[Isère] Grenoble, une pause culturelle sur la route des stations de ski

Si vous partez au ski, je vous propose de faire une pause culturelle à Grenoble (qui se trouve sur le trajet vers de nombreuses vallées des Alpes). Et si vous ne partez pas au ski, je vous invite quand même à venir faire un tour dans la Capitale des Alpes où vous pourrez trouver de nombreux musées et expositions très intéressants. Pour ma part, je suis allée exprès à Grenoble samedi dernier parce que j’avais repéré une exposition, et j’en ai profité pour me balader et faire d’autres visites, accompagnée de Mr 2e. Cela faisait très longtemps que je n’étais pas venue pour me promener à Grenoble (la dernière fois, c’était en 2022 où profitant de devoir venir faire quelques achats, nous avions visité le muséum d’histoire naturelle et la précédente journée de balade remontait à 2020 avant le confinement) et malgré une météo un peu grise, ça a été un vrai plaisir d’y refaire un tour.

« Au bout de chaque rue, une montagne… » (Stendhal)

Le Couvent Sainte Cécile, eaux fortes de Rembrandt et bande dessinée

Nous sommes venus à Grenoble par le train, assez tôt le matin (depuis Romans, il faut compter 1 heure de TER). Nous avons commencé la journée en nous promenant en ville où nous souhaitions voir quelques boutiques, en particulier, la galerie Rêv’olution où Terres d’Oxymore vend ses poteries (je suis fan de ses messages à l’humour décalé et j’avais très envie d’avoir une 2e tasse à café pour les matins grognons). C’est comme cela que nous sommes passés devant le Couvent Sainte Cécile. Vu que nous avions du temps avant l’heure du déjeuner, nous avons poussé la grande porte en bois pour entrer dans la chapelle. Celle-ci, désacralisée, est maintenant une librairie – cabinet de curiosités et a fait l’objet d’un aménagement très réussi.

Ce qui nous a fait pousser la porte cependant, c’est une petite affiche annonçant le « Cabinet Rembrandt » : une exposition d’eaux fortes réalisées par l’artiste au XVIIe siècle. Une fois nos billets en main, nous avons parcouru les différentes pièces exposant des œuvres d’art. En effet, le couvent Sainte Cécile abrite le Fonds Glénat. Cette fondation a été créé pour mettre en valeur et préserver les collections de Jacques Glénat et des éditions éponymes. Le couvent abrite actuellement ainsi une exposition consacrée aux animaux dans l’art, une aux arts de la table et une autre à la bande dessinée. Cette dernière présente des dessins originaux dans lesquels on croise des personnages bien connus de la bande dessinée franco-belge comme Gaston Lagaffe, Alix ou Michel Vaillant mais aussi du monde du manga (Glénat a été le premier éditeur français à en publier).

Achille Talon

On découvre également le jardin de cet ancien couvent ainsi que le grand escalier transformé en galerie. Ce sont des peintres dauphinois ou de montagne qui y sont exposés. On y trouve ainsi plusieurs peintures de Gustave Doré, généralement connu pour ses gravures. Et parlant de gravure, le point fort de la visite, c’est bien entendu le cabinet des eaux fortes de Rembrandt. La collection de Jacques Glénat comprend une petite centaine de ces gravures, très fragiles, et une quarantaine d’œuvres sont présentées en rotation. La mise à disposition de loupes permet d’admirer la minutie des détails mis en œuvre par le maître dans cette technique de gravure (et des marchepieds permettent aux enfants aussi de se mettre à la hauteur de ces œuvres). Un dispositif numérique de médiation permet également de bien comprendre la technique mise en application pour réaliser une eau forte. En résumé, le couvent Sainte Cécile a été une très belle découverte.

un jardin dans une cour entourée de bâtiments anciens
Le jardin du couvent Sainte Cécile
une cage d'escalier ancienne avec des rambardes en fer forgé
L’escalier du couvent Sainte Cécile


(*) Le couvent Sainte Cécile est situé 37 rue Servan, à Grenoble, du côté du quartier des Antiquaires. Les horaires et conditions de visite sont à retrouver sur le site internet du couvent.


La Bastille, paysages et lieux culturels

Montée par les bulles et lecture de paysage

L’exposition que je souhaitais voir et le musée que nous avions prévu de visiter étant tous les deux situés au fort de la Bastille, nous avons pris le téléphérique pour y monter. Prendre les bulles, c’est une expérience à part entière. Elles sont d’ailleurs labellisées « Site touristique emblématique » de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Alors qu’on a l’habitude des téléphériques dans les stations de montagne, nous sommes ici en plein centre ville. Pourtant au fil de la montée, on a une vue panoramique sur les massifs environnants. C’est aussi l’occasion de découvrir le quartier Saint Laurent et les fortifications de la Bastille du dessus.

la ville de Grenoble avec le village olympique dominée par les montagnes enneigées
Depuis les bulles, la vue sur le village olympique et les montagnes de Belledonne.
une vue de Grenoble avec la rivière Isère au milieu et le Vercors au fond
Depuis les bulles, vue sur l’Isère et le massif du Vercors

Une fois en haut, j’ai l’habitude de commencer par aller admirer le paysage depuis la terrasse. Là, on a littéralement la ville à ses pieds. On peut aussi voir les trois massifs qui la bordent : le Vercors, Belledonne et la Chartreuse, sur les piémonts de laquelle le fort de la Bastille est construit. On suit également le tracé des vallées du Drac et de l’Isère. Et si la météo le permet, on devine même l’entrée de la combe de Savoie.

sommets enneigés des montagnes de Belledonne dominant Grenoble
Le massif de Belledonne domine Grenoble et la vallée de l’Isère


(*) Le téléphérique de Grenoble permet de rejoindre le fort de la Bastille depuis les quais de l’Isère, au niveau du jardin de ville. Les horaires de fonctionnement varient en fonction de la saison. Vous pouvez les trouver, tout comme les tarifs, sur le site internet du téléphérique. Vous pouvez aussi y consulter les informations relatives aux activités présentes au fort de la Bastille.


Experimenta, une exposition temporaire d’art contemporain

Si nous sommes montés à la Bastille, c’est avant tout pour aller voir les œuvres d’art contemporain installés dans le cadre de la Biennale Experimenta. Cette manifestation culturelle se situe aux confins de l’art et de la science. Sur le site sommital de la Bastille, elle a en particulier investit les salles Lesdiguières et Dutrievoz, situées à l’intérieur même de l’ancien fort. Le point commun entre les œuvres présentées est qu’elles interrogent notre rapport à la nature à travers l’empreinte que nous y laissons.

Le fléchage vers les salles d’exposition pour Experimenta m’a beaucoup plu

Parmi les œuvres présentées, certaines ont plus retenu mon attention que d’autres. C’est le cas :

  • Solaris de Nicky Assmann – une installation cinétique où la lumière vient frapper des films d’eau savonneuse, créant des irisations turbulentes hypnotiques (avec une petite pensée pour mon stage de fin d’études, autour des écoulements de fluides turbulents).
  • Ce qu’il reste à la nuit de Mathilde Reynaud et Fabien Malbet – une installation sonore et vidéo qui interroge notre rapport à l’espace et sa conquête.
  • Clams de Marco Barotti – une installation sonore et cinétique où des coquillages en plastique recyclé émettent des sons dépendant de la qualité des eaux de l’Isère captées un peu en amont.
  • Tipping point de Barthélemy Antoine-Lœff – une installation cinétique où goutte après goutte un glacier se créé, à mettre en parallèle avec la fonte des glaciers constatée partout dans le monde.
  • Flux de Barthélemy Antoine-Lœff – une installation cinétique où des roches suspendues et mises en mouvement évoquent la mémoire d’un cours d’eau. Cette installation extrêmement poétique a été un vrai coup de cœur.
une installation artistique contemporaine où des cailloux semblent en lévitation dans l'air
Flux de Barthélemy Antoine-Lœff
installation artistique contemporaine
Ce qu’il reste à la nuit de Mathilde Reynaud et Fabien Malbet


(*) Les installations de l’édition 2025 de la Biennale Experimenta sont visibles à la Bastille de Grenoble jusqu’au 1er mars 2025. L’entrée est libre et gratuite.


Le musée des troupes de montagne, un coup d’œil sur l’histoire militaire

Pour terminer notre journée de découvertes culturelles, nous avions choisi le musée des troupes de montagne. Situé dans le fort de la Bastille, nous l’avions repéré depuis longtemps mais n’avions pas encore eu l’occasion de nous y rendre. J’avoue que ce n’était pas forcément mon premier choix de musée à Grenoble mais quand on est plusieurs, il faut aussi tenir compte des goûts et centres d’intérêts de chacun. Finalement, j’ai été très agréablement surprise. En effet, à travers une douzaine de salles, le musée nous emmène dans un parcours chronologique découvrir l’histoire des troupes de montagne, des origines à nos jours. La scénographie est remarquable, mettant les objets en situation. Les cartels ne sont pas trop bavards et apportent les informations essentielles, surtout pour des non-spécialistes. Un audioguide, très bien conçu, complète le dispositif de médiation. Le visiteur se déplace ainsi au fil des salles en toute autonomie, à son rythme. Un focus particulier est mis sur le rôle que les troupes alpines ont joué lors des deux conflits mondiaux, ainsi que dans la Résistance. C’est d’ailleurs l’objet de l’exposition temporaire en cours qui suit un jeune grenoblois de son entrée en Résistance jusqu’en 1945 dans la 27e Division Alpine.

une mise en scène des premières troupes alpines avec un artilleur en uniforme et une mule portant un canon
Les débuts des troupes alpines
gros plan sur les mains d'un officier en uniforme de la seconde guerre mondiale étudiant des cartes topographiques de montagne
Poste de commandement alpin durant la seconde guerre mondiale


(*) Le Musée des Troupes de Montagne est localisé à l’intérieur du fort de la Bastille à Grenoble. Vous pouvez consulter les conditions de visite sur le site internet du musée.
Nous avons vraiment été très agréablement surpris de la qualité de l’exposition et de sa mise en scène. La visite est annoncée pour durer entre 30 et 40 minutes, et nous y avons passé plus d’une heure.


Grenoble – Isère – février 2025


Il y a de nombreux autres musées à Grenoble. Parmi ceux-ci, j’ai déjà eu l’occasion de visiter :

  • Le musée archéologique Saint Laurent
  • Le musée du Vieil Evêché qui outre ses collections permanentes et l’accès au baptistère paléo-chrétien propose des expositions temporaires de qualité. J’avais visité celles sur les estampes japonaises en 2019 et celle de photos de Vivian Maier en 2020.
  • Le musée de Grenoble, un musée des beaux-arts avec une forte composante contemporaine.
  • Le muséum d’histoire naturelle

[projet 52-2025] semaine 8 – changement

Cette semaine, le projet 52 nous invite à illustrer le changement. Après des années à prendre quotidiennement le train ou le métro, la première idée qui m’est venue à l’esprit est celle de la correspondance ferroviaire ou dans les transports en commun. D’ailleurs, dimanche dernier, en rentrant d’Arras (je vous reparle bientôt de cet excellent week-end entre amis), j’avais un changement de train et de gare à Paris pour revenir dans la Drôme. Sauf que (bien entendu), je n’ai pas pensé à prendre une photo. Le changement, cela peut aussi être une modification de nos habitudes ou de notre environnement. Mais, je n’ai pas trouvé de bonne idée pour illustrer le changement climatique, les modifications économiques ou celles des paysages. Je n’ai même pas de photos des changements dans ma rue en travaux il y a maintenant deux ans (et le chantier avait pourtant duré plus de 8 mois). Il y a bien le changement de saison avec le printemps qui commence à pointer son nez : les premières fleurs sont apparues dans le petit coin de terre le long de ma maison. Finalement, j’ai choisi un autre changement en me décidant à seulement changer d’étage. Ce jour-là, le soleil était peu présent mais j’ai aimé la façon dont le peu de lumière extérieure venait éclairer les carreaux de terre cuite de cet escalier en colimaçon dans un (très) vieil immeuble.

marches d'escalier en carreaux de terre cuite éclairées par un rayon de soleil


Afin de voir ce qui change chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.


A noter : Mr 2e sera exceptionnellement à la maison ce week-end alors je vais plutôt passer du temps avec lui que sur l’ordinateur. Ne vous inquiétez pas si votre commentaire n’apparait pas immédiatement : je passerai dès que possible valider ceux qui seraient partis en modération.

[projet 52-2025] semaine 7 – œuvre d’art

Cette semaine, le projet 52 nous emmène à la découverte de l’art. Le thème est vaste car il peut recouvrir tous les champs de la création artistique. Peinture, sculpture, dessin, musique, architecture, littérature et bien d’autres encore peuvent nous servir d’inspiration. Vous l’avez sans doute déjà noté mais c’est un thème qui me parle. En effet, j’aime aller visiter des musées et des châteaux, admirer les belles architectures, aller voir un spectacle, écouter un concert ou visionner un film. J’ai donc dans mes dossiers de très nombreuses photos d’œuvres d’art.

Alors, il a fallu choisir. Je n’ai pas sélectionné une photo très récente, car elle date de l’été dernier. Avec Melle 3e, nous étions allées à Granville. Avant d’aller faire un tour sur le bord de mer (et de prendre un goûter au salon de thé), nous nous sommes rendues au Musée Dior. Nous l’avions déjà visité mais le lieu fonctionne avec des expositions temporaires. L’été dernier, la thématique de l’exposition était Christian Dior, couturier visionnaire. L’exposition nous emmenait ainsi au fil des trois étages de la maison d’enfance du couturier à la découverte de son évolution créative. Elle mettait aussi en perspective les pièces créées par Christian Dior et celles imaginées depuis par les différents stylistes de la maison. J’ai particulièrement apprécié les broderies inspirées de l’univers floral cher à la maison Dior, et celles-ci sur une robe en organza sont de véritables œuvres d’art.

des broderies fleuries sur un tissu léger
Musée Dior – Granville – Manche
Eté 2024


(*) Le musée Dior de Granville est situé sur les hauteurs de la ville dans le jardin du même nom. La villa Les Rhumbs est ouverte lors des expositions. Vous pouvez retrouver les conditions de visite sur le site internet du musée Dior.
La villa n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite car elle n’est accessible que par des escaliers. La jauge intérieure est très faible et il est plus que vivement conseillé de réserver son billet à l’avance sur internet. Si comme nous, vous êtes du genre à vous décider au dernier moment, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet via votre smartphone une fois dans le jardin : il reste souvent des places sur les prochains créneaux horaires et cela vous évite une longue attente dans la file sans billets.


Pour découvrir les œuvres d’art chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : je passe le week-end avec des amis que je n’ai pas vu depuis longtemps, et je suis bien décidée à profiter pleinement de ces moments. Je ne pourrai donc pas me connecter pour venir valider les commentaires qui ne s’affichent pas immédiatement avant dimanche en fin de journée.

[Bouches-du-Rhône] un city trip à Marseille

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’étais jamais allée à Marseille alors que j’avais eu l’occasion de plusieurs séjours ou passage dans les environs (Cassis, La Ciotat, Aix en Provence… ). Mr 1er y était allé lors d’un voyage scolaire il y a quelques années. Il a proposé qu’on y aille ensemble car s’il avait visité le MUCEM, il n’avait pas vraiment vu la ville. Nous avons donc convenu de nous y retrouver un week-end de janvier. Nous avons profité d’une journée et demie sur place pour explorer quelques aspects de la cité phocéenne.

vue générale de la ville de Marseille
Vue sur la ville depuis Notre Dame de la Garde

De la gare Saint Charles à Notre Dame de la Garde

Passage par le Vieux Port

Arrivant tous les deux par le train (de deux directions différentes), nous nous sommes retrouvés dans un café à côté de la gare Saint Charles. En sortant sur le parvis de la gare, j’ai été accueillie par Notre Dame de la Garde, la Bonne Mère, qui surplombe le paysage et me faisait face. Mais ce qui m’a le plus surprise, c’est la topologie de la ville telle que déjà je la devinais. J’imaginais Marseille beaucoup plus plate, et les escaliers de la gare Saint Charles ont vite fait de me faire comprendre le contraire.

Nous sommes ensuite partis poser nos valises à l’hôtel, puis vers le Vieux Port (le tout à pied). Nous avons choisi de commencer notre visite de la ville par prendre un peu de hauteur à Notre Dame de la Garde. Après avoir regardé le chemin pour y aller à pied, et vu le dénivelé, nous avons choisi de prendre le bus (il y a une ligne directe depuis le Vieux Port, très pratique). A la sortie du bus, nous avons fait le tour du sanctuaire, profitant largement des points de vue sur la ville et la mer.

vue générale du port de Marseille
vue sur la rade et le port de Marseille depuis Notre Dame de la Garde
vue générale de la ville de Marseille et des îles du Frioul
Vue sur les îles du Frioul depuis Notre Dame de la Garde

Le sanctuaire de Notre Dame de la Garde

Après avoir profité du paysage, nous sommes entrés dans le sanctuaire de Notre Dame de la Garde. Nous n’avons pas pu entrer dans la crypte où avait lieu une célébration. Par contre, nous sommes entrés dans l’église principale. Je l’ai trouvée plutôt petite une fois à l’intérieur. De l’extérieur un effet de perspective la fait paraître beaucoup plus grande. C’est en partie dû au fait qu’elle est positionnée sur les murs d’un ancien fort. Son décor est très impressionnant, tout en mosaïques dorées, et comportant de très nombreux ex-voto. Ils témoignent des grâces accordées aux fidèles par Notre Dame de la Garde, protectrice de la ville de Marseille et des marins et pêcheurs.

vu extérieure de la basilique Notre Dame de la Garde
La basilique, construite au XIXe siècle, est de style néo-byzantin
vu intérieure de la basilique Notre Dame de la Garde
Les décors intérieurs donnent une lumière particulière
vu extérieure du clocher de la basilique Notre Dame de la Garde
Le clocher est dominé par une statue monumentale de Notre Dame de la Garde portant l’enfant Jésus et faisant face à la mer


Après la découverte de la basilique Notre Dame de la Garde et du panorama depuis son esplanade, nous avons repris le bus direction le Vieux Port. Nous avons mangé rapidement et sommes partis à pied vers le MUCEM que nous souhaitions découvrir.


Un après-midi au MUCEM

Le Fort Saint Jean et le nouveau bâtiment

Comme nous arrivions à pied du Vieux Port, c’est par le Fort Saint Jean, et plus particulièrement la tour du Roi René, que nous sommes entrés dans le MUCEM. Nous avons donc commencé par explorer cet ancien poste de surveillance et de défense du port de Marseille. Arrivés dans la cour basse, nous avons grimpé jusqu’à la place d’Armes du fort par une montée bien raide qui disposait un rail permettant de hisser les canons. Nous avons ensuite poursuivi sur le chemin de ronde et à travers les différents jardins qui agrémentent le site. La vue sur l’entrée du Vieux Port et le chenal est magnifique.

Depuis le chemin de ronde du Fort Saint Jean, vue sur la tour du Roi René, le Fort Saint Nicolas et Notre Dame de la Garde
Depuis le chemin de ronde du Fort Saint Jean, vue sur la tour du Roi René, le Fort Saint Nicolas et Notre Dame de la Garde. La tour du Roi René a été construite au XVe siècle pour défendre l’entrée du port après que les Espagnols ont emporté la chaîne qui la fermait auparavant (et qui se trouve toujours dans la cathédrale de València).
Vue sur le palais du Pharo et le chenal d'entrée du Vieux Port
De l’autre côté du chenal d’entrée dans le Vieux Port se trouve le palais du Pharo
des voiliers sortent du Vieux Port en passant devant la tour du Fanal
Au bout du Fort Saint Jean, la tour du Fanal servait de vigie et de phare : un feu était allumé à son sommet pour guider les bateaux vers le port

Il est temps pour nous de traverser la passerelle au dessus de la darse qui longe le bâtiment J4 du MUCEM. Ce cube, conçu par l’architecte Rudy Ricciotti et inauguré en 2013, se démarque par sa résille en béton devenue sa signature. En traversant la passerelle, on arrive directement sur la terrasse du musée. Aux beaux jours, il doit être très agréable de s’y attarder, protégés du soleil par cette fameuse dentelle de béton.

vue sur le bâtiment J4 du MUCEM et sa résille de béton
Emprunter la passerelle qui relie le Fort Saint Jean au bâtiment J4 du MUCEM
La résille de béton de la terrasse du MUCEM
Véritable signature visuelle du MUCEM, la résille de béton sert d’ombrière à la terrasse faisant face à la mer.

Des expositions aux thématiques variées

Le MUCEM, Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, est l’héritier du Musée National des Arts et Traditions Populaires qui était situé à Paris dont il a hérité des collections. Initié au début des années 2000, le MUCEM a depuis agrandi ses collections en élargissant ses acquisitions aux cultures contemporaines et à l’ensemble du bassin méditerranéen, mais aussi en devenant dépositaire des collections européennes du Musée de l’Homme. Depuis son ouverture, il y a un peu plus de dix ans, le MUCEM propose aux visiteurs des expositions permanentes et temporaires, axées sur les cultures populaires et méditerranéennes.

entrée de l'exposition Méditerranées au MUCEM de Marseille
L’entrée de l’exposition Méditerranées

Avec Mr 1er, nous avons parcouru trois des quatre expositions qui étaient proposées lors de notre visite. Cela nous a déjà pris presque tout l’après-midi, et nous n’avions alors plus le courage de découvrir la quatrième exposition.

  • Méditerranées – exposition permanente : de l’Antiquité à nos jours, en passant par la période coloniale, l’exposition nous entraine à la découverte de l’histoire des civilisations du bassin méditerranéen et des fantasmes qui l’accompagnent. J’ai aimé la façon dont l’exposition transcende les frontières entre art et ethnographie (deux domaines qui ont souvent fait l’objet d’une séparation muséographique).
  • Populaire ? – exposition permanente : A travers différentes thématiques, liées aux techniques utilisées, l’exposition invite à la découverte de la richesse des collections du musée. J’ai aimé que l’exposition mette en valeur à la fois des objets que l’on s’attend à trouver dans un musée et des objets qui nous semblent beaucoup plus simples ou banals, comme les boules à neige.
  • En piste ! – exposition temporaire : Une plongée dans l’univers du cirque, des saltimbanques et du spectacle itinérant qui mêle présentation d’objets et extraits de films dans une scénographie dynamique et colorée. J’ai aimé le joyeux fouillis qui donne une impression de fête et la richesse des éléments présentés.
costumes de clowns
Présentation face catwalk de costumes de scènes de clowns et autres artistes du cirque
Exposition En Piste !
détails d'un meuble peint
Le retour du selfie-musée
Dans un meuble de l’exposition Populaire ?

Du Vieux Port au Pharo

Le long du port

Pour notre deuxième jour (enfin demi jour pour être exact), nous avions comme objectif de nous rendre au Pharo. Nous avons fait le trajet à pied depuis notre hôtel, situé à une dizaine de minutes du Vieux Port. Nous avons donc comme la veille longé le Vieux Port, et j’ai trouvé ce côté du bassin plus agréable. En effet, on trouve sur ce quai plus de bateaux anciens tandis que de l’autre côté, ce sont plutôt les excursionnistes. Nous avons aussi profité d’une terrasse au soleil (timide) de cette fin de matinée hivernale pour une pause café.

bateaux dans le vieux port de Marseille
Un matin d’hiver sur les quais du Vieux Port


Nous avions envisagé de nous arrêter visiter l’abbaye Saint Victor sur le chemin. Mais, nous étions dimanche matin, et une messe était en cours quand nous sommes arrivés. Nous avons donc poursuivi notre balade en pensant nous y arrêter au retour. Ce que nous n’avions pas anticipé, c’est qu’une deuxième messe a lieu une demi-heure après la première. Nous n’avons donc pas visité l’abbaye Saint Victor.


Les jardins du Pharo

La balade aux jardins du Pharo vaut surtout pour le point de vue qu’elle offre sur la ville et la mer. En effet, le palais, construit au XIXe siècle, est aujourd’hui un centre de congrès et ne se visite pas (et les autres bâtiments sont occupés par les services administratifs de l’Université Marseille-Aix). Quant au jardin en lui-même, c’est essentiellement une grande pelouse. Par contre, de nombreux bancs face à la mer permettent d’admirer le Fort Saint Jean ainsi que les allers et venues des bateaux à l’entrée du port, et en particulier sur le chenal du Vieux Port.

le fort Saint Jean de Marseille
Le Fort Saint Jean vu de la rive opposée
l'entrée du vieux port de Marseille
L’entrée du Vieux Port depuis les jardins du Pharo
la sortie du vieux port de Marseille
Regarder les voiliers quitter tranquillement le Vieux Port


Nous avons passé un long moment assis au pied du palais du Pharo à profiter du point de vue, avant de repartir pour récupérer nos valises à l’hôtel et retourner à la gare prendre nos trains respectifs.

A noter : La ville n’a pas été un coup de cœur, en dépit de quelques belles découvertes. Je n’ai pas accroché à l’ambiance générale qui se dégageait des lieux que nous avons parcouru. Si je retourne à Marseille, je pense que j’essaierai de visiter des quartiers moins urbains, d’aller sur les îles du Frioul ou dans les calanques. Notre timing un peu serré ne me l’a pas permis cette fois.


Quelques informations pratiques

Ce que j’ai visité à Marseille

Notre dame de la Garde

  • Si vous souhaitez vous rendre à Notre Dame de la Garde, je vous conseille d’y aller en transports en commun (bus 60 direct depuis le Vieux Port et le MUCEM). Les parkings sont limités en haut et le trajet impose de se faufiler dans les petites rues de la colline. Il est possible de valider un trajet directement dans le bus avec une carte bancaire (un seul voyageur par carte bancaire), d’acheter un ticket avant de monter dans le bus (distributeurs automatiques) ou au conducteur (un peu plus cher).
  • Pour découvrir le sanctuaire, vous pouvez trouver les horaires et conditions de visite de l’église sur le site internet de la basilique Notre Dame de la Garde.

Le MUCEM

  • L’accès au Fort Saint Jean, aux jardins et à la terrasse du MUCEM sont libres.
  • Le billet du MUCEM donne accès à l’ensemble des expositions, permanentes et temporaires. Il y a plusieurs points de billetterie, dans le bâtiment J4 mais aussi dans le Fort Saint Jean, à côté des différentes entrées. Les conditions de visite sont à retrouver sur le site internet du MUCEM.
  • Le site internet du MUCEM indique une durée de visite estimée pour chaque exposition. Elle est cohérente avec le temps que nous y avons passé.
  • L’exposition En Piste ! est présentée jusqu’au 12 mai 2025.
  • Les expositions Méditerranées et Populaire ? sont annoncées jusqu’au 31 décembre 2026.
façade fortifiée de l'abbaye Saint Victor de Marseille
L’impressionnante façade fortifiée de l’abbaye Saint Victor, l’une des plus anciennes de France

L’abbaye Saint Victor

  • Nous avions repéré la façade fortifiée de l’abbaye Saint Victor depuis le Fort Saint Jean et envisagions de la visiter. Cela aura été le plus grand loupé de ce week-end, comme vous pouvez le lire plus haut. Donc, si vous envisagez de découvrir l’abbaye Saint Victor : renseignez-vous sur les horaires des messes et célébrations !

Où j’ai dormi et mangé à Marseille

  • Nous avions posé nos valises à l’hôtel Marsiho. Situé à une dizaine de minutes à pied de la gare de Marseille Saint Charles et du Vieux Port, c’était idéal pour pouvoir se déplacer aisément. Bien que situé sur le cours Belsunce, une rue très passante et bruyante en journée, nous n’avons pas eu de souci de bruits indésirables durant la nuit. L’accueil était vraiment très agréable, et le petit déjeuner varié.
  • Pour nous retrouver à côté de la gare et déjeuner avant de repartir, nous sommes allés au Café l’Ecomotive (2 place des Marseillaises, 1er arrondissement), situé au pied des escaliers de la gare Saint Charles. Cette cantine sans chichi propose une cuisine bio, locale et de saison, ainsi qu’un choix de boissons chaudes et froides et de petits grignotages. C’est l’endroit idéal pour attendre son train, sans l’agitation de la gare.
  • Pour le goûter, nous avons fait une pause dans la librairie / salon de thé Cup of Tea (1 rue Caisserie, 2e arrondissement), au pied du quartier du Panier. L’établissement propose une cinquantaine de thés, servis en théières de 60 cl, et une sélection de tartes maison. Les tables sont installées entre les étagères de livres pour une ambiance vraiment très cosy.
  • Pour le diner, nous avons découvert le restaurant TOMA (19 rue Fortia, 1er arrondissement). Dans un cadre chic et moderne, nous avons dégusté une cuisine inventive, pointue et raffinée. J’ai apprécié le concept des petites assiettes à cumuler selon les envies (entrée, viande, produit de la mer, légumes, dessert). Dire que nous nous sommes régalés est un euphémisme. Le restaurant est ouvert depuis quelques mois seulement, mais il a déjà tout d’un grand !

Ce que j’ai rapporté de Marseille

Si je rapporte systématiquement un magnet de mes voyages, proches ou lointains, j’aime aussi revenir avec quelques spécialités locales ou produits artisanaux. Voici donc mes choix à rapporter de la cité phocéenne.

  • Forcément quand on dit Marseille, on pense savon. Il existe beaucoup de boutiques vendant du savon dans la ville, surtout dans les quartiers touristiques. Je dois avouer que vivant aux portes de la Provence, je trouve aussi des boutiques de savons de Marseille à côté de chez moi. J’avais donc envie de trouver un vrai savonnier marseillais. C’est grâce à l’hôtel (et aux petits savons de bienvenue qu’ils nous ont offert) que j’ai découvert la savonnerie de la Licorne . La fabrique artisanale de savons a reçu le label Entreprise du Patrimoine Vivant, et a son atelier de fabrication à Marseille même. Nous nous sommes arrêtés à la boutique située à côté de la Criée, sur le Vieux Port. Nous n’avons pas eu le temps de visiter le musée du savon de Marseille qui a l’air intéressant si on désire en apprendre plus sur ce produit ancestral.
  • Côté gourmandises, les navettes de Marseille, ces biscuits secs parfumés à la fleur d’oranger, font aussi partie des incontournables. Plusieurs boulangers et biscuiteries en proposent. Pour ma part, je suis allée au Four des Navettes, juste derrière l’abbaye Saint Victor. La recette est inchangée depuis le XVIIIe siècle quand les navettes permettaient de rassasier les pèlerins qui arrivaient à l’abbaye.
enseigne de la boulangerie Four des Navettes à Marseille
La boutique du Four des Navettes a des airs de boulangerie un peu désuète


Marseille – Bouches du Rhône – janvier 2025

[projet 52-2025] semaine 6 – cosy

Cette semaine, le thème nous incite à rester à l’intérieur et à profiter d’un environnement cosy. Cela tombe assez mal car j’ai été pas mal en vadrouille ces derniers temps. Mais finalement, le côté cosy, il n’y a pas que chez soi qu’on peut le retrouver. Il suffit d’être dans un endroit agréable où on se sent bien. Et parmi les endroits que j’aime vraiment beaucoup, il y le coffee shop de mes copains Laetitia et Greg à Valence. Chez Tamper & Yummy, je suis un peu à la maison et en même temps, je suis ailleurs. J’aime l’ambiance du lieu, j’aime les pâtisseries et petits plats maison, j’aime les boissons originales et le café de spécialité. C’est moderne et en même temps hyper cosy, l’endroit idéal pour le thème de cette semaine donc.

un grand verre de latte et un muffin sur une table décorée d'un petit bouquet de mimosa et renoncule
Un goûter chez Tamper& Yummy

(*) Tamper&Yummy, rue Dauphine, 26000 Valence (juste à côté de la mairie)


Pour découvrir comment c’est cosy chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.


A noter : ce samedi, je suis (une nouvelle fois) en famille et ne pourrait pas me connecter de la journée. Si votre commentaire n’apparait pas car il est parti dans les commentaires à approuver, ne vous en faites pas : je le validerai dès que possible (dimanche a priori). Ce n’est pas la peine de le renvoyer : WordPress risquerait de vous considérer comme un spammeur !

[Ardèche] le château d’Aubenas, un écrin patrimonial pour un centre d’art contemporain

J’avais aperçu le château d’Aubenas lors d’une soirée que j’avais passé dans la ville avant de rejoindre des copains pour une journée de découvertes des paysages d’automne en Ardèche. Il était alors fermé pour des travaux de restauration de longue haleine. Il a rouvert au début de l’été dernier, sous la forme d’un centre d’art contemporain. Je n’avais pas eu le temps d’y aller pour la première vague d’expositions présentées. C’est finalement au début du mois de janvier que j’ai profité d’une journée belle mais très venteuse pour aller le découvrir.

la façade du château d'Aubenas
La jolie façade du château d’Aubenas avec son toit parsemé de tuiles colorées.

Du Moyen-Âge à nos jours, un château qui évolue

Arrivée en début d’après-midi à Aubenas, je suis allée directement vers le château et j’ai bien fait car cela m’a permis d’assister à la visite guidée patrimoniale. Cette visite permet de découvrir les détails de la construction et de l’évolution du château, mais aussi d’accéder à certaines parties qui ne sont pas visibles en visite libre. La visite commence dans la cour du château. Là, nous sommes au pied du donjon du château fort initial. La cour dessert plusieurs espaces dont d’anciennes salles médiévales en rez-de-chaussée, un escalier de la Renaissance construit en hors d’œuvre et des galeries de la même époque desservant l’ensemble des étages, ainsi qu’un escalier d’honneur du XVIIIe siècle.

heurtoir de porte en forme de poisson
La porte d’entrée du château a un très bel heurtoir
le ciel vu depuis la cour du château d'Aubenas entre les murs
Look-up depuis la cour, au pied du donjon, et entourée de galeries Renaissance

Avec la guide, nous descendons ensuite dans les sous-sols. Anciens celliers du Moyen-Âge, ils ont ultérieurement servi de prison. Les travaux effectués ont permis de (re)découvrir des graffitis carcéraux, certains datés du XVIIIe siècle et ayant a priori été réalisés par des huguenots emprisonnés après la révocation de l’Edit de Nantes. Ces graffitis sont encore loin d’avoir révélés leurs secrets même s’ils ont déjà été partiellement étudiés.

des graffitis du 18e siècle dans le sous sol d'un château, éclairés à la lampe torche
Graffitis carcéraux figuratifs dans les sous-sols du château d’Aubenas

Nous nous dirigeons ensuite vers les étages. Du XIXe siècle jusqu’il y a peu, le château d’Aubenas, propriété municipale, était occupé à la fois par la mairie et par le tribunal (ce dernier a déménagé en 2014). Au fil des travaux de restauration, des décors datant du XIXe siècle ont été retrouvés, en particulier dans l’ancienne salle des pas perdus. Et la façon dont les inscriptions font référence au Roi des Français permet de dater ceux-ci de l’époque où Louis-Philippe régnait, donc entre 1830 et 1848. Les inscriptions ont ensuite été effacées partiellement au moment de la Deuxième République.

une salle au sol en tomettes avec deux grandes fenêtres
Salle des pas perdus du château d’Aubenas
murs peints de la salle des pas perdus de l'ancien tribunal d'Aubenas
Le décor d’origine de la salle des pas perdus de l’ancien tribunal d’Aubenas

Nous empruntons ensuite un escalier moderne, installé lors des derniers travaux pour satisfaire aux normes de sécurité. Il y a eu un véritable parti pris de construire un escalier résolument dans l’air du temps, en métal, bois et verre avec un éclairage très contemporain. Le château continue ainsi à écrire son histoire architecturale et n’est pas un monument figé dans une époque lointaine.

marches d'escalier
Le nouvel escalier du château d’Aubenas se trouve dans une aile latérale
escalier contemporain en bois et métal
Un escalier résolument moderne

Le dernier lieu que nous visitons est le donjon. Celui-ci n’est accessible qu’en visite guidée et en petits groupes (nous le visiterons d’ailleurs en deux sous-groupes compte tenu du nombre limité de personnes pouvant y accéder en simultané). L’accès est un peu compliqué car l’escalier, raide et très étroit, se situe dans l’épaisseur du mur. La visite du donjon est donc une expérience à part entière. Une fois au sommet, on domine la ville à 24 mètres de haut. Il n’y a pas de bâtiment plus haut que celui-ci, et le panorama est à 360°.

un toit à motifs de tuiles colorées
Du sommet du donjon, on surplombe les toits du château.
Certains (dont le donjon) ont été couverts en tuiles vernissées au XVIIe siècle par la famille d’Ornano qui était alors propriétaire des lieux.
(L’effet un peu flou est dû au fait que les ouvertures sont toutes grillagées afin d’empêcher les pigeons de venir s’installer)


Petit conseil : depuis la cour, une porte donne accès aux toilettes et à des casiers. N’hésitez pas à la pousser et à descendre les escaliers : vous vous trouverez alors dans les anciennes écuries du château !


Les expositions de l’hiver 2024-2025

Le château d’Aubenas, suite aux travaux de restauration, est devenu un centre d’art contemporain. Il accueille donc différentes expositions qui changent au fil des saisons. Après une première série l’été dernier, c’est donc la seconde série d’expositions qui est actuellement présentée. Je n’ai pas vraiment accroché à cette programmation, et si j’ai bien aimé Dans une rouge clairière, les autres présentations ne m’ont pas convaincue. Même la présentation des photographies de Vanessa Winship n’a pas réussi à me faire entrer réellement dans l’univers de la photographe.


(*) Le château est situé en plein centre ville. Les conditions de visite sont détaillées sur le site internet du château d’Aubenas. Vous y retrouverez aussi le détail des expositions en cours. Le château est fermé entre deux périodes d’expositions pour permettre les démontages et installations.

Les expositions présentées jusqu’au 30 mars 2025 sont les suivantes, et correspondent aux photos ci-dessus

  • Dans une rouge clairière, par le duo Île/Mer/Froid (Hugo Lemaire et Boris Geoffroy)
  • Gérard Lattier, mythologies ardéchoises
  • Vanessa Winship, une route sans fin
  • J’ai pleuré devant la fin d’un manga, exposition collective

Attention, certaines œuvres peuvent heurter les sensibilités et être assez dérangeantes. Il convient donc de se méfier, en particulier si vous souhaitez visiter le château avec des enfants, et de vous renseigner préalablement sur le contenu des expositions au moment de votre passage.


Un petit tour en ville pour finir l’après-midi

En sortant du château, le mistral soufflait très fort. Avec les températures glaciales, cela ne donnait pas très envie de se balader dans Aubenas aussi je suis juste allée prendre un goûter. Si le temps est plus favorable, les ruelles sont jolies et très agréables. Il ne faut pas non plus manquer le point de vue depuis la montée du château, accessible en passant par la porte à gauche de l’entrée du château quand vous regardez la façade. De là, vous dominez la rivière Ardèche qui se faufile.

une porte qui donne accès à une rue pavée longeant le château
Par ici, il est possible d’accéder à un joli panorama
Paysage de basse montagne
La vue sur la rivière Ardèche depuis la montée du château
vue sur une place de la ville d'Aubenas depuis les étages d'un des bâitments
La place devant le château vue depuis les machicoulis


Pour le goûter, je vous conseille La Fabrique Givrée qui se situe sur la place à côté du château. Leurs glaces sont délicieuses (et idéales aux beaux jours) mais ils proposent aussi des beignets tièdes ou des bâtonnets de gaufre agrémentés d’une boule de glace, un délice parfait même en hiver !


Aubenas – Ardèche – janvier 2025

[projet 52-2025] semaine 5 – voyager

Le thème du projet 52 cette semaine nous propose de voyager. Il y a de nombreuses façons de voyager, que ce soit « en vrai » ou virtuellement. La lecture, le cinéma, la télévision, internet ou même la radio peuvent être des moyens de voyager, de s’évader. On peut voyager loin ou à côté de chez soi. On peut varier les modes de transports, plus ou moins rapides (et plus ou moins écologiques). On peut se passionner pour les cartes, les plans ou les guides touristiques. On peut rêver en entendant ou en lisant les récits d’autres voyageurs. J’avais donc un peu l’embarras du choix face à ce thème.

Alors, je vais piocher dans mon dernier voyage. Il y a une quinzaine de jours, j’ai profité d’un week-end pour prendre le train et aller à Marseille (je vous raconte cela bientôt). C’est à même pas 1h30 de TGV de Valence et je n’y avais pourtant encore jamais mis les pieds. J’y ai retrouvé Mr 1er qui est actuellement à Aix en Provence pour ses études, pas très loin de la cité phocéenne donc. Pendant le trajet, j’ai largement profité des douces lumières d’un matin d’hiver en regardant défiler le paysage. Et quand le train s’est arrêté à la gare d’Aix TGV, j’ai rapidement capturé une image de la montagne Sainte Victoire, histoire de montrer à Mr 1er que j’arrivais bientôt.

vue sur la montagne Sainte Victoire – depuis le TGV arrêté en gare d’Aix en Provence TGV
Bouches du Rhône – janvier 2025


Pour découvrir comment et où les autres participants nous emmènent en voyage, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.


A noter : c’est week-end d’anniversaire à la maison et nous serons en famille. Aussi, je vais très certainement manquer de temps pour venir valider les commentaires qui ne s’affichent pas tout de suite. Il est même possible que je ne puisse pas le faire avant le dimanche après-midi. Ne vous inquiétez pas, je passerai le faire dès que j’ai un moment.