[Drôme] découvrir la nature depuis la rivière, une croisière sur l’Isère

Si vous êtes à la recherche d’une expérience originale, calme et paisible, que vous voulez passer un moment à la fois contemplatif et instructif, je vous propose d’aller faire une croisière sur l’Isère avec le bateau à roue du Royans-Vercors. C’est une activité qui me faisait de l’œil depuis que je suis arrivée dans la Drôme, et que j’ai donc mis une douzaine d’années à aller vivre. Je n’ai qu’un seul regret : ne pas avoir tenté l’aventure avant. Venez, je vous emmène pour une découverte des berges de la rivière depuis l’eau.

sur une rivière entourée de rives boisées, un bateau de type bateau à roue à aube est amarré à quai
Le bateau à roue Royans-Vercors à l’embarcadère de Saint Nazaire en Royans

Naviguer sur la Bourne et l’Isère

Le départ de la croisière sur le bateau à roue Royans-Vercors se fait depuis Saint Nazaire en Royans. L’embarcadère est au pied de l’aqueduc qui emmène les eaux de la Bourne vers la plaine de Valence. Il est conseillé de réserver car le nombre de places est (très) limité et l’activité prisée, en particulier en été. C’est d’ailleurs parce que je ne m’y étais jamais prise à temps pour réserver que je n’avais pas encore fait cette expérience. Cette fois, j’ai profité d’un samedi matin où j’étais réveillée tôt pour me présenter à l’ouverture du comptoir, en me disant que comme nous étions en basse saison, j’arriverai sans doute à avoir une place dans la journée. C’était une bonne pioche puisqu’il restait encore des places pour la croisière qui débutait peu après.

les arches monumentales de l'aqueduc de Saint Nazaire en Royans au dessus de la rivière Bourne
La croisière débute au pied de l’aqueduc de Saint Nazaire en Royans

Une fois les passagers tous embarqués, et installés, la croisière débute. Il y a des places sur le pont supérieur en extérieur ou à l’abri du pont inférieur. J’avais choisi une place en haut, le long de la rambarde, bien décidée à profiter pleinement des paysages.

De Saint Nazaire en Royans à La Sône

Le départ se fait au pied de l’aqueduc de Saint Nazaire en Royans. La croisière est commentée en direct. Ainsi la guide adapte son discours aux observations en temps réel, indiquant par exemple aux passagers les oiseaux que l’on aperçoit. Les informations données sont claires, et permettent de comprendre la géographie, l’utilité passée de la rivière mais aussi la biodiversité qui l’habite. Après avoir fait quelques centaines de mètres sur la Bourne, le bateau rejoint l’Isère qu’il va remonter sur plusieurs kilomètres entre les barrages de Saint Hilaire du Rozier et de Beaumont en Royans, avant de faire demi-tour devant La Sône.

le village de La Sône depuis la rivière Isère
En arrivant au niveau du village de La Sône
une pile de l'ancien pont suspendu de La Sône
L’ancien pont suspendu de La Sône a été détruit lors de la seconde guerre mondiale, il n’en reste plus que les piles et quelques câbles.
Le château de La Sône depuis la rivière Isère
Depuis la rivière, on voit bien le château de La Sône
vue sur la grande cascade du jardin des fontaines pétrifiantes à La Sône
On longe le Jardin des Fontaines Pétrifiantes

Je dois avouer que mon voyage a été essentiellement contemplatif car je connaissais déjà l’histoire de la rivière, des villages qui la bordent ou encore de la façon dont on cultive ici la noix de Grenoble. Le rythme de la croisière est doux et permet d’observer les rives. On y découvre de nombreux oiseaux : des aigrettes garzettes, des hérons, des cygnes mais aussi des goélands. On aperçoit quelques ragondins qui se glissent dans l’eau. On jette un œil aux roselières. J’ai même aperçu une petite cascade de tuf un peu cachée dans la végétation.

un kayak sur la rivière Bourne au pied d'un rocher rouge
A Saint Nazaire en Royans, certaines roches sont très chargées en fer et prennent une couleur rouge avec l’oxydation.
des oiseaux sur un haut fond de la rivière Bourne
sur les hauts fonds de la Bourne, les goélands et les aigrettes se reposent
des oiseaux sur la rive de la rivière Isère
Au bord des roselières de la rivière Isère
une petite cascade dans la végétation
Une cascade de tuf un peu cachée dans la végétation. Je pense que c’est une de celles que l’on peut voir depuis le sentier du Martin Pêcheur à Saint Roman.
deux nids de hérons dans les arbres
Il y a une héronnière sur les bords de l’Isère. Regardez bien et vous verrez deux nids dans les arbres. On aperçoit même les hérons dedans.
vue sur le Vercors depuis la rivière Isère
En revenant vers Saint Nazaire en Royans, on bénéficie d’une très belle vue sur les Monts du Matin.
au bord de la rivière, 6 aigrettes garzettes prennent leur envol
Six aigrettes s’envolent au moment où nous arrivons

Alors que nous sommes en vue du pont de Saint Hilaire du Rozier, le bateau tourne pour remonter la Bourne et revenir au port. La balade touche à sa fin. Cela fait 1 heure et demie que nous sommes partis. La croisière s’est écoulée tout en douceur, un moment un peu hors du temps.

le pont de Saint Hilaire du Rosier sur la rivière Isère
Le pont de Saint Hilaire du Rozier relie la Drôme à l’Isère
la jonction des eaux grises de l'Isère et des eaux vertes de la Bourne
A la jonction des deux rivières, la différence de couleur entre les eaux vertes de la Bourne et celles grises de l’Isère est frappante. La Bourne comporte beaucoup de microalgues, tandis que l’Isère est chargée en alluvions.


Informations pratiques : il est fortement recommandé de réserver en amont via le site internet du bateau à roue Royans-Vercors. Les horaires des différentes croisières et les périodes où le bateau est à l’hivernage y sont aussi détaillés.


Bonus – découvrir Saint Nazaire en Royans

En complément de la croisière sur la rivière avec le bateau à roue, j’ai fait un tour dans Saint Nazaire en Royans. J’avais déjà visité l’aqueduc d’où l’on a une vue à 360 degrés sur les environs. Cette fois j’en ai profité pour me balader le long de la rivière, dans des paysages très bucoliques. Et puis, par hasard, j’ai découvert quelques fresques de street art. Un festival, nommé Graff en Vallée, y a eu lieu à l’été 2024 (et une nouvelle édition est prévue cette année).

les rives boisées de la rivière s'y reflètent
Au bord de la Bourne
les rives boisées de la rivière s'y reflètent, et on aperçoit le Vercors dans le fond
Au fond, le Vercors se dessine avec l’entrée des Gorges de la Bourne
fresque de street art représentant une tête de loup bleu
Graff en Vallée, fresque de street art
fresque de street art représentant un personnage mi femme mi cyborg
Graff en Vallée, fresque de street art


Saint Nazaire en Royans – Drôme – mai 2025


A proximité de Saint Nazaire en Royans, vous pouvez :


Pour d’autres balades en bateau sur les rivières, je vous emmène :

[Ardèche] Balazuc, une journée en famille entre balade et fossiles

Vers la mi-mai, avec Mr 1er, nous avons mis nos réveils un dimanche matin pour avoir le temps d’aller explorer Balazuc, avant qu’il ne reprenne le train pour rentrer à Aix-en-Provence. Le but principal de notre visite était d’aller voir le Museum de l’Ardèche que j’avais été invitée à venir découvrir, mais nous en avons profité pour un avant goût d’été au bord de la rivière et un tour dans le joli village.

un village perché
Vue sur Balazuc depuis le pont sur la rivière

L’un des plus beaux villages de France

Au bord de la rivière Ardèche

Pour venir à Balazuc, nous avons suivi les indications du GPS. Depuis la plaine de Valence, il nous a fait passer à proximité d’Aubenas, puis nous avons bifurqué sur une toute petite route. Longeant un petit ravin, nous sommes arrivés sur la rive opposée de celle où le village est bâti et avons donc bénéficié d’une très belle vue sur celui-ci. (Attention, la circulation sur cette route fait l’objet de restrictions, renseignez-vous au préalable). Comme nous étions très tôt, nous avons vu trouver un stationnement sur le parking du bas du village. De là, nous sommes revenus à pied vers le pont pour profiter plus sereinement du point de vue. Nous sommes ensuite descendus au bord de la rivière. A cette heure matinale, nous étions seuls sur la plage.

des falaises arborées bordent une rivière
Sur la droite, on aperçoit le contrefort de la route par laquelle nous sommes arrivés
des falaises arborées bordent une rivière
Nous avons pris le temps de regarder et d’écouter la rivière, nous faisant surprendre par quelques grenouilles à nos pieds
des falaises arborées bordent une rivière
l’Ardèche passe au pied du village de Balazuc

Au fil des rues

Comme il était encore un peu trop tôt pour aller au Museum de l’Ardèche, nous avons décidé d’explorer les ruelles du village médiéval plutôt que le traverser en longeant la rue principale, percée au XIXe siècle à coups de dynamite. Nous arpentons de pittoresques petites rues qui passent parfois sous les maisons. Nous longeons une petite grotte bordée d’un passage souterrain. Figuiers et mûriers prodiguent une ombre qui sera bienvenue au cœur de l’été. Nous déambulons dans les calades (en faisant attention à ne pas glisser car Mr 1er a une entorse du genou et j’ai moi-même une cheville récalcitrante). J’étais déjà venue à Balazuc en 2017 avec Mr 2e et Melle 3e et nous étions monté sur le toit de l’église romane pour profiter de la vue. Compte tenu de l’état du genou de Mr 1er, nous n’irons pas cette fois, mais si vous passez à Balazuc, je vous le recommande.

une calade souterraine relie deux ruelles du village de Balazuc
Certaines calades ont été creusées dans le rocher
un passage couvert public sous une maison
les calades passent parfois sous les maisons
une place du village, entourée de végétation
Olivier, figuier, laurier rose : la végétation est très méridionale dans ce secteur de l’Ardèche

Le Museum de l’Ardèche

Tout en prenant notre temps, nous sommes arrivés au Museum de l’Ardèche à l’heure de l’ouverture matinale. Ne sachant pas vraiment à quoi nous attendre, nous avons été surpris par la modernité du bâtiment.

le bâtiment d'accueil du muséum de l'Ardèche
J’ai eu un coup de coeur pour les lettres métalliques servant d’enseigne au Museum, à la fois massives et élégantes. On ne peut pas les manquer et en même temps, elles s’inscrivent parfaitement bien dans l’environnement.

Un atelier « fouilles »

En arrivant, nous avons découvert que mon invitation nous donnait accès à un atelier Fouilles. Il y en avait justement un à 10.00, juste à l’ouverture. Nous avons donc commencé notre visite par l’atelier. Nous avons eu de la chance car nous étions seuls pour y participer. Le médiateur nous a emmenés sur l’arrière du bâtiment, à flanc de coteau. Là, sept bacs de fouilles représentent autant de milieux naturels que l’on peut croiser en Ardèche : pouzzolane, calcaire, granit, etc. Au bord de chaque bac, un panneau explique les minéraux et fossiles qu’il est possible de trouver dans le milieu naturel ardéchois correspondant, ainsi que sa localisation dans le département.

L'ombre d'un squelette de T-rex devant un squelette de tricératops
L’ombre du squelette du T-rex est projetée par le soleil au pied du squelette du tricératops (ces deux squelettes sont des moulages en bronze à taille réelle)

Notre mission est simple : nous avons une heure pour fouiller les sept bacs et y trouver fossiles et minéraux. Si le concept peut paraitre enfantin, je dois avouer qu’il est très facile de se prêter au jeu. Ainsi, avec Mr 1er, nous avons bien consciencieusement gratté chacun des bacs pour trouver un exemplaire de chacun des minéraux et fossiles qu’il était possible d’y trouver. Et si certains sont simples à repérer, d’autres demandent un peu plus de patience et d’attention. Le médiateur passe voir de temps en temps comment nous nous en sortons et nous aide un peu pour ceux que nous peinons à retrouver. Le temps qui nous était imparti a filé à toute vitesse, preuve que nous ne nous sommes pas ennuyés. Et nous avons eu la satisfaction d’avoir trouvé chaque minéral et chaque fossile indiqués sur les panneaux. En plus, nous repartons avec chacun nos trouvailles pour agrandir notre collection de petits trésors (qui pour ma part compte déjà quelques fossiles en particulier du pont aux étoiles de Rompon, et pas mal de coquillages et petits cailloux).

la main d'une personne qui cherche des petits fossiles au milieu de cailloux
Mr 1er en pleine fouille

La collection de fossiles

Après l’atelier Fouilles, nous sommes retournés à l’intérieur du Muséum pour découvrir la collection de fossiles. Nous avons un temps hésité à faire la visite libre, mais avons opté pour la visite guidée, sans regret. Le médiateur présente en effet de nombreuses images des animaux reconstitués que l’on peut par ailleurs découvrir en version fossile. La période balayée va du Cambrien il y a 541 millions d’années jusqu’à l’apparition des premiers hommes il y a 2 millions d’années. La diversité des espèces est donc très impressionnante. Environ 800 fossiles sont présentés dans l’exposition, dont la plus grande partie a été trouvée en Ardèche.

la salle du muséum présente de nombreux fossiles dans une scénographie moderne et lumineuse
Aperçu des fossiles du Muséum de l’Ardèche

A l’origine du Muséum de l’Ardèche, on trouve la passion d’un homme, Bernard Riou, pour la paléontologie qu’il a découverte en trouvant des ammonites dans les champs familiaux. Il explore les zones fossilifères autour de La Voulte sur Rhône d’où il est originaire. Et c’est en 1982 qu’il fait une énorme découverte : la plus vieille pieuvre connue au monde. A la suite de cela, il va continuer à chercher des fossiles, multipliant les découvertes originales, comme une jument hipparion gravide ou encore la plus ancienne châtaigne d’Ardèche (un vrai clin d’œil à ce fruit emblématique du département). Il constitue ainsi une énorme collection privée, et ouvre un premier espace muséographique à La Voulte. Il y a une quinzaine d’années, Emmanuelle, la fille de Bernard Riou, et Mehdi son mari lancent une entreprise de médiation scientifique axée sur les sciences naturelles. Très vite, l’idée d’un nouvel espace muséal proposant des actions de médiation émerge. La localisation est choisie en raison de sa proximité avec les Gorges de l’Ardèche et de leur flux touristique. Le Muséum de l’Ardèche est né. Il est inauguré en 2016. Aujourd’hui, il est devenu un incontournable de la région. Et, après l’avoir visité, vu la richesse et la diversité des collections, et apprécié la qualité de la médiation, instructive tout en restant ludique, je comprends aisément pourquoi. Mr 1er, qui m’accompagnait, apprécie depuis tout petit les fossiles (sa passion pour les dinosaures n’a pas vraiment cessé !). Il a, tout comme moi, été surpris de la quantité et de la qualité de ceux qui sont montrés au Muséum de l’Ardèche. Nous sommes arrivés curieux et intrigués et sommes repartis enchantés !

Collection de fossiles

(*) Vous pouvez retrouver les horaires d’ouverture, les tarifs, ainsi que le programme des différentes animations sur le site internet du Muséum de l’Ardèche.


Balazuc – Ardèche – mai 2025


Après la visite du Muséum de l’Ardèche, nous avons juste déjeuné en terrasse avant de repartir vers Montélimar et sa gare pour y déposer Mr 1er. Si vous avez un peu plus de temps, vous pouvez :

  • Profiter de la plage de Balazuc pour une baignade
  • Louer un kayak pour une balade sur la rivière
  • Aller vous promener le Vieil Audon, un hameau de Balazuc géré en coopérative
  • Partir un peu plus loin pour découvrir les autres jolis villages du secteur comme Vogüé (à 10 km) ou Labeaume (à 13 km),
  • Parcourir les gorges de l’Ardèche (le Pont d’Arc est à 23 km)
  • Visiter des grottes, par exemple l’Aven d’Orgnac (à 37 km) ou la Grotte Chauvet 2 (à 25 km)
au premier plan un village ancien, au second plan des falaises calcaires avec une tour de guêt
Vue sur la tour de la Reine Jeanne depuis le village de Balazuc


A noter : j’ai été invitée par le Muséum de l’Ardèche pour venir découvrir leurs activités, dans le cadre d’une collaboration commerciale non rémunérée. J’ai réellement apprécié l’expérience et la découverte, tout comme Mr 1er. Nous étions arrivés très perplexes (surtout après avoir vu à Ottawa et Toronto des fossiles de dinosaures), et nous sommes repartis entièrement convaincus par la qualité à la fois des collections et de la médiation.

[projet 52-2024] semaine 42 – flaque

Avec les (très fortes) pluies que nous avons subies ces derniers jours, le thème Flaque pour cette semaine du projet 52 est particulièrement d’actualité. Je dois cependant dire que chez moi, dans la Drôme, les impacts du violent épisode cévenol que nous venons de vivre ont été très limités, et qu’il n’y a pas eu de dégâts notables. Nos voisins ardéchois, par contre, ont très touchés et les dégâts sont considérables. Je reste effarée des images que j’ai vues d’endroits que je connais bien, habituellement si paisibles. J’espère donc qu’aucun de vous n’a été touché par ces crues impressionnantes et que si cela a malheureusement été le cas, il n’y a que des dégâts matériels.

Finalement, de mon côté, ce n’est pas la pluie qui m’a inspirée cette semaine, mais une action menée par Valence Romans Agglo pour aider à la biodiversité dans la rivière. Depuis quelques années, le lit de la rivière qui passe pas loin de chez moi n’est plus régulièrement entretenu comme un espace vert contraint par l’humain et la nature y a repris ses droits sauvages. On a ainsi vu apparaître des saules autres osiers au milieu du lit de la rivière. Ces arbustes qui sont des variétés endémiques, stabilisent les berges. Ici, ils ont aussi eu comme impact de trop guider le flux de l’eau et au fil des années, le lit s’est creusé, accélérant le courant et donc l’érosion. Comme notre petite rivière est rarement soumise à des crues d’importance (en plus de 12 ans, je n’en ai vu que 2), le phénomène s’aggrave. Le lit étant de plus en plus creux, même en cas de fortes pluies, l’eau ne sort plus de son « canal » et creuse encore plus le lit. Bref, c’est un cercle vicieux.

Pour rompre cette spirale, une solution consiste à s’inspirer de l’ingénierie des castors. En créant des barrages perméables sur les rivières, les castors en ralentissent le flux et favorisent un élargissement du lit de celles-ci. Ils taillent aussi les arbustes qui croissent aux abords et dans la rivière. Cela permet à la biodiversité de s’épanouir. Une première expérience a été menée sur un cours d’eau à quelques kilomètres de chez moi avec un grand succès. Il y a même été constaté le retour de la loutre. Depuis quelques semaines, un chantier de « castorification » s’est tenu sur la rivière qui traverse le village (A noter : le mot « castorification » n’existe pas vraiment, mais je l’aime bien. Le terme officiel est « ingénierie castor »).

Comme il n’y a pas de castors au cœur du village (il y en a qui vivent dans cette rivière mais plus en aval), ce sont des humains qui ont construit un barrage comme les castors, utilisant les troncs légers et les branches des arbustes de la rivière. Les premiers effets ont été rapidement visibles : création d’une retenue d’eau en amont du barrage et déport d’une partie du flux d’eau sur les côtés du lit principal. J’ai hâte de suivre les évolutions de la rivière suite à ce chantier.

rivière
Le faux barrage de castor sur le lit principal de la rivière a conduit à la création d’une « flaque »


Pour voir les flaques chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

NB : je récupère ce matin Melle 3e qui rentre après plusieurs semaines sans être revenue à la maison. Je n’aurai donc pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture des commentaires aujourd’hui, ni au déblocage de ceux qui seraient passés en modération. Je m’en occuperai toutefois le plus rapidement possible.