur site internet. Il faut compter au moins une demi-journée sur place afin d’avoir le temps de tout visiter. Avec le spectacle, nous y avons passé environ 6 heures dont un peu plus de 2 heures à l’intérieur du château. Pour le déjeuner, il est possible de pique-niquer dans le parc, soit en ayant emporté son repas, soit en l’achetant auprès du kiosque situé à côté du château. C’est cette seconde option que nous avons prise et nous ne l’avons pas regretté : nos salades étaient fraîches, à base de produit locaux.
Pour dormir à proximité du château de Chambord, j’avais réserver un hôtel à Montlivault. Le Relais de la Loire propose des chambres confortables et très calmes. Et nous nous sommes régalées au restaurant de l’établissement. Il est également possible de dormir autour de Blois qui est une vingtaine de minutes du château de Chambord.
Saint Dyé, une soirée sur la Loire
Après notre visite du château et du domaine de Chambord (et un peu de repos aussi… ce sont les vacances avant tout), nous avions rendez-vous au port de Saint Dyé sur Loire à 19.00 pour une expérience originale : une balade en bateau de bois sur le fleuve coupée à un apéritif dinatoire. C’est notre hôtel, le Relais de la Loire de Montlivault, qui organisait cette soirée avec Loire Emoi pour la première fois. (Ils m’avaient contactée par téléphone suite à ma réservation pour savoir si j’étais intéressée. L’idée m’avait immédiatement séduite.)
au port de Saint DyéEn attendant l’heure du départ
Vincent, le capitaine du Sablier, une toue typique de la Loire, connait cette portion du fleuve comme sa poche. Tout au long de la navigation, il abreuve notre petit groupe (nous sommes 12 personnes pour ce moment privilégié) d’anecdotes et d’histoires sur le fleuve, sa vie et celle de ses rivages. Il nomme pour nous les oiseaux que nous apercevons et nous conduit jusqu’à une petite falaise où les guêpiers d’Europe ont installé leurs nids pour la saison. Il jette l’ancre au bord d’une petite île en face, et pendant que nous admirons le vol des oiseaux dans la lumière de fin de journée, Laura, du Relais de la Loire, nous propose vins et bouchées salées et sucrées.
remonter la Loire tout doucementLaura nous parle des vins qui vont être servis. Gambade est un vin blanc naturel de la région de Cheverny. Bouquet rouge est un vin rouge, à majorité de Syrah et élevé en Touraine par Quitrie Camdeborde.
Après le repas, nous avons repris la navigation pour passer sous le pont de Muides où nous avons fait demi-tour. Nous avons ensuite admiré les lueurs du soleil couchant et ses reflets sur l’eau. En passant à proximité d’une île, nous avons même eu la chance d’apercevoir un castor qui s’est glissé dans le fleuve à notre approche. Trois heures après notre départ, nous avons abordé au port de Saint Dyé, après une soirée emplie de la douceur de ce moment d’exception sur l’eau.
En direction du pont de MuidesAdmirer les reflets du soleil déclinant sur la LoireFin de journée sur le fleuveSoleil couchant au dessus de la LoireRentrer au port à la tombée de la nuit
(*) Le coût de cette soirée était de 55 € par personne, avec la balade en bateau, un cocktail, deux verres de vin et des bouchées salées et sucrées en quantité suffisante pour faire un repas. La cuisine était préparée par le chef du Relais de la Loire où nous nous étions déjà régalées la veille. L’expérience dans son ensemble était vraiment hors du commun et fabuleuse. C’était la première fois que Loire Emoi et le Relais de la Loire organisaient une telle soirée, mais il y en a eu d’autres depuis. Elles ont chaque fois été annoncées sur le compte Instagram du Relais de la Loire.
Cheverny, le château de Tintin
Le lendemain, avant de quitter la région de Blois, nous sommes allées visiter le château de Cheverny. Il est connu pour avoir inspiré Hergé quand il a dessiné le château de Moulinsart dans Les Aventures de Tintin. Son architecture classique et sa symétrie sont en effet remarquables. Il en est de même pour les décors intérieurs Grand Siècle qui habillent complètement plusieurs pièces de boiseries d’époque. Si ces décors valent pour eux seuls d’entrer dans le château, j’ai eu un peu de mal à suivre la logique des éléments présentés au cours de la visite (libre) : des masques vénitiens en chocolat, des assemblages de grande taille en Lego, des éléments anciens et contemporains mélangés. Nous avons complété notre visite par un tour dans le parc, nettement plus agréable que dans mon souvenir d’une précédente visite.
La façade principale du château de ChevernyCette chambre présente un décor Grand Siècle complet alliant boiseries, tentures et doruresLes salons également arborent toujours leur décor Grand SiècleLa façade arrière du château et en particulier, le corps central ont un vrai air du château de Moulinsart.L’impression d’être Alice au Pays des Merveilles en se promenant dans le parc.Des coquelicots géants renforcent cette impression d’Alice au Pays des MerveillesUn dernier coup d’œil au château
(*) Les informations de visite du château de Cheverny sont disponibles sur leur site internet. Il semblerait qu’au printemps le parc se pare massivement de tulipes, ce qui doit être assez magique. Nous avons passé environ 2 heures entre le château et le parc de Cheverny.
Valençay – Indre Chambord / Saint Dyé sur Loire / Cheverny – Indre-et-Loire Juillet 2024
Après les deux feux d’artifice du 14 juillet, j’ai eu l’occasion d’aller voir un autre feu d’artifice le week-end dernier. J’étais tranquillement à la maison samedi soir en train d’échanger des messages avec des copains quand l’un d’entre eux a mentionné qu’il partait pour voir le feu d’artifice des Fêtes Nautiques de la Roche de Glun. Avant cela, je n’avais pas entendu l’information qu’un feu serait tiré. J’ai vite jeté un œil sur internet afin de savoir à quelle heure il aurait lieu. J’avais en fait largement le temps de me rendre à proximité du Bassin des Musards d’où le feu serait tiré avant qu’il ne commence (même en comptant un temps de trajet à pied car je savais que je ne pourrai pas me stationner très près vu l’heure).
Donc, j’ai attrapé mon sac et mon appareil photo et je suis partie rejoindre mon ami. De là où nous étions, un arbre obstruait une petite partie de la vue mais nous avons bien profité du spectacle avant de continuer la soirée en prenant un verre et en discutant jusques très tard. J’ai réussi à faire quelques photos, à main levée et sans vraiment réfléchir aux réglages : vu l’heure où j’étais arrivée, je n’avais pas vraiment le temps pour cela. Malgré tout, j’ai quelque clichés pas trop ratés à défaut d’être réussis.
Nous n’avions aucune idée de la direction dans laquelle le feu serait tiré… Nous n’avons donc pas forcément bien choisi notre place.De plus, il n’a pas été tiré du même endroit que lors des précédentes éditions pour limiter les impacts sur la faune.Le feu d’artifice de La Roche de Glun n’avait pas été tiré depuis 2019 : 2 années de COVID, une année où la priorité budgétaire avait été donnée à autre chose, et l’an dernier une interdiction de feu dans tout le département en raison de la sécheresse et des risques d’incendie Le bouquet final était impressionnant
Depuis que je suis rentrée de vacances (il y a déjà 2 semaines !), je n’ai pas vu le temps passer. Entre le travail et la préparation de la rentrée pour Melle 3e, j’ai du mal à trouver du temps. Je n’avais pas préparé la photo pour cette semaine en avance contrairement aux autres du projet 52 durant le mois écoulé, et je le regrette un peu. En plus, je n’ai pas vraiment fait de photo se prêtant au thème durant les derniers jours. Il faut dire que j’avais dans l’idée de prendre en photo les cartes postales que j’ai envoyées cet été au moment où je les glissais dans la boîte jaune, et que, bien entendu, j’ai oublié de le faire. Alors je vais me rattraper avec une image du présentoir de cartes postales dans une maison de la presse en bord de mer. La photo n’est pas de cette année, mais j’aurais pu faire exactement la même.
Pour voir ce que les autres participants ont reçu ou envoyé au courrier, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Aussi étrange que cela puisse sembler, je n’étais encore jamais allée à l’Alpe d’Huez. Pourtant, cette station iséroise est à quelque chose comme deux heures de route de la maison. D’ailleurs, lors de notre premier hiver dans la Drôme, nous avions passé quelques jours de sports d’hiver à Vaujany, qui partage le même domaine skiable. Mais depuis, mes balades ne m’avait jamais conduit dans ce secteur des Alpes, contrairement à d’autres massifs comme la Chartreuse ou le massif du Mont Blanc. C’est finalement grâce au hasard d’un évènement professionnel que j’ai découvert l’Alpe d’Huez mi-juin.
Une arrivée sous la grisaille
Avec le printemps que nous avons eu cette année, nous nous sommes beaucoup demandé si nous pourrions faire les activités prévues, essentiellement en plein air. D’ailleurs, le samedi, le ciel était très gris. Et c’est sous les nuages que nous avons monté les mythiques 22 virages en direction de la station. Aucun des sommets avoisinants ne se laissait deviner. Arrivés en milieu d’après-midi, nous avons posé nos valises au chalet où nous étions hébergées avec mes collègues (que des filles dans ce chalet, les garçons de nos services étaient dans d’autres hôtels). La vue depuis les fenêtres montrait surtout des nuages, même si la localisation de notre hébergement aux chalets de l’altiport laissait supposer que par beau temps, le panorama devait être sympathique. Ceci dit, nous avions peu de temps devant nous pour en profiter car nous étions attendues par nos autres collègues pour un temps de travail et de convivialité au cœur de la station.
Les chalets de l’altiport – par la fenêtre de notre chalet
Le petit torrent derrière les chalets
Un réveil sous le soleil
Après une soirée et une nuit bien fraîche (quand nous sommes rentrées, certes un peu tard dans la nuit, le thermomètre affichait à peine 2°C), c’est sous un grand soleil que je me suis réveillée. Comme à mon habitude, j’avais d’ailleurs dormi sans fermer complètement les volets, tirant simplement le rideau. J’ai donc pu me rendre compte très tôt que la météo s’annonçait favorable. Et cela tombait bien car l’activité prévue ce dimanche matin, c’était randonnée. Je me suis fait un café que j’ai pris avec plaisir sur la terrasse du chalet après avoir enfilé un pull. Une autre de mes collègues s’était aussi réveillée de bonne heure. Nous avons donc bouclé nos valises, pour rejoindre le centre de la station où nous attendait un gros petit déjeuner et le départ de la randonnée.
Cette vue dès le réveil par la fenêtre de la chambre, quel bonheur !
La vue que j’avais en prenant mon premier café du matin.
Une randonnée à travers l’alpage fleuri
Le rendez-vous pour la randonnée était à 10.00 au palais des sports. Là, plusieurs guides de montagne nous attendaient. La randonnée était facultative après la courte nuit et il y avait la possibilité de rejoindre plus tard le lieu de pique-nique en empruntant les remontées mécaniques. Mais je ne voulais pas laisser passer l’occasion d’une jolie balade à travers l’alpage. J’étais d’ailleurs loin d’être la seule dans ce cas car selon nos estimations, sur environ 2000 personnes présentes pour le week-end, il y en avait bien 600 ou 700 qui sont parties à pied. Après avoir traversé le village et avant d’attaquer le sentier, l’un des guides nous a donné les consignes : la balade que nous nous apprêtions à faire faisait environ 3 km pour 300 mètres de D+, direction le restaurant d’altitude des Jeux à 2100 m d’altitude. Il fallait compter en moyenne 1 heure pour y arriver mais surtout, il fallait marcher à son rythme, celui où on peut papoter sans difficulté.
Randonner en groupe
Au départ de la station
Très vite, le groupe s’est étalé selon les différentes allures. Des guides se sont positionnés à différents niveaux de notre colonne. Pour moi qui ai l’habitude de randonner seule, c’était très étrange de me retrouver avec autant de monde sur le sentier et de discuter tout en montant. Le chemin nous a emmenés à travers l’alpage couvert de fleurs. Les reines des prés parfumaient l’air. Les trolles coloraient de jaune des secteurs entiers. J’ai même repéré pas mal d’orchidées, en particulier des orchis sureau. Je n’avais pas pris mon appareil photo lors de ce week-end, mais je n’ai pas pu m’empêcher de prendre plein de photos avec mon téléphone (vous n’en voyez, je vous assure qu’une toute petite partie dans cet article !). Forcément, je me suis souvent arrêtée, me retrouvant chaque fois dans un nouveau petit groupe. Nous avons aussi traversé plusieurs fois des ruisseaux, parfois sur des petits ponts de planches, parfois simplement à gué.
Partout des reines des prés à l’odeur si caractéristique
orchidée sauvage au bord du sentier
Je ne connaissais pas encore les trolles, ces fleurs jaunes des alpages d’altitude, et je les ai trouvées très belles.
Sommet enneigé, ruisseau vif, trolles en fleurs, la beauté de l’alpage au printemps
Tapis de reines des prés
Juste avant d’arriver, un coup d’oeil sur les montagnes environnantes : le massif de Belledonne domine la vallée voisine et la station de Vaujany (qu’on ne peut pas apercevoir)
Un pique-nique magique
En arrivant, outre le panorama à 360° sur les massifs environnants (Belledonne, Taillefer et Ecrins en particulier), c’est le pique-nique qui nous attendait. Nous avions ainsi chacun un petit panier repas avec entrées, plats et desserts, ainsi qu’un joli choix de boissons bien fraîches, et un petit coussin pour nous asseoir. Nous nous sommes répartis sur tout autour de la station des remontées mécaniques. Nous avons profité du soleil (entre la randonnée sans ombre et le pique-nique, je n’ai pas manqué d’attraper un peu trop de couleurs). Nous avons profité du paysage en musique. Puis, petit à petit, nous avons pris le chemin de la descente, soit à pied (mon choix) soit via les remontées mécaniques. En effet, nos cars de retour respectifs nous attendaient à la station, et après ces deux journées très remplies, nous avions aussi hâte de pouvoir rentrer nous reposer un peu avant d’attaquer une nouvelle semaine de travail !
Pique-nique géant à plus de 2000 mètres d’altitude !
La station de l’Alpe d’Huez, nichée au creux des montagnes
Pour cette 33e semaine du projet 52, il va falloir jouer ! Ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas particulièrement adepte des jeux de société ou de cartes. Il m’arrive d’y jouer mais surtout pour faire plaisir aux personnes avec qui je suis. J’aime déjà beaucoup plus les jeux de connaissance, comme les blind-tests que nous pratiquons parfois en famille. J’aime aussi beaucoup les escape games, qui sur une durée limitée permettent en équipe de résoudre des énigmes jusqu’à trouver un trésor. Et en parlant de trésor, il y a un jeu auquel nous avons joué durant les vacances en Bretagne avec Melle 3e et une de mes nièces : chercher les plus jolis coquillages de la plage. Tranquillement, sans vraiment parler, dans un silence seulement rompu par le bruit du vent et celui des vagues s’approchant au fil de la marée montante, nous y avons passé plus d’1h30 !
Moules, tellines, coques, palourdes, pétoncles, huîtres… Sur la plage – chapelle Sainte Anne de la Grève – Saint Broladre Ille-et-Vilaine – août 2024
Pour découvrir à quoi jouent les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A propos d’escape games, j’ai eu déjà le plaisir de tester :
la salle du « Trésor de Mandrin » à The Case, à Valence dans la Drôme – où en famille, nous avions battu le record de la salle pour notre toute première expérience en escape game.
les « défis de l’Odyssée » de l’Abri à Issoire dans le Puy de Dôme- très sympa en groupe
Vacances… voilà un thème de saison pour le projet 52, alors que le blog est encore en pause estivale. Les vacances sont pour moi généralement synonymes de découvertes, proches ou lointaines. N’oubliez pas que je pense que l’aventure commence au bout de la rue ! Depuis le début de cette année, je n’ai pas eu beaucoup de vacances car j’ai changé d’emploi en janvier. Je ne suis donc pas partie, même quelques jours, lors des petites vacances scolaires comme j’en avais l’habitude. Cela ne m’a pas empêchée de profiter des week-ends ou encore des fins de journée pour de jolies découvertes, comme la visite nocturne de l’abbatiale de Cruas, des spectacles en plein air ou des randonnées joyeuses.
Toutefois, pour illustrer le thème cette semaine, j’ai choisi de me replonger dans les souvenirs de l’été dernier et du beau voyage au Canada avec Melle 3e pour y retrouver Mr 1er.
Parc naturel provincial de Sandbanks – Ontario – Canada – juillet 2023
Pour découvrir où les autres participants passent leurs vacances, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : Je suis actuellement en famille et bien décidée à profiter complètement de ces moments. Aussi, je ne sais pas si j’aurai l’occasion de me connecter durant le week-end. Je validerai les commentaires qui seraient en modération dès que possible, et au plus tard mi-août à la reprise de mon rythme de travail ! De même, je n’aurai sans doute pas le temps de voir vos participations avant cette date.
Cette semaine, le projet 52 nous emmène au bord de l’eau. Il y a le choix : on peut aller au bord d’une rivière, de la mer, d’un lac, d’une piscine ou d’une fontaine par exemple. Pour ma part, j’ai choisi de retourner au bord du bassin du Val des Nymphes. J’aime le calme apaisant de ce lieu, où l’eau sourd depuis une petite falaise de calcaire. Elle alimente ensuite pas un savant jeu de canalisations anciennes un charmant bassin dans lequel vient se mirer l’église de cet ancien prieuré.
Val des Nymphes – La Garde Adhémar – Drôme
Pour aller se rafraichir au bord de l’eau avec les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : Je profite actuellement de moments en famille (qui sont de plus en plus rares). Je fais également en sorte de déconnecter au maximum. Je validerai les commentaires qui seraient en modération dès que possible, et au plus tard mi-août à la reprise d’un rythme moins « vacancier » ! De même, je n’aurai sans doute pas le temps de voir vos participations avant cette date.