[projet 52-2020] semaine 10 – lettre(s)

En proposant ce thème, j’ai aimé que lettre(s) puisse désigner une correspondance, un ouvrage littéraire mais aussi faire référence à n’importe quelle écriture…

J’aime beaucoup les enseignes aux jolies typographies. J’aime beaucoup les jolies typographies un peu partout d’ailleurs. Je me suis un temps essayée à la calligraphie (mais je manque de patience pour arriver à des résultats probants).

J’aime donc les jolies lettres (du moins, celles que moi je trouve jolies ! )…. et je les prends en photo chaque fois que c’est possible. J’ai donc dans mon stock un nombre certain de devantures plus ou moins récentes qui auraient tout à fait eu leur place ici.

Mais lors de mon dernier déplacement (professionnel) à Paris, je suis passée par hasard à côté de l’entrée de la station de métro Lamarck-Caulaincourt dans le 18e arrondissement. Entre l’escalier, le panneau à la typographie art déco et le fléchage sur le lampadaire, elle est plutôt photogénique et elle fait sans doute partie des entrées de stations de métro les plus photographiées de Paris ! Et je n’ai pas pu résister…. surtout que j’ai trouvé qu’elle serait parfaite pour illustrer les lettres….

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Station de métro Lamarck-Caulaincourt – Paris – février 2020

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Pour voir les lettres des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

 

[Drôme] sur la piste des premières orchidées sauvages de l’année

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Le week-end dernier, une publication sur Facebook a attiré mon attention : sur la page Les Chemins de la Liberté, les premières orchidées étaient de sortie ! Ce n’est guère surprenant car déjà il y a une dizaine de jours en Ardèche, j’avais aperçu quelques orchis géants. Ce qui a piqué ma curiosité, c’est surtout que je ne connaissais (encore) pas ce spot à orchidées alors qu’il n’est pas très loin de chez moi….

J’ai profité de la matinée ensoleillée d’hier pour aller voir cela « en vrai ». Et je n’ai pas regretté ! D’abord cela m’a donné l’occasion d’une promenade agréable avec une jolie vue. Mais surtout, en bordure immédiate du Rhône, en amont du barrage de Bourg-lès-Valence, j’ai découvert des dizaines d’orchidées.

J’ai bien entendu d’abord repéré les orchis géants (ou barlia robertania) que leur grande taille fait ressortir des pelouses et qui ne manquent pas d’attirer le regard. Déjà bien en fleurs, ils arborent toutes les nuances du violet. Un individu toutefois se détache un peu du lot : il est hypochrome. Ses fleurs se déclinent en nuances de blanc et vert dans la rosée du matin.

Les ophrys, par contre, j’ai eu un peu plus de mal à les voir… Il faut dire que leur (toute) petite taille et leurs couleurs proches de celle de l’herbe ne facilitent pas la chose. Mais comme souvent, il m’a suffi d’en repérer un pour en trouver des dizaines ensuite. Je pense que ce sont des ophrys de mars (ils y ressemblent et compte-tenu de leur précocité, cela semble correspondre).

J’ai ramené un nombre impressionnant de photos comme à chacune de mes sorties « orchidées ». J’ai pas mal trié mais il en reste encore beaucoup et j’ai eu du mal à choisir lesquelles vous montrer…

Nous sommes au tout début de la saison et je suis ravie à l’idée de repartir sur les chemins à la rencontre de ces petites merveilles de la nature dans les mois à venir… Surtout que dorénavant, je peux ajouter un nouveau terrain de chasse à ma liste !

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Orchis géant
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Orchis géant
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Orchis géant
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Orchis géant hypochrome
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Ophrys (de mars ?)
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Ophrys (de mars ?)
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Ophrys (de mars ?)

Bourg-lès-Valence – Drôme – mars 2020

[exposition] Vivian Maier, street photographer

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Vivian Maier est une photographe autodidacte dont l’oeuvre figure parmi les plus importantes du XXe siècle. Et pourtant, le travail de Vivian Maier n’a été découvert qu’à la toute fin de sa vie par un complet hasard et exposé pour la première fois de façon posthume !

D’origine franco-hongroise, émigrée avec sa mère aux Etats-Unis, la jeune Vivian devient gouvernante d’enfants. Elle travaillera principalement à Chicago et New-York mais fera également quelques voyages avec les enfants dont elle s’occupe ou à titre personnel, comme celui dans le Champsaur pour régler la succession d’une tante. Discrète, elle prendra sans cesse des photos sans les montrer. Une partie de ses négatifs ne sera même pas développée.

Elle conserve tirages et négatifs soigneusement inventoriés dans des cartons stockés dans un box à Chicago. A la fin de sa vie, faute de pouvoir payer le loyer alors qu’elle est hospitalisée, les biens contenus dans le box sont mis aux enchères. Parmi les acquéreurs, John Maloof, féru d’histoire locale, achète un lot de photos dans un carton avec l’idée de s’en servir pour illustrer des ouvrages qu’il écrit. Deux autres chineurs ont également acheté des photos de Vivian Maier lors de la vente aux enchères.

Progressivement, John Maloof prend conscience de la qualité photographique des clichés qu’il a entre les mains. Il rachète les autres lots et se retrouve avec plus de 100 000 négatifs…. Il ne connait toujours pas l’auteur de ces photos.

En cherchant parmi les négatifs, il trouve un pochette de laboratoire photographique avec le nom de Vivian Maier manuscrit : il vient de découvrir le nom de cette femme dont il a vu les autoportraits par centaine parmi les photos qu’elle a faites. John Maloof ne la rencontrera jamais : elle est décédée peu avant qu’il ne découvre son identité. Ce sera toutefois lui qui fera connaître au monde entier l’oeuvre de photographie de rue de Vivian Maier.

L’exposition présentée au Musée de l’Ancien Évêché de Grenoble met en scène plus de 130 photographies de Vivian Maier. Dans un accrochage épuré, où les photos se suffisent à elles-mêmes, on découvre essentiellement des images en noir et blanc.

J’ai été frappée par la façon qu’a Vivian Maier de saisir l’instant, un regard furtif, une émotion sur un visage. Ses cadrages se révèlent aussi malicieux, s’attachant parfois à des détails. Elle a photographié ses contemporains dans leurs activités quotidiennes, sans concession, et nous livre un formidable regard sur son époque.

Et il y a aussi ses autoportraits… Vivian Maier profite de tous les reflets pour se prendre en photo. Elle expérimente d’autres types d’autoportraits, jouant avec son ombre ou composant un portrait chinois. On a l’impression d’une véritable quête d’elle-même à travers ses clichés. Et ce qui m’a frappé, c’est qu’autant elle capture les émotions des autres sur le vif, autant elle masque toute émotion sur ses autoportraits (sauf sur celui dans le miroir d’un vitrier déchargeant son camion où un léger sourire semble nous dire à quel point elle est ravie de profiter de ce reflet furtif !)….

Je n’avais qu’une vision superficielle de l’oeuvre de Vivian Maier et j’ai découvert la sensibilité avec laquelle elle prend ses photos… Qu’au delà de la street photography, elle était une portraitiste de l’éphémère !

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Exposition « Vivian Maier, Street photographer »
Musée de l’Ancien Évêché – Grenoble – Isère – février 2020

(*) L’exposition, initialement prévue jusqu’au 15 mars 2020, est prolongée jusqu’au 22 mars 2020 au Musée de l’Ancien Évêché à Grenoble. L’entrée est gratuite.

 

 

[Drôme] prendre un (petit) peu de hauteur à Montvendre

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Vue sur le village de Montvendre depuis le pied de la Croix

Je suis souvent allée à Montvendre, j’y ai même habité quelques années, et pourtant, je n’étais jamais montée sur le coteau…. un manque maintenant comblé !

La balade jusqu’au point de vue est rapide. A la sortie du village, il suffit de suivre le panneau indiquant le coteau. Le sentier monte directement dans la pente, aidé de quelques marches.

Alors que le chemin se fraye un passage au coeur de la butte de molasse, le soleil vient jouer avec les monnaies du pape.

En haut, la première vue qui s’offre est celle sur le Vercors où l’on distingue la tour de Barcelonne. Puis, en montant encore un peu, on arrive au pied de la croix qui domine le village. La vue est alors plongeante sur l’église et la rue principale.

A peine plus loin, et nettement plus accessible, on se retrouve sur le belvédère de la Vierge. De là aussi, on devine les Trois Becs au fond du paysage.

J’ai prolongé la balade par un aller-retour jusqu’au Bois de la Cour, histoire de continuer à profiter du soleil hivernal et la douceur de l’après-midi, histoire de profiter encore plus de la vue sur le Vercors…. et d’imaginer quelques nouvelles sorties à prévoir.

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Impossible de se tromper de chemin !
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Quand le soleil joue avec les monnaies du pape…
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Vue sur le Vercors et le Tour de Barcelonne
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Au belvédère de la Vierge
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Direction le Bois de la Cour
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Au pied du Vercors

 

(*) La montée au pied de la croix se fait sur un sentier à flanc de coteau, étroit, et partiellement abîmé suite aux chutes d’arbre lors de l’épisode de neige du mois de novembre 2019. Il est déconseillé de le pratiquer lorsque le sol est glissant. Au printemps, les lilas qui ont envahi la butte doivent être en fleurs et cacher en partie la vue.
L’accès au belvédère de la Vierge se fait par un chemin carrossable.

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Il ne faut pas oublier de faire un petit tour dans le vieux village de Montvendre. Si l’on ne peut manquer de remarquer la porte monumentale, vestige d’une enceinte fortifiée, la rue située à l’abri des anciens remparts est pleine de charme. Juste en face de la porte fortifiée, on découvre le chœur de l’ancienne église du village, aujourd’hui habitation privée. Et un peu plus loin, on arrive au pied de l’ancien château des évêques de Valence, qui faisait partie intégrante de l’enceinte du village.

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Sous la porte monumentale
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A l’intérieur des murs du village
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Autour des murs du village
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La tour de l’ancien château des évêques de Valence

Montvendre – Drôme – février 2020

[fourre-tout de la semaine] 1er mars 2020

Finir la journée par un petit tour au centre commercial avec Melle 3e et se laisser subjuguer par le coucher du soleil….

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Marques Avenue – Romans – Drôme

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Flâner dans les rues de Paris avant l’ouverture des restaurants….

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Montmartre – Paris

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Attraper des bouts de printemps dans la cour…

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Crocus
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Muscari