Pour le thème Souvenir d’enfance du projet 52, j’ai commencé par ne pas avoir d’idées…
Puis, j’ai repensé à mon doudou mais j’avoue avoir eu un peu la flemme d’aller le rechercher. J’ai eu quelques autres idées qui nécessitaient des objets qui sont restés chez mes parents ou des lieux trop éloignés de chez moi…
Ensuite, je me suis dit que je pourrais vous reparler des pommes au four. Mais vous avez déjà pu voir plusieurs des photos que j’avais faites la dernière fois que j’en ai préparé.
Enfin, j’ai repensé à cette sucette de guimauve au chocolat que j’avais acheté en passant chercher du pain à la boulangerie et que j’avais photographiée… sans jamais rien faire des photos prises ce jour-là.
Finalement, une sucette achetée en passant à la boulangerie, ça ressemble bien à un souvenir d’enfance, non ?
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Pour découvrir les souvenirs d’enfance des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Si j’avais choisi de faire un arrêt à Moulins, c’est pour pouvoir aller voir le Centre National du Costume de Scène. Cela faisait en effet un moment que j’avais envie de découvrir ce musée mais sans avoir eu l’occasion de passer à proximité. J’ai donc décidé de provoquer l’occasion !
Situé dans une ancienne caserne majestueuse, le musée héberge une collection permanente dédiée à Rudolf Noureev et accueille une exposition temporaire dédiée aux couturiers de la danse lors de mon passage. Le centre est également un conservatoire des costumes de scène des grands opéras et théâtres nationaux.
La collection Noureev permet de découvrir comment le danseur a fait évoluer le vestiaire masculin de danse classique pour mettre en valeur le travail des jambes en particulier. Elle permet également d’approcher le goût qu’il avait pour les riches tissus exotiques, et sa passion pour le costume ancien.
L’exposition Les couturiers de la danse s’intéresse à la façon dont les grands couturiers du XXe siècle ont travaillé en symbiose avec les chorégraphes pour de grandes créations scéniques. Au fil des salles, les noms prestigieux se succèdent : Chanel, Versace, Dior, Balmain, Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier, Hedi Slimane, Yves Saint-Laurent, Karl Lagerfeld, Viktor & Rolf…. Tous ont crée des costumes pour des ballets chorégraphiés et dansés par les compagnies les plus connues (on retrouve ainsi les noms de Béjart, Forsythe, Millepied, Sylvie Guillem, Roland Petit…. ).
Dans chaque costume, on retrouve le style du couturier qui l’a dessiné et on devine les multiples contraintes dont il a fallu tenir compte. Un costume de ballet doit avant tout laisser le danseur libre de ses mouvements, ne pas l’entraver dans ses gestes mais permettre de mettre ceux ci en valeur.
Même si, coronavirus oblige, un certain nombre d’outils de médiation ne sont dorénavant plus accessibles et que la visite ne peut s’effectuer qu’en sens unique, elle reste néanmoins très intéressante et m’a donné envie de retourner voir un ballet !
Hervé L. Leroux pour « Rythme de Valse » chorégraphié par Roland Petit à l’Opéra de ParisOlivier Rousteing – Maison Balmain pour « Renaissance » chorégraphié par Sébastien Bertaud à l’Opéra de ParisOlivier Rousteing – Maison Balmain pour « Renaissance » chorégraphié par Sébastien Bertaud à l’Opéra de ParisJean-Paul Gaultier et ses iconiques marinières / Yves Saint-Laurent pour sa part reprend les motifs de sa collection Mondrian dans ses costumes pour « Notre Dame de Paris »Karl Lagerfeld pour une chorégraphie de George Balanchine à l’Opéra de Paris en 2016Christian Lacroix pour « Les Anges ternis » en 1987Gianni Versace pour différentes chorégraphies de Maurice Béjart
Centre National du Costume de Scène – Moulins – Allier – juin 2020
(*) L’exposition Les Couturiers de la Danse est prolongée jusqu’au 1er novembre 2020. L’ensemble des informations pratiques est à retrouver sur le site internet du CNCS.
Je suis rentrée en voiture de mon dernier passage en Bretagne. La route est trop longue pour être faite d’une seule traite et dans ce cas, je m’arrête en Auvergne. Cette fois, c’est à Moulins que j’ai décidé de faire étape.
Après 5 heures de route, je n’avais qu’une seule envie : me dégourdir les jambes ! J’ai donc posé ma valise à l’hôtel, jeté un oeil par la fenêtre à l’église du Sacré Coeur… et je suis partie à pied me balader dans les rues moulinoises.
Assez logiquement, j’ai commencé par l’église du Sacré Coeur puisqu’elle était toute proche. De là, je suis partie sur la place d’Allier, coeur de la ville avec ses cafés, ses restaurants et ses boutiques. J’ai jeté un oeil au Grand Café, classé monument historique, mais il y avait foule et je n’y suis pas entrée. J’ai remarqué aussi la façade des anciennes Nouvelles Galeries et quelques autres enseignes en mosaïque 1900.
Puis, j’ai déambulé dans le quartier historique. J’ai aimé me perdre dans les ruelles, entre les maisons à pans de bois. J’ai regardé la Tour Jacquemart (et je l’ai mentalement comparée avec celle de Romans). J’ai traversé l’Hôtel de Ville et sa cour où coule une fontaine. Et doucement, je me suis approchée de la cathédrale, faisant des tours et des détours dans les petites rues charmantes.
Je n’ai pas pu voir le fameux tryptique car il n’est accessible qu’à certains horaires, mais j’ai admiré les vitraux et l’architecture de la cathédrale. Celle-ci, ancienne église collégiale du XVIe siècle, fut agrandi au XIXe siècle lorsque Moulins fut érigée en évêché, ce qui lui donne un style assez particulier.
De la cathédrale, je suis redescendue vers la place d’Allier, puis vers la rivière. Le pont Régemortes est l’unique pont routier et piéton de la ville à ce jour. Construit au XVIIIe siècle, il a depuis résisté à de multiples et violentes crues de l’Allier. Il est en effet placé sur un radier, et offre un large passage aux eaux, ce qui lui assure une forte stabilité dans un terrain fortement sabloneux. En aval du pont, sur les îles qui se forment dans le lit de la rivière au fil des saisons, se trouve une importante zone de nidification. M’arrêtant quelques instants au pied du pont, j’ai pu apercevoir des hérons cendrés, des aigrettes garzettes, des gravelots…. de quoi terminer joliment une balade fort agréable en ville !
Façade 1900 des Nouvelles GaleriesFronton 1900 au dessus de l’entrée d’une boutiqueTour JacquemartCour de l’hôtel de villeSe perdre dans le dédale des ruelles….Au fil des matériaux et des époques…Pont Régemortes, côté amontPont Régemortes, côté avalVue sur les flèches de la cathédrale et le château des ducs de Bourbon depuis la chambre d’hôtelLever de soleil sur les flèches de la cathédrale et le château des ducs de Bourbon
SAMEDI 27 JUIN. J’ai eu besoin d’aller en ville (une semaine que la pile de ma montre était arrêtée, cela devenait pénible de ne pas avoir l’heure au poignet !). J’en ai profité pour acheter deux bricoles en plus… et comme il faisait chaud, je suis allée prendre un bubble-tea chez Tamper & Yummy !
Bubble tea sapin/perles à la cerise
(*) Tamper & Yummy, rue Dauphine, 26000 Valence (entre le théâtre et la mairie)
En fin de journée, alors que les températures baissaient tout doucement, j’ai pu profiter du point de vue sur la Raye depuis Montvendre….
Point de vue sur la Raye depuis Montvendre – Drôme
DIMANCHE 28 JUIN. Il continue à faire très chaud : c’est donc le temps idéal pour déguster une excellente glace. Pour cela, direction la Fabrique Givrée à Tournon….
Sorbets Fraise Mara des Bois et Basilic-Menthe fraîche
(*) La Fabrique Givrée, 55 Impasse Burgunder, ZAE Champagne, 07300 Tournon-sur-Rhône (terrasse éphémère sur le parking de l’unité de production)
MERCREDI 1er JUILLET. Le challenge de la fin de journée était de réussir à passer entre les gouttes pour aller prendre le train. Mission réussie : j’étais sur le quai (à l’abri du auvent) quelques minutes à peine avant les premières gouttes d’un orage plutôt violent !
VENDREDI 3 JUILLET. J’ai choisi des tournesols pour mettre un peu de couleur dans la maison.
Parmi les odeurs que je trouve apaisantes, il y a celle de la fleur d’oranger et celle de la lavande. Or actuellement, les lavandes sont en pleines fleurs un peu partout. Je tenais donc mon sujet….
Restait à choisir une photo, parmi celles de cette année et en évitant celles déjà publiées…. Finalement, c’est une photo parisienne que je vous propose, prise au Jardin Atlantique alors que j’attendais mon TGV à Paris pour Rennes.
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Mon dernier voyage en Bretagne a été un peu épique…. Je devais avoir une correspondance courte à Marne-la-Vallée mais une panne au nord de Lyon m’a fait la rater, et après avoir refusé le trajet de report proposé par la SNCF (deux heures d’attente à Marne puis deux heures d’attente à Massy….. des gares où il n’y a rien ni sur place ni à proximité), j’ai réussi à obtenir un trajet de substitution par Paris Montparnasse (et outre qu’il y a plus de choses à faire autour de Montparnasse, cela me faisait aussi arriver 1h15 plus vite à Rennes !). Après avoir rejoint la gare de Montparnasse, il me restait toutefois presque deux heures encore avant le départ du premier TGV qui n’était pas complet.
Alors, j’ai acheté un café à emporter et je suis allée faire un tour au jardin Atlantique. Peu connu des voyageurs, c’est un petit îlot de verdure situé pile au dessus de la gare Montparnasse. Il a été conçu en 1994 sur la dalle protégeant les quais et les voies, construite au moment de l’aménagement de la gare Montparnasse pour le TGV Atlantique. De nombreuses trémies disséminées dans le jardin permettent de ventiler les espaces de la gare et du parking adjacent.
Le jardin est entièrement entouré des immeubles de l’ensemble Maine-Montparnasse et déjà, dans le projet initial des années 1960, il avait été envisagé d’installer un espace vert à cet endroit.
Le jardin se compose d’un grand espace de pelouse central et d’allées s’enfonçant dans la verdure, au milieu d’aménagements paysagers formant autant de sous-jardins dont certains sont des aires de jeux pour enfants. Une passerelle en bois permet de longer le jardin en le surplombant légèrement.
Les végétaux rappellent les espèces de la façade atlantique : agapanthes, hortensias, fougères,… et même digitales ! Quelques bandes de lavandes font le bonheur des butineurs à cette période de l’année.
Dans un coin de la dalle, on trouve même un petit potager/jardin partagé que des habitantes du quartier étaient en train de désherber lorsque je suis passée.
Fleurs d’hibiscus au pied de l’immeuble MouchotteAmbiance sous-boisLa passerelle s’enfonçant dans la verdureDigitale pourprehortensiasJardin partagé au cœur des immeublesDans les lavandes…
Jardin Atlantique – Paris – juin 2020
(*) L’accès au jardin Atlantique peut se faire depuis la gare Montparnasse par un escalier au niveau de la voie n°1, depuis la rue du Commandant Mouchotte à l’aide d’un ascenseur situé presque en face l’accès à la gare par ce côté ou depuis la place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon en passant sous les immeubles.