[Rhône] un week-end entre amis réussi dans les Monts du Lyonnais malgré la pluie

Les Monts du Lyonnais constituent un territoire à l’ouest de Lyon, s’étendant du sud du Beaujolais jusqu’à la vallée du Gier. J’avais déjà eu l’occasion de vous parler d’une journée que j’y avais passé il y environ un an et demi. Cette fois, c’est pour un week-end complet que j’ai retrouvé quelques copains Eclaireurs Partir-Ici.fr à l’invitation de l’office de tourisme des Monts du Lyonnais. Cette fois, il s’agissait de profiter d’activités plus automnales entre découvertes gastronomiques et paysages mordorés. Comme vous pourrez le constater, nous n’avons pas été gâtés par la météo et presque tout le week-end s’est passé sous la pluie. Mais cela n’a pas gâché du tout les découvertes, ni les bons moments.

paysage d'automne dans les Monts du Lyonnais à Yzeron
L’automne dans les Monts du Lyonnais

Etape 1 : un début de journée à la brasserie Virage Sept à L’Arbresle

Nous avions rendez-vous à 10.00 le samedi matin à la brasserie Virage Sept. Située à L’Arbresle, c’est une petite brasserie artisanale. Pascal, l’un des fondateurs, nous y a accueillis. Après un café partagé, il nous a expliqué l’histoire et les valeurs de Virage Sept. Au départ, le lieu accueillait à la fois un atelier de réparation de cycles et la brasserie. Mais Pascal et son associé se sont aperçus que les deux métiers demandaient chacun trop d’engagement et ils ont dû faire un choix. Ils sont donc maintenant uniquement brasseurs.

bouteilles de bières de la brasserie Virage Sept
La gamme de la brasserie Virage Sept au moment de ma visite.
Vous noterez avec le nom de ces créations que le cyclisme n’est jamais très loin. D’ailleurs le nom Virage Sept vient du virage des Hollandais dans la montée de l’Alpe d’Huez.

Passionné, Pascal nous a expliqué les différentes étapes de la fabrication de la bière. Il nous a montré les céréales maltées et le houblon qui sont utilisés. Nous sommes même allés devant la brasserie voir les pieds de houblon que Pascal aimerait bien utiliser d’ici quelques années. Les explications sont vraiment intéressantes et permettent de comprendre comment on produit une bière. De plus, la démarche de la brasserie Virage Sept s’inscrit dans une dynamique durable. L’entreprise participe à 1% for the planet. Les matières premières sont le plus possible sourcées localement. Les bouteilles sont consignées et réutilisées après lavage par une société spécialisée située dans la région lyonnaise. La drêche (c’est la partie solide qui reste au fond de la cuve après l’embouteillage) est partiellement utilisée pour produire des biscuits apéritifs et le reste est donné à des agriculteurs locaux pour nourrir le bétail.

des fleurs de houblon dans des mains
Pascal nous montre son houblon et la partie qui est à récupérer pour fabriquer la bière

La gamme produite par Virage Sept est très variée. Elle a été plusieurs fois récompensée au concours général du salon de l’agriculture de Paris. Pascal a eu la gentillesse de nous permettre de découvrir plusieurs de ses produits, en mode dégustation. J’ai particulièrement apprécié la bière Prologue, une blonde aux saveurs de fruits exotiques, médaillée d’argent au salon de l’agriculture 2022. Mais mon coup de cœur va à la dernière création saisonnière, une bière brune aux arômes de Forêt Noire avec de purée de cerises des Monts du Lyonnais.

un homme verse de la bière dans des verres
Virage Sept, c’est aussi un brewpub qui organise des concerts.

Etape 2 : un déjeuner à l’auberge du Pastoureau à Courzieu

Nous avons ensuite pris la direction de Courzieu, un petit village médiéval où se situe l’Auberge du Pastoureau. Ce restaurant se définit lui-même comme une auberge paysanne. Quand on passe la porte en bois, on entre immédiatement dans un univers chaleureux et convivial. Dans la cheminée, le feu de bois crépite. Dans les jolies salles aux murs et au sol de pierre, les grandes tables en bois brut invitent à s’installer. Le menu est sur l’ardoise. Il comprend entrée/plat/fromage/dessert et varie au fil des jours et des saisons. Les intitulés annoncent des plats du terroir réconfortants. Vu la météo, nous prenons presque tous la soupe, une crème de potimarrons aux cèpes. Le service ne se fait pas à l’assiette : on nous apporte les soupières directement sur la table. Pour les plats, ce sera plus diversifié : cuisses de grenouilles, quenelle lyonnaise, poulet aux morilles, le tout accompagné de gratin dauphinois. Là encore, les plats arrivent du four sur la table pour que nous nous servions. Tout est si copieux et délicieux que nous sommes plusieurs à délaisser le fromage (sec ou blanc) pour passer directement aux desserts, ultra-gourmands. Nous nous sommes régalés du début à la fin.

façade de l'auberge du pastoureau à Courzieu dans le Rhône
Le charme campagnard des environs de l’auberge du Pastoureau

Etape 3 : un parcours des Murmures du Temps

C’est sous la pluie que nous gagnons ensuite le point de rendez-vous avec Camille, médiatrice des Murmures du Temps, à Saint Germain Nuelles. Les Murmures du Temps, ce sont trois boucles de randonnée mêlant paysages de la campagne et œuvres d’art contemporain. Celle que nous faisons est le circuit intitulé D’Or et de Vigne. Equipés de parapluies et de bonnes chaussures, nous nous élançons. Sur notre parcours, nous croiserons 4 œuvres contemporaines, mais aussi plein de patrimoine vernaculaire : croix de chemin, lavoir, cabanon de vigneron, cadole (qui est aussi un abri de vigneron mais en pierres sèches, non maçonné). Les ruelles du village de Saint Germain Nuelles sont bordées de maisons en pierres dorées, typiques de cette région du sud du Beaujolais.

un groupe de 4 personnes de dos dans une rue de village bordée de maisons en pierres dorées
Dans les rues de Saint Germain Nuelles
paysage de campagne en automne un jour de pluie
Point de vue depuis le départ du circuit n°3 des Murmures du Temps
lavoir
Au bord du lavoir, alimenté par une source

Les quatre œuvres contemporaines que nous avons croisées sont, dans l’ordre :

J’ai bien aimé la force tranquille qui se dégageait de Mémoire fossile. J’ai apprécié la poésie d’ORG Mitra, un système de lumières et de séquences de sons qui se déclenchent aléatoirement en fonction des mouvements sur l’autoroute et sous le pont. Couplé au ruissellement de l’eau ce jour-là, c’était, paradoxalement à son emplacement; très poétique. La colonne dorée m’a vraiment laissée perplexe. Enfin, j’ai aimé la façon dont Géo-Empathie se lie au terroir, surtout que Camille avait prévu le nécessaire pour que nous puissions effectuer un rituel de libation, devenant ainsi participants de la vie de l’œuvre.

Malgré la pluie, nous avons aussi beaucoup admiré les jolies couleurs des vignes à cette période de l’année. C’était si beau que cela compensait les pieds mouillés ! Nous n’avons cependant pas fait l’intégralité du circuit proposé, en n’allant pas voir les carrières de pierres dorées de Glay. Il faut dire que nous sommes partis tard et qu’à cette saison la nuit arrive tôt. Le temps que nous revenions à notre point de départ, l’obscurité avait d’ailleurs déjà commencé à s’installer.

Etape 4 : une nuit au refuge d’Yzeron

Une arrivée épique

C’est de nuit que nous avons gagné notre hébergement. C’est important car c’est une des raisons pour lesquelles nous nous sommes perdus pour y aller. Nous roulions en convoi à 3 voitures, et avons tous loupé la « route à ne pas manquer » car nous n’avons pas vu les éléments qui se trouvaient sur la photo (de jour) que le propriétaire du gite avait envoyée. Après 2 demi-tours (oui, on a manqué la route une seconde fois !), nous avons trouvé le parking. Il restait maintenant à emprunter le chemin dans les bois pour arriver jusqu’au gite. Heureusement, nous avions prévu torches et frontales pour cette mini randonnée d’une douzaine de minutes dans l’obscurité. Je dois avouer que nous avons bien rigolé sur le trajet, nous imaginant une ambiance de scène d’introduction de film d’horreur.

chemin dans la foret en automne
Le chemin lorsque nous l’avons repris (de jour) pour partir.
Je n’ai pas de jolie photo de l’ambiance nocturne.

Une soirée conviviale

Arrivés de nuit dans la maison, nous n’avons pas pu avoir le plaisir d’en découvrir l’environnement. Mais en entrant dans la grande salle, le premier mot qui m’est venu à l’esprit est cosy. La maison est en effet très accueillante. Par contre, elle est autonome en énergie et en eau, ce qui signifie en particulier qu’il n’y avait pas de chauffage à notre arrivée (mais comme il faisait 6 ou 7°C dehors, la chaleur emmagasinée dans la maison nous a donné une impression agréable dès notre entrée). Notre première action (après avoir quitté nos chaussures trempées) a donc été d’allumer le grand poêle qui sert à la fois pour le chauffage et la cuisine. Très vite la chaleur s’est diffusée dans toutes les pièces. Après la répartition des chambres, chacun a pris une douche rapide (il y a de l’eau chaude mais il faut être parcimonieux dans son utilisation, car l’eau provient de la montagne et la chaleur de panneaux solaires : ces ressources sont donc limitées).

cuisine style chalet avec une grande table et un poêle massif
La pièce principale, côté cuisine

Pour le repas, l’office de tourisme des Monts du Lyonnais avait fait pour nous des courses dans un magasin de producteurs. Nous avons donc diné d’une soupe, de charcuteries et de fromages locaux, dans une ambiance conviviale. Après le repas, nous avons sorti une petite enceinte à karaoké qui était disponible sur place, avons approché les fauteuils du poêle et passé une excellente soirée. Il y a également de nombreux jeux de société et plein de livres à disposition. Nous avons hyper bien dormi car la literie était vraiment confortable et en ayant bien chargé le poêle avant de partir nous coucher, nous avons conservé une bonne température dans toutes les pièces. J’ai été réveillée avec le jour et j’ai pu découvrir par la fenêtre l’environnement absolument magnifique.

vue sur la campagne en automne par la fenêtre
La vue par la fenêtre…

Un petit déjeuner avec vue

Nous avons fait chauffer de l’eau et préparé du café pour prendre le petit déjeuner à la grande table tout en admirant la vue. Là encore, nous avions des produits locaux (yaourts, poires, jus de fruits, confiture, miel, beurre, œufs) en provenance d’un magasin de producteurs. Les filles de l’office de tourisme nous ont rejoint avec pain frais et viennoiseries pour partager ce moment avec nous, toujours dans la bonne humeur. Avant de repartir, nous avons exploré un peu les environs. Tout autour du gite, on trouve des chaises longues, des tables pour profiter de la vue, un terrain de pétanque (avec les boules), un brasero ou encore un barbecue. Bref, c’est l’endroit idéal pour passer un bon moment en famille ou entre amis dans un environnement à la fois outdoor et hyper confortable, en mode déconnexion (même si on capte plutôt bien la 4G). Il y a même des poules et des lapins.

C’est (déjà) l’heure de repartir. Nous reprenons le chemin qui descend au parking. Le soleil brille et nous permet de découvrir le superbe panorama sur les environs.

personne de dos avec un sac à dos dans la foret en automne
Sur le chemin du retour
paysage de collines en automne
Profiter encore un fois de la vue…

Etape 5 : un atelier cueillette-cuisine au Jardin d’Yzeron

Un accueil chaleureux

Nous avons passé notre dimanche chez Sébastien, un ancien cuisinier devenu herbaliste. Il a associé ses deux métiers pour fonder le Jardin d’Yzeron où il propose des ateliers cueillette et cuisine. Nous sommes arrivés vers 9.30 et avons été accueillis par Sébastien (et sa gentille chienne Holly, grande star de la journée). Autour d’une tisane issue de plantes cueillies par Sébastien, il nous a expliqué le déroulement de la journée et présenté le menu que nous aurions à préparer. Nous nous sommes répartis en 3 petits groupes, pour préparer chacun une partie du repas. J’allais devoir cuisiner le dessert à base de prunelles sauvages avec Nata.

Une cueillette fructueuse

Nous avons ensuite remis chaussures et blousons pour nous rendre dans un champ à proximité de chez Sébastien. Nous y avons trouvé beaucoup de trésors que nous avons appris à reconnaître grâce aux explications de Sébastien : oxalys, amarante, carotte sauvage, serpolet, oseille, mouron blanc, plantain, etc. Nos sacs de récolte se remplissent vite. Nous échangeons autour des vertus des plantes tout en ramassant le nécessaire pour préparer notre déjeuner. Il fait frais mais nous ne voyons pas vraiment le temps passer, happés par le sujet passionnant des plantes et la beauté du paysage.

Un temps de cuisine convivial et un repas partagé

De retour dans la grande cuisine de Sébastien, nous faisons de la place autour de la table et étalons dessus notre récolte. Chacun sait ce qu’il doit préparer et récupère les plantes correspondantes. Nous nous mettons au travail en cuisine, partageant les ustensiles et certains ingrédients. L’ambiance est vraiment sympathique. Sébastien dispense des conseils avisés concernant la préparation des différents plats. Il nous fait aussi une démonstration expliquée de pochage d’œuf. Nous sommes bien occupés et ne voyons une fois de plus pas vraiment le temps passer.

Une fois que tout est prêt, nous mettons la table. Sébastien dresse les assiettes et chacun explique ce qu’il a préparé. Les discussions vont bon train tout au long du repas, délicieux. Sébastien a même la gentillesse de me trouver quelque chose pour remplacer l’œuf poché de l’entrée alors que j’avais omis de le prévenir à l’avance. L’après-midi est déjà bien engagée quand nous arrivons au café. J’ai l’impression que personne n’a vraiment envie de partir, même si nous avons tous pas mal de route à faire. On se sent bien chez Sébastien, mais il est quand même temps de se quitter… jusqu’aux prochaines aventures !


L’Arbresle / Saint Germain Nuelles / Yzeron
Monts du Lyonnais – Rhône
Octobre 2025


Informations pratiques

  • Brasserie Virage Sept – 580A rue Claude Terrasse, 69210 L’Arbresle – magasin sur place et brewpub avec une programmation culturelle.
  • Auberge du Pastoureau – 4 place des Hostelleries, 69690 Courzieu – réservation indispensable
  • Les Murmures du Temps – projet culturel du pays de L’Arbresle – 3 circuits disponibles D’Or et de Vigne (9.3 km / D+ 155 m), Les balcons de l’abbaye (9.5 km / D+ 176 m) et La croisée des chemins (2.5 km / D+ 19 m). Le détail de chaque circuit est disponible sur le site internet. Chaque circuit associe patrimoine et art contemporain. Ils ont été inaugurés lors de l’été 2024 et certaines œuvres ont été installées pendant l’été 2025. Il est possible de se faire accompagner par un médiateur ou de faire les balades en autonomie à l’aide des panneaux explicatifs situés à proximité des œuvres.
  • Refuge d’Yzeron – 212 chemin de Py Froid, 69510 Yzeron – gite autonome forestier. L’électricité est produite par des panneaux solaires sur le site. Attention, en automne/hiver, lors des journées courtes et sombres, la production peut être un peu insuffisante. Nous nous sommes réveillés sans électricité. Mais pas d’inquiétude pour le chauffage (au bois) et la cuisine (au gaz ou au bois). Il y a des bougies pour s’éclairer si besoin. L’eau de pluie est récupérée via le ruissellement et des systèmes de cuves anciens. Elle est ensuite filtrée 4 fois avant d’arriver dans la maison. Un filtre Berkley est en outre disponible pour filtrer une dernière fois l’eau de boisson et cuisine. Le chemin d’accès dans la forêt est un chemin de randonnée : il ne conviendra donc pas à tout le monde. Si vous venez, prévoyez des frontales en cas d’arrivée nocturne.
  • Uniferme – 90 route départementale 34, Le Pont Rompu, Saint-Andéol-le-Château, 69700 Beauvallon – magasin de producteurs fermiers locaux à côté de Mornant. On y trouve à la fois des produits frais (fruits et légumes, fromages, charcuteries, viandes..) et en bocaux/bouteilles (jus de fruits, confitures, bocaux de légumes, soupes, miel…). Je m’y étais arrêtée l’année dernière en rentrant d’une escapade dans le secteur de Mornant/Riverie. C’est là que l’office de tourisme avait fait pour nous les courses.
  • Le jardin d’Yzeron – 10 chemin du Planil, 69510 Yzeron – Sébastien propose plusieurs formules d’ateliers et balades à la découverte des plantes sauvages et de leur utilisation en cuisine. C’est un passionné qui aime partager.
paysage des monts du Lyonnais
Vue sur les Monts du Lyonnais depuis les hauteurs de Py Froid à Yzeron


(*) Je parle dans cet article de bière et de vin. Je rappelle que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et qu’il est donc à consommer avec modération.

(*) Ce week-end était une invitation de l’office de tourisme des Monts du Lyonnais (collaboration commerciale non rémunérée). J’ai été entièrement libre du contenu que j’ai produit à l’issue de ces 2 journées, et des avis et points de vue que j’ai émis. J’ai partagé ces moments avec d’autres éclaireurs de Partir-Ici.fr, la plateforme régionale pour soutenir un tourisme plus durable : Le Monde des Mirons, Balades autour de Lyon et Nata France Auvergne.

groupe de personnes prenant des photos et des notes sur téléphone
Créateurs de contenu en pleine action chez Sébastien du Jardin d’Yzeron

[projet 52-2025] semaine 45 – faire un choix

Cette semaine, le projet 52 nous demande de faire un choix. Finalement, c’est ce que nous faisons chaque semaine afin de déterminer quelle photo va venir illustrer le thème. En ce qui me concerne, cette fois, j’avais envie de mettre en image la difficulté du choix, le processus. J’ai bien pensé à mettre une copie écran d’une des mes galeries de photos sur mon ordinateur, mais je n’y trouvais pas d’esthétique particulière. Je me suis alors penchée sur d’autres choix. L’après-midi, je prends souvent un thé et le soir une tisane. Comme j’en ai plein, que ce soit en vrac ou en sachets, il y a toujours un moment de choix au préalable. Il s’agissait maintenant de rendre ce choix visuel. Or, il y a peu, j’ai été conviée à découvrir Soïo, une nouvelle marque basée en Ardèche. Au cours de la soirée, j’ai ainsi pu choisir quel thé ou infusion j’allais essayer. Les sachets étaient disposés dans de grands paniers, invitant au choix. Et j’aime beaucoup l’identité visuelle de la marque, très douce.

sachets d'infusion de la marque Soïo


Pour découvrir ce que les autres participants ont fait comme choix, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : je passe exceptionnellement la journée avec Melle 3e, et je ne pourrai donc pas me connecter par ici avant la fin de la journée. C’est à ce moment-là que je viendrai valider les commentaires qui seraient partis dans la file d’attente de la modération.

[petits moments] Soïo, maison ardéchoise de thés et infusions

Il y a une quinzaine de jours, j’ai eu la chance d’assister au lancement de Soïo, une nouvelle maison de thés et infusions basée en Ardèche. Au cours d’une soirée mémorable, dans le cadre exceptionnel de l’auberge de Crussol, j’ai pu découvrir l’histoire et les valeurs de la marque, mais aussi de déguster une bonne partie de leur gamme.

Soïo, une entreprise ancrée dans son territoire

Soïo, artisan sourceur

Au départ, il y avait Natural Origins, une entreprise qui fournit des plantes médicinales et aromatiques à l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique. Petit à petit, l’idée a germé de produire leurs propres thés et infusions. Basés à Soyons, en Ardèche, l’entreprise avait à cœur de sourcer le mieux possible ses matières premières. Ils travaillent donc avec des agriculteurs drômois et ardéchois pour les plantes qui peuvent être produites localement et font une sélection rigoureuse de celles qui ne poussent pas sous nos latitudes, en allant directement les chercher chez des producteurs. L’ensemble des ingrédients est certifié 100% bio. De plus, tout leur identité visuelle a été conçue par des artistes locaux et le packaging est produit dans la région.

thé vert menthe séché sous une cloche en verre
Des mélanges réfléchis à base de produits de qualité, comme ce thé vert menthe qui associe deux menthes différentes.

Pourquoi ce nom : Soïo ?

Soïo, c’est une déesse celte ancrée localement, protectrice de Soyons où est implantée l’entreprise. On la retrouve mentionnée sur un autel votif datant de la période gallo-romaine et qui a été retrouvé dans les ruines d’une chapelle du plateau de Malpas. Aujourd’hui, l’autel dédié à Soïo est visible dans le musée archéologique qui se situe au centre du village de Soyons. C’est d’ailleurs une visite que j’ai faite au printemps dernier, couplée avec celles des grottes et une jolie balade justement intitulée « De Néandertal à la déesse Soïo« .

la tour penchée de Soyons
La tour penchée de Soyons sur le plateau de Malpas

Notes de dégustation

Au cours de la soirée, j’ai eu l’occasion de déguster plus d’une dizaine de thés et infusions. J’ai aussi pu les apprécier dans des recettes de cocktails, dans les plats cuisinés par l’auberge de Crussol ou encore lors d’un atelier d’accord thé/chocolat. Je vous propose ici un petit récapitulatif de mes coups de cœur de la soirée.

théière en verre remplie de thé noir
Prêt à déguster !

  • Caravane d’Or : le curcuma, puissant et odorant, s’y marie très bien avec la fraicheur de la menthe poivrée et le côté réconfortant de la cannelle.
  • Rooibos en fête : une infusion qui promet une ambiance de Noël tout en douceur, et que je suis très curieuse de tester en version glacée aux beaux jours.
  • Thé noir Chaï : pour moi qui suis une grande fan de thés épicés, celui-ci est une petite merveille structurée par un thé noir savoureux, où la cannelle s’exprime avec délicatesse avant la puissance du gingembre et le petit kick de poivre en fin de bouche qui termine l’ensemble parfaitement. Cela faisait des années que je n’avais pas goûté un chaï aussi réussi !

infusion Caravane d'OR dans une théière en verre, petite cloche en verre, cannelle et curcuma sur des asssiettes
Caravane d’Or
infusion caravane d'or dans un verre
La jolie couleur dorée de l’infusion Caravane d’Or


Soirée de lancement de la marque Soïo
Auberge de Crussol – Saint Péray – Ardèche
16 octobre 2025


(*) Si vous souhaitez plus d’informations sur la marque ou vous laisser tenter par un achat, vous pouvez vous rendre sur le site internet de Soïo.

sachets et coffrets de thés de la marque Soïo
J’aime beaucoup l’identité visuelle de la marque

(*) Cette soirée était une invitation (collaboration commerciale non rémunérée) de la marque Soïo. J’y ai dégusté des produits dont la qualité m’a convaincue, et que j’ai depuis plaisir à utiliser à la maison. J’ai par ailleurs découvert l’auberge de Crussol où avait lieu la soirée. J’en avais déjà beaucoup entendu parler et ce que j’ai pu goûter de leur cuisine m’a donnée envie d’y aller pour un repas.

desserts individuels devant une cheminée
A l’auberge de Crussol, les viandes sont cuites au feu de bois. Au premier plan, l’un des délicieux desserts préparés en utilisant un des thés de chez Soïo.

[Ecosse] l’organisation du voyage et quelques généralités

Cet été, j’ai effectué un voyage dont je rêvais depuis longtemps (depuis le collège, je pense) : je suis allée en Ecosse. J’étais accompagnée de Melle 3e car les garçons travaillaient et ne pouvaient pas prendre de congés. Nous avons passé une semaine complète sur place, et nous avons profité de chaque instant. Je vais bien sûr faire des articles pour raconter en détail chacune de nos découvertes. Mais, comme il y a 2 ans pour le Canada, je vais commencer par un article sur l’organisation de ce voyage et un certain nombre de questions générales.

un paysage d'Ecosse avec un chemin
Randonnée à Spean Bridge

L’organisation du voyage

Avant le départ

La première étape a été de décider nos dates de voyage. Il fallait que cela soit compatible avec mes contraintes professionnelles et avec les disponibilités de Melle 3e (qui avait un été bien rempli en prévision). Nous avons pu fixer nos dates dès le début du mois d’avril. J’ai alors contacté Voyageurs du Monde, dont j’avais été très contente de l’accompagnement lors de mon voyage au Canada. A ce stade, j’hésitais entre l’Ecosse et l’Irlande. J’étais donc ravie de pouvoir échanger par téléphone avec une conseillère qui connaissait bien les deux pays pour me présenter les différences entre eux. L’Ecosse a vite eu le dessus, avec la promesse de paysages très bruts.

La conseillère m’a demandé ce que je souhaitais pour ce voyage comme type de découvertes (des paysages et des châteaux) et ce que je voulais absolument voir (les Kelpies et des petites vaches écossaises). Elle m’a alors fait rapidement une première proposition d’itinéraire avec des hôtels de même standing que ceux que j’avais lors de mon voyage au Canada, et quelques activités. J’ai fait apporter quelques modifications. Très vite, la proposition m’a convenue et j’ai validé le devis. L’agence s’est ensuite chargée des réservations, tout en m’indiquant les démarches à faire de mon côté. Il faut en effet depuis ce printemps, en plus du passeport, un ETA (une autorisation électronique liée au passeport, comme un visa). Celui-ci s’obtient en soumettant une demande via une application sur smartphone qui lit la puce NFC du passeport et nécessite de prendre une photo de la personne.

paysage des Highlands en Ecosse
Dans la vallée de Glencoe

Notre parcours :

Edimbourg / Loch Ness / île de Skye / Glencoe /
Loch Lomond / Edimbourg

Le départ

Nous sommes parties de Rennes. En effet, avant et après, nous devions être en Bretagne pour des raisons familiales. C’est aussi à Rennes, à l’agence Voyageurs du Monde, que j’ai récupéré mes documents de voyage. J’avais échangé par téléphone avec ma conseillère (basée à Rouen) quelques jours avant mais j’ai eu la chance de tomber sur une autre spécialiste de l’Ecosse à Rennes. Elle m’a redonné quelques informations, ainsi que des suggestions d’activités sur place.

Nous nous sommes rendues à l’aéroport de Rennes en voiture et l’y avons laissée sur le parking. Notre vol n’était pas direct mais ce n’était pas très grave car nous n’avions pas l’intention d’enregistrer de bagage. Nous avions une correspondance à Amsterdam. Le contraste de taille entre le minuscule aéroport de Rennes et l’immensité de celui d’Amsterdam est d’ailleurs assez saisissant. Nous avons juste eu un souci au départ d’Amsterdam vers Edimbourg : suite à un problème dans l’espace aérien londonien, nous sommes restés plus d’une heure en attente sur le taxiway avant d’avoir de nouveau l’autorisation de décoller. Le pilote nous ayant autorisé à rallumer les données sur nos téléphones, j’ai pu contacter la conciergerie de Voyageurs du Monde pour qu’ils s’assurent auprès de l’hôtel que nous n’aurions pas de souci pour récupérer la chambre quelle que soit notre heure d’arrivée.

salon style années 60
Dans le salon de notre appartement à Edimbourg

Se déplacer en Ecosse

En ville, à Edimbourg

Le réseau de transports en commun à Edimbourg est très performant. En sortant de l’aéroport, on tombe immédiatement sur les arrêts de départ du tramway et de la navette bus Airlink. Le choix se fait surtout par rapport au quartier où l’on veut se rendre. Nous allions en centre-ville. Le bus Airlink est très pratique pour cela. Il met environ une demie heure pour rejoindre le centre d’Edimbourg, et passe toutes les 10 minutes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Nous avons aussi pris une autre fois le bus car nous nous avions marché en nous éloignant beaucoup et étions un peu fatiguées. Google Maps est très optimisé à Edimbourg sur le calcul des trajets, et l’information du temps avant le prochain bus.

(*) Le billet pour l’aéroport est vendu soit par un agent à l’arrêt, soit par le conducteur (6 £ en trajet simple, 10 £ en aller/retour quand nous y étions). Il est possible de payer par carte bancaire sans contact. Sinon, il faut prévoir l’appoint.
Le ticket de bus standard à l’unité est payable par sans contact à la montée dans le bus et coûte 2 £.

vue de la vieille ville d'Edimbourg depuis Waverley Bridge à la tombée de la nuit
La vieille ville d’Edimbourg vue depuis Waverley Bridge

Sur la route, la conduite à gauche

Comme nous avons fait un road-trip, nous avons loué une voiture. J’étais la seule conductrice. J’ai récupéré le véhicule à l’agence du loueur située en ville mais un peu excentré. Une fois les formalités effectuées, le loueur m’a tendu les clés et bien rappelé de conduire à gauche (il y avait même des stickers sur le parebrise pour le rappeler…). Je dois avouer que cela me faisait un peu peur mais j’ai très vite été rassurée. Déjà, j’avais une voiture automatique, donc le souci du passage des vitesses en moins. Ensuite, il faut savoir que les pédales d’accélérateur et de frein, ainsi que les commodos sont dans le même sens que sur nos voitures continentales. Le plus dur c’est finalement de se lancer !

un bracelet indiquant "conduire à gauche"
Le loueur de voiture donnait des bracelets aide-mémoire aux conducteurs francophones

J’ai cependant apprécié avoir une voiture locale car :

  • En tant que conducteur, on reste positionné au centre de la route avec le volant à droite. La visibilité reste ainsi optimale.
  • Le compteur est en mph (miles per hour) tout comme les panneaux au bord de la route, pas besoin de convertir en km/h

Une autre particularité au Royaume-Uni, ce sont les One Track Lane : des routes, en campagne, ne permettant pas à 2 véhicules de se croiser partout mais à double sens quand même. J’avoue que je m’attendais à des routes du style de celles que l’on a dans le Vercors ou en Ardèche. J’ai été plutôt agréablement surprise. Sur toutes celles que j’ai empruntées, les Passing Places, zones élargies pour se croiser sans souci, étaient nombreuses et la visibilité telle que je n’ai quasiment jamais eu à reculer. Il suffit d’anticiper les voitures que l’on voit arriver en face et d’être patient.

La plupart des stationnements sont payants et peuvent vite représenter un budget.

paysage de campagne avec un champ de céréales dorées au premier plan et des montagnes au fond
Dans la campagne écossaise

Les repas en Ecosse

Le petit déjeuner

Nous prenions notre petit déjeuner à l’hôtel. Le Scottish Breakfast est une institution. Il nous a été proposé chaque matin, et se compose de haggis (essayez, c’est bon, et ça existe aussi en version végétarienne), de black pudding (un genre de boudin noir aux céréales, j’ai beaucoup aimé la version de Stornaway avec du seigle), d’une demie tomate et d’un champignon rôtis, d’une tatties scone (une galette de pommes de terre), d’œufs dont on peut choisir le mode de cuisson (ou demander à enlever dans mon cas), de saucisse et parfois de baked beans (des haricots rouges dans une sauce tomate sucrée). A cela viennent s’ajouter des jus de fruits, du pain, des laitages et céréales, des fruits frais…

Généralement, l’assiette chaude est à commander : un menu précise les différentes options. Le Scottish breakfast peut être ainsi remplacé par des œufs Benedict, des pancakes ou des œufs avec du saumon fumé (on a même eu la possibilité de prendre œufs et guacamole sur toast une fois). Le reste est en libre service sur un buffet. Côté boisson chaude, on vous apporte une théière ou une cafetière à table selon votre souhait.

Le midi et le soir

Le repas du midi est plutôt léger, coincé entre un petit déjeuner copieux et un diner qui se prend assez tôt. J’ai apprécié trouver partout de la soupe maison, toujours servie avec pain et beurre. Nous avons aussi pris un fish & chips traditionnel, servi à la fenêtre dans du papier journal (vierge) avec quelques tables de pique-nique où l’on peut s’installer à proximité. Il y a également beaucoup de cafés un peu partout. Ils servent des boissons chaudes et froides et des gâteaux et souvent une restauration légère le midi (salades, pies, …). Les cafés sont aussi parfaits pour une pause que ce soit le matin ou l’après-midi.

L'auberge Loch Cluanie Inn à travers une fenêtre pleine de gouttes de pluie
Par la fenêtre d’un café, pendant la tempête Floris

Le soir, nous dinions au restaurant. Nous avons plusieurs fois demandé à la conciergerie de Voyageurs du Monde de faire pour nous une réservation au restaurant de l’hôtel ou dans un restaurant proche. L’été est une période touristique et certaines zones sont peu pourvues en restaurants. Sans réservation, cela peut être compliqué de trouver une table.

Et on boit quoi ?

En dehors de l’eau (celle du robinet est très bonne en Ecosse), on trouve pas mal de sodas. La ginger beer est présente sur presque toutes les cartes, de même qu’une sélection de limonades aromatisées. Le soda national, c’est le Irn Bru. Sa couleur orange peut donner l’impression que ce n’est pas bon mais en réalité, la recette est centenaire, et c’est peu sucré au goût. Et le goût est nettement moins chimique que ce que l’on imagine. A noter que dans les pubs, le coca est généralement servi à la pression.

Dans les pubs, il y a souvent un choix de bières et de cidres à la pression. J’ai goûté deux bières écossaises. La première, une porter très légère, ne m’a pas convaincue. La seconde était une lager Innis & Gunn, plutôt agréable. Mais, je dois dire que ce que je préfère au pub, c’est le cidre à la pression. J’ai donc largement commandé du cidre écossais.

Bien entendu, impossible de parler de boisson en Ecosse sans évoquer le whisky. Nous n’avons pas eu l’occasion de visiter une distillerie. Par contre, nous avons à plusieurs reprises pris un whisky le soir au bar de l’hôtel. Nous en avons essayé plusieurs différents, pour comprendre aussi les subtilités entre eux. La première fois, nous avons choisi un Dalwhennie car nous étions passé à côté de la distillerie et que des bouteilles servaient de pied de lampe au diner où nous avions mangé le midi. La seconde fois, le choix était tellement énorme que nous avons demandé au barman de choisir pour nous. Il nous a demandé de sélectionner un mot parmi smokey / peaty / smooth / sweet (fumé / tourbé / lisse / doux ). Le Dalwhennie est classé parmi les whiskies smooth. Nous en avons essayé un autre du même style. Ils ont en commun un goût prononcé de fruits mûrs. Pour ma part, j’ai choisi smokey sans hésiter, à la surprise du barman. Il semblerait que ce soit un choix plutôt masculin. Il m’a proposé un Bunnahabhain 12 ans que j’ai beaucoup aimé. Le lendemain, dans un autre hôtel, la personne au bar était moins experte et nous a proposé de les sentir pour choisir. Le Jura 12, très légèrement fumé, était aussi très bien.

(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
En Ecosse, il est interdit de commander de l’alcool si on a moins de 18 ans ou pour une personne de moins de 18 ans. Comme au Canada, le contrôle de la pièce d’identité est systématique s’il y a un doute sur l’âge. Et la politique écossaise clairement affichée est « si tu as l’air d’avoir moins de 25 ans, on va s’assurer que tu as plus de 18 ans ». Melle 3e a donc à plusieurs reprises dû sortir son passeport.

Quelques autres informations

Prises électriques

Il faut un adaptateur pour brancher nos appareils électriques en Ecosse. Il faut acheter un adaptateur pour le Royaume Uni, de préférence avant le départ (sur internet) : ils sont moins chers qu’à l’aéroport. Dans plusieurs hôtels, il y avait des prises USB permettant de recharger les téléphones.

statue représentant une licorne tenant de drapeau de l'Ecosse
La licorne est l’animal national de l’Ecosse

Météo

La météo en Ecosse est très changeante. Il peut faire très beau et pleuvoir beaucoup dans la même journée. Vous verrez d’ailleurs sur mes photos que la couleur du ciel est très variable. Côté température, début août, c’est généralement entre 16 et 19°C l’après-midi. L’idéal est de prévoir des couches de vêtements que l’on peut enlever ou remettre, et un ciré. Le parapluie est peu utile car il y a souvent du vent.

Pour notre part, nous avons vécu un évènement météorologique assez exceptionnel avec la tempête Floris. Son intensité était celle d’une tempête d’hiver avec des vents jusqu’à 130/140 km/h. Nous étions bien entendu dans le secteur où elle a été très violente, en alerte de niveau ambre avec la mention « threat to life« . J’ai déjà à plusieurs reprises vécu des tempêtes un peu fortes en Bretagne (Enol l’hiver dernier, mais aussi plus loin dans le temps celles qui ont marqué les esprits : Xynthia en 2010 et Lothar à Noël 1999), aussi je savais comment adapter ma conduite aux conditions météo. J’avoue cependant que zigzaguer entre les arbres tombés sur la route n’est pas très rassurant et j’ai été soulagée d’arriver dans un secteur non arboré. Ce genre de tempête en été est rare (mais pas en hiver). La précédente remontait à 2011.

Loch Cluanie pendant la tempête Floris
Loch Cluanie pendant la tempête Floris

Midges

On m’avait prévenue qu’en été, les midges sont très présents. Ces moustiques de petite taille attaquent en nuage et leur piqûre est paraît-il douloureuse. Afin de se protéger, il faut se munir un filet moustiquaire pour la tête, bien se couvrir et utiliser des répulsifs spéciaux. Il semblerait aussi que le suc des feuilles de bog myrtle soit efficace pour les éloigner. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas vous le certifier car les midges détestent le vent qui les empêche de voler. Aussi, nous n’en avons pas du tout croisé. Il est facile de trouver les moustiquaires et les répulsifs dans les magasins des secteurs concernés par les midges.

Devises

L’Ecosse fait partie du Royaume Uni et utilise donc la livre sterling. Les pièces et billets du Royaume Uni y sont donc valides. Par ailleurs, certaines banques écossaises sont autorisées à battre monnaie. Vous pouvez donc vous retrouver avec des billets écossais. Ceux-ci sont complètement valides dans les commerces. Il semblerait qu’on ne puisse pas les utiliser en dehors de l’Ecosse, mais je n’ai pas eu l’occasion de vérifier.

Le paiement par carte bancaire est très développé et le sans contact fonctionne très bien. Par défaut, la plupart des commerçants sortent la machine de paiement par carte. Sinon, ils demandent « card or cash« .

un petit pont de pierre au milieu de la forêt
Se balader sur des chemins féériques

Que rapporter d’Ecosse ?

Je n’ai pas de réponse absolue à cette question. Je ne peux que vous indiquer ce que nous avons choisi de ramener de ce voyage, et où nous les avons trouvés.

  • des magnets : il faut bien que je continue à garnir mon réfrigérateur.
  • des illustrations de créateurs écossais : nous avons trouvé notre bonheur à la Red Door Gallery sur Victoria Street à Edimbourg.
  • des bougies : celles de l’Isle of Skye Candle Co. Certaines senteurs me ramèneront directement en Ecosse quand je les allumerai cet automne/hiver. Il y a une boutique sur l’île de Skye, à l’entrée de Portree, et une sur Victoria Street à Edimbourg.
  • des savons : ceux de la Highland Soap Co., basée à Fort Williams. C’est la tempête Floris qui nous y a conduites, histoire de s’occuper un peu. Nous avons découvert une gamme de parfums originaux et très écossais : bruyère, whisky, algues des Hébrides, bog myrtle, etc.
  • des livres : c’est toujours une bonne idée !
  • des vêtements : les tartans et les tweeds sont des spécialités écossaises. Nous avons pour notre part choisi des tartans en laine d’agneau (écharpe) et cachemire (châle). Nous avons aussi flâné dans les friperies d’Edimbourg, en particulier Armstrong & Son Vintage sur Grassmarket sans trouver notre bonheur même s’il y avait de jolies pièces. J’ai hésité à chercher un cardigan à motifs en laine mais j’ai toujours celui que j’ai acheté en Norvège (même si au bout de 25 ans, il commence à s’user). Ce sera pour une prochaine fois !

Nous n’avons ramené ni biscuits ni whisky car il est possible de facilement les trouver en France sans grande différence de prix, et cela aurait beaucoup chargé notre valise.


Voici les articles sur les lieux visités :


Ecosse – août 2025


(*) Au cours de ce voyage, j’évoque à plusieurs reprises la consommation d’alcool (cidre, bière, whisky…). Il est important de noter que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et donc à consommer avec modération.

[Ardèche] une journée au pays des châtaignes pour le lancement de l’Automnal Gourmand

L’Automnal Gourmand est un ensemble de manifestations et d’évènements à travers les territoires du Pays de Lamastre, d’Ardèche Hautes Vallées et du Haut Pays du Velay, entre Ardèche et Haute-Loire. Cette année marque la 5e édition de ce festival qui fédère des fêtes gourmandes à travers les trois territoires dont les Castagnades et la Fête de la Courge de Saint Agrève. En début de semaine, j’étais invité à la journée de lancement de l’édition 2025 de l’Automnal Gourmand. Si l’an dernier, cette journée avait eu lieu entre le lac de Devesset et les Maisons Marcon à Saint Bonnet le Froid, nous avions cette fois rendez vous dans le Pays de Lamastre.

des programmes du festival l'Automnal Gourmand et des châtaignes
Lancement de l’Automnal Gourmand à la Ferme du Châtaignier

Une matinée à la Ferme du Châtaignier

L’accueil

La journée a commencé à la Ferme du Châtaignier où nous avons été accueillis par un café et des petits moelleux maison à la châtaigne. Après un temps de découverte de la boutique et de ses produits, et le mot d’accueil des élus et du chef Jacques Marcon (qui est le parrain de l’Automnal Gourmand), nous avons constitué des groupes pour visiter la ferme. Nous étions en effet une centaine d’ambassadeurs présents, entre les producteurs, restaurateurs, prestataires de service, les offices de tourisme, la presse et les créateurs de contenu. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de retrouver Léa Dugreen (que vous pouvez suivre sur Instagram) et Gaëlle des Petits Drômois.

table avec des petits gâteaux, du jus de fruits et des thermos de café
Petit déjeuner ardéchois

les élus et le chef Jacques Marcon
La prise de parole des élus et du chef Jacques Marcon, parrain de l’Automnal Gourmand

La visite de la ferme

La Ferme du Châtaignier est une exploitation castanéicole depuis 7 générations. C’est aujourd’hui Michel, le père, qui nous emmène découvrir ses châtaigniers. Au milieu des arbres, il nous explique comment le châtaignier est devenu si emblématique de l’Ardèche, comment l’AOP Châtaigne d’Ardèche a redynamisé la filière, mais aussi quelles sont les différentes variétés ou encore les menaces auxquelles il faut faire face : champignons, insectes, réchauffement climatique. Il nous parle aussi de la récolte qui va bientôt débuter et pour laquelle les filets commencent à être placés sous les arbres. Chaque année, la ferme produit environ 60 tonnes de châtaignes.

Aurélien, le fils (et responsable de la production) nous emmène ensuite voir les ateliers de transformation. En effet, l’intégralité de la production est transformée sur place. Les ateliers servent aussi à la transformation des autres productions fruitières de la ferme, ainsi qu’à d’autres agriculteurs qui louent les infrastructures pour transformer leurs châtaignes. La récolte n’ayant pas commencé, la production le jour de notre visite est limitée à la pâtisserie et à la fabrication de crème de marrons. Malgré tout, les machines de décorticage et de tri des châtaignes sont très impressionnantes.

machines industrielles de pelage des châtaignes
Dans l’atelier, les machines à éplucher les châtaignes peuvent traiter plusieurs centaines de kg par heure.
pots de crème de marron
Dans l’atelier, les pots de crème de châtaignes attendent de refroidir

Enfin, nous terminons notre découverte de la châtaigne par une balade nature où nous apprenons comment les plantes se sont développées jusqu’à devenir des arbres et donner des fruits, protégeant leurs graines.

un guide naturaliste
Balade naturaliste dans la châtaigneraie
vue sur la vallée dans une trouée de feuillages de châtaigniers
Vue sur Lamastre depuis la châtaigneraie

Un déjeuner partagé convivial

Pour le déjeuner, nous étions attendu sur la terrasse de Cathy qui tient la ferme auberge de Jameysse à Désaignes. Là, l’ensemble des producteurs et restaurateurs participant à cette journée des ambassadeurs de l’Automnal Gourmand avait apporté un aperçu de son savoir faire. C’est donc sous forme de buffet que le repas a été généreusement servi. C’était l’occasion de découvrir des produits de grande qualité, parmi lesquels j’ai particulièrement apprécié :

  • les fromages de la ferme de l’Oppidum, à Saint Andéol de Fourchades (Ardèche)
  • les picodons de la chèvrerie de Bouchet Ravaux, à Jaunac (Ardèche)
  • les planches gourmandes des délices du Mézenc, au Fay sur Lignon (Haute Loire)
  • les bouchées végétales de l’Ane Têtu, un restaurant végétalien de Désaignes (Ardèche)
  • les confitures (et les pancakes) d’Un brun gourmand, de Saint Romain Lachalm (Haute Loire)
  • les macarons de Thico, de Saint Agrève (Ardèche)
  • le café de Saba, torréfié à Saint Bonnet le Froid (Haute Loire)
  • les chocolats Riou, au Cheylard (Ardèche)

Informations pratiques

Les partenaires chez qui nous avons passé un bon moment

Nous avons été accueillis à la Ferme du Châtaignier, située 700 chemin du Roux à Lamastre. Sur place, on trouve une boutique de produits préparés sur place. Il est aussi possible d’y prendre un goûter. Des visites de la ferme sont organisées, mais il y a aussi un sentier d’interprétation à travers la châtaigneraie.
En particulier, durant l’Automnal Gourmand, la ferme du châtaignier organise des visites guides les mercredis et samedis.

Nous avons déjeuné sur la terrasse de la ferme auberge de la Jameysse, à Désaignes. Cathy y propose une cuisine de saison à base des produits de la ferme. En hiver, le feu crépite dans la cheminée de la grande salle aux longues tables conviviales.

Les évènements de l’Automnal Gourmand

La 5e édition de l’Automnal Gourmand a lieu du 27 septembre au 9 novembre 2025. Elle se décline entre rendez vous découvertes, temps forts et menus gourmands. L’an dernier, je n’avais pas eu l’occasion de participer aux différentes évènements en dehors de la journée de lancement, et je le regrette un peu. Cette année, mon mois d’octobre s’annonce bien rempli mais je vais essayer de garder un week-end pour l’Automnal Gourmand, même si je ne sais pas encore lequel.

Parmi les temps forts, j’ai particulièrement noté :

  • les Castagnades, par exemple celles de Désaignes le 19 octobre
  • la fête de la Courge de Saint Agrève et son concours de pâtisserie, qui aura lieu les 25 et 26 octobre
  • l’iconique foire aux champignons de Saint Bonnet le Froid, qui viendra clore cette édition de l’Automnal Gourmand les 8 et 9 novembre

Côté animations, je me laisserai bien tenter par une balade gourmande à Lamastre (les 11 / 14 / 21 / 28 octobre) ou à Désaignes (le 18 octobre) pour mêler découverte patrimoniale et dégustations (réservation via l’office de tourisme du Pays de Lamastre). Il y a aussi plein d’animations adaptées aux enfants durant les vacances de la Toussaint, dont des visites de chèvreries.

des châtaignes dans leur bogue, posée sur une main
Star ardéchoise !

Lamastre & Désaignes
Ardèche – 29 septembre 2025


(*) Cette journée était une invitation (collaboration commerciale non rémunérée) de la part des offices de tourisme des territoires organisant l’Automnal Gourmand, et en particulier de celui du Pays de Lamastre où se déroulait la journée. Comme l’année dernière, j’ai été ravie de vivre ces moments de partage avec les producteurs et prestataires de ces territoires aux paysages magnifiques, et j’ai découvert des produits exceptionnels.

[projet 52-2025] semaine 39 – sucré

Cette semaine, le projet 52 nous invite à la gourmandise avec le sucré. Je dois avouer que je ne sais pas si je suis plus bec salé ou bec sucré. Par contre, je sais que je refuse rarement de déguster une douceur. Il y a deux semaines, c’était le Festival Valence en Gastronomie. Comme chaque année, je suis allée y faire un tour. J’aime beaucoup le principe des Goutatous. On achète un carnet de tickets (qui revient à 2 € le ticket), et on les échange ensuite pour déguster des petites portions chez les différents acteurs de la gastronomie locale présents. On y trouve des producteurs, des vignerons, des caves coopératives, des boulangers, des pâtissiers, des traiteurs, des fromagers, des restaurateurs. Ils viennent essentiellement de Drôme et d’Ardèche, parfois d’un peu plus loin. A chaque fois, ce sont de vrais moments de régalade. Dans l’édition de cette année, j’ai particulièrement apprécié :

  • le mocktail de la maison Jaillance de Die
  • les cookies et le sablé myrtilles de la pâtisserie Fournier de La Voulte sur Rhône, qui est une valeur sûre
  • les thés des Jardins de l’Hermitage, que j’aime aussi bien froids que chauds
  • les infusions de Fanny – La magie des plantes, chez qui j’avais passé une journée de découvertes au printemps
  • les pognes et suisses de la maison Pascalis de Bourg de Péage
  • l’extrait de gingembre d’Alain Milliat, que j’ai hâte d’utiliser cet hiver dans les tisanes et desserts
  • les choux montés minute de la Pâtisserie Intense, et qui m’ont donné envie de laisser une nouvelle chance à leurs gâteaux après les déceptions des dernières fois
  • le cappuccino de champignons de la Maison Chabran de Pont de l’Isère, un délice de saison avec son espuma de parmesan et ses noisettes toréfiées
  • le financier pistache framboise de la Maison Pic à Valence, où je retournerai bien prendre un quatre heures cet hiver

Et pour le thème de cette semaine, c’est justement ce financier pistache framboise de chez Pic que j’ai choisi !

un bol de crème montée surmonté d'une framboise, de pistaches torréfiées et d'une feuille de verveine fraîche, posé sur une serviette en papier du food truck d'Anne Sophie Pic
Financier pistache framboise de la Maison Pic – lors du Festival Valence en Gastronomie 2025


Pour découvrir à quoi pensent les autres participants quand on leur parle de sucré, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : j’ai un programme très rempli tout le week-end, entre nouvelle exposition du musée, présence de Mr 1er, marché artisanal, et découvertes gourmandes. Je viendrai donc valider les commentaires qui seraient à modérer entre deux activités mais je ne sais pas dire à quels moments cela sera.

[Ardèche] une rando-wine dans les vignes de Saint Joseph

C’est un peu par hasard que je me suis retrouvée à mettre mon réveil un samedi matin pour aller faire une rando-wine en nord Ardèche. J’ai découvert le concept par un reel posté sur Instagram par l’office de tourisme Ardèche Grand Air. Pour vous situer, le territoire Ardèche Grand Air se situe autour d’Annonay. C’est un secteur d’Ardèche que je ne connais quasiment pas. Au printemps, je m’étais donc abonnée à leurs réseaux sociaux pour me souvenir d’aller y faire un tour. Début septembre, en milieu de semaine, j’ai vu passer leur publication sur la rando-wine : un concept qui allie une balade dans les vignes et une dégustation de vin. Un coup d’œil à la météo plus tard, je prenais ma place.

un coteau planté de vignes
au pied du coteau de Rochevine

La randonnée

Dans les vignes sur le coteau de Rochevine

Le rendez-vous était donné à la cave de Saint Désirat. Là, j’ai retrouvé Sandrine, la guide qui allait nous accompagner et les 8 autres personnes inscrites ce jour-là. Début septembre, la saison touristique touche à sa fin mais en pleine saison, le groupe peut aller jusqu’à une trentaine de personnes. Très vite, nous prenons le chemin qui passe derrière la cave. Nous sommes au pied du coteau de Rochevine que la balade va nous emmener découvrir. Rapidement, le sentier devient abrupt. Ici les vignes sont plantées en échalas, sans terrasses.

pieds de vigne plantés en échalas
Vignes au dessus du village de Saint Désirat

La randonnée concoctée par Sandrine nous emmène au cœur du vignoble. En montant, nous découvrons de superbes points de vue sur la vallée du Rhône, le massif du Vercors et le village de Saint Désirat. Sandrine en profite pour nous raconter un peu la vie de ce village. On y trouve en particulier une distillerie d’eaux de vie de fruits, née de la reconversion d’une famille d’arboriculteurs. On échange, on discute, on rigole. Cela me change de mes randos solos habituelles !

vignes plantées sur un coteau
dans les vignes
Vue sur le village de Saint Désirat depuis le coteau de Rochevine
Vue sur le village de Saint Désirat depuis le coteau de Rochevine

La saison des vendanges

Tout au long de la balade, Sandrine nous explique la façon dont viticulteurs et vignerons cultivent ici la vigne. Nous sommes sur l’appellation Saint Joseph. Située entre celles de Condrieu au nord et Cornas au sud, l’AOP s’étend sur une soixantaine de kilomètres le long de la rive droite du Rhône. En ce début du mois de septembre, après un été précoce, chaud et ensoleillé, les vendanges sont (déjà) bien avancées. Plusieurs parcelles sont vendangées, et pour notre plus grand bonheur, nous picorons quelques grains sur les grappes restantes. Un peu plus loin, les vendangeurs sont au travail. C’est pour nous l’occasion de voir comment ils s’organisent dans cette zone escarpée aux rangées sinueuses et courtes. Un vendangeur passe avec une hotte et récupère le contenu des seaux des cueilleurs pour ramener le raisin au tracteur.

dans les vignes pendant les vendanges
les vendangeurs au travail

Une salle dans un tunnel ferroviaire

En redescendant vers la cave de Saint Désirat, Sandrine nous fait découvrir une salle atypique. Ici, il y avait autrefois une voie de chemin de fer. Une galerie avait été construite pour protéger la voie ferrée des chutes de pierres du coteau de Rochevine, très friable. Située juste au dessus de la cave coopérative, la galerie a été rachetée par celle-ci. Fermée de chaque côté, elle est devenu une immense salle de réception d’une centaine de mètres de long. Des panneaux anti-bruit ont été installés au niveau de la voute pour limiter les échos et résonnances mais les parois sont restées brutes et suintent des récentes pluies. L’expérience est surprenante.

un ancien tunnel ferroviaire transformé en salle de réception
dans la galerie de la Claux
une ancienne voie ferrée déclassée  au cœur des vignes
Sur le tracé de l’ancienne voie ferrée

La dégustation de vins

La randonnée se termine là où elle a commencé : à la cave de Saint Désirat. C’est là que nous allons faire la dégustation de vins. Nous sommes ici en plein milieu de l’appellation Saint Joseph. Moins connue que ses voisines d’en face, les AOP Crozes-Hermitage et Hermitage, l’AOP Saint Joseph devient de plus en plus qualitative, avec des vignerons impliqués. Assez logiquement, c’est donc des vins de Saint Joseph que nous allons découvrir. Nous avons commencé par les blancs, mélange de cépages roussanne et marsanne. Puis nous avons découvert les rouges, issus exclusivement du cépage Syrah (qui historiquement serait une hybridation ancienne entre la roussanne de Savoie et la mondeuse d’Ardèche). Cette dégustation marque la fin de la rando-wine, une très chouette expérience pour découvrir un terroir et ses produits.

verre de vin "cave Saint Désirat"
Dégustation du Saint Joseph blanc


Saint Désirat / Champagne – Ardèche – septembre 2025


Informations pratiques

Généralités

Les rando wines dans la vallée du Rhône Nord sont organisées par une association de guides en œnotourisme. On peut retrouver leurs différentes propositions via les offices de tourisme du secteur : Ardèche Grand Air, Porte de Drôme Ardèche, Ardèche Hermitage, Rhône Crussol, Vienne Condrieu.

Dans cet article, j’évoque la pratique du glanage (ou grappillage). Il s’agit de la possibilité de récupérer des restes de productions agricoles pour un usage familial après la récolte par l’agriculteur ou le propriétaire, uniquement du lever au coucher du soleil et sur un terrain non clôturé. Seule la jurisprudence reconnaît le glanage qui peut sinon être assimilé à du vol. Si vous vous promenez dans les vignes, il est impératif de ne pas piquer quelques grains sur les grappes des parcelles non récoltées. Si vous avez un doute sur le fait que la parcelle a été vendangée, ne touchez pas aux raisins.

figues dans l'arbre
Nous avons aussi croisé des figuiers sauvages au bord des vignes

Compte-rendu de dégustation

Pour les curieux, dans l’ordre, nous avons dégusté :

  • Saint Joseph blanc Amendine – un vin très frais, très léger, qui pourrait aller pour un apéritif estival ou un poisson grillé. Ca n’a pas vraiment été un coup de cœur.
  • Saint Joseph blanc Cuvée Côte Diane – un vin avec plus de présence que le précédent, qui pourrait s’accorder d’un fromage ou d’un plat léger. J’en ai pris une bouteille pour ramener à la maison.
  • Saint Joseph rouge Les Mariniers du Fleuve – un vin rouge avec une petite note poivrée. Celui que nous avons dégusté était encore jeune et restait très vert en fin de bouche. De ce fait, je ne l’ai pas spécialement apprécié et j’aurais aimé pouvoir découvrir une année antérieure.
  • Saint Joseph rouge Cuvée Côte Diane – vieilli partiellement en fût de chêne, il a une note très légèrement boisée. Je l’ai trouvé nettement plus intéressant que le précédent. J’en ai d’ailleurs aussi acheté une bouteille, pour essayer avec une viande en sauce cet hiver.
  • Saint Joseph rouge Cœur de Rochevine – la cuvée haut de gamme de la cave Saint Désirat, parcellaire et vieillie en fût de chêne. A la dégustation, il est nettement plus complexe que les précédents tout en gardant le caractère du Saint Joseph.

(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

[projet 52-2025] semaine 13 – salé

Cette semaine, le projet 52 nous demande de mettre du sel dans nos photos. Au moment où j’ai décidé des thèmes de l’année, j’étais en Bretagne et j’avais pensé à l’eau de mer pour ce thème. Finalement, j’ai choisi de prendre une direction plus gourmande. J’ai hésité avec le beau plateau de fromages de la dégustation de samedi dernier. Mais j’ai choisi de partager à nouveau les fabuleuses moutardes 100% artisanales de Manon : des graines cultivées en bio dans la Drôme, écrasées à la meule de pierre et travaillées en Ardèche. Difficile de faire plus local pour ces petites merveilles de saveurs.


Pour découvrir les saveurs salées des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : j’ai un week-end très rempli en perspective et je ne sais pas quand j’aurais du temps pour passer par ici. Il est donc possible que je ne puisse pas venir valider les commentaires qui seraient en modération avant la fin d’après-midi de dimanche.

[Ardèche] une dégustation de vins entre copains au domaine Mirabel Charmis

Le week-end dernier, j’ai eu le plaisir d’être invitée à une dégustation de vins sur le domaine Mirabel Charmis. J’y ai retrouvé un petit groupe de copains créateurs de contenu. Après une visite (rapide pour cause de pluie) du domaine, nous avons découvert les vins produits sur place accompagnés d’une jolie sélection de fromages et charcuteries. Si je devais résumer cette fin de journée, ce serait que de belles rencontres et de bons produits peuvent être la recette d’une soirée réussie.

une terrasse devant une vieille maison en pierre
Un petit caveau de dégustation a été installé par Claire sur le domaine Mirabel Charmis

A la découverte du domaine Mirabel Charmis

C’est Claire Léorat qui nous a accueillis au domaine Mirabel Charmis, sur les hauteurs de Charmes sur Rhône. Avec son frère Rémi, ils sont en train de reprendre le domaine familial et d’y apporter leur touche. Ainsi, Rémi a commencé il y a une dizaine d’années à produire du vin. Auparavant, leurs parents cultivaient les fruits : pêches, poires, pommes et abricots. Ils avaient aussi installé un labyrinthe végétal. Aujourd’hui, il y a encore des vergers d’abricotiers et de pommiers, et une petite production de jus de fruits. Mais progressivement, la vigne prend de plus en plus de place. Il y a 7 hectares, bientôt 8, plantés en Syrah, Viognier et Cinsault. Les vignes sont depuis longtemps présentes sur ce domaine familial, mais servaient auparavant à une utilisation domestique et pour le paiement des ouvriers agricoles lorsque c’était l’usage.

paysage de vignes en hiver
Les vignes sont plantées tout autour des bâtiments, sur le domaine
paysage de vignes en hiver
Il pleuvait malheureusement ce jour-là, mais c’était déjà un bien joli paysage

Après nous avoir raconté que l’histoire du domaine a pu être retracée jusqu’au début du XVIIe siècle (où il était la propriété d’une famille de nobles protestants, qui y ont d’ailleurs installé un cimetière familial), Claire nous a emmené dans les vignes pour nous parler des différents cépages mais aussi de l’évolution actuelle du domaine. En plus de la transformation agricole vers la viticulture, le domaine a pris le virage de l’agrotourisme depuis 2 ans. Claire a ainsi aménagé deux petits gites de charme dans d’anciens bâtiments agricoles en pierre. Mais elle a surtout à cœur de développer l’œnotourisme. C’est dans cette optique qu’un petit caveau de dégustation a été installé.

cuves de vinification en inox
Avant de déguster les vins de Rémi, nous sommes passés par le chai. Le bâtiment a été construit à la fin du XIXe siècle par l’arrière-grand-père de Claire et Rémi pour la sériciculture (l’élevage du ver à soie, très présent dans la région). Au cours du XXe siècle, il est devenu une salle d’emballage et de triage pour les pêches, et deux chambres froides datent de cette époque.
une jeune femme présente un pied de vigne prêt à planter
Claire nous montre un pied de vigne qui sera très bientôt planté sur le domaine afin de donner ses premiers raisins à l’automne.

Vins du domaine Mirabel Charmis et produits locaux

Pour accompagner la dégustation des vins du domaine, Claire a fait appel à des voisins et amis pour qu’ils nous fassent découvrir leurs produits. Ainsi, Manon a apporté de la moutarde et des crackers. Elle transforme à Toulaud, juste à côté du domaine, les graines de moutardes produites par son frère à côté de Saillans dans la vallée de la Drôme. J’avais déjà eu l’occasion de goûter les moutardes fabriquées par Manon et j’étais ravie de pouvoir me réapprovisionner !

Manon nous parle de son travail sur la graine de moutarde

Claire a aussi fait appel à Benjamin qui tient la fromagerie de Saint Péray. Il est arrivé avec plusieurs plateaux et des propositions très différentes pour nous proposer un atelier d’accord vin/fromage. J’ai ainsi découvert la tomme en salade, une spécialité ardéchoise à base de fromage égoutté, de vinaigre, d’ail et de moutarde. C’est très frais et idéal à servir avec des pommes de terre par exemple. Accompagné du vin rosé « Le Saint Sot » du domaine, c’était parfait et on aurait presque pu se croire en été si la météo n’avait pas été si capricieuse. Nous avons ensuite dégusté le Viognier (un cépage très ardéchois que l’on retrouve aussi dans l’appellation Condrieu) avec de délicieux picodons d’un producteur de Boffres. Enfin, nous avons pu comparer les deux vins rouges produits sur le domaine, tous les deux en 100% Syrah (un cépage très présent dans la Vallée du Rhône, sur l’appellation Cornas où il est le seul autorisé mais aussi sur les appellations Crozes-Hermitage et Saint Joseph par exemple). La différence entre les deux vins réside dans leur vinification : temps de maturation du jus avec les peaux, puis temps en cuve inox et passage éventuel en barrique de chêne.

Benjamin de la fromagerie de Saint Péray
Plateau de fromages
Picodon de Boffres, fromage de brebis travaillé en fleurs, pâte de groseilles à maquereaux, et au fond la tomme en salade dans les petites coupelles de papier
Plateau de fromages
Bleu du Vercors, Beaufort d’alpage et Gouda fermier au cumin
Claire nous sert le Saint Sot, un rosé à base de cépage Cinsault, idéal pour les beaux jours
Claire nous explique les différences entre les deux Syrah du domaine Mirabel Charmis

Pour accompagner cet atelier d’accord vin/fromage, il y avait également de la charcuterie ardéchoise (saucisson et caillette), ainsi que de l’excellent pain de la boulangerie de Toulaud. Claire avait aussi prévu du jus de pommes produit par son père sur le domaine. Pendant presque deux heures, nous avons pu déguster ces superbes produits et en apprendre plus sur leurs secrets de fabrication. Bien entendu, nous avons aussi beaucoup discuté, et c’était vraiment un moment très convivial. En plus, Claire et Rémi ont adopté un parti pris pour leurs vins, situés en IGP Ardèche (mais sur aucune appellation) : ils ont construits des vins faciles à déguster et apprécier, commercialisés à des prix très abordables. Et c’est un pari amplement réussi !

pain et charcuterie
L’indispensable duo d’un apéro réussi : le pain et la charcuterie
une bouteille et un verre de jus de pommes
Le jus de pommes du Labyrinthe, production du papa de Claire

Les bonnes adresses

  • Vins : domaine Mirabel Charmis à Charmes sur Rhône. Le domaine propose des hébergements si vous souhaitez passer quelques jours en pleine campagne, avec de jolies balades à proximité. Claire peut organiser une dégustation des vins du domaine, sur rendez-vous. Il est aussi prévu d’organiser des évènements sur le domaine, par exemple un banquet champêtre au printemps.
  • Fromages : la Fromagerie de Saint Péray est située dans le centre du village de Saint Péray. Benjamin propose des plateaux de fromage qu’il prépare lui-même. Il est possible de le contacter pour organiser des ateliers de dégustation en accord vin/fromage.
  • Moutardes : le site internet des petites graines de Manon est actuellement en travaux mais elle proposera bientôt une boutique en ligne. En plus de ses quatre recettes de moutarde, elle fabrique de délicieux petits crackers.


Domaine Mirabel Charmis
Charmes sur Rhône – Ardèche – mars 2025


(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération

(*) J’ai été invité par Claire en tant que créatrice de contenu, cette découverte du domaine Mirabel Charmis et des producteurs locaux est donc une collaboration commerciale non rémunérée. Mais je peux vous assurer que j’ai apprécié les produits qui nous ont été proposés. La preuve : je n’ai pas hésité à sortir ma carte bancaire pour acheter vin et moutarde à ramener à la maison.

(*) Les copains : Lydie et Maxime du Caillou aux Hiboux, Lionel De Beaux Lents Demains, Robin, Maxime, Barbara Gulwen Heide, Anne Cécile la Montilienne.

[Ardèche x Haute-Loire] champignons et gourmandise pour l’Automnal Gourmand

L’Automnal Gourmand est un ensemble d’évènement durant tout le mois d’octobre sur les territoires Ardèche Hautes Vallées, du Pays de Lamastre et du Haut Pays du Velay, entre Ardèche et Haute-Loire. Le projet a été initié par Jacques Marcon, le chef 3 étoiles de Saint Bonnet le Froid pour fédérer les villages autour d’évènements gourmands en pleine saison des champignons, châtaignes et courges. La semaine dernière, j’ai eu la chance de participer au lancement de cette 4e édition de l’Automnal Gourmand. Je vous emmène pour un avant-goût de ce qui vous attend jusqu’au 3 novembre.

Cèpe et potimarron devant les plaquettes de l'évènement
Présentation de l’Automnal Gourmand à Saint Bonnet le Froid

Rendez-vous au lac de Devesset

Le rendez-vous était donné à 9.30 au lac de Devesset. Situé à 1100 mètres d’altitude sur le plateau ardéchois, ce lac a des allures de grand nord avec ses rives bordées de sapins. Si en été, le lieu est très fréquenté, en automne (surtout en semaine tôt le matin), il n’y a pas foule. Comme j’étais en avance, j’en ai profité pour me balader un peu sur les rives. Le vent faisait ondoyer l’eau, dans un mouvement carrément hypnotisant. Je ne connaissais pas le lieu mais je suis immédiatement tombée sous le charme.

sur le bord du lac
Avec cette lumière, et les rives arborées, le lac de Devesset m’a fait penser à la région des 1000 îles au Canada
sur le bord du lac
au rythme hypnotisant de l’eau qui ondule
sur le bord du lac
dépaysement garanti

Cueillette de champignons

Après un café/croissant partagé avec l’ensemble des partenaires de l’Automnal Gourmand (presque 120 personnes présentes ce matin-là !), Jacques Marcon a donné le top départ d’une cueillette de champignons, encadrée par des mycologues. Le plateau ardéchois est en effet un hotspot du champignon français, en particulier dans les environs du lac de Devesset. Il nous a été annoncé que nous trouverions sans problème plus de 40 variétés de champignons dont une bonne partie comestibles. J’avoue que le chiffre m’a semblé énorme sur le moment (spoiler alerte : ce n’est pas un chiffre exagéré).

promeneurs dans une clairière
C’est parti pour la chasse aux champignons !

Nous sommes partis en petits groupes et à peine avions nous fait quelques pas que nous trouvions une première coulemelle. Moi qui n’étais pas allée cueillir les champignons depuis des années et craignais de ne pas savoir reconnaître les espèces que j’avais l’habitude de ramasser enfant, j’ai vite été rassurée. J’ai beaucoup apprécié les explications données par le mycologue, que ce soit sur les premières identifications ou sur comment faire la cueillette. Cette fois, le but n’est pas de faire une cueillette alimentaire mais de ramasser un maximum de champignons différents pour qu’ils soient ensuite identifiés et exposés. C’est amusant car je repère des champignons auxquels je n’aurais sans doute pas prêté attention autrement.

champignons
Ces mini champignons étaient bien cachés dans les feuillages au sol
champignons
J’ai bien aimé la forme originale de certains champignons
champignons
Ca champignon orange un peu « punk » pousse sur les racines d’un arbre
personne prenant un champignon en photo avec un téléphone
Jouer à prendre les champignons en photo
personne ramassant un très gros champignon
Trouver de beaux spécimens
mousses gorgées d'eau
Après plusieurs jours de pluie, les mousses étaient gorgées d’eau
champignons
La couleur de celui-ci est assortie à celle des fruits des myrtilliers qui l’entourent !
personne ramassant des champignons
La récolte a été bonne !

Déjeuner dans un lieu d’exception

Après un peu moins de deux heures de balade / cueillette / échanges, il est temps de prendre la route pour rejoindre le lieu du déjeuner. Pour cela, nous prenons la direction de Saint Bonnet le Froid, en Haute-Loire, à deux pas de l’Ardèche. C’est en effet aux Maisons Marcon que nous sommes attendus. Là, nous sommes accueillis par Régis et Jacques Marcon (trois étoiles au guide Michelin). Ils nous rappellent, avec les responsables des différentes communautés de communes concernées, les origines de l’Automnal Gourmand et sa raison d’être pour valoriser un territoire rural et bien vivant, ainsi que les principaux temps forts sur les semaines à venir.

entrée d'un hôtel restaurant de luxe
L’arrivée aux Maisons Marcon à Saint Bonnet le Froid
Jacques et Régis Marcon
L’accueil par Jacques (au premier plan) et Régis (en arrière plan) Marcon

Afin de continuer dans la convivialité, un buffet froid avait été dressé dans la grande salle du restaurant gastronomique avec salade de lentilles, charcuteries et fromages locaux, produits par des prestataires participant à l’Automnal Gourmand. Mais le clou du repas, c’était le (fameux) cochon en croûte de foin préparé par les Marcon. En plus, j’ai eu l’immense chance d’arriver dans les cuisines pile quand Régis Marcon ouvrait la croûte de l’un des deux jambons : un moment exceptionnel pour la fan de cuisine et gastronomie que je suis. C’est ensuite Jacques Marcon qui servait le cochon découpé dans les assiettes, dans la cuisine, à la bonne franquette. Et la dégustation qui a suivi a été largement à la hauteur du spectacle de l’ouverture du jambon en croûte de foin. Le repas s’est achevé sur une gourmandise 100% ardéchoise : Lou Pisadou, un gâteau à la crème de marron (que j’avais déjà eu l’occasion d’apprécier l’an dernier du côté de Berg et Coiron).

chefs en cuisine
Dans les cuisines des Maisons Marcon avec les chefs Régis et Jacques Marcon
assiette de viande
Le délicieux jambon au foin accompagné d’un gratin aux cèpes
Lou Pisadou, spécialité pâtissière ardéchoise


C’est également dans les cuisines du restaurant de Régis et Jacques Marcon que nous avons pu découvrir l’exposition de tous les champignons ramassés le matin. Les quatre mycologues qui nous avaient accompagnés ont rangé les spécimens par type avant de soigneusement les étiqueter avec leurs noms et caractéristiques. Nous sommes largement au dessus des 40 espèces, preuve de la biodiversité des bords du lac de Devesset.


De nombreux évènements et animations à découvrir

Cette journée de lancement de l’Automnal Gourmand touche à sa fin. Elle a été riche en découvertes et en échanges. Mais l’Automnal Gourmand dure cinq semaines, avec de nombreuses animations et des temps forts iconiques. Parmi toutes les propositions, voici celles qui me tentent le plus dans la programmation de cette édition de l’Automnal Gourmand :

  • les castagnades de Saint Pierreville (les 12 et 13 octobre) et celles de Désaignes (le 20 octobre)
  • la foire aux champignons de Saint Bonnet le Froid (les 2 et 3 novembre)
  • une balade à la découverte du châtaignier à Saint Pierreville (le 12 octobre)

Il y a aussi des balades mycologiques comme celle que j’ai pu faire, avec Jérôme à Saint Bonnet le Froid (par exemple le 12 octobre), ou encore des randos gourmandes, des stages de cuisine, des visites de producteurs… Le programme est vraiment varié et s’intéresse à tous les aspects de la gourmandise automnale, même si les stars restent les champignons et les châtaignes.

forêt de sapins
balade en forêt autour du lac de Devesset


Devesset – Ardèche
Saint Bonnet le Froid – Haute-Loire
30 septembre 2024


(*) Cette belle journée était une invitation (collaboration commerciale non rémunérée) de l’office de tourisme Ardèche Hautes Vallées à participer à cette journée de lancement de l’Automnal Gourmand et je les remercie de m’avoir permis de vivre ces beaux moments.
C’était pour moi une découverte de ce territoire et de son voisin le Haut Pays du Velay, et j’ai eu un coup de cœur pour les paysages du plateau ardéchois mais aussi pour le sens de l’accueil de toutes les personnes rencontrées.