[Ecosse] Edimbourg, une ville à découvrir à pied

Edimbourg était notre ville d’arrivée et de départ. Nous y avons passé un peu plus de deux jours, et sommes loin d’avoir exploré toutes les possibilités de cette ville. J’ai été frappée par le dynamisme et l’énergie qui en émane, sans doute accentué par le fait que nous étions en pleine période des festivals. Nous y avons flâné, de jour comme de nuit. Nous avons arpenté les rues et ruelles, essentiellement dans Old Town, la vieille ville. Nous avons essayé de capter l’âme d’Edimbourg. Et nous nous sommes dit qu’il faudrait revenir tant il y a de choses à y faire. En attendant, voici quelques idées pour découvrir Edimbourg, de façon plus ou moins classique.

le château d'Edimbourg
Le château, construit sur un ancien volcan, domine la ville.

Dans Old Town, la vieille ville

Pour découvrir Old Town, nous avions rendez-vous avec Sarah de Wee Ecosse (une société qui propose des visites guidées francophones à Edimbourg, Glasgow et Inverness). Pendant 2 heures, nous avons parcouru la vieille ville à pied pour en découvrir quelques secrets. Nous en avons profité pour noter les suggestions de découvertes de Sarah, qu’il s’agisse de boutiques, ou de visites à faire.

Le Royal Mile

Les Closes

Le Royal Mile, c’est un peu la colonne vertébrale de la vieille ville d’Edimbourg. Allant du château au palais de Holyrood, ce mile relie deux résidences royales par une large avenue. Forcément, c’est hyper touristique et les boutiques tout au long de la rue se chargent bien de nous le rappeler. Mais pour peu que l’on y prête attention, les façades nous racontent des histoires. Et puis, il y a les closes : d’étroites ruelles se glissant entre les maisons hautes de 7 ou 8 étages, perpendiculairement à l’axe principal. Les closes, souvent en escaliers, partent à l’assaut des 2 côtés de la pente. Car Edimbourg n’est pas une ville plate et on a vite fait d’y pratiquer involontairement des exercices de step. Les closes permettaient de traverser la ville sans avoir à en faire le tour. Ils m’ont rappelé les traboules lyonnaises. Et comme leurs consœurs, les closes abritent aussi des petits trésors comme des cours bordées de bâtiments médiévaux, mais surtout ils offrent des points de vue uniques sur la ville.

Le château d’Edimbourg

A l’extrémité du Royal Mile, on trouve le château d’Edimbourg (Edinburgh Castle). C’est un incontournable quand on visite Edimbourg, surtout pour la première fois. Mais c’est aussi un lieu extrêmement fréquenté (comme peut l’être le château de Versailles par exemple). Nous avions déjà nos billets et y sommes allées à l’heure indiquée. Le château est immense et tout ne s’y visite pas (il est encore actuellement utilisé comme résidence royale). Plusieurs musées y sont installés, certains consacrés à des régiments ou à l’histoire militaire. Ayant un temps limité et face à la foule, nous avons choisi d’aller voir en priorité les lieux que Sarah nous avait conseillé. Nous avons ainsi vu les prisons avec les reconstitutions de la façon dont les pièces étaient occupées, la petite chapelle Sainte Margaret plus ancien bâtiment de la ville et les joyaux de la couronne d’Ecosse, très impressionnants dans leur chambre coffre-fort.

vue depuis le château d'Edimbourg
Le château domine la ville et offre de beaux points de vue sur celle-ci. Ici l’on voit le Scott Monument, la gare de Waverley, Calton Hill et le port
armoirie d'Ecosse et d'Angleterre
Plusieurs manteaux de cheminée dans le château reprennent les armoiries de l’union de l’Ecosse (la licorne) et l’Angleterre (le lion)

Nous sommes aussi allées voir le mémorial aux soldats écossais morts pendant la première guerre mondiale. Le bâtiment en forme de chapelle liste les batailles et les régiments engagés. Des registres permettent de consulter la liste des soldats morts au front. Puis, nous sommes passées dans la résidence royale, la grande galerie et avons jeté un œil aux broderies (ou plutôt leurs répliques) faites par Mary Queen of Scots, qu’en France nous connaissons plus sous le nom de Marie Stuart.

personnage en tenue de chevalier du Moyen Age
Nous avons croisé un roi d’Angleterre mais je ne sais pas lequel
la chapelle Saint Margaret du château d'Edimbourg
La petite chapelle Sainte Marguerite, plus vieux bâtiment d’Edimbourg.
(et un aperçu de la foule au château !)

(*) Les conditions de visite sont détaillées sur le site internet du château d’Edimbourg.
ATTENTION : Le lieu est très prisé des touristes, et il n’est pas rare que l’ensemble des billets d’une journée soit vendu bien avant la fin de celle-ci. Il convient donc de prendre ses billets à l’avance par internet si on veut s’assurer de pouvoir entrer dans le château.

La cathédrale Saint Giles

En descendant le Royal Mile depuis le château, on croise la cathédrale Saint Giles. Elle est consacrée au culte presbytérien, dont elle est considérée comme l’église d’origine. C’est en effet là que John Knox était prêtre. Construite en plusieurs étapes, l’église est un petit bijou d’architecture gothique. La nef accueille largement la lumière par des grands vitraux. Mais le plus impressionnant est la chapelle de l’ordre du chardon, de style gothique flamboyant et au plafond finement sculpté.

nef de la cathédrale St Giles à Edimbourg
dans la nef de la cathédrale St Giles
plafond de la chapelle du chardon dans la cathédrale St Giles à Edimbourg
le plafond de la chapelle de l’ordre du chardon

(*) L’entrée à la cathédrale St Giles est gratuite. Le visiteur est cependant invité très explicitement à faire un don du montant de son choix en entrant, soit en espèces, soit par carte bancaire. Il ne faut pas avoir peur de la petite queue à l’entrée : elle avance vite !

Victoria Street, Grassmarket et le Greyfriars kirkyard

Depuis le Royal Mile, entre le château et la cathédrale, des escaliers permettent d’accéder à Victoria Street. Cette rue, courbée, est connue pour ses devantures colorées et photogéniques. Sa vraie particularité reste cependant d’être sur deux niveaux, épousant la pente, avec des commerces à chacun des niveaux. Elle est aussi réputée pour avoir été une source d’inspiration pour l’autrice d’Harry Potter quand elle a imaginé Diagon Alley (le chemin de traverse). D’ailleurs, le pub où elle a écrit le premier roman est aussi dans cette rue. Forcément, Victoria Street est devenue un haut lieu de visite pour les Potter Heads du monde entier. Si vous voulez profiter tranquillement des lieux, il faut donc y aller tôt le matin ou en soirée.

En bas de Victoria Street, on trouve Grassmarket, une petite place bordée de pubs. Certains sont plus remarquables que d’autres. Ainsi The White Hart Inn est le plus ancien pub d’Edimbourg, installé en 1516. Un peu plus loin The Last Drop rappelle qu’autrefois la place servait aux exécutions publiques. Quoiqu’il en soit, si vous cherchez un endroit pour prendre un verre en fin de journée ou pour diner, il y a de quoi trouver son bonheur ici (et c’est moins touristique que sur le Royal Mile).

façade du pub The White Hart Inn à Edimbourg
Le plus ancien pub d’Edimbourg
Depuis Grassmarket et les rues environnantes, on a de jolis points de vue sur le château.
D’ailleurs la fameuse venelle (The Vennel) soit disant spot secret qui fait actuellement les beaux jours d’Instagram part de Grassmark
et.

Enfin, c’est aussi à proximité de Grassmarket que se trouve le Greyfriars kirkyard. Ce cimetière est connu pour être particulièrement hanté. Il faut dire qu’il a servi de lieu de détention des covenanters au XVIIe siècle et la tombe de celui qui les y a enfermés est située ici. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que le fantôme de Bloodie MacKenzie vienne s’y balader à la nuit tombée. Mais c’est aussi ici que l’on peut croiser le fantôme de Bobby. Ce Skye terrier est venu chaque jour attendre sur la tombe de son maître décédé pendant 14 ans. Devenu un symbole de fidélité, une statue le représentant se trouve à proximité du cimetière. Une pierre tombale lui a été érigée à l’entrée du cimetière. Entretenue par la ville, les visiteurs y déposent des bâtons avec lesquels le fantôme de Bobby joue la nuit. Par ailleurs, c’est sur les tombes de Greyfriars kirkyard que l’autrice de Harry Potter a trouvé l’inspiration pour les noms de certains de ses personnages, en particulier Tom Riddle (Tom Jédusor). Le cimetière est donc devenu très fréquenté par les fans du petit sorcier et les lieux commencent à faire les frais de cette popularité.

la tombe de Bobby à Greyfriars kirkyard à Edimbourg

De New Town à Dean Village

Redescendre vers la gare de Waverley depuis le Royal Mile

Pour changer de quartier et descendre du Royal Mile vers Princes Street, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Il est possible de s’aventurer dans les closes et leurs escaliers. Mais il est également possible d’emprunter Cockburn Street. Cette rue commerçante descend doucement vers les quartiers plus récents. Elle a d’ailleurs été percée au XIXe siècle pour rejoindre la gare de Waverley (un cas unique de gare nommée à partir d’un personnage de roman, signe de la passion d’Edimbourg pour Walter Scott, l’auteur qui a redoré le blason de l’Ecosse dans l’imaginaire collectif). Si en journée il y a beaucoup de monde, j’ai beaucoup aimé l’ambiance qui s’en dégage à la tombée de la nuit.

Flâner sur Princes Street et ses jardins

Au pied de Cockburn Street, après avoir traversé le pont de Waverley, on arrive au pied du Scott Monument, immense flèche de style gothique érigée à la mémoire de l’écrivain romantique. C’est aussi le début des jardins de Princes Street, une artère très commerçante et bordée de boutiques comme on en trouve dans toutes les villes. Nous avions fait un tour dans les jardins de Princes Street le soir de notre arrivée après avoir diné au pub. C’est la vue sur le château qui nous avait attirées. Dans les jardins, la splendide fontaine Ross permet une jolie perspective. Un peu plus loin, le cimetière de l’église St Cuthbert offre une balade au milieu des croix anciennes, toujours sous le château.

la fontaine Ross et le château d'Edimbourg
Dans les jardins de Princes Street

La ville au carré

L’appellation New Town peut prêter à confusion. En effet, c’est une partie de la ville qui était nouvelle… au XVIIIe siècle, en opposition avec la ville médiévale. Conçue selon un plan très géométrique, le quartier offre une architecture homogène d’immeubles bordant de larges rues pavées. Cela rappelle l’architecture des beaux quartiers londoniens, qui datent de la même époque.

La promenade de Water of Leith

Nous avons traversé New Town pour nous rendre le long de la rivière Water of Leith. Là, une promenade bucolique longe l’eau : le Water of Leith walkway. Nous avons commencé notre balade le long de la rivière à Stockbrigde, vers l’aval avant de faire demi-tour pour aller en direction de Dean Village. Nous avons trouvé un peu de fraîcheur ainsi que quelques jolis points de vue. Ainsi, alors que j’attendais Melle 3e au passage piéton sur le pont de Stockbridge, une habitante m’a gentiment interpelée « have you seen the sculpture in the river ? » (avez-vous vu la sculpture dans la rivière ?), puis m’a expliqué comment la voir. En effet, une sculpture d’un homme taille réelle se dresse les pieds dans l’eau, et il faut un peu la deviner à travers le feuillage des arbres. Sans cette dame, nul doute que je serais passée à côté. Ce que je n’ai pas manqué de repérer par contre, c’est le héron qui était posé sur une branche juste au dessus de la rivière.

En continuant vers Dean Village, nous avons croisé St Bernard’s Well. Le monument du XVIIIe siècle abrite une source qui était réputée pour avoir des vertus médicinales. Puis, nous sommes arrivées à Dean Village. Là, un petit pont et quelques bâtiments forment un ensemble plein de charme. C’est depuis quelques temps l’un des lieux édimbourgeois les plus vus sur Instagram. Certes c’est mignon, mais il n’y a finalement pas énormément de possibilité de photos différentes et cela attire beaucoup de monde. Nous avons donc vite continué notre balade le long de la Water of Leith, avant de prendre une longe volée de marches afin de gagner un arrêt de bus pour rentrer à l’hôtel.

Dean Village
Dean Village : la photo Instagram !

L’énergie du Fringe

Si vous ne connaissez pas le Fringe, rassurez-vous : c’était aussi mon cas quelques semaines avant de partir. C’est Melle 3e qui m’en a parlé en premier, et me l’a présenté comme le festival d’Avignon écossais. En échangeant avec les conseillères de l’agence de voyage, j’ai compris que c’était bien plus. Mais lors de notre première journée à Edimbourg, alors que le festival commençait à peine, j’ai compris que c’était bien plus que ça. Effectivement, le Fringe, c’est le plus grand festival de spectacle vivant au monde ! Et pourtant à l’origine, en 1947, c’est le off du Festival International d’Edimbourg qui présente du théâtre classique, existe toujours et a lieu en même temps que le Fringe (ou l’inverse). Et dans une belle mise en abyme, il y a aujourd’hui un Fringe off.

Le Royal Mile d'Edimbourg aux couleurs du Fringe Festival
Le Royal Mile se transforme en aires de spectacles pendant le Fringe Festival

Des spectacles à chaque coin de rue

Pendant trois semaines, de très nombreuses scènes officielles sont installées dans les rues. Les artistes, venus du monde entier, sont tirés au sort chaque matin pour choisir leur horaire et leur emplacement. Chaque heure, le performeur change et avec lui le type de spectacle. Nous avons ainsi pu voir des artistes coréens en habits traditionnels dansant de la K-pop, des humoristes, des magiciens, de la techno, de la musique folk, des acrobates. Rien que sur le Royal Mile, il y a pas loin d’une dizaine d’aires de spectacles. Il suffit de se balader et de jeter un œil là où vous voyez un attroupement. Et puis, il y a ceux qui font la promotion de leur spectacle et distribuent des flyers, parfois de façon très originale. Ainsi, Melle 3e s’est vu offrir une banane à condition que la jeune femme, déguisée en banane, puisse récupérer la peau pour le spectacle de sa compagnie qui avait lieu peu après. Nous avons aussi vu des jeunes scotcher une carotte sur un poteau pour la prendre en photo et faire leur promotion sur les réseaux sociaux. C’est vivant et bon enfant. On ne se sent pas oppressé comme dans certains festivals en France.

Des centaines de propositions chaque jour

En 3 semaines, ce sont plus de 2500 spectacles officiels différents qui sont proposés lors du Fringe (et l’on parle bien de spectacle, pas de représentations : certains sont joués quotidiennement sur la durée du festival). Le programme ressemble à un vieil annuaire téléphonique. Il y a en a pour tous les goûts, tous les âges : des spectacles pour enfants, de la musique, du théâtre, de la danse, du cabaret, du stand up, du cirque, etc. Croiser les affiches et les distributeurs de flyers lors de notre première journée à Edimbourg nous a donc donné envie d’assister à un spectacle dans une salle lors de notre second passage dans la capitale écossaise. Nous avons fait notre choix sur le site du Fringe en utilisant les filtres de recherche. N’ayant pas confiance dans nos compétences en anglais, nous avons visé les spectacles les plus visuels : musique, danse, cirque.

bâtiment avec en lettres lumineuses la phrase Let's talk about art... maybe
Let’s talk about art… maybe

C’est comme cela que nous sommes tombées sur la proposition du New York Circus Project : une version d’Hamlet alliant le cirque contemporain au texte de Shakespeare. Le soir, nous sommes arrivées environ 45 minutes avant la représentation et avons profité du bar extérieur sur le site (une ancienne église) où cela avait lieu avant de faire la queue avec les autres spectateurs. A l’ouverture des portes, nous avons été surprises de pouvoir garder nos verres avec nous. De même il n’a pas été demandé de couper les portables au début du spectacle. Quant au spectacle, il est génial : un mélange de cirque et de théâtre, des artistes talentueux, une mise en scène dynamique, des références à la pop culture et une bande son ébouriffante. Nous avons passé un excellent moment

verre et programme de théâtre pour Hamlet
En attendant le début du spectacle à Assembly Roxy


Edimbourg – Ecosse – juillet/août 2025

(*) Au cours de ce voyage, j’évoque à plusieurs reprises la consommation d’alcool (cidre, bière, whisky…). Il est important de noter que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et donc à consommer avec modération.

[Hérault] un week-end avec les copains à Montpellier

Au mois de mai, j’ai retrouvé des copains pour passer un week-end à Montpellier. Nous sommes arrivés dans la journée du vendredi (en fin d’après-midi pour ma part car je travaillais ce jour-là), avant de repartir le dimanche en fin de matinée. Je n’étais allée qu’une seule fois en touriste à Montpellier alors que Melle 3e qui m’accompagnait était encore petite (les autres fois où j’étais venue à Montpellier, c’était pour le travail et je n’avais pas pu profiter de la ville). J’étais donc impatiente de vraiment découvrir cette ville, en l’arpentant toute la journée du samedi.

la place de la Comédie à Montpellier un samedi après-midi
La très animée place de la Comédie, située en bordure de l’Ecusson, et à quelques minutes à pied de la gare Saint Roch

Se perdre dans les ruelles de l’Ecusson

Au hasard des petites rues

Si le vendredi soir, nous avons traversé l’Ecusson, le centre ancien de Montpellier, nous n’avons pas vraiment flâné. En effet, nous avions rendez-vous avec des copains montpelliérains dans un bar et avons suivi les indications fournies par le GPS du téléphone pour nous y rendre. C’est donc le samedi matin que nous sommes partis à pied pour découvrir le charme des petites ruelles de la ville. Nous avons commencé par la place de la Comédie, puisque notre logement se situait juste à côté. Nous avons longé les boulevards en direction du centre des Congrès, profitant des fontaines et des arbres. Puis, après avoir traversé le jardin de la maison des relations internationales, nous avons commencé à parcourir les petites rues, un peu au hasard.

un chat roux qui descend un escalier
Nous avons croisé un chat qui semblait connaître le quartier comme sa poche !

Au fil de la balade, je suis complètement tombée sous le charme des nombreuses façades fleuries. Nous avons aussi croisé beaucoup de street-art, essentiellement des collages. Si le plan semble médiéval avec ses ruelles étroites et ses escaliers, les rues sont bordées de nombreux hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècle (en cela, la ville m’a fait penser à Aix-en-Provence). Nous avons pu nous glisser dans quelques cours sur lesquelles donnent des galeries d’art (il y avait un festival de photographie en cours lors de notre passage).

une statue de Saint Roch à l'angle d'une maison
Saint Roch est le saint patron de Montpellier, dont il était natif. Il est invoqué contre les épidémies. On le représente avec un bâton de pèlerin, un chien et une plaie sur une jambe.
des chaussures suspendues autour d'une lanterne d'éclairage public
A proximité d’un centre d’art (où nous ne sommes pas entrés car il n’était pas encore ouvert), j’ai remarqué de nombreuses paires de chaussures suspendues aux chaines des lanternes d’éclairage public.
un collage street art représentant un musicien avec des coeurs qui s'envolent de sa trompette sur une façade fleurie d'un jasmin
Sur les façades, les jasmins et autres buissons grimpants étaient en fleurs et embaumaient l’air
décor de cour intérieure du dix-huitième siècle sur une fenêtre et une porte
Profiter d’une exposition photo pour jeter un œil au décor XVIIIe siècle de la cour d’un hôtel particulier

Des boulevards à la place du Peyrou

Nos pas nous ont mené à l’extérieur de l’Ecusson, le long des boulevards. Nous souhaitons aller nous balader dans le jardin des plantes que les copains montpelliérains nous avaient vanté. Malheureusement pour nous, ce jour-là, un DJ set avait lieu dans le jardin et l’accès au site de ce mini festival était payant. Comme ce qui nous attirait dans les allées du jardin au départ était le calme, nous avons renoncé à le découvrir. Nous avons cependant longé les boulevards jusqu’à la place du Peyrou.

façade d'un hôtel particulier du dix-neuvième siècle
En longeant les boulevards, mon œil a été attiré par le jardin d’hiver situé au dessus de la porte de cet hôtel particulier du XIXe siècle.

La place du Peyrou est une ancienne place royale. Nous l’avions aperçue la veille en passant au bout de l’avenue qui y mène alors que le soleil commençait à se coucher dans l’axe formé par l’avenue, l’arc de triomphe, la statue équestre de Louis XIV et le château d’eau. C’est en fin de matinée que nous sommes arrivés sur la promenade d’où nous avons admiré la vue sur les Cévennes et la campagne environnante. Nous avons aussi jeté un coup d’œil à l’aqueduc des Arceaux qui permet aux eaux de la source Saint Clément, à 14 kilomètres de là, de rejoindre le centre de Montpellier.

L'arc de triomphe du Peyrou à Montpellier
L’arc de triomphe marque l’entrée de la place royale du Peyrou. Quand on nous a parlé de l’avenue qui y mène et de son alignement avec le reste de la place, on nous a dit que c’était un peu les Champs Elysées montepelliérains.
le château d'eau du Peyrou à Montpellier
Le monument du château d’eau au bout de la promenade du Peyrou avec sa jolie fontaine sur le bord de laquelle nous avons fait une pause bien méritée après plusieurs heures à marcher.
l'aqueduc des arceaux à Montpellier
L’alignement des arcades de l’aqueduc des arceaux date du XVIIIe siècle.

La matinée touchant à sa fin, nous sommes repartis vers l’Ecusson afin de trouver un restaurant. En passant, nous sommes passés devant le Palais de Justice, très impressionnant avec ses escaliers monumentaux et son allure classique.

la façade du palais de justice de Montpellier
L’architecture est là pour renforcer le côté magistral et imposant de la Justice

En passant vers la cathédrale

Si lors de notre découverte matinale de l’Ecusson, nous sommes passés à côté de la cathédrale, nous n’avions pas pu y entrer. Il était encore tôt et elle n’était pas ouverte. Nous avons souhaité éviter le début de l’après-midi pour nous y rendre afin de nous assurer qu’il n’y aurait pas un mariage en cours. C’est donc en fin d’après-midi que nous y sommes retournés. Le bâtiment est très impressionnant avec ses quatre tours et son porche aux deux piliers cylindriques massifs. A l’origine, il s’agissait de la chapelle du monastère-collège Saint Benoit. Elle est devenue siège épiscopal seulement en 1536 (avant la cathédrale était à Maguelonne, au bord de la mer), et a fait l’objet de réaménagements et d’agrandissements aux XVIIIe et XIXe siècles.

La cathédrale Saint Pierre de Montpellier et son impressionnant porche d’entrée jouxtent l’Ecole de Médecine, qui est la plus ancienne faculté de médecine encore active d’Europe. Elle a été fondée en 1220.

En repartant de la cathédrale, nous sommes passés par la place de la Canourgue qui se situe juste à côté. Cette jolie petite place très végétalisée et bordée de jolies façades mène à un belvédère depuis lequel on a une jolie vue sur la cathédrale. Cependant, en cette période de l’année, la vue est partiellement masquée par le feuillage des arbres. Il n’en reste pas moins que c’est un détour vraiment charmant.

les jardins de la place de la Canourgue à Montpellier
Sur la place de la Canourgue, entre les jolies façades, la fontaine et les jardins, on a envie de prendre son temps.
vue sur la cathédrale de Montpellier depuis la place de la Canourgue
La vue sur la cathédrale est partiellement cachée par les arbres, mais reste intéressante.

Découvrir l’architecture contemporaine, d’Antigone aux berges du Lez

Entre classicisme et modernité

En début d’après-midi, avant de revenir dans le quartier de l’Ecusson pour voir la cathédrale, nous étions dans une ambiance très différente. En effet, sur les conseils de l’office de tourisme, nous avons pris la direction d’Antigone. Il s’agit d’un quartier édifié dans les années 1980 sur d’anciens terrains militaires. Conçu par l’architecte catalan Ricardo Boffil, le quartier fait le lien entre le centre ancien et les berges du Lez, un petit fleuve qui descend vers la Méditerranée. Le décor imaginé par l’architecte se veut postmoderne, à la fois minéral et vertical. Inspiré de l’esthétique de l’Antiquité, les bâtiments sont massifs et imposants. Le quartier est essentiellement piéton et la progression vers le Lez est rythmée de places où des fontaines viennent nuancer la minéralité de l’ensemble et où des reproductions de statues antiques affirment l’ancrage de l’architecture dans le classicisme.

reproductions de statues antiques sur une place du quartier Antigone à Montpellier
Les promenades sont ponctuées de reproductions de statues antiques, ici une Diane Chasseresse et la Vénus d’Arles, sur la place Zeus
fontaine et architecture massive dans le quartier Antigone
La fontaine des Trois Ephèbes est une création de Jean-Marc Boury et Alain Goestch, voulue comme un écho aux Trois Grâces de la place de la Comédie (à laquelle était initialement destinée la fontaine)
une reproduction de la Victoire de Samothrace faisant face aux immeubles de Ricardo Boffil
Face aux immeubles de la place de l’Europe, la Victoire de Samothrace regarde vers le quartier Antigone

Au bord du Lez

De l’autre côté du Lez, d’autres immeubles contemporains répondent au quartier Antigone, comme par exemple l’hôtel de région également conçu par Ricardo Boffil. Mais celui que je voulais voir, c’est l’Arbre Blanc. En effet, j’avais plusieurs vu passer des photos de cet immeuble sur les réseaux sociaux et il m’intriguait. Imaginé par le trio d’architectes Sou Fujimoto, Nicolas Laisné et Manal Rachdi, l’Arbre Blanc est avant tout une prouesse technologique avec des balcons en porte-à-faux pouvant atteindre plus de 7 mètres de long. Malgré tout, j’ai été un peu déçue par ses proportions hauteur/largeur qui le font plus ressembler à une pomme de pin qu’à un arbre…

des balcons en porte à faux sur l'immeuble l'Arbre Blanc à Montpellier
C’est finalement en « vue partielle » que je trouve l’Arbre Blanc le plus intéressant visuellement…

Quelques informations pratiques

Venir à Montpellier et s’y déplacer

Nous avons ce week-end là tous fait le choix de venir en train jusqu’à Montpellier. Il y a des TGV directs depuis Paris, Lyon et Valence. Les deux gares de Montpellier sont desservies. La gare Sud de France est à l’extérieur de la ville et une navette permet de rejoindre le terminus de la ligne de tramway la plus proche pour se rendre en centre-ville. La gare Saint Roch est à quelques minutes à pied de la place de la Comédie. C’est cette gare à laquelle j’avais attention d’arriver et de repartir. La desserte en TER depuis Lyon ou Valence n’est pas directe et implique une correspondance à Avignon.

La ville de Montpellier est bien desservie en transports en commun avec plusieurs lignes de tramway et de nombreuses lignes de bus. Les tickets peuvent être pris dans les bornes aux arrêts de tramway ou bien via une application sur smartphone. Ils sont valables une heure et demie à compter de l’achat sur borne ou de la validation sur téléphone. Pour ceux qui voudraient aller à la plage, le réseau de tramway peut se combiner avec des lignes de bus.

Et surtout, Montpellier est une ville pour les piétons. Tout le quartier de l’Ecusson et une grande partie du quartier Antigone sont piétonniers. La ville est idéalement dimensionnée pour s’y balader à pied.

installation contemporaine de reproductions colorées d'une sculpture issue du parc d'un château de Montpellier
Allégories – Allan McCallum , esplanade Charles de Gaulle

Dormir et se restaurer

L’offre d’hébergement sur Montpellier est importante et variée. Afin d’être plus libres, en particulier de nos horaires matinaux, nous avions choisi de louer un appartement. La copine qui s’est chargée de la réservation avait trouvé un appartement au dernier étage d’un immeuble de bureaux donnant sur la place de la Comédie. Nous étions donc idéalement situés pour explorer la ville à pied.

Pour ce qui est de manger, nous avons testé quelques adresses, un peu au hasard parfois. Voici la liste de là où nous sommes allés.

Petit déjeuner

  • Maison Bonnaire, 36 rue de l’Aiguillerie – une boulangerie qui semble réputée sur Montpellier avec trois points de vente et qui a gagné le prix du meilleur croissant d’Occitanie en 2022. Les viennoiseries étaient effectivement très bonnes. A noter qu’il y avait un cake sans gluten disponible.
  • Boulangerie Co.Pain, 1 rue Delpech – je serais bien retournée chez Maison Bonnaire le second matin, mais c’était fermé. Je me suis rabattue sur Co.Pain car ce n’était pas très loin. Les viennoiseries étaient correctes mais sans plus.

Déjeuner

  • Chez Cécé, 4 rue Jacques d’Aragon – un petit restaurant qui propose plein de bowls avec une petite terrasse le long d’une rue piétonne de l’Ecusson. C’était copieux et très bon. Aucun regret sur ce choix.
  • Pizza Papa, 13 place de la Comédie – une pizzeria sans surprise. Nous l’avons choisie pour son emplacement parce que nous avions nos valises avec nous et devions reprendre le train avant 14.00.

Diner / prendre un verre

  • Broc Café, 2 boulevard Henri IV – Nos copains montpelliérains nous y avait donné rendez-vous. Le lieu est sympathique et très animé (un vendredi soir). La carte de cocktails est originale. L’offre de restauration permet à chacun de trouver son bonheur. Et le service est au top !
  • Plein Sud, 16 rue de la Monnaie – une ambiance bar de copains dans ce petit établissement avec un choix de vins de producteurs et quelques tapas. Parfait pour prendre l’apéro.
  • Le Mustang, 2 place Castellane – sur une place animée du centre ville, une très grande terrasse où l’on sert cocktails, verres de vins et tapas. Les planches et assiettes à partager sont copieuses. L’ambiance est plutôt festive (un samedi soir).
  • Cafés avec terrasses, place de la Comédie – leur principal intérêt reste leur emplacement. Idéal pour prendre un café le matin ou un rafraichissement dans l’après-midi.

Goûter

  • Delacrem, 16 rue Saint Guilhem – un glacier qui propose des saveurs atypiques (orange/miel/romarin, citron/thym, pamplemousse/menthe… ) et bien sûr des parfums plus classiques. Nous nous sommes régalés. Seul bémol, il y a très peu de places assises, nous avons donc du manger nos glaces en marchant.
la fontaine des trois grâces et les façades de la place de la Comédie à Montpellier
Notre appartement se trouvait dans l’immeuble du fond.


Montpellier – Hérault – mai 2025

[Bouches-du-Rhône] un city trip à Marseille

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’étais jamais allée à Marseille alors que j’avais eu l’occasion de plusieurs séjours ou passage dans les environs (Cassis, La Ciotat, Aix en Provence… ). Mr 1er y était allé lors d’un voyage scolaire il y a quelques années. Il a proposé qu’on y aille ensemble car s’il avait visité le MUCEM, il n’avait pas vraiment vu la ville. Nous avons donc convenu de nous y retrouver un week-end de janvier. Nous avons profité d’une journée et demie sur place pour explorer quelques aspects de la cité phocéenne.

vue générale de la ville de Marseille
Vue sur la ville depuis Notre Dame de la Garde

De la gare Saint Charles à Notre Dame de la Garde

Passage par le Vieux Port

Arrivant tous les deux par le train (de deux directions différentes), nous nous sommes retrouvés dans un café à côté de la gare Saint Charles. En sortant sur le parvis de la gare, j’ai été accueillie par Notre Dame de la Garde, la Bonne Mère, qui surplombe le paysage et me faisait face. Mais ce qui m’a le plus surprise, c’est la topologie de la ville telle que déjà je la devinais. J’imaginais Marseille beaucoup plus plate, et les escaliers de la gare Saint Charles ont vite fait de me faire comprendre le contraire.

Nous sommes ensuite partis poser nos valises à l’hôtel, puis vers le Vieux Port (le tout à pied). Nous avons choisi de commencer notre visite de la ville par prendre un peu de hauteur à Notre Dame de la Garde. Après avoir regardé le chemin pour y aller à pied, et vu le dénivelé, nous avons choisi de prendre le bus (il y a une ligne directe depuis le Vieux Port, très pratique). A la sortie du bus, nous avons fait le tour du sanctuaire, profitant largement des points de vue sur la ville et la mer.

vue générale du port de Marseille
vue sur la rade et le port de Marseille depuis Notre Dame de la Garde
vue générale de la ville de Marseille et des îles du Frioul
Vue sur les îles du Frioul depuis Notre Dame de la Garde

Le sanctuaire de Notre Dame de la Garde

Après avoir profité du paysage, nous sommes entrés dans le sanctuaire de Notre Dame de la Garde. Nous n’avons pas pu entrer dans la crypte où avait lieu une célébration. Par contre, nous sommes entrés dans l’église principale. Je l’ai trouvée plutôt petite une fois à l’intérieur. De l’extérieur un effet de perspective la fait paraître beaucoup plus grande. C’est en partie dû au fait qu’elle est positionnée sur les murs d’un ancien fort. Son décor est très impressionnant, tout en mosaïques dorées, et comportant de très nombreux ex-voto. Ils témoignent des grâces accordées aux fidèles par Notre Dame de la Garde, protectrice de la ville de Marseille et des marins et pêcheurs.

vu extérieure de la basilique Notre Dame de la Garde
La basilique, construite au XIXe siècle, est de style néo-byzantin
vu intérieure de la basilique Notre Dame de la Garde
Les décors intérieurs donnent une lumière particulière
vu extérieure du clocher de la basilique Notre Dame de la Garde
Le clocher est dominé par une statue monumentale de Notre Dame de la Garde portant l’enfant Jésus et faisant face à la mer


Après la découverte de la basilique Notre Dame de la Garde et du panorama depuis son esplanade, nous avons repris le bus direction le Vieux Port. Nous avons mangé rapidement et sommes partis à pied vers le MUCEM que nous souhaitions découvrir.


Un après-midi au MUCEM

Le Fort Saint Jean et le nouveau bâtiment

Comme nous arrivions à pied du Vieux Port, c’est par le Fort Saint Jean, et plus particulièrement la tour du Roi René, que nous sommes entrés dans le MUCEM. Nous avons donc commencé par explorer cet ancien poste de surveillance et de défense du port de Marseille. Arrivés dans la cour basse, nous avons grimpé jusqu’à la place d’Armes du fort par une montée bien raide qui disposait un rail permettant de hisser les canons. Nous avons ensuite poursuivi sur le chemin de ronde et à travers les différents jardins qui agrémentent le site. La vue sur l’entrée du Vieux Port et le chenal est magnifique.

Depuis le chemin de ronde du Fort Saint Jean, vue sur la tour du Roi René, le Fort Saint Nicolas et Notre Dame de la Garde
Depuis le chemin de ronde du Fort Saint Jean, vue sur la tour du Roi René, le Fort Saint Nicolas et Notre Dame de la Garde. La tour du Roi René a été construite au XVe siècle pour défendre l’entrée du port après que les Espagnols ont emporté la chaîne qui la fermait auparavant (et qui se trouve toujours dans la cathédrale de València).
Vue sur le palais du Pharo et le chenal d'entrée du Vieux Port
De l’autre côté du chenal d’entrée dans le Vieux Port se trouve le palais du Pharo
des voiliers sortent du Vieux Port en passant devant la tour du Fanal
Au bout du Fort Saint Jean, la tour du Fanal servait de vigie et de phare : un feu était allumé à son sommet pour guider les bateaux vers le port

Il est temps pour nous de traverser la passerelle au dessus de la darse qui longe le bâtiment J4 du MUCEM. Ce cube, conçu par l’architecte Rudy Ricciotti et inauguré en 2013, se démarque par sa résille en béton devenue sa signature. En traversant la passerelle, on arrive directement sur la terrasse du musée. Aux beaux jours, il doit être très agréable de s’y attarder, protégés du soleil par cette fameuse dentelle de béton.

vue sur le bâtiment J4 du MUCEM et sa résille de béton
Emprunter la passerelle qui relie le Fort Saint Jean au bâtiment J4 du MUCEM
La résille de béton de la terrasse du MUCEM
Véritable signature visuelle du MUCEM, la résille de béton sert d’ombrière à la terrasse faisant face à la mer.

Des expositions aux thématiques variées

Le MUCEM, Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, est l’héritier du Musée National des Arts et Traditions Populaires qui était situé à Paris dont il a hérité des collections. Initié au début des années 2000, le MUCEM a depuis agrandi ses collections en élargissant ses acquisitions aux cultures contemporaines et à l’ensemble du bassin méditerranéen, mais aussi en devenant dépositaire des collections européennes du Musée de l’Homme. Depuis son ouverture, il y a un peu plus de dix ans, le MUCEM propose aux visiteurs des expositions permanentes et temporaires, axées sur les cultures populaires et méditerranéennes.

entrée de l'exposition Méditerranées au MUCEM de Marseille
L’entrée de l’exposition Méditerranées

Avec Mr 1er, nous avons parcouru trois des quatre expositions qui étaient proposées lors de notre visite. Cela nous a déjà pris presque tout l’après-midi, et nous n’avions alors plus le courage de découvrir la quatrième exposition.

  • Méditerranées – exposition permanente : de l’Antiquité à nos jours, en passant par la période coloniale, l’exposition nous entraine à la découverte de l’histoire des civilisations du bassin méditerranéen et des fantasmes qui l’accompagnent. J’ai aimé la façon dont l’exposition transcende les frontières entre art et ethnographie (deux domaines qui ont souvent fait l’objet d’une séparation muséographique).
  • Populaire ? – exposition permanente : A travers différentes thématiques, liées aux techniques utilisées, l’exposition invite à la découverte de la richesse des collections du musée. J’ai aimé que l’exposition mette en valeur à la fois des objets que l’on s’attend à trouver dans un musée et des objets qui nous semblent beaucoup plus simples ou banals, comme les boules à neige.
  • En piste ! – exposition temporaire : Une plongée dans l’univers du cirque, des saltimbanques et du spectacle itinérant qui mêle présentation d’objets et extraits de films dans une scénographie dynamique et colorée. J’ai aimé le joyeux fouillis qui donne une impression de fête et la richesse des éléments présentés.
costumes de clowns
Présentation face catwalk de costumes de scènes de clowns et autres artistes du cirque
Exposition En Piste !
détails d'un meuble peint
Le retour du selfie-musée
Dans un meuble de l’exposition Populaire ?

Du Vieux Port au Pharo

Le long du port

Pour notre deuxième jour (enfin demi jour pour être exact), nous avions comme objectif de nous rendre au Pharo. Nous avons fait le trajet à pied depuis notre hôtel, situé à une dizaine de minutes du Vieux Port. Nous avons donc comme la veille longé le Vieux Port, et j’ai trouvé ce côté du bassin plus agréable. En effet, on trouve sur ce quai plus de bateaux anciens tandis que de l’autre côté, ce sont plutôt les excursionnistes. Nous avons aussi profité d’une terrasse au soleil (timide) de cette fin de matinée hivernale pour une pause café.

bateaux dans le vieux port de Marseille
Un matin d’hiver sur les quais du Vieux Port


Nous avions envisagé de nous arrêter visiter l’abbaye Saint Victor sur le chemin. Mais, nous étions dimanche matin, et une messe était en cours quand nous sommes arrivés. Nous avons donc poursuivi notre balade en pensant nous y arrêter au retour. Ce que nous n’avions pas anticipé, c’est qu’une deuxième messe a lieu une demi-heure après la première. Nous n’avons donc pas visité l’abbaye Saint Victor.


Les jardins du Pharo

La balade aux jardins du Pharo vaut surtout pour le point de vue qu’elle offre sur la ville et la mer. En effet, le palais, construit au XIXe siècle, est aujourd’hui un centre de congrès et ne se visite pas (et les autres bâtiments sont occupés par les services administratifs de l’Université Marseille-Aix). Quant au jardin en lui-même, c’est essentiellement une grande pelouse. Par contre, de nombreux bancs face à la mer permettent d’admirer le Fort Saint Jean ainsi que les allers et venues des bateaux à l’entrée du port, et en particulier sur le chenal du Vieux Port.

le fort Saint Jean de Marseille
Le Fort Saint Jean vu de la rive opposée
l'entrée du vieux port de Marseille
L’entrée du Vieux Port depuis les jardins du Pharo
la sortie du vieux port de Marseille
Regarder les voiliers quitter tranquillement le Vieux Port


Nous avons passé un long moment assis au pied du palais du Pharo à profiter du point de vue, avant de repartir pour récupérer nos valises à l’hôtel et retourner à la gare prendre nos trains respectifs.

A noter : La ville n’a pas été un coup de cœur, en dépit de quelques belles découvertes. Je n’ai pas accroché à l’ambiance générale qui se dégageait des lieux que nous avons parcouru. Si je retourne à Marseille, je pense que j’essaierai de visiter des quartiers moins urbains, d’aller sur les îles du Frioul ou dans les calanques. Notre timing un peu serré ne me l’a pas permis cette fois.


Quelques informations pratiques

Ce que j’ai visité à Marseille

Notre dame de la Garde

  • Si vous souhaitez vous rendre à Notre Dame de la Garde, je vous conseille d’y aller en transports en commun (bus 60 direct depuis le Vieux Port et le MUCEM). Les parkings sont limités en haut et le trajet impose de se faufiler dans les petites rues de la colline. Il est possible de valider un trajet directement dans le bus avec une carte bancaire (un seul voyageur par carte bancaire), d’acheter un ticket avant de monter dans le bus (distributeurs automatiques) ou au conducteur (un peu plus cher).
  • Pour découvrir le sanctuaire, vous pouvez trouver les horaires et conditions de visite de l’église sur le site internet de la basilique Notre Dame de la Garde.

Le MUCEM

  • L’accès au Fort Saint Jean, aux jardins et à la terrasse du MUCEM sont libres.
  • Le billet du MUCEM donne accès à l’ensemble des expositions, permanentes et temporaires. Il y a plusieurs points de billetterie, dans le bâtiment J4 mais aussi dans le Fort Saint Jean, à côté des différentes entrées. Les conditions de visite sont à retrouver sur le site internet du MUCEM.
  • Le site internet du MUCEM indique une durée de visite estimée pour chaque exposition. Elle est cohérente avec le temps que nous y avons passé.
  • L’exposition En Piste ! est présentée jusqu’au 12 mai 2025.
  • Les expositions Méditerranées et Populaire ? sont annoncées jusqu’au 31 décembre 2026.
façade fortifiée de l'abbaye Saint Victor de Marseille
L’impressionnante façade fortifiée de l’abbaye Saint Victor, l’une des plus anciennes de France

L’abbaye Saint Victor

  • Nous avions repéré la façade fortifiée de l’abbaye Saint Victor depuis le Fort Saint Jean et envisagions de la visiter. Cela aura été le plus grand loupé de ce week-end, comme vous pouvez le lire plus haut. Donc, si vous envisagez de découvrir l’abbaye Saint Victor : renseignez-vous sur les horaires des messes et célébrations !

Où j’ai dormi et mangé à Marseille

  • Nous avions posé nos valises à l’hôtel Marsiho. Situé à une dizaine de minutes à pied de la gare de Marseille Saint Charles et du Vieux Port, c’était idéal pour pouvoir se déplacer aisément. Bien que situé sur le cours Belsunce, une rue très passante et bruyante en journée, nous n’avons pas eu de souci de bruits indésirables durant la nuit. L’accueil était vraiment très agréable, et le petit déjeuner varié.
  • Pour nous retrouver à côté de la gare et déjeuner avant de repartir, nous sommes allés au Café l’Ecomotive (2 place des Marseillaises, 1er arrondissement), situé au pied des escaliers de la gare Saint Charles. Cette cantine sans chichi propose une cuisine bio, locale et de saison, ainsi qu’un choix de boissons chaudes et froides et de petits grignotages. C’est l’endroit idéal pour attendre son train, sans l’agitation de la gare.
  • Pour le goûter, nous avons fait une pause dans la librairie / salon de thé Cup of Tea (1 rue Caisserie, 2e arrondissement), au pied du quartier du Panier. L’établissement propose une cinquantaine de thés, servis en théières de 60 cl, et une sélection de tartes maison. Les tables sont installées entre les étagères de livres pour une ambiance vraiment très cosy.
  • Pour le diner, nous avons découvert le restaurant TOMA (19 rue Fortia, 1er arrondissement). Dans un cadre chic et moderne, nous avons dégusté une cuisine inventive, pointue et raffinée. J’ai apprécié le concept des petites assiettes à cumuler selon les envies (entrée, viande, produit de la mer, légumes, dessert). Dire que nous nous sommes régalés est un euphémisme. Le restaurant est ouvert depuis quelques mois seulement, mais il a déjà tout d’un grand !

Ce que j’ai rapporté de Marseille

Si je rapporte systématiquement un magnet de mes voyages, proches ou lointains, j’aime aussi revenir avec quelques spécialités locales ou produits artisanaux. Voici donc mes choix à rapporter de la cité phocéenne.

  • Forcément quand on dit Marseille, on pense savon. Il existe beaucoup de boutiques vendant du savon dans la ville, surtout dans les quartiers touristiques. Je dois avouer que vivant aux portes de la Provence, je trouve aussi des boutiques de savons de Marseille à côté de chez moi. J’avais donc envie de trouver un vrai savonnier marseillais. C’est grâce à l’hôtel (et aux petits savons de bienvenue qu’ils nous ont offert) que j’ai découvert la savonnerie de la Licorne . La fabrique artisanale de savons a reçu le label Entreprise du Patrimoine Vivant, et a son atelier de fabrication à Marseille même. Nous nous sommes arrêtés à la boutique située à côté de la Criée, sur le Vieux Port. Nous n’avons pas eu le temps de visiter le musée du savon de Marseille qui a l’air intéressant si on désire en apprendre plus sur ce produit ancestral.
  • Côté gourmandises, les navettes de Marseille, ces biscuits secs parfumés à la fleur d’oranger, font aussi partie des incontournables. Plusieurs boulangers et biscuiteries en proposent. Pour ma part, je suis allée au Four des Navettes, juste derrière l’abbaye Saint Victor. La recette est inchangée depuis le XVIIIe siècle quand les navettes permettaient de rassasier les pèlerins qui arrivaient à l’abbaye.
enseigne de la boulangerie Four des Navettes à Marseille
La boutique du Four des Navettes a des airs de boulangerie un peu désuète


Marseille – Bouches du Rhône – janvier 2025

[Loire] Saint Etienne, une journée de découverte entre savoir-faire et gourmandise

Cela faisait un moment que j’avais envie de découvrir Saint Etienne. Jusqu’à présent, je n’en connaissais que la traversée par l’autoroute mais au fil des réseaux sociaux, j’avais eu l’occasion d’apercevoir des images qui me donnaient envie d’en voir plus. Aussi, quand Saint Etienne Hors Cadre (l’office de tourisme de la métropole stéphanoise) et Loire Tourisme m’ont invitée à passer une journée à Saint Etienne, je n’ai pas hésité un seul instant : j’avais dorénavant une bonne raison de venir m’y balader.

des jets d'eau au premier plan et un grand bâtiment du 19e siècle en arrière plan
Sur les marches de l’Hôtel de Ville, les couleurs de Paris 2024 rappellent que la ville a accueilli des épreuves dans le mythique stade Geoffroy Guichard.

Saint Etienne, côté ville

Le rendez-vous était donné à 9.00 du matin en centre ville. Je partais le matin même de Valence en voiture avec Jérôme, un copain lui aussi invité à partager cette journée de découvertes. Nous avions prévu une (bonne) petite marge sur notre temps de trajet, et nous sommes donc arrivés très en avance (quelque chose comme un peu plus d’une heure d’avance !). Nous avons donc profité de la ville encore un peu endormie pour nous balader. Nous avions laissé la voiture en périphérie puis pris un bus. En en descendant square Violette, ce qui m’a frappée, ce sont les belles façades fin XIXe / début XXe siècles.

une façade du 19e siècle et des câbles de tramway
L’hôtel des ingénieurs a été édifié par la société des anciens élèves de l’école des Mines de Saint Etienne au tout début du XXe siècle, et sa façade a été récemment restaurée.
une rue en noir et blanc
Saint Etienne est construite sur des collines et les rues sont rarement plates.
un kiosque à musique
Le kiosque à musique de la place Jean Jaurès a été édifié en 1914
un statue dorée au milieu d'un bassin avec des jets d'eau
Sur le bassin de la place Jean Jaurès, Daphné changée en laurier a retrouvé sa place en 2022 après avoir été fondue en 1942 pour en récupérer le bronze

Mais, c’est un peu plus loin que j’ai eu une vraie surprise. En approchant du cœur historique de la ville, ce sont des maisons à pans de bois que j’ai découvert. A l’angle de la place du Peuple, une magnifique façade entraine le regard vers la Droguerie de la Tour. Ce commerce y est établi depuis 1820 dans un bâtiment médiéval. Je pense que c’est à ce moment-là que le charme de Saint Etienne a commencé à opérer sur moi. La ville s’annonçait bien plus surprenante que je ne l’avais envisagé.

un maison à pans de bois et une maison avec une tour
Centre médiéval de Saint Etienne

Saint Etienne, côté gourmand

Les chocolats Weiss, une institution stéphanoise

Notre premier rendez-vous de la journée était à la boutique Weiss du centre ville. Il s’agit de la boutique historique de cette marque créée en 1882 par Eugène Weiss. S’inspirant des techniques viticoles, il crée des assemblages de cacao pour fabriquer ses chocolats. Il invente aussi des bonbons adaptés au voyage, comme la Nougastelle, au cœur de praliné et qui est encore un des best-sellers de la maison. Aujourd’hui, la maison Weiss reste une maison intégralement artisanale et travaillant le cacao en bean to bar. Forcément, le moment le plus attendu était celui de la dégustation, et la promesse alléchante a largement été tenue.

boutique de chocolats avec le portrait ancien du créateur
La boutique historique de la maison Weiss : un écrin de choix pour les créations chocolatées.
vitrine de chocolats
J’ai pu goûter plusieurs références chocolatées et pralinées : toutes sont excellentes
boite de chocolats et rubans
Passion rubans…

La Table des Matrus, une cuisine inventive

C’est un peu plus tard dans la journée que nous avons fait une seconde pause très gourmande. En effet, pour le déjeuner, nous sommes allés à la Table des Matrus (pour ceux, qui comme moi, ne parlent pas le gaga stéphanois, un matru est un enfant). Ce restaurant situé dans le centre de Saint Etienne propose une cuisine entièrement maison dans un cadre moderne et chaleureux. Le chef a à cœur de travailler avec des produits les plus locaux possibles, en respectant les saisonnalités. Les assiettes sont généreuses, inventives et succulentes. Le pain au levain est fait sur place, et vraiment délicieux. Je n’ai pas vu de fausse note tout au long du repas.

plat de viande avec des pommes de terre
Agneau, pommes sautées et crème de champignons
dessert avec des fraises
Baba à la Rhubarbe
6 guimauves sur une planche en bois
Guimauve au bourgeon de sapin


(*) Les chocolats Weiss ont deux adresses à Saint Etienne : 8 rue du Général Foy (où nous étions) et rue Eugène Weiss où se trouve désormais l’atelier de fabrication.

(*) La Table des Matrus, 26 rue Grand Gonnet à Saint Etienne. La carte change très régulièrement pour s’adapter aux approvisionnements.


Saint Etienne, côté savoir-faire

Armes, cycles et rubans : l’âge d’or de l’industrie stéphanoise

Mais la thématique de la journée n’était pas uniquement liée à la gourmandise. En effet, après avoir découvert le chocolat Weiss, nous avons pris la direction du Musée d’Art et d’Industrie. Ce musée, né en 1833, était à l’origine généraliste, héritier des cabinets de curiosité privé (comme beaucoup de musées à cette époque). A la fin de XIXe siècle, l’idée vient de le transformer en musée spécialisé dans les industries d’art qui sont en train de permettre le développement de la ville. Le Musée d’Art et d’Industrie devient alors un lieu de conservation mais aussi un lieu d’émulation pour inspirer les futurs créateurs d’armes, cycles et rubans. Encore aujourd’hui, le MAI de Saint Etienne s’articule autour de ces trois collections d’art industriel.

façade de musée datant du 19e siècle
Le bâtiment, construit au XIXe siècle, devait au départ abriter une sous-préfecture juste avant qu’une réorganisation de l’état ne désigne la ville comme préfecture. Il est alors transformé en palais dédié aux arts industriels.

Nous avons eu la chance de suivre une visite guidée avec une médiatrice réellement passionnante. La visite, très vivante, nous a permis en 1h30 d’avoir un très bon aperçu des trois collections. Nous avons ainsi appris pourquoi et comment Saint Etienne est d’abord devenue une ville où les armes étaient fabriquées, puis comment l’industrie du cycle y a fait son apparition. Nous avons aussi appris que Saint Etienne est encore actuellement la capitale du ruban, qu’il s’agisse des rubans utilisés par l’industrie du luxe, des rubans médicaux (les bandages en particulier) ou les rubans colorés qui ornent les sachets et boîtes de chocolat.

détail d'une armure médiévale
La collection d’armes du MAI couvre toutes les périodes depuis le Moyen-Âge jusqu’au XXe siècle où l’on retrouve les fusils Lebel et FAMAS, produits à Saint Etienne.
éléments d'armures médiévales
Détails des armures
une affiche de publicité pour des cycles et un grand bi
Plusieurs modèles de bicyclettes ont été conçus et produits à Saint Etienne
catalogue d'échantillons de rubans
Catalogue de rubans avec échantillons
bobines de fil sur un métier à tisser
Le MAI possède plusieurs métiers à tisser les rubans en état de fonctionnement. Autrefois, les ouvriers tisseurs travaillaient à domicile sur ces métiers installés dans leur logement.

Faire soi-même au cours d’un atelier créatif

Après avoir admiré le savoir-faire industriel de Saint Etienne, il était temps pour nous de nous essayer à un atelier créatif. Nous étions attendus pour cela au Dobry Lab. Ce lieu hybride est à la fois un salon de thé et un atelier de créateur. L’équipe du Dobry Lab créé en effet des objets graphiques sur papier, bois et textiles qui sont proposés à la vente. Mais ils animent aussi des ateliers créatifs. Le thème du nôtre était la création de tampons. Après avoir vu les exemples proposés, j’avoue avoir un peu craint de ne pas être à la hauteur et de ne pas y arriver. Mais, guidée en pas à pas, et bien encouragée, j’ai réussi à me lancer et à produire un tampon plutôt sympa. L’atelier a été unanimement apprécié par notre groupe, malgré nos compétences en dessin disparates.

salle pour un atelier créatif
Le Dobry Lab est prêt à nous accueillir !
dessin
Etape 1 – dessiner son motif sur papier calque (et se demander pourquoi j’ai choisi de mettre des sapins alors que je ne sais pas les dessiner correctement)
gravure d'un tampon
Etape 2 – creuser le motif reporté sur la gomme douce en utilisant une gouge
tampon avec des montagnes et des sapins stylisés
Etape 3 – faire un essai pour voir le résultat
livre accordéon avec les mentions Sainté et Saint Etienne
Les exemples du Dobry Lab sont nettement plus élaborés que nos créations. Ce qui est chouette, c’est que nous avons pu les utiliser pour personnaliser un petit leporello. Et comme nous étions ravis de cet atelier, nous nous sommes amusés à tamponner et signer les leporellos de tous les autres membres du groupe.
reflet d'une image Saint Etienne dans un gobelet doré
Jouer avec les reflets !
livre accordéon
Une journée à Saint Etienne – exemple de leporello réalisé par le Dobry Lab à partir de tampons


(*) Les conditions de visite du musée d’Art et d’Industrie de Saint Etienne, située 2 place Louis Comte, sont à retrouver sur le site internet du musée. Je vous encourage à participer à une visite guidée qui permet vraiment de comprendre les collections très techniques du MAI, et leur importance pour la ville de Saint Etienne.

(*) Le Dobry Lab est situé 52 rue Charles de Gaulle à Saint Etienne. La programmation des ateliers est disponible sur le site internet du café créatif.


Saint Etienne, miscellanées

En complément de ces découvertes, lors de cette journée à Saint Etienne, je suis aussi allée :

  • Au coffee shop Les Simones, 40 rue de la Résistance : cet endroit est à la fois un concept store dédié à la féminité et un lieu pour faire une pause autour d’une boisson fraîche sans alcool, un café ou un thé.
    EDIT 07/09/2925 : le coffee shop Les Simones a définitivement fermé ses portes
devanture de boutique

  • dans la rue des garages pour découvrir les fresques d’Ella et Pitr, des artistes stéphanois aux personnages que l’on reconnait du premier coup d’œil.
graf de Ella et Pitr représentant un personnage coincé entre les montants d'une porte
fresque d’Ella et Pitr dans la rue des garages

Saint Étienne m’a convaincue qu’elle est bien plus qu’une ancienne ville minière et industrielle, que son passé est une richesse et que son présent mérite de prendre le temps de la découvrir. Cependant, il me reste encore beaucoup de lieux à découvrir à Saint Etienne, par exemple le musée de la mine au Puits Couriot ou la cité du design. Et j’ai aussi repéré de chouettes lieux à découvrir autour de la ville, comme les gorges de la Loire ou la cité Le Corbusier à Firminy. J’ai donc ce jour-là ajouté Saint Etienne à ma liste d’endroits à revenir explorer.


Saint Etienne – Loire – septembre 2024


(*) Comme je l’ai indiqué en introduction, cette journée était une invitation (collaboration commerciale non rémunérée). Je remercie donc Saint Etienne Hors Cadre et Loire Tourisme pour cela, ainsi que tous les lieux où nous avons été accueillis. Cet instameet était un évènement à destination des éclaireurs de la plateforme de tourisme régional et durable Partir-Ici.fr à laquelle je collabore.
J’ai vraiment apprécié ma découverte de la ville de Saint Etienne, et les activités auxquelles j’ai participé durant cette journée.

détail d'une façade représentant un chat jouant avec une balle
Sur une façade du centre ville stéphanois, des chats jouant avec une balle ont attiré mon regard. Je ne me souviens pas avoir déjà vu un motif similaire sur un immeuble.