[Pays-de-la-Loire] Châteaux & chevaux en Anjou

Après notre périple Châteaux & Chevaux autour de Blois, nous avons continué à suivre la Loire. Nous avons fait une pause déjeuner dans le charmant village d’Azay-le-Rideau, où nous nous étions arrêtées en rentrant de Bretagne fin 2022 et dont nous n’avons pas visité à nouveau le château cette fois. Nous avions en effet comme souhait de gagner l’Anjou assez tôt pour pouvoir visiter Saumur dans l’après-midi avant de nous rendre le lendemain au Cadre Noir.

un château en pierre blanche, perché sur une terrasse entourée de vignes
Le château de Saumur dominant la ville et la Loire

Saumur, en bord de Loire

Le château méconnu

Quand on pense « châteaux de la Loire », il me semble qu’on pense rarement à Saumur. Et pourtant, le château de Saumur domine la Loire, aux portes de l’Anjou et fait partie de la zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Je dois cependant dire que si Saumur s’est retrouvé à notre programme Châteaux & Chevaux, c’est essentiellement parce que nous souhaitions passer au Cadre Noir. Toutefois, il aurait été très dommage de ne pas faire un tour au château. Je l’avais d’ailleurs déjà visité, il y a plus de 25 ans. C’était mon tout premier château de la Loire !

un château fort en pierres blanches

Il ne m’avait toutefois pas autant marqué que d’autres châteaux visités dans les années qui ont suivi. Mais j’en gardais un souvenir joli bien que vague. Quand nous sommes arrivées, je lui ai trouvé fière allure, perché sur son coteau, dominant toute la ville et surveillant le fleuve. Il abrite depuis une centaine d’années le musée municipal. Aujourd’hui, c’est toujours la visite du musée qui rythme la découverte du château. Le premier étage accueille en effet la collection d’arts décoratifs, qui s’articulait autour d’une exposition consacrée à la céramique liée à la vigne lors de notre visite. Le second étage abrite la collection liée au cheval présentée autour des jeux équestres depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. Avant de visiter les espaces muséographiques, nous avons suivi une courte visite guidée historique qui nous a permis de situer les différentes phases de la construction du château (et de l’abbaye qui occupait une partie du site) et son intérêt au fil des évènements depuis le Moyen-Âge.

vue sur le fleuve et une cour de château
Vue sur la ville et la Loire depuis une des tours du château de Saumur
des batiments anciens en pierre blanche dans un parc avec le château au fond
Les bâtiments de l’abbaye devant le château

L’introduction faite par le guide était vraiment très intéressante et permettait de mieux situer l’importance de Saumur et son château au fil du temps. J’avais peur d’être déçue par cette revisite mais je crois que le château de Saumur était encore plus impressionnant que dans mon souvenir. Après la visite du château, nous avons gagné le centre de la ville. Nous avons posé nos valises à l’hôtel puis nous sommes parties flâner dans les rues piétonnes du centre ancien. De nombreux bâtiments ont attiré notre regard : maisons à pans de bois, anciens hôtels particuliers, églises. Nous avons fini notre journée en dinant en terrasse, tout en sirotant un verre de vin de Saumur (avec modération).

façade de style renaissance
dans la cour de la mairie de Saumur


(*) La visite du château de Saumur nous a pris environ 2h30 en nous attardant dans les deux expositions du musée. Les conditions de visite sont disponibles sur le site internet du château. A noter : la découverte des espaces extérieurs dont le tour des remparts est gratuite.


L’équitation de tradition française au Cadre Noir

Si Melle 3e, passionnée de chevaux, avait déjà plusieurs fois visité le Cadre Noir (son père a de la famille à proximité), elle n’avait jamais eu l’occasion d’y voir des chevaux en spectacle ou au travail. En cherchant les possibilités, j’ai rapidement constaté qu’il n’y a pas de grands spectacles en été mais qu’en revanche, certaines séances de travail avec les jeunes chevaux ont lieu en public en matinée. J’avais donc calé notre passage à Saumur pour pouvoir y assister. Les photos ne sont pas autorisées durant le spectacle aussi, vous n’en verrez pas ici. Mais je peux vous dire que d’une part le lieu est superbe (en plus nous étions très bien placées) et que d’autre part, les explications données permettent de se rendre compte du travail accompli par les chevaux et leurs écuyers (même pour des néophytes). Les reprises de dressage présentées sont vraiment magnifiques.

Ecuries et carrière de dressage
Pendant que nous attendions pour entrer dans le manège, nous avons pu assister de loin à la détente d’un cheval dans la carrière qui nous faisait face.


(*) Il est possible de visiter le Cadre Noir uniquement en visite guidée. Les Matinales sont les séances de travail des jeunes chevaux : c’est ce à quoi nous avons assisté. En haute saison, un stand de restauration rapide est ouvert sur le site les matins de Matinales.
Pour notre part, nous avons très envie dorénavant de revenir pour assister à un gala !


Angers, en bord de Maine

De la ville au château

Après avoir assisté au spectacle du Cadre Noir, nous avons repris la route une trentaine de minutes pour rejoindre Angers. Nous avions prévu de nous balader en ville et de visiter le château (je tenais particulièrement à ce dernier point). Malheureusement, la météo a été un peu joueuse et nous avons essuyé plusieurs averses qui ont un peu limité nos envies de flâneries. Nous n’avons pas pu voir la maison d’Adam, immeuble à pans de bois sculptés, emblématique de la ville car elle était en restauration et masquée par une bâche. De même, la cathédrale Saint Maurice est en travaux, et nous avons d’abord pensé qu’elle n’était pas accessible. Mais, en en faisant le tour, nous avons repéré une entrée latérale discrète ouverte. A l’intérieur, j’ai été frappée par le maître-autel baroque à baldaquins, majestueux, et par la chaire à prêcher du XIXe siècle, en bois sculpté et offrant des détails à foison.

La chaire à prêcher néogothique du XIXe siècle dans la cathédrale Saint Maurice d’Angers

Nous avons ensuite rejoint le château à pied. Je ne l’avais jamais visité mais pourtant, j’étais plusieurs fois passée à côté, et j’ai toujours eu un faible pour les rayures qui ornent ses tours et remparts. Il a par ailleurs une allure un peu bizarre car ses tours ont été arasées au cours de son histoire. S’il semble un peu plat aujourd’hui, au Moyen-Âge, il se dressait fièrement au dessus de la Maine qui coule presque à ses pieds. Dans ce qui était autrefois la cour, on trouve maintenant un beau jardin. Il est aussi possible de monter sur les remparts pour bénéficier d’une belle vue sur la ville et les environs. On trouve même un jardin suspendu sur les murs du château !

rempart de château fort
Les rayures du château d’Angers
chapelle et logis seigneurial gothiques
La chapelle et le logis seigneurial, où est né le Roi René que l’on « croise » aussi à Aix en Provence
toit de chapelle gothique dépassant des arbres
Depuis les remparts, vue sur les arbres du jardin, le toit de la chapelle et la Maine que l’on devine au fond

Le Chant des Ondes, une exposition temporaire au château

Après avoir exploré le château (et comme une nouvelle averse s’annonçait), nous sommes allées voir l’exposition temporaire dans le logis seigneurial. Intitulée Le Chant des Ondes, elle s’intéresse à toutes les créatures mythiques liées à l’eau et charmant par leur chant. Nous croisons ainsi les sirènes et les ondines, mais aussi les roussalkas ou Mélusine. J’ai bien aimé la façon dont l’exposition fait le lien entre les mythes originels et la culture populaire, à travers des extraits de films, des livres, des jouets mais aussi en explorant certains logos utilisant l’iconographie de la sirène. Enfin, la scénographie de l’exposition était particulièrement onirique avec de nombreuses installations artistiques.

Sirènes dans l’iconographie artistique, façon cabinet de curiosités
A la rencontre de Roussalka

La tapisserie de l’Apocalypse, trésor du Moyen-Âge

Après ces mises en bouche, nous sommes parties à la découverte de la tapisserie de l’Apocalypse. J’avais déjà (vaguement) entendu parler de cette tapisserie médiévale, et je m’attendais à quelque chose un peu dans le style de la tapisserie de la Dame à la Licorne que j’avais vue au Musée de Cluny à Paris. En entrant dans la galerie qui lui est dédiée, j’ai déjà trouvé la tapisserie de l’Apocalypse immense, bien plus grande que tout ce que j’avais pu imaginer. Mais (et oui, il y a un mais), je n’étais pas au bout de mes surprises car je n’avais pas vu que la galerie faisait un angle et que la tapisserie continuait sur l’autre pan, encore plus long. Je crois que j’ai été tellement stupéfaite que je n’en ai même pas lâché une exclamation. En même temps, j’aurais du m’y attendre car les chiffres ne mentent pas : la tapisserie de l’Apocalypse telle que nous la connaissons aujourd’hui (et dont on sait qu’il manque des panneaux) mesure plus de 100 mètres de long !

Un (petit) bout de la tapisserie de l’Apocalypse

L’ensemble des panneaux reprend tout le livre de l’Apocalypse de Saint Jean (le dernier livre de la Bible), façon bande dessinée. Le dessin de la tapisserie est très précis, et certains visages sont de vrais portraits. Réalisée au XIVe siècle, elle utilise aussi des astuces de tissage pour rendre certains mouvements, telles les vagues ou les ondulations des cheveux. Elle était destiné à montrer le prestige (et la richesse) de la maison d’Anjou, d’où la grande qualité de son tissage. On y trouve également des détails façon Easter Egg, comme cet petit animal dans la bande décorative qui se cache dans un terrier au moment où la Bête apparait et cet autre qui en ressort quand la Bête est terrassée. La tapisserie évoque aussi la géopolitique de l’époque en Anjou dans un contexte de guerre de Cent Ans et alors que Louis Ier d’Anjou est membre de la famille du roi de France. On retrouve par exemple le Prince Noir dans les rangs des forces du Mal.

« Des myriades de chevaliers… » – le chevalier au panache blanc est le Edward de Woodstok, dit le Prince Noir

Nous avons eu la chance de suivre une visite guidée de la tapisserie et c’était vraiment très instructif, à la fois sur la lecture des différents panneaux, sur le contexte de la réalisation de la tapisserie et sur les aspects techniques du tissage puis de la conservation de l’ensemble. Seules, nous aurions certes pris conscience de l’immensité de cette œuvre unique, mais les 2 heures avec la guide nous ont permis de ne pas rester la voir de façon superficielle. Plus grande tapisserie médiévale conservée au monde, elle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO au titre de la Mémoire du Monde. Rien que pour elle, il faut prendre le temps de s’arrêter au château d’Angers.

Le Bien gagne sur le Mal et enferme la Bête


(*) Les conditions de visite du domaine national du château d’Angers sont disponibles sur leur site internet. L’exposition Le Chant des Ondes est présentée jusqu’au 8 janvier 2025 au château d’Angers.
Entre la visite du château, l’exposition temporaire et la découverte de la tapisserie, nous avons mis environ 3h30 (dont 2 heures uniquement pour la tapisserie) et nous avons un peu abrégé la découverte extérieure en ne prenant par exemple pas le temps de parcourir les douves (nous avions de la route pour rejoindre la Bretagne où nous étions attendues en début de soirée).


Saumur & Angers – Maine-et-Loire – juillet 2024

[Vendée] 2 jours hors du temps au Puy du Fou

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Le Puy du Fou me tentait depuis un moment déjà, sans que l’occasion d’y aller ne se soit présentée. Finalement, c’est le Père Noël qui nous a fait une très belle surprise en nous déposant un séjour au pied du sapin à Noël dernier ! J’avais donc réservé l’hôtel sur place début janvier, et le restaurant pour le diner quelques semaines plus tard. Je crois que jamais encore je n’avais réservé aussi longtemps à l’avance pour des vacances ! (Ceux qui me connaissent savent que je suis plutôt « dernier moment » que « prévu de longue date »)

Le jour tant attendu a fini par arriver fin juillet. Comme indiqué dans les mails reçus, nous nous sommes dirigés directement vers le parking de l’hôtel puis la réception de celui-ci pour récupérer les différents documents relatifs à notre séjour. Aussitôt, nous sommes transportés dans un autre temps : nous avons choisi de séjourner à La Citadelle, et nous venons littéralement d’entrer dans un château fort ! Le ton est donné !

Vu l’heure, nous nous dirigeons vers l’entrée du parc et y arrivons juste avant l’ouverture. Depuis la Cité Nocturne (les hôtels du parc), l’entrée se fait à côté de la Cité Médiévale. Nous sommes dans les tous premiers à parcourir les rues du village et c’est un vrai plaisir que de les découvrir quasiment vides.

Nous avons pris soin de prendre le programme avec les horaires des différents spectacles et retenu les consignes données : il faut être au moins 30 minutes avant le début aux plus grands spectacles afin d’optimiser les chances de pouvoir obtenir une place. J’ai donc coché les spectacles aux horaires qui nous intéressent afin de ne pas avoir trop de questions à se poser entre 2 spectacles. Nous sommes là pour deux journées, nous ne visons donc pas de faire tous les gros spectacles dans la journée (je ne pense pas que ce soit possible d’ailleurs ! ).

Nous commençons par le Bal des Oiseaux Fantômes, où nous sommes fascinés par le vol des oiseaux. En sortant, nous traversons la Cité Médiévale et sans nous presser, arrivons à temps pour les Chevaliers de la Table Ronde. Nous pique-niquons tôt, en profitons pour faire faire des photos souvenirs déguisés dans une des maisons du village… Puis, nous nous dirigeons vers le stadium gallo-romain et ses 7000 places ! L’attente en plein soleil est un peu pénible mais nous faisons des photos avec le centurion, avant d’entrer dans le stadium…. Le lieu est vraiment impressionnant ! Le Signe du Triomphe nous raconte une histoire un peu fantasmée mais le spectacle est au rendez-vous !

La chaleur aussi est au rendez-vous et après un rafraichissement bienvenu dans le village XVIIIe, nous nous aventurons dans les spectacles couverts à entrée permanente : les Amoureux de Verdun, le Mystère de Lapérouse, le Premier Royaume…. Chacun nous plonge dans un univers différent. L’immersion est totale, les effets spéciaux bluffants !

Un petit tour dans le Bourg 1900 où nous nous faisons prendre en photo façon sépia, et nous partons pour le Secret de la Lance, au temps des chevaliers. Encore une fois, le spectacle est beau, prenant, surprenant….

La journée est bien entamée et nous repartons vers l’hôtel pour poser nos valises et nous reposer un peu avant de ressortir dîner. J’ai choisi d’aller sur les Îles de Clovis, plonger dans le temps des mérovingiens (en fait, j’ai surtout choisi en fonction du menu proposé tout en cherchant à découvrir une autre ambiance que celle de l’hôtel). Les bâtiments sont disposés au dessus d’un petit lac, les passages sont sur pilotis : c’est charmant.

Par curiosité, nous irons prendre le café au bar de la Villa Gallo-Romaine, dans le jardin aux allures toscanes.

Avant la tombée de la nuit, nous retournons dans le parc faire le tour des volières : les rapaces nocturnes se réveillent, certains prennet leur dîner. Nous sommes seuls dans la forêt avec les oiseaux.

Puis, nous nous trouvons une place au bord du lac pour attendre le spectacle nocturne des Orgues de Feu et en prendre une fois encore plein les yeux !

Nous ne mettrons pas longtemps à nous endormir après tout cela !

Le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, nous embarquons le programme du jour, dûment coché… et faisons de nouveau l’ouverture du parc.Nous commençons par aller nous faire prendre en photo habillés en reine et chevaliers…. A cette heure matinale, nous sommes seuls !

Nous débutons la journée de spectacles par les Mousquetaires de Richelieu, enchaînons sur un pique-nique, puis le Dernier Panache.Les théâtres sont immenses, le spectacle grandiose.

Nous flânons un peu dans les allées, explorons le fort de l’an Mil, et allons prendre notre place dans la queue pour les Vikings. Ce spectacle est un des plus anciens du parc. J’en avais donc vu pas mal d’images mais j’ai été stupéfaite tout de même !

Après cela, nous remontons vers le château originel du Puy du Fou, le seul élément vraiment historique des lieux, pour la Renaissance du Château. L’après-midi se termine, encore un petit tour dans les boutiques, et il est temps de repartir.

Sur le retour à la voiture, nous nous arrêtons au calme pour prendre un dernier verre au bar de Mérovée. Après 2 jours hors du temps, où nous avons été d’émerveillement en émerveillement, de spectacle grandiose en spectacle grandiose, après avoir parcouru plein de kilomètres (je n’ai pas activé d’applications comptant la distance parcouru mais il y a 25 km de sentiers dans le parc, tous parcourus au cours de ces deux jours, souvent plusieurs fois !), nous repartons…. enchantés !

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La Citadelle

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La cité médiévale

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La cité médiévale

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Le bal des oiseaux fantômes

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Le bal des oiseaux fantômes

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Les chevaliers de la Table Ronde

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Le signe du triomphe

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Le mystère de la lance

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le jardin de la Villa Gallo-romaine

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Les vikings

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Le Puy du Fou – Vendée – été 2019

(*) Il est impossible de tout voir en une seule journée. Deux jours est le minimum et demande une bonne organisation (horaire des spectacles, optimisation des déplacements d’un bout à l’autre du parc… ) pour tout faire.. mais c’est possible : nous l’avons fait !

(**) Inutile de chercher la vérité historique : elle est régulièrement bafouée… D’ailleurs, le parc revendique avoir voulu une interprétation de l’histoire à l’aune de l’imaginaire collectif. On n’échappe donc à aucun cliché, aucune légende quelle que soit l’époque traversée ! De même, le parti-pris catholique est clairement assumé et les allusions même si elles sont parfois subtiles ne laissent aucun doute. Cela n’a pas gâché le plaisir de ma visite, parce que je le savais, et que ma culture personnelle me permet de voir ce qui est cliché ou parti-pris (du moins une grande partie de ceux-ci…), et donc de ne pas prendre ce qui est un spectacle à effets spéciaux pour une vérité absolue. (Jouer à trouver les erreurs/approximations/raccourcis historiques et autres allusions non-neutres nous a d’ailleurs occupés dans les files d’attente…. )
Il faut donc en garder des décors fabuleux, des spectacles grandioses avec des effets spéciaux, des cascades, des chevaux…. Du grand spectacle à regarder comme du spectacle, comme on regarde un film de divertissement. Le Puy du Fou, c’est un film hollywoodien en direct ! Et ce serait dommage de bouder son plaisir….

[Loire-Atlantique] morceaux de Voyage à Nantes

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De passage sur l’île de Nantes pour voir les Machines, nous en avons profité pour une balade sur les bords de la Loire.

Les anciennes friches industrielles ont évolué vers des lieux à vocations culturelles et festives. Les anciens hangars ont été convertis qui en galerie d’art, qui en tiers-lieu, qui en espace de restauration alternatif.

Tout naturellement, les quais ont été investis au fil des différentes éditions du Voyage à Nantes puisque tout l’espace était à repenser. Nous croiserons ainsi au fil de la promenade plusieurs oeuvres du parcours pérenne dont Les Meules, aménagement urbain permettant de pique-niquer ou faire un barbecue en toute convivialité sur la terrasse des vents. Presqu’en face, On va marcher sur la Lune, oeuvre ludique et bondissante, véritable terrain de jeux pour les enfants… et les autres !

La Grue Jaune nous rappelle le passé des lieux, tout comme sa consoeur la Grue Grise. L’une appartenait autrefois au chantier naval et l’autre au port autonome de Nantes. Ces deux grues Titan sont maintenant toutes les deux propriété de la ville, et classées Monuments Historiques en tant qu’objets.

D’autres oeuvres ont fait leur apparition avec le parcours Estuaire. C’est par exemple le cas des Anneaux de Daniel Buren, qui rythment le quai et portent le regard jusqu’aux façades colorées de Trentemoult sur la rive opposée.

En longeant le quai des Antilles, on aperçoit de l’autre côté de la Loire d’autres oeuvres du parcours du Voyage à Nantes : un nid-belvédère, des fresques sur un hangar.. mais aussi le Maillé-Brézé, ancien escorteur d’escadre de la Marine Nationale amarré en face sur le quai de la Fosse et que nous n’aurons pas le temps d’aller voir de plus près.

Nous avons encore en effet un peu de route avant d’arriver à destination et le temps file….

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Nantes – Loire-Atlantique – août 2019

[Loire-Atlantique] les machines de l’île de Nantes

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En rentrant de Vendée, nous avons fait une halte à Nantes. Au départ, nous souhaitions voir le fameux éléphant. Mais sur place, nous nous sommes vite rendus compte qu’il était accompagné de tout un bestiaire.

La compagnie La Machine a en effet installé ses ateliers sur l’île de Nantes dans les anciens chantiers navals. Nous sommes donc allés faire un tour dans la Galerie des Machines où nous avons découvert le projet de l’Arbre aux Hérons. Plusieurs prototypes à échelle plus ou moins réduite de morceaux de la structure ou des animaux qui la peupleront sont ainsi exposés.

Mais il est également possible de voir les prototypes en mouvement… et pour les plus chanceux d’y faire un tour ! Ainsi, Mr 2e a pu voler dans la nacelle d’un héron tandis que Mr 1er se transformait en conducteur de fourmi géante. De quoi se sentir plongé dans Arthur et les Minimoys….

Puis, nous avons pris le chemin du Carrousel des Mondes Marins. Sur trois niveaux, les créatures marines qu’on dirait tout droit sorties d’un roman de Jules Verne nous dévoilent leurs secrets… Après les avoir longuement observées, il a fallu choisir laquelle nous souhaitions emprunter. Les garçons sont descendus dans les fonds marins pour aller chercher des trésors à bord d’un sous-marin que le capitaine Nemo n’aurait pas renié, tandis qu’avec Melle 3e nous chevauchions des chevaux de mer aux allures d’animaux légendaires.

Après cette plongée dans un monde imaginaire aux inspirations steampunk, nous sommes redescendus sur terre… juste à temps pour croiser de nouveau l’éléphant !

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Les machines de l’île – Nantes – Loire-Atlantique – août 2019

(*) Si vous trouvez que les machines de l’île ont un air de famille avec les animaux de la place, c’est normal car ils sortent des mêmes ateliers.

(**) L’éléphant et le carrousel des mondes marins sont visibles sur l’île de Nantes. Pour accéder à l’un ou l’autre ainsi qu’à la galerie des machines, vous trouverez les informations pratiques sur le site internet des machines de l’île.

[Vendée] Jard-sur-Mer, surfeurs et moulin à vent

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C’est par hasard que nous nous sommes arrêtés à Jard-sur-Mer. Après une matinée de pluie, et plusieurs tentatives avortées de passer un peu de temps dehors alors que nous descendions le long de la côte vendéenne, les averses ont cessé. Nous étions à Jard-sur-Mer et nous avons aussitôt pris la direction de la plage.

Alors que la marée monte, nous profitons de la vue sans limite. Nous jouons dans les vagues et marchons sur le sable.

Apercevant le moulin à vent à l’autre bout du port, nous nous approchons. Le vent fait tourner ses ailes… sans doute plus pour le folklore que pour moudre du grain.

Nous profitons d’un rayon de soleil pour prendre une glace.

Puis, nous faisons demi-tour pour regagner la voiture en bordure de plage… C’est là que nous les apercevons : surfeurs et un peu plus loin kite-surfeurs viennent profiter des jolies vagues pour une petite session de glisse.

Finalement, nous resterons bien longtemps à les regarder, faisant des paris sur la vague qu’ils réussiront à prendre ou pas.

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Jard-sur-Mer – Vendée – juillet 2019

[Vendée] les animaux de la place

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Les Animaux de la Place sont une installation d’aménagement urbain sur la place Napoléon de la Roche-sur-Yon.

Je les ai découvert par hasard dans une émission de Des Racines et Des Ailes peu de temps avant de passer une soirée à la Roche-sur-Yon. Alors, forcément, je suis allée les voir, intriguée par leur petit côté steampunk

Ces animaux de bois et de métal sont les petits cousins de l’éléphant de Nantes et sortent des mêmes ateliers. Chaque animal peut être mu par des poignées et manettes situées sur la rive, transformant les badauds en machinistes. Ils sont inspirés des animaux croisés par Napoléon lors de la campagne d’Egypte, ainsi qu’une malicieuse petite loutre locale.

Au bord des bassins, on découvre aussi toute une flore et une faune, transformant les lieux en un havre de biodiversité… et invitant au repos et à la flânerie.

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Les animaux de la place – place Napoléon
La Roche-sur-Yon – Vendée – juillet 2019

(*) L’accès aux animaux de la place est entièrement libre et gratuit. Les horaires où les animaux peuvent s’animer varient selon les saisons. Vous pouvez les trouver sur le site internet de l’office de tourisme.

[Vendée] randonner dans le bois de la Chaise

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En arrivant sur l’île de Noirmoutier, j’ai filé vers la pointe Nord de l’île… J’avais envie de marcher entre mer et forêt dans le bois de la Chaise.

La plage des Dames était pleine de monde, ce qui la rendait nettement moins charmante que les photos qu’on peut en voir où elle est déserte. Clairement, ce n’est pas la saison pour faire de jolies photos à cet endroit… ou il faut venir à un tout autre horaire que ce milieu d’après-midi !

Nous grimpons donc dans le bois au dessus de l’estacade où pêcheurs et curieux s’agglutinent… et très vite, nous sommes presque seuls. Au bout de quelques pas, nous avisons une petite crique et descendons sur le sable.

Un chaos rocheux protège la petite plage des assauts de l’océan, mais n’empêche pas d’aller s’y baigner… Nous nous prélassons un peu sur les rochers, à profiter de la vue.

Puis, nous repartons à travers bois, longeant toujours le bord de la mer. Nous arrivons à la plage de l’Anse Rouge… sans doute encore plus charmante que la plage des Dames, et bordée elle aussi de cabines de bain.

Les villas XIXe siècle commencent à se faire voir… Nous longeons la baie des Souzeaux et ses villas « pieds dans l’eau »… témoins d’un passé balnéaire cossu. C’est presqu’une page d’histoire du tourisme qui se déroule devant nous.

De là, nous bifurquons à travers le lotissement pour rejoindre notre stationnement. L’après-midi est déjà bien entamé, et nous sommes attendus plus loin sur l’île…

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Bois de la Chaise – Noirmoutier – Vendée – juillet 2019

(*) Le bois de la Chaise est situé tout au bout de l’île, à l’opposé du pont, sur la commune de Noirmoutier-en-l’île. Les plages sont assez fréquentées et familiales. Pour s’y rendre, il est possible d’utiliser des navettes gratuites depuis différents parkings de la ville : les gratibus.

[Vendée] à la découverte d’un marais salant

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C’est avant d’arriver à Noirmoutier que nous avons croisé les premiers marais salants. Sur les petites routes de Beauvoir-sur-Mer, nous ne pouvions pas les manquer : nous étions au coeur du marais salé !

Alors, nous nous sommes arrêtés un peu au hasard, pour acheter du sel au départ. Et puis, nous avons vu un petit panneau indiquant des visites possibles. Nous avons demandé et le saunier nous a remis une petite fiche explicative et les indications à suivre.

Nous allions découvrir successivement la réserve d’eau de mer emplie lors des grandes marées par un jeu de canaux et vannes, et les différents bassins du marais salant. Nous allions apprendre comment le vent, le soleil et l’homme travaillent ensemble à augmenter la concentration du sel dans l’eau venue de la mer jusqu’à ce qu’il se cristallise. Nous allions voir la fleur de sel affleurer à la surface de l’eau. Nous allions voir les tas de sel sur les tables et dans les brouettes.

Cette courte visite très instructive nous a permis de prendre conscience de ce métier méconnu, et du travail nécessaire pour que ce sel arrive sur nos tables. Nous sommes ici dans une version artisanale, traditionnelle et bien loin des marais salants industriels de la Méditerranée. Le geste est ici ancestral. Le marais est à échelle d’homme.

Finalement, nous repartirons avec un peu de sel pour ma cuisine, mais surtout une vision plus précise du travail du saunier.

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Marais de la Pétillière – Beauvoir-sur-Mer – Vendée – juillet 2019

(*) De nombreux sauniers vendent leurs produits au bord des routes et proposent des visites de leurs marais salants. Nous nous sommes arrêtés à la Pétillière par hasard mais nous avons apprécié l’accueil chaleureux, la visite en autonomie et la gentillesse avec laquelle le saunier a répondu à nos questions…. et leur caramel est à tomber !