[Rhône] un week-end entre amis réussi dans les Monts du Lyonnais malgré la pluie

Les Monts du Lyonnais constituent un territoire à l’ouest de Lyon, s’étendant du sud du Beaujolais jusqu’à la vallée du Gier. J’avais déjà eu l’occasion de vous parler d’une journée que j’y avais passé il y environ un an et demi. Cette fois, c’est pour un week-end complet que j’ai retrouvé quelques copains Eclaireurs Partir-Ici.fr à l’invitation de l’office de tourisme des Monts du Lyonnais. Cette fois, il s’agissait de profiter d’activités plus automnales entre découvertes gastronomiques et paysages mordorés. Comme vous pourrez le constater, nous n’avons pas été gâtés par la météo et presque tout le week-end s’est passé sous la pluie. Mais cela n’a pas gâché du tout les découvertes, ni les bons moments.

paysage d'automne dans les Monts du Lyonnais à Yzeron
L’automne dans les Monts du Lyonnais

Etape 1 : un début de journée à la brasserie Virage Sept à L’Arbresle

Nous avions rendez-vous à 10.00 le samedi matin à la brasserie Virage Sept. Située à L’Arbresle, c’est une petite brasserie artisanale. Pascal, l’un des fondateurs, nous y a accueillis. Après un café partagé, il nous a expliqué l’histoire et les valeurs de Virage Sept. Au départ, le lieu accueillait à la fois un atelier de réparation de cycles et la brasserie. Mais Pascal et son associé se sont aperçus que les deux métiers demandaient chacun trop d’engagement et ils ont dû faire un choix. Ils sont donc maintenant uniquement brasseurs.

bouteilles de bières de la brasserie Virage Sept
La gamme de la brasserie Virage Sept au moment de ma visite.
Vous noterez avec le nom de ces créations que le cyclisme n’est jamais très loin. D’ailleurs le nom Virage Sept vient du virage des Hollandais dans la montée de l’Alpe d’Huez.

Passionné, Pascal nous a expliqué les différentes étapes de la fabrication de la bière. Il nous a montré les céréales maltées et le houblon qui sont utilisés. Nous sommes même allés devant la brasserie voir les pieds de houblon que Pascal aimerait bien utiliser d’ici quelques années. Les explications sont vraiment intéressantes et permettent de comprendre comment on produit une bière. De plus, la démarche de la brasserie Virage Sept s’inscrit dans une dynamique durable. L’entreprise participe à 1% for the planet. Les matières premières sont le plus possible sourcées localement. Les bouteilles sont consignées et réutilisées après lavage par une société spécialisée située dans la région lyonnaise. La drêche (c’est la partie solide qui reste au fond de la cuve après l’embouteillage) est partiellement utilisée pour produire des biscuits apéritifs et le reste est donné à des agriculteurs locaux pour nourrir le bétail.

des fleurs de houblon dans des mains
Pascal nous montre son houblon et la partie qui est à récupérer pour fabriquer la bière

La gamme produite par Virage Sept est très variée. Elle a été plusieurs fois récompensée au concours général du salon de l’agriculture de Paris. Pascal a eu la gentillesse de nous permettre de découvrir plusieurs de ses produits, en mode dégustation. J’ai particulièrement apprécié la bière Prologue, une blonde aux saveurs de fruits exotiques, médaillée d’argent au salon de l’agriculture 2022. Mais mon coup de cœur va à la dernière création saisonnière, une bière brune aux arômes de Forêt Noire avec de purée de cerises des Monts du Lyonnais.

un homme verse de la bière dans des verres
Virage Sept, c’est aussi un brewpub qui organise des concerts.

Etape 2 : un déjeuner à l’auberge du Pastoureau à Courzieu

Nous avons ensuite pris la direction de Courzieu, un petit village médiéval où se situe l’Auberge du Pastoureau. Ce restaurant se définit lui-même comme une auberge paysanne. Quand on passe la porte en bois, on entre immédiatement dans un univers chaleureux et convivial. Dans la cheminée, le feu de bois crépite. Dans les jolies salles aux murs et au sol de pierre, les grandes tables en bois brut invitent à s’installer. Le menu est sur l’ardoise. Il comprend entrée/plat/fromage/dessert et varie au fil des jours et des saisons. Les intitulés annoncent des plats du terroir réconfortants. Vu la météo, nous prenons presque tous la soupe, une crème de potimarrons aux cèpes. Le service ne se fait pas à l’assiette : on nous apporte les soupières directement sur la table. Pour les plats, ce sera plus diversifié : cuisses de grenouilles, quenelle lyonnaise, poulet aux morilles, le tout accompagné de gratin dauphinois. Là encore, les plats arrivent du four sur la table pour que nous nous servions. Tout est si copieux et délicieux que nous sommes plusieurs à délaisser le fromage (sec ou blanc) pour passer directement aux desserts, ultra-gourmands. Nous nous sommes régalés du début à la fin.

façade de l'auberge du pastoureau à Courzieu dans le Rhône
Le charme campagnard des environs de l’auberge du Pastoureau

Etape 3 : un parcours des Murmures du Temps

C’est sous la pluie que nous gagnons ensuite le point de rendez-vous avec Camille, médiatrice des Murmures du Temps, à Saint Germain Nuelles. Les Murmures du Temps, ce sont trois boucles de randonnée mêlant paysages de la campagne et œuvres d’art contemporain. Celle que nous faisons est le circuit intitulé D’Or et de Vigne. Equipés de parapluies et de bonnes chaussures, nous nous élançons. Sur notre parcours, nous croiserons 4 œuvres contemporaines, mais aussi plein de patrimoine vernaculaire : croix de chemin, lavoir, cabanon de vigneron, cadole (qui est aussi un abri de vigneron mais en pierres sèches, non maçonné). Les ruelles du village de Saint Germain Nuelles sont bordées de maisons en pierres dorées, typiques de cette région du sud du Beaujolais.

un groupe de 4 personnes de dos dans une rue de village bordée de maisons en pierres dorées
Dans les rues de Saint Germain Nuelles
paysage de campagne en automne un jour de pluie
Point de vue depuis le départ du circuit n°3 des Murmures du Temps
lavoir
Au bord du lavoir, alimenté par une source

Les quatre œuvres contemporaines que nous avons croisées sont, dans l’ordre :

J’ai bien aimé la force tranquille qui se dégageait de Mémoire fossile. J’ai apprécié la poésie d’ORG Mitra, un système de lumières et de séquences de sons qui se déclenchent aléatoirement en fonction des mouvements sur l’autoroute et sous le pont. Couplé au ruissellement de l’eau ce jour-là, c’était, paradoxalement à son emplacement; très poétique. La colonne dorée m’a vraiment laissée perplexe. Enfin, j’ai aimé la façon dont Géo-Empathie se lie au terroir, surtout que Camille avait prévu le nécessaire pour que nous puissions effectuer un rituel de libation, devenant ainsi participants de la vie de l’œuvre.

Malgré la pluie, nous avons aussi beaucoup admiré les jolies couleurs des vignes à cette période de l’année. C’était si beau que cela compensait les pieds mouillés ! Nous n’avons cependant pas fait l’intégralité du circuit proposé, en n’allant pas voir les carrières de pierres dorées de Glay. Il faut dire que nous sommes partis tard et qu’à cette saison la nuit arrive tôt. Le temps que nous revenions à notre point de départ, l’obscurité avait d’ailleurs déjà commencé à s’installer.

Etape 4 : une nuit au refuge d’Yzeron

Une arrivée épique

C’est de nuit que nous avons gagné notre hébergement. C’est important car c’est une des raisons pour lesquelles nous nous sommes perdus pour y aller. Nous roulions en convoi à 3 voitures, et avons tous loupé la « route à ne pas manquer » car nous n’avons pas vu les éléments qui se trouvaient sur la photo (de jour) que le propriétaire du gite avait envoyée. Après 2 demi-tours (oui, on a manqué la route une seconde fois !), nous avons trouvé le parking. Il restait maintenant à emprunter le chemin dans les bois pour arriver jusqu’au gite. Heureusement, nous avions prévu torches et frontales pour cette mini randonnée d’une douzaine de minutes dans l’obscurité. Je dois avouer que nous avons bien rigolé sur le trajet, nous imaginant une ambiance de scène d’introduction de film d’horreur.

chemin dans la foret en automne
Le chemin lorsque nous l’avons repris (de jour) pour partir.
Je n’ai pas de jolie photo de l’ambiance nocturne.

Une soirée conviviale

Arrivés de nuit dans la maison, nous n’avons pas pu avoir le plaisir d’en découvrir l’environnement. Mais en entrant dans la grande salle, le premier mot qui m’est venu à l’esprit est cosy. La maison est en effet très accueillante. Par contre, elle est autonome en énergie et en eau, ce qui signifie en particulier qu’il n’y avait pas de chauffage à notre arrivée (mais comme il faisait 6 ou 7°C dehors, la chaleur emmagasinée dans la maison nous a donné une impression agréable dès notre entrée). Notre première action (après avoir quitté nos chaussures trempées) a donc été d’allumer le grand poêle qui sert à la fois pour le chauffage et la cuisine. Très vite la chaleur s’est diffusée dans toutes les pièces. Après la répartition des chambres, chacun a pris une douche rapide (il y a de l’eau chaude mais il faut être parcimonieux dans son utilisation, car l’eau provient de la montagne et la chaleur de panneaux solaires : ces ressources sont donc limitées).

cuisine style chalet avec une grande table et un poêle massif
La pièce principale, côté cuisine

Pour le repas, l’office de tourisme des Monts du Lyonnais avait fait pour nous des courses dans un magasin de producteurs. Nous avons donc diné d’une soupe, de charcuteries et de fromages locaux, dans une ambiance conviviale. Après le repas, nous avons sorti une petite enceinte à karaoké qui était disponible sur place, avons approché les fauteuils du poêle et passé une excellente soirée. Il y a également de nombreux jeux de société et plein de livres à disposition. Nous avons hyper bien dormi car la literie était vraiment confortable et en ayant bien chargé le poêle avant de partir nous coucher, nous avons conservé une bonne température dans toutes les pièces. J’ai été réveillée avec le jour et j’ai pu découvrir par la fenêtre l’environnement absolument magnifique.

vue sur la campagne en automne par la fenêtre
La vue par la fenêtre…

Un petit déjeuner avec vue

Nous avons fait chauffer de l’eau et préparé du café pour prendre le petit déjeuner à la grande table tout en admirant la vue. Là encore, nous avions des produits locaux (yaourts, poires, jus de fruits, confiture, miel, beurre, œufs) en provenance d’un magasin de producteurs. Les filles de l’office de tourisme nous ont rejoint avec pain frais et viennoiseries pour partager ce moment avec nous, toujours dans la bonne humeur. Avant de repartir, nous avons exploré un peu les environs. Tout autour du gite, on trouve des chaises longues, des tables pour profiter de la vue, un terrain de pétanque (avec les boules), un brasero ou encore un barbecue. Bref, c’est l’endroit idéal pour passer un bon moment en famille ou entre amis dans un environnement à la fois outdoor et hyper confortable, en mode déconnexion (même si on capte plutôt bien la 4G). Il y a même des poules et des lapins.

C’est (déjà) l’heure de repartir. Nous reprenons le chemin qui descend au parking. Le soleil brille et nous permet de découvrir le superbe panorama sur les environs.

personne de dos avec un sac à dos dans la foret en automne
Sur le chemin du retour
paysage de collines en automne
Profiter encore un fois de la vue…

Etape 5 : un atelier cueillette-cuisine au Jardin d’Yzeron

Un accueil chaleureux

Nous avons passé notre dimanche chez Sébastien, un ancien cuisinier devenu herbaliste. Il a associé ses deux métiers pour fonder le Jardin d’Yzeron où il propose des ateliers cueillette et cuisine. Nous sommes arrivés vers 9.30 et avons été accueillis par Sébastien (et sa gentille chienne Holly, grande star de la journée). Autour d’une tisane issue de plantes cueillies par Sébastien, il nous a expliqué le déroulement de la journée et présenté le menu que nous aurions à préparer. Nous nous sommes répartis en 3 petits groupes, pour préparer chacun une partie du repas. J’allais devoir cuisiner le dessert à base de prunelles sauvages avec Nata.

Une cueillette fructueuse

Nous avons ensuite remis chaussures et blousons pour nous rendre dans un champ à proximité de chez Sébastien. Nous y avons trouvé beaucoup de trésors que nous avons appris à reconnaître grâce aux explications de Sébastien : oxalys, amarante, carotte sauvage, serpolet, oseille, mouron blanc, plantain, etc. Nos sacs de récolte se remplissent vite. Nous échangeons autour des vertus des plantes tout en ramassant le nécessaire pour préparer notre déjeuner. Il fait frais mais nous ne voyons pas vraiment le temps passer, happés par le sujet passionnant des plantes et la beauté du paysage.

Un temps de cuisine convivial et un repas partagé

De retour dans la grande cuisine de Sébastien, nous faisons de la place autour de la table et étalons dessus notre récolte. Chacun sait ce qu’il doit préparer et récupère les plantes correspondantes. Nous nous mettons au travail en cuisine, partageant les ustensiles et certains ingrédients. L’ambiance est vraiment sympathique. Sébastien dispense des conseils avisés concernant la préparation des différents plats. Il nous fait aussi une démonstration expliquée de pochage d’œuf. Nous sommes bien occupés et ne voyons une fois de plus pas vraiment le temps passer.

Une fois que tout est prêt, nous mettons la table. Sébastien dresse les assiettes et chacun explique ce qu’il a préparé. Les discussions vont bon train tout au long du repas, délicieux. Sébastien a même la gentillesse de me trouver quelque chose pour remplacer l’œuf poché de l’entrée alors que j’avais omis de le prévenir à l’avance. L’après-midi est déjà bien engagée quand nous arrivons au café. J’ai l’impression que personne n’a vraiment envie de partir, même si nous avons tous pas mal de route à faire. On se sent bien chez Sébastien, mais il est quand même temps de se quitter… jusqu’aux prochaines aventures !


L’Arbresle / Saint Germain Nuelles / Yzeron
Monts du Lyonnais – Rhône
Octobre 2025


Informations pratiques

  • Brasserie Virage Sept – 580A rue Claude Terrasse, 69210 L’Arbresle – magasin sur place et brewpub avec une programmation culturelle.
  • Auberge du Pastoureau – 4 place des Hostelleries, 69690 Courzieu – réservation indispensable
  • Les Murmures du Temps – projet culturel du pays de L’Arbresle – 3 circuits disponibles D’Or et de Vigne (9.3 km / D+ 155 m), Les balcons de l’abbaye (9.5 km / D+ 176 m) et La croisée des chemins (2.5 km / D+ 19 m). Le détail de chaque circuit est disponible sur le site internet. Chaque circuit associe patrimoine et art contemporain. Ils ont été inaugurés lors de l’été 2024 et certaines œuvres ont été installées pendant l’été 2025. Il est possible de se faire accompagner par un médiateur ou de faire les balades en autonomie à l’aide des panneaux explicatifs situés à proximité des œuvres.
  • Refuge d’Yzeron – 212 chemin de Py Froid, 69510 Yzeron – gite autonome forestier. L’électricité est produite par des panneaux solaires sur le site. Attention, en automne/hiver, lors des journées courtes et sombres, la production peut être un peu insuffisante. Nous nous sommes réveillés sans électricité. Mais pas d’inquiétude pour le chauffage (au bois) et la cuisine (au gaz ou au bois). Il y a des bougies pour s’éclairer si besoin. L’eau de pluie est récupérée via le ruissellement et des systèmes de cuves anciens. Elle est ensuite filtrée 4 fois avant d’arriver dans la maison. Un filtre Berkley est en outre disponible pour filtrer une dernière fois l’eau de boisson et cuisine. Le chemin d’accès dans la forêt est un chemin de randonnée : il ne conviendra donc pas à tout le monde. Si vous venez, prévoyez des frontales en cas d’arrivée nocturne.
  • Uniferme – 90 route départementale 34, Le Pont Rompu, Saint-Andéol-le-Château, 69700 Beauvallon – magasin de producteurs fermiers locaux à côté de Mornant. On y trouve à la fois des produits frais (fruits et légumes, fromages, charcuteries, viandes..) et en bocaux/bouteilles (jus de fruits, confitures, bocaux de légumes, soupes, miel…). Je m’y étais arrêtée l’année dernière en rentrant d’une escapade dans le secteur de Mornant/Riverie. C’est là que l’office de tourisme avait fait pour nous les courses.
  • Le jardin d’Yzeron – 10 chemin du Planil, 69510 Yzeron – Sébastien propose plusieurs formules d’ateliers et balades à la découverte des plantes sauvages et de leur utilisation en cuisine. C’est un passionné qui aime partager.
paysage des monts du Lyonnais
Vue sur les Monts du Lyonnais depuis les hauteurs de Py Froid à Yzeron


(*) Je parle dans cet article de bière et de vin. Je rappelle que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et qu’il est donc à consommer avec modération.

(*) Ce week-end était une invitation de l’office de tourisme des Monts du Lyonnais (collaboration commerciale non rémunérée). J’ai été entièrement libre du contenu que j’ai produit à l’issue de ces 2 journées, et des avis et points de vue que j’ai émis. J’ai partagé ces moments avec d’autres éclaireurs de Partir-Ici.fr, la plateforme régionale pour soutenir un tourisme plus durable : Le Monde des Mirons, Balades autour de Lyon et Nata France Auvergne.

groupe de personnes prenant des photos et des notes sur téléphone
Créateurs de contenu en pleine action chez Sébastien du Jardin d’Yzeron

[Drôme x Ardèche] 3 balades pour les jours gris

Ce printemps a été très pluvieux dans la Drôme. Et la météo n’a pas toujours été très favorable à de longues balades ou à des randonnées. Mais comme il n’était pas question pour moi de ne pas mettre du tout le nez dehors, j’ai fait des petites sorties ces jours gris. Au programme : des villages et de courtes randonnées pas très loin de la maison. Je vous en propose trois exemples ici. Bien entendu, elles sont aussi réalisables par grand beau temps, mais vous pourrez constater à travers les photos que même sous un ciel couvert, elles restent agréables.

Vue sur la forêt de Saoû depuis le Poët Célard

Le Poët Célard, village perché de la vallée du Roubion

J’étais déjà allée me promener il y a quelques années au Poët Célard. Ce village perché au dessus de la vallée du Roubion offre en particulier un magnifique point de vue sur le synclinal de Saoû. Ce jour-là, la pluie menaçait fortement (spoiler alert : je n’y ai pas complètement échappé car elle m’a rattrapée sur la route du retour), et la forêt de Saoû n’était donc pas une bonne option pour une balade. J’ai donc continué ma route jusqu’à l’entrée du village du Poët Célard.

Une fois sur place, j’ai fait le tour du village, passant par les jolies ruelles et calades. Je suis montée jusqu’au château. J’avais espéré pouvoir y prendre un café mais l’hôtel était encore fermé. Tant pis, j’ai arpenté l’ancienne forteresse et ses jardins suspendus, profitant du panorama. J’ai terminé ma balade par un petit crochet au lavoir-fontaine ( #PassionFontaines ).

Le château domine le village
Dans les ruelles du village
Panorama sur le synclinal de Saoû
Dans la calade qui monte au dessus de l’ancienne église
A l’entrée du château
Dominer le village
Depuis l’esplanade du château, vue panoramique sur la vallée du Roubion
Au lavoir-fontaine

Le Poët Célard – Drôme – avril 2023


Romans-sur-Isère, et son ciel de papillons

Après les rubans en 2020, les ballons en 2021 et les feuillages tropicaux en 2022, la ville de Romans a mis en place une nouvelle installation artistique au dessus des rues piétonnes que sont la côte Jacquemart et la rue Matthieu de la Drôme. Cet été, ce sont des papillons multicolores qui viennent égayer les virées shopping en centre-ville.

Je n’ai pas (encore) eu l’occasion de les voir sous le soleil, mais même lorsque la météo est hasardeuse, ils sont plein de pep’s. J’essaierai de trouver un moment un jour ensoleillé pour aller les revoir et capturer la façon dont les couleurs jouent avec le soleil…

Dans la côte Jacquemart
Dans la rue Mathieu de la Drôme
Je n’avais pas souvenir d’avoir déjà vu la fontaine du joueur de flûte en eau.. La sculpture est l’œuvre de Toros qui a signé plusieurs monuments à Romans, à Valence et dans les environs.

Romans sur Isère – Drôme – mai 2023


Soyons, balade à la Tour Penchée

C’est un peu le hasard qui m’a conduite à Soyons. Je partais en effet pour Crussol avec dans l’idée de chercher des orchidées. Par crainte de la foule au niveau du château de Crussol, j’ai bifurqué vers la Tour Penchée de Soyons où je n’étais pas allée depuis très longtemps (a priori ma précédente visite datait de 2017 et de la prise de cette photo). Depuis le parking des grottes, je suis rapidement partie à l’assaut des escaliers puis de la jolie montée qui mènent sur le plateau de Malpas, au pied de la Tour et d’où l’on domine la vallée du Rhône.

En direction de la tour Penchée

Construite au XIIe siècle pour protéger l’abbaye de Soyons, la tour faisait partie d’un ensemble de fortifications plus important. L’ensemble a été détruit au XVIIe siècle par les troupes royales comme bon nombre de fortifications un peu partout en France. La tour a alors pris son aspect penché en raison d’une destruction partielle qui a affaiblit sa base. Depuis, des travaux de sécurisation ont été menés afin d’empêcher son effondrement total…

Bientôt l’arrivée sur le plateau de Malpas
Vue sur la montagne de Crussol
Détails de la tour ruinée
Depuis le pied de la Tour Penchée, on domine la vallée du Rhône

De là, j’avais envisagé de gagner le sommet du Serre de Guercy voisin. On peut en effet y profiter d’une belle vue sur la montagne ardéchoise. Mais, quelques gouttes sont venues me rappeler que la météo était instable et je ne souhaitais pas être sous l’orage au sommet. J’ai donc opté pour la prudence en redescendant vers le parking. J’ai juste fait une pause rafraichissement à la brasserie 3.6.9 située au bord du chemin. Je ne connaissais pas du tout leurs bières, mais j’ai été séduite par leur IPA (alors que ce n’est généralement pas ma bière préférée) et j’ai acheté quelques autres de leurs produits afin de découvrir un peu plus leur univers très aromatique.

Accueil façon ginguette à la brasserie

Soyons – Ardèche – mai 2023

(*) En complément de la balade à la Tour Penchée de Soyons, il est possible de visiter deux grottes situées sur le flanc du Serre de Guercy. La Trou du Renard est une grotte à concrétions calcaires. La grotte de Néron est un ancien habitat de l’homme de Néandertal. Sa visite permet d’en apprendre plus d’une part sur l’archéologie et les fouilles mais aussi sur le mode de vie de celui qui nous a légué une partie de notre patrimoine génétique d’homme moderne et dont la civilisation était plus évoluée que ce que l’imagerie populaire aurait tendance à nous faire croire. Je n’ai pas visité les grottes cette fois car il y avait pas mal à attendre avant la visite suivante et beaucoup de visiteurs déjà, mais je l’avais fait il y a quelques années et j’avais trouvé cette visite vraiment très instructive.

[petits moments] mars 2022 en vrac

Si l’actualité internationale est bien préoccupante ce mois-ci, j’ai essayé de profiter de l’arrivée du printemps pour prendre l’air chaque fois que c’était possible.

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Alors que le printemps n’avait pas encore complètement commencer à montrer le bout de son nez, j’ai fait un tour au Bois des Naix.

Bois des Naix – Bourg de Péage – Drôme

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Profitant d’une course à faire à proximité, je suis allée me balader le long du Rhône en amont du barrage de Bourg-lès-Valence.

Regarder les bateaux passer sur le Rhône
Le barrage de Bourg-lès-Valence – Drôme

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Même si les fruits et légumes sont encore bien hivernaux, j’aime aller au marché !

« ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier »

Marché de la place des Clercs – Valence – Drôme – le samedi matin

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Avec Mr 2e, nous sommes retournés boire une bière à la Brasserie de la Pleine Lune.

Brasserie de la Pleine Lune – Chabeuil – Drôme
(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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Il y a encore eu des dimanches CSO ce mois-ci avec Melle 3e !

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J’ai eu besoin d’aller à côté de l’ESISAR, l’école d’ingénieurs en systèmes embarqués et réseaux de Grenoble INP, située à Valence. Cela a été l’occasion d’aller jeter un œil à l’œuvre de Ruedi Baur qui en recouvre la façade. Installée dans le cadre du 1% culturel lors de la construction du bâtiment en 1997, elle est composée de 0 et de 1 et permet également d’assurer l’isolation phonique du bâtiment situé à proximité d’une voie très passante.

ESISAR – Valence – Drôme

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Je n’avais pas souvent eu l’occasion de passer de nuit devant le temple de Chabeuil alors que la lumière était allumée à l’intérieur. C’est chaque fois l’occasion de mieux voir son architecture et son jeu de vitraux.

Temple – Chabeuil – Drôme

[petits moments] janvier 2022 en vrac

Ce mois de janvier a filé à toute vitesse, entre de très longues journées de (télé)travail au rythme de gros projets aux délais hyper courts que je dois faire avancer à marche forcée et vie personnelle bien remplie également. Au milieu de tout cela, j’ai fait quelques randonnées pour m’aérer durant les week-ends et quelques découvertes gourmandes également. Parmi ce qui ne se prête pas à un long article, il y a quelques petites choses dont j’ai quand même envie de vous parler. Alors, voici quelques instantanés de janvier en vrac (ce qui finalement reprend un peu la forme de mes anciens « fourre-tout »… à voir si je continue ce format les prochains mois ou pas).

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Tout d’abord, il y a eu le joli bouquet en blanc et or qui m’a accompagnée lors de la bascule de 2021 à 2022.

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Avec Mr 2e, nous avons passé un excellent moment très instructif en visitant la Brasserie de la Pleine Lune. Je ne dirais pas que la bière n’a plus de secrets pour nous, mais j’en sais maintenant un peu plus sur la complexité des opérations menant à une bonne bière !

A l’issue de la visite, nous avons pu déguster au pied des cuves quelques-une des bières brassées sur place.

Ces bières n’étaient toutefois pas une découverte pour nous car j’ai pour habitude de me fournir dans la boutique de la brasserie. Nous nous y arrêtons également parfois à l’occasion pour y boire une bière sur place (en été, la terrasse, spacieuse, est très agréable, et des animations sont très régulièrement organisées sur place).

(*) Brasserie de la Pleine Lune, ZA La Grue, 26120 Chabeuil.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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En passant à Montélier pour une course, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un petit crochet par le poétique Jardin des Rêves…

Le bien nommé Jardin des Rêves de Montélier (Drôme)

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Depuis le début de l’année, je suis également « Eclaireuse » pour Partir-Ici.fr.
Partir Ici est un guide 100% digital pour la promotion d’un tourisme de proximité et respectueux des territoires, de la nature et des gens dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous sommes ainsi toute une communauté d’éclaireurs à partager nos expériences, sorties et balades pour faire découvrir l’ensemble des facettes de notre belle région.

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