[projet 52-2025] semaine 16 – Pâques

Pour ce samedi précédant Pâques, c’est justement ce thème que le projet 52 nous propose d’explorer. J’avais très envie d’aller photographier les pâquerettes qui tirent justement leur nom de cette fête printanière. Malheureusement, la météo n’a pas été très coopérative : il a plu non stop toute la semaine ! J’ai donc cherché ce que je pouvais prendre en photo à la maison. J’ai hésité à sortir quelques petits œufs en chocolat de leurs emballages mais ça aurait compromis ma future table de Pâques. Alors, j’ai opté pour une tradition de Pâques typique de la Drôme : la pogne.

Cette brioche légèrement parfumée à l’oranger est en effet le dessert traditionnel du déjeuner de Pâques. Cette préparation riche en œufs est bien adaptée pour ce jour de fin de Carême, période durant laquelle les œufs n’étaient pas consommés. Les pognes de Pâques sont plutôt des grands formats, à partager en famille ou entre amis. Bien sûr, il est possible de déguster des pognes toute l’année et en toutes circonstances, mais on la retrouve souvent pour accompagner des moments de partage. Et la tradition pascale de la pogne reste bien ancrée dans ma région.


Pour découvrir ce que Pâques inspire aux autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : ce week-end de Pâques sera familial pour moi. Je n’aurai pas beaucoup de temps à consacrer à mon ordinateur. Je ne sais pas quand je pourrai valider les commentaires qui n’apparaissent pas immédiatement, mais je le ferai le plus rapidement possible.

[projet 52-2023] semaine 14 – tradition

En ce week-end pascal, je vous ai proposé de nous montrer des traditions dans le cadre du projet 52. C’est, vous l’aurez sans doute remarqué, un thème qui revient régulièrement au fil des ans. Il faut dire que j’aime bien ces traditions qui nous ancrent dans une lignée, dans une culture, dans un groupe. Certaines sont très anciennes et d’autres plus récentes, mais elles ont en commun de rapprocher des personnes à travers des rendez-vous et des gestes. Il peut s’agir de traditions familiales, comme se retrouver un jour donné de l’année, de traditions locales, comme les corsos ou les fêtes patronales, de traditions plus vastement partagées, comme la galette des Rois. Elles peuvent être gourmandes. Certaines servent à rythmer l’année. Elles sont souvent festives. Et surtout, elles continuent à se perpétuer, transmises de génération en génération et emportées dans les bagages de ceux qui quittent le bassin d’origine de la tradition, comme ces (ex)lyonnais qui allument des bougies le 8 décembre aux quatre coins du monde.

Puisque c’est Pâques, j’aurais pu vous parler de chocolats ramenés à la volée par les cloches revenant de leur exil romain (et oui, pas de lapin ou de lièvre de Pâques chez moi), ou encore de la pogne que l’on partagera ce week-end. Mais c’est une tradition qui ouvre la semaine pascale que j’ai choisie. En effet, le dimanche des Rameaux, c’est le jour du Suisse (de Valence), un biscuit en forme de bonhomme. Cette spécialité valentinoise est nommée en référence aux gardes Suisses qui accompagnaient le pape Pie VI lors de son exil à Valence à la toute fin du XVIIIe siècle. Et comme chaque année, je n’ai pas dérogé à la tradition, et dimanche dernier, il y avait bien un Suisse sur la table !


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NB : Ce week-end de Pâques sera en grande partie familial, aussi je ne sais pas quand je pourrai venir ici pour valider les commentaires qui seraient passés en modération. Mais n’ayez crainte : je les validerai bien dès que possible.

[projet 52-2020] semaine 50 – bougie

Le thème Bougie s’accorde bien avec la fin de l’année. En effet, les jours sont courts et on a besoin de lumières complémentaires. Noël approche et on installe des bougies pour créer une ambiance chaleureuse. Mais surtout, mardi dernier, nous étions le 8 décembre… Et le 8 décembre à Lyon et dans la région, on allume traditionnellement des lumignons sur les rebords des fenêtres depuis 1854 !

Il s’était alors agi de fêter l’inauguration d’une statue de la Vierge Marie sur le clocher d’une chapelle de la colline de Fourvière (avant la construction même de la basilique).

Prise par diverses activités, je ne suis pas souvent chez moi le soir du 8 décembre mais cette année, j’étais à la maison. Alors, j’ai bien pris soin de mettre mes lumignons sur le bord de la fenêtre (même si avec les fortes pluies qu’il y avait, ils ont été éteints bien avant d’avoir fini leur combustion !).

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[en cuisine] le Suisse de Valence

Le Suisse de Valence est un gâteau sablé (appelé Pantin quand on s’éloigne un peu de la plaine de Valence), parfumé aux agrumes. Il est traditionnellement dégusté le dimanche des Rameaux.

Habituellement, j’achète un Suisse dans une bonne boulangerie à l’occasion des Rameaux. Mais cette année, avec le confinement, je sors le moins possible et je ne vais pas en ville. C’était donc l’année adéquate pour me lancer dans la réalisation de mon tout premier Suisse maison !

Hier, j’ai donc suivi la recette postée sur les réseaux sociaux par Valence Romans Tourisme, en l’adaptant très légèrement car je n’avais pas d’oranges confites et la fleur d’oranger n’est pas très appréciée de tous à la maison. J’ai donc remplacé une partie de l’eau de fleur d’oranger par de l’extrait de citron et du rhum.

Avec les quantités de la recette, on obtient un grand Suisse (comme vous pouvez voir ci-dessous, il fait la taille de ma plaque à pâtisserie… et il me reste un peu de pâte à cuire).

En fait, la pâte à Suisse est facile à réaliser. Pour le façonnage, j’ai fait cela « au feeling », taillant grossièrement la forme du bonhomme dans la pâte étalée, puis j’ai ajouté les bras et les motifs de décoration. Je suis plutôt satisfaite du résultat que j’ai obtenu, tant visuellement que gustativement !

Le Suisse prêt à être cuit !

Ingrédients :

  • 500 g de farine
  • 150 g de beurre pommade
  • 200 g de sucre
  • 2 oeufs + 1 pour la dorure
  • 1/2 sachet de levure (ou 5 g de bicarbonate de soude alimentaire)
  • 50 g de morceaux d’oranges confites (je n’en ai pas mis)
  • 60 g d’eau de fleur d’oranger (j’ai adapté à nos goûts et en ai mis moins)

Et après ?

Mélanger le beurre pommade avec le sucre, la levure et l’orange confite.
Ajouter les 2 oeufs.
Quand le mélange est crémeux, ajouter l’eau de fleur d’oranger, puis incorporer la farine.
Pétrir jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Laisser reposer 1h sous un torchon (à température ambiante).
Façonner le Suisse (ne pas oublier le chapeau, les moustaches, les boutons… ).
Dorer avec l’oeuf battu (éventuellement additionné d’un sucrant type miel ou sirop d’agave).
Cuire environ 30 minutes dans le four à 180°C. Le sortir dès qu’il est bien coloré.

[fourre-tout de la semaine] 12 janvier 2020

Cette semaine a marqué l’entrée dans la saison de la Galette des Rois…

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La toute première de la saison, achetée dans une boulangerie de village

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La délicieuse aux pommes de la Maison Guillet

 

(*) Maison Guillet, place du Champ de Mars, 26000 Valence / place Jean Jaurès, 26100 Romans

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[fourre-tout de la semaine] 8 décembre 2019

J’ai participé à un atelier culinaire dans le cadre d’un séminaire professionnel. Avec ma collègue, on a fait des verrines de mousse au Carambar. A la fin, le formateur mettait les réalisations en scène dans une light box… et c’est fou comment bien guidé, c’est pas compliqué de faire une jolie photo !

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Un dernier tour dans les escaliers du bâtiment où nous avions nos bureaux à Paris avant le déménagement…

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On m’a offert du blé à planter à la Sainte Barbe… alors, j’ai sorti des coupelles, je les ai remplies de coton humide et j’ai déposé les grains dessus. Depuis, je veille à ce que le coton reste humide…

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