Cette semaine, le projet 52 nous invite à regarder par terre. J’ai eu envie de partir sur une idée automnale. Après tout, nous sommes à la saison où les feuilles des arbres ont tendance à se retrouver par terre. Mais, à cette saison, il y a d’autres choses que l’on retrouve par terre : c’est le moment où certains fruits tombent des arbres. Certains, tels les glands et les faines, se retrouvent au pied des arbres en forêt. Mais d’autres sont aussi cultivés. C’est le cas autour de chez moi des noix, du côté de la vallée de l’Isère et du Royans, et des châtaignes, du côté de l’Ardèche. Et c’est actuellement le moment de la récolte.
A la toute fin du mois de septembre, j’ai participé à une journée de découvertes en Ardèche autour des produits locaux automnaux. J’ai en particulier visité une ferme qui produit des châtaignes. Nous étions juste avant la période de la récolte, et les castanéiculteurs avaient commencé à disposer sous les arbres les filets qui permettront de récupérer les châtaignes.
A noter : Si vous souhaitez vous-même ramasser des châtaignes en Ardèche, il faut savoir que c’est très réglementé. Déjà, la plupart des châtaigneraies sont privées, y compris les vieux châtaigniers que l’on croise en se baladant dans les bois. Il ne faut donc y pénétrer qu’avec l’accord explicite du propriétaire. De plus, sur certaines zones propriétés des communes, le ramassage peut être interdit : renseignez-vous au préalable sur les réglementations locales. Et dans tous les cas, il ne faut emporter qu’une petite quantité destinée à une consommation personnelle. Il existe d’ailleurs une charte du ramasseur de châtaignes sur certains territoires ardéchois. Les conseils qui y sont donnés sont d’ailleurs pertinents quel que soit l’endroit où vous voulez ramasser des châtaignes (sauf si vous êtes sur votre propre terrain !).
L’Automnal Gourmand est un ensemble de manifestations et d’évènements à travers les territoires du Pays de Lamastre, d’Ardèche Hautes Vallées et du Haut Pays du Velay, entre Ardèche et Haute-Loire. Cette année marque la 5e édition de ce festival qui fédère des fêtes gourmandes à travers les trois territoires dont les Castagnades et la Fête de la Courge de Saint Agrève. En début de semaine, j’étais invité à la journée de lancement de l’édition 2025 de l’Automnal Gourmand. Si l’an dernier, cette journée avait eu lieu entre le lac de Devesset et les Maisons Marcon à Saint Bonnet le Froid, nous avions cette fois rendez vous dans le Pays de Lamastre.
Lancement de l’Automnal Gourmand à la Ferme du Châtaignier
Une matinée à la Ferme du Châtaignier
L’accueil
La journée a commencé à la Ferme du Châtaignier où nous avons été accueillis par un café et des petits moelleux maison à la châtaigne. Après un temps de découverte de la boutique et de ses produits, et le mot d’accueil des élus et du chef Jacques Marcon (qui est le parrain de l’Automnal Gourmand), nous avons constitué des groupes pour visiter la ferme. Nous étions en effet une centaine d’ambassadeurs présents, entre les producteurs, restaurateurs, prestataires de service, les offices de tourisme, la presse et les créateurs de contenu. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de retrouver Léa Dugreen (que vous pouvez suivre sur Instagram) et Gaëlle des Petits Drômois.
Petit déjeuner ardéchoisDans la boutique de la Ferme du ChâtaignierLa prise de parole des élus et du chef Jacques Marcon, parrain de l’Automnal Gourmand
La visite de la ferme
La Ferme du Châtaignier est une exploitation castanéicole depuis 7 générations. C’est aujourd’hui Michel, le père, qui nous emmène découvrir ses châtaigniers. Au milieu des arbres, il nous explique comment le châtaignier est devenu si emblématique de l’Ardèche, comment l’AOP Châtaigne d’Ardèche a redynamisé la filière, mais aussi quelles sont les différentes variétés ou encore les menaces auxquelles il faut faire face : champignons, insectes, réchauffement climatique. Il nous parle aussi de la récolte qui va bientôt débuter et pour laquelle les filets commencent à être placés sous les arbres. Chaque année, la ferme produit environ 60 tonnes de châtaignes.
Dans la châtaigneraie de la famille Grange à Lamastre
Aurélien, le fils (et responsable de la production) nous emmène ensuite voir les ateliers de transformation. En effet, l’intégralité de la production est transformée sur place. Les ateliers servent aussi à la transformation des autres productions fruitières de la ferme, ainsi qu’à d’autres agriculteurs qui louent les infrastructures pour transformer leurs châtaignes. La récolte n’ayant pas commencé, la production le jour de notre visite est limitée à la pâtisserie et à la fabrication de crème de marrons. Malgré tout, les machines de décorticage et de tri des châtaignes sont très impressionnantes.
Dans l’atelier, les machines à éplucher les châtaignes peuvent traiter plusieurs centaines de kg par heure.Dans l’atelier, les pots de crème de châtaignes attendent de refroidir
Enfin, nous terminons notre découverte de la châtaigne par une balade nature où nous apprenons comment les plantes se sont développées jusqu’à devenir des arbres et donner des fruits, protégeant leurs graines.
Balade naturaliste dans la châtaigneraieVue sur Lamastre depuis la châtaigneraie
Un déjeuner partagé convivial
Pour le déjeuner, nous étions attendu sur la terrasse de Cathy qui tient la ferme auberge de Jameysse à Désaignes. Là, l’ensemble des producteurs et restaurateurs participant à cette journée des ambassadeurs de l’Automnal Gourmand avait apporté un aperçu de son savoir faire. C’est donc sous forme de buffet que le repas a été généreusement servi. C’était l’occasion de découvrir des produits de grande qualité, parmi lesquels j’ai particulièrement apprécié :
les fromages de la ferme de l’Oppidum, à Saint Andéol de Fourchades (Ardèche)
les picodons de la chèvrerie de Bouchet Ravaux, à Jaunac (Ardèche)
les planches gourmandes des délices du Mézenc, au Fay sur Lignon (Haute Loire)
les bouchées végétales de l’Ane Têtu, un restaurant végétalien de Désaignes (Ardèche)
les confitures (et les pancakes) d’Un brun gourmand, de Saint Romain Lachalm (Haute Loire)
les macarons de Thico, de Saint Agrève (Ardèche)
le café de Saba, torréfié à Saint Bonnet le Froid (Haute Loire)
Assortiments de délices locaux, d’Ardèche et de Haute Loire, sucrés et salés
Informations pratiques
Les partenaires chez qui nous avons passé un bon moment
Nous avons été accueillis à la Ferme du Châtaignier, située 700 chemin du Roux à Lamastre. Sur place, on trouve une boutique de produits préparés sur place. Il est aussi possible d’y prendre un goûter. Des visites de la ferme sont organisées, mais il y a aussi un sentier d’interprétation à travers la châtaigneraie. En particulier, durant l’Automnal Gourmand, la ferme du châtaignier organise des visites guides les mercredis et samedis.
Nous avons déjeuné sur la terrasse de la ferme auberge de la Jameysse, à Désaignes. Cathy y propose une cuisine de saison à base des produits de la ferme. En hiver, le feu crépite dans la cheminée de la grande salle aux longues tables conviviales.
Les évènements de l’Automnal Gourmand
La 5e édition de l’Automnal Gourmand a lieu du 27 septembre au 9 novembre 2025. Elle se décline entre rendez vous découvertes, temps forts et menus gourmands. L’an dernier, je n’avais pas eu l’occasion de participer aux différentes évènements en dehors de la journée de lancement, et je le regrette un peu. Cette année, mon mois d’octobre s’annonce bien rempli mais je vais essayer de garder un week-end pour l’Automnal Gourmand, même si je ne sais pas encore lequel.
Parmi les temps forts, j’ai particulièrement noté :
les Castagnades, par exemple celles de Désaignes le 19 octobre
la fête de la Courge de Saint Agrève et son concours de pâtisserie, qui aura lieu les 25 et 26 octobre
l’iconique foire aux champignons de Saint Bonnet le Froid, qui viendra clore cette édition de l’Automnal Gourmand les 8 et 9 novembre
Côté animations, je me laisserai bien tenter par une balade gourmande à Lamastre (les 11 / 14 / 21 / 28 octobre) ou à Désaignes (le 18 octobre) pour mêler découverte patrimoniale et dégustations (réservation via l’office de tourisme du Pays de Lamastre). Il y a aussi plein d’animations adaptées aux enfants durant les vacances de la Toussaint, dont des visites de chèvreries.
Star ardéchoise !
Lamastre & Désaignes Ardèche – 29 septembre 2025
(*) Cette journée était une invitation (collaboration commerciale non rémunérée) de la part des offices de tourisme des territoires organisant l’Automnal Gourmand, et en particulier de celui du Pays de Lamastre où se déroulait la journée. Comme l’année dernière, j’ai été ravie de vivre ces moments de partage avec les producteurs et prestataires de ces territoires aux paysages magnifiques, et j’ai découvert des produits exceptionnels.
Mi-octobre, Ardèche Tourisme m’avait conviée avec d’autres éclaireurs Partir-Ici.fr à un instameet sur le territoire d’Ardèche Sources et Volcans. Il s’agissait de partir à la recherche de la magie des couleurs d’automne sur les flancs des volcans ardéchois et dans le massif du Tanargue. Le programme, alléchant, nous promettait donc de jolies découvertes et des paysages grandioses. Et, nous n’avons pas été déçus. Suivez-nous, je vous emmène passer une journée sur les sentiers au milieu des châtaigniers et en haut des rochers face à des panoramas à couper le souffle.
Au col de Meyrand
Préambule – une soirée à Aubenas
Le rendez-vous était donné un samedi matin à Jaujac. J’avais regardé la carte et il me fallait environ 1h30 de route pour m’y rendre. Afin de ne pas avoir à me lever trop tôt après une grosse semaine de travail, j’avais décidé de partir le vendredi soir. J’ai choisi de dormir à Aubenas qui présentait le double avantage d’être une ville et de se situer à une quinzaine de minutes de Jaujac. Cela me permettait donc de dormir un peu plus tard le samedi matin, tout en n’ayant pas à trop me soucier de trouver un endroit pour diner en arrivant en toute fin de journée le vendredi.
J’ai choisi d’emprunter la route du col de l’Escrinet pour me rendre à Aubenas depuis la plaine de Valence. En hiver, elle peut s’avérer compliquée car elle est souvent enneigée mais à cette saison, elle permet de profiter de jolis points de vue. D’ailleurs à peine le col passé, j’ai eu l’impression que la météo changeait, passant de couverte côté vallée du Rhône à un ciel plus dégagé de l’autre côté où le soleil perçant à travers les nuages baignait les montagnes d’une lumière féérique. L’Ardèche m’accueillait avec un paysage magique d’entrée de jeu !
Au col de l’Escrinet
Après avoir posé ma valise à l’hôtel, idéalement situé à une dizaine de minutes à pied du centre ville, je me suis dirigée vers la place du château. Il commençait à faire nuit et je n’ai eu qu’un aperçu rapide d’Aubenas. Mais ce que j’en ai vu était tout à fait charmant et m’a donné envie d’y revenir pour prendre le temps de me promener plus longuement dans les ruelles escarpées du centre ancien. J’ai eu beaucoup de chance avec la météo et j’ai pu profiter d’un diner en terrasse : l’été semblait vraiment se prolonger en Ardèche !
Sur la place du château à AubenasRuelles d’Aubenasle château d’AubenasAubenas, Château avec vue
(*) Hôtel Villa Elisa M, rue Jean Beaussier, 07200 Aubenas
Rendez-vous à Jaujac
Le samedi matin, après une bonne nuit de sommeil et un copieux petit déjeuner plein de bons produits locaux, pris dans ma chambre face au soleil se levant au dessus des falaises de Jastres, j’ai pris la direction de Jaujac où j’avais rendez-vous à l’office de tourisme. Comme j’étais un peu en avance, j’en ai profité pour faire un petit tour de la place du Champ de Mars avec ses platanes et sa fontaine. J’ai aussi poussé un peu plus loin jusqu’à une autre fontaine, où je me suis souvenue que je n’avais pas rempli ma gourde…
Jaujac, un peu avant 9.0 du matin…
A l’office de tourisme, j’ai été accueillie par Magali, Anne-Laure et Arnaud pour Ardèche Tourisme, ainsi que par Angélique et Thomas d’Ardèche Sources et Volcans. J’ai retrouvé certains éclaireurs que je connaissais déjà et ai fait la connaissance des autres : Jérôme, Karen, Alexia, Kévin, Marie-Léa, Tony, Julie, Anaïs et Sandra. Après un café, nous étions tous prêts ! Il était temps de monter dans le mini-bus qui nous conduirait aux différents points de vue qui étaient au programme de notre journée.
Randonnée au Rocher d’Autureyre
Nous avons commencé par prendre la direction de Thueyts. Au cours du trajet, Angélique et Thomas nous indiquent différents lieux d’intérêt. Nous passons devant une carrière de pouzzolane ne laissant aucun doute sur la nature volcanique des sols. Le mini-bus emprunte une route qui monte doucement, puis nous dépose au bout d’un chemin qui s’enfonce dans la châtaigneraie. Un panneau indique la direction à emprunter pour gagner le rocher d’Autureyre.
Le sentier s’enfonce dans le sous-bois. Sous nos pieds, les châtaignes ont commencé à tomber. Nous nous mettons à échanger astuces et informations sur leur préparation et utilisation en cuisine. Progressivement, nous continuons notre ascension, et finissons par déboucher au dessus de la forêt. Là, des tapis de bruyères et d’ajoncs nous accueillent, ainsi qu’une statue de la Vierge et quelques autres signes religieux. L’endroit est réputé pour être un haut-lieu cosmo-tellurique et un lieu de pèlerinage. Mais il faut bien avouer que ce qui nous émerveille le plus, c’est le panorama qui se déploie à nos pieds, quasiment à 360° !
Nous nous avançons jusqu’au bout du rocher, admirant la vue, détaillant la végétation. Les couleurs d’automne pointent délicatement leurs teintes. Ce premier arrêt est déjà à la hauteur de mes attentes niveau paysages !
Sur le bord de la route déjà, les couleurs d’automne dorent les châtaigniersDans le sous-bois…Vue sur la valléeAu dessus des châtaigniers, la montagne..La végétation a parfois des allures méditerranéennesPaysage volcanique
A noter : la châtaigne d’Ardèche est un fruit AOP. A ce titre, il s’agit d’une culture et il n’est pas autorisé de le ramasser. La plupart des châtaigneraies sont d’ailleurs des propriétés privées. Il existe toutefois des possibilités d’aller ramasser soi-même les châtaignes chez certains castanéiculteurs. Vous pouvez vous renseigner à l’office de tourisme local pour avoir les bonnes adresses.
Point de vue de la tour-horloge de Burzet
Après la randonnée au rocher d’Autureyre, nous avons repris la route en direction de Burzet. Le changement d’ambiance est total puisque nous sommes cette fois au cœur d’un joli village aux ruelles escarpées. Celles-ci nous entrainent jusqu’au pied de la statue de la Vierge d’où nous dominons les environs. Juste en dessous, nous ne pouvons pas manquer la tour-horloge, construite en 1906 à l’emplacement de l’ancien château médiéval. Autour de nous, les couleurs de l’automne sont bien présentes. Nous profitons du point de vue, captivés par les paysages qui nous entourent.
Au pied de notre promontoire, la Bourges s’écoule paisiblement (le manque d’eau de cette année se fait encore cruellement sentir). En échangeant sur les lieux avec Angélique, nous apprenons la présence d’orgues basaltiques au niveau de la rivière et choisissons donc de redescendre par ce côté plutôt que par les ruelles du village. A plusieurs endroits, nous les apercevons, plus ou moins recouverts d’eau. Une petite cascade s’est même frayée un chemin à travers la coulée. Sous le pont, il y a un air de Chaussée des Géants miniature. Je suis fascinée par la capacité de la nature à créer des formes géométriques dans la roche et j’ai une attirance particulière pour les orgues basaltiques depuis que j’ai découvert leur existence lors d’un cours de SVT au collège.
Le chemin qui permet d’accéder au belvédère a des airs de conte de féesDominer le village !la vallée de la BourgesLa tour-horloge de BurzetDans le lit de la Bourges, les orgues basaltiques donnent l’impression d’un pavage
Pause déjeuner au Point d’Orgues à Fabras
Il nous faut toutefois quitter Burzet : l’heure du déjeuner approche et nous sommes attendus dans un bistrot de pays à quelques kilomètres de là. Le Point d’Orgues est situé en bordure de la route, à l’écart du village de Fabras. Mais surtout, il domine le Lignon qui à cet endroit court au milieu d’orgues basaltiques. Comme il fait beau, nous avons la chance de déjeuner en terrasse avec une vue sur les orgues.
Le menu fait honneur aux produits locaux et de saison : velouté de châtaigne et butternut en entrée, burger traditionnel ou végétarien (avec une excellente galette de pois chiches, lentilles et châtaignes) en plat et une verrine à la crème de marrons pour le dessert. Dans le verre, le choix se fait entre des jus de fruits artisanaux, du vin ardéchois ou une bière brassée à Jaujac, à moins de dix kilomètres du restaurant. Nous nous régalons et profitons de ce moment pour échanger et mieux faire connaissance.
Vue sur les orgues basaltiques depuis la terrasse du restaurant
Après le déjeuner, nous avons repris le minibus pour une petite heure de route dans la montagne ardéchoise, direction le Col de Meyrand, dans le massif du Tanargue. Pas mal de virages au programme mais surtout des points de vue qui varient à chaque lacet de la route. Au fil de la montée, les couleurs mordorées de l’automne se font de plus en plus présentes, et sous le soleil, avec le ciel bleu, elles semblent encore plus éclatantes. Il faut dire que nous traversons des hêtraies dont les feuilles se teintent d’un joli jaune vif.
Nous nous arrêtons au niveau du col de Meyrand, qui culmine à 1370 m, et empruntons un sentier qui nous mène à travers les myrtilliers jusqu’au sommet. De là, le panorama sur la vallée de la Beaume est grandiose. Nous apercevons même le Mont Ventoux et sa silhouette caractéristique à l’horizon. Nous essayons d’ailleurs d’identifier les autres sommets et massifs que nous voyons dans le lointain.
Perchés sur le rocher, nous prenons un long moment de contemplation quand, soudain, un parapentiste s’élance au dessus de la vallée. Le ballet de la voile sur fond de montagne aux couleurs chaudes est hypnotisant. Nous regardons le parapente s’éloigner, presque à regret tant l’instant était beau. Cet après-midi là, à la porte des Cévennes ardéchoises, tout était réuni pour le plaisir de nos yeux !
Affleurement de granit dans le massif du TanargueProfiter des couleurs de l’automne…Au sommet, le vent est un peu présent mais n’empêche pas de bénéficier de conditions météo quasi-estivales ce samedi d’octobre !Photographes perchés !Les paysages de l’Ardèche n’en finissent pas d’éblouir !la vallée de la Beaumele décollage du parapente
Couleurs lumineuses à Borne
L’après-midi est déjà bien entamée quand nous repartons du col de Meyrand. L’accès à notre destination suivante (la dernière au programme de la journée) nous entraine sur de toutes petites routes panoramiques. J’avoue être contente de ne pas être au volant entre l’étroitesse de la route et les lacets très serrés. Notre chauffeur semble aguerri à ce genre de passages, ce qui est plutôt rassurant, même s’il doit régulièrement faire des manœuvres pour passer un virage. Comme on ne peut pas rouler vite, on profite pleinement du paysage !
A un moment, nous quittons les prairies dénudées pour nous engager dans une forêt aux feuilles d’or. Nous approchons du village de Borne. D’ailleurs, nous traversons un petit pont de pierre dominé par un donjon médiéval qui surveille l’entrée des gorges de la Borne. C’est en face que nous ferons notre dernier arrêt : une pause goûter avec jus de fruits locaux et muffins à la farine de châtaigne.
Apercevez-vous le donjon (indice : il est sur la gauche) ? et le petit pont de pierre (indice : il est dans l’ombre avant l’entrée des gorges) ? Vue sur la montagneLe donjon, l’entrée des gorges de la Borne, le pont de pierre et les couleurs lumineuses de l’automneVieille maison en cours de restauration« vue imprenable, calme, quelques travaux à prévoir »
Nous prendrons quand même le temps d’explorer un tout petit peu le village mais ne pourrons pas nous attarder assez pour visiter la petite église (on avait pourtant trouvé qui avait la clé !). Nous ne sommes pas en avance sur le planning et il faut que nous rentrions à Jaujac. Le trajet de retour nous permet encore de profiter des paysages ardéchois.
En arrivant à Jaujac, nous retrouvons la place du Champ de Mars beaucoup plus vivante qu’elle ne l’était tôt le matin. Les joueurs de pétanque ont investi le centre de la place tandis que les terrasses des bars sont pleines. Après avoir récupéré quelques produits ardéchois et beaucoup de documentation pour prévoir nos futures escapades dans le secteur, nous nous disons au revoir… Il est l’heure de repartir vers la Drôme, des souvenirs plein les yeux !
(*) La journée du samedi était une invitation (collaboration commerciale non rémunérée) d’Ardèche Tourisme (mais pas la soirée du vendredi ni la nuit à Aubenas). Quoi qu’il en soit, mon récit est complètement libre et ne reflète qu’un enthousiasme réel pour cette destination qui m’a enchantée et où je reviendrai !
Je suis allée à la foire à la caillette uniquement pour acheter des châtaignes grillées (non pas que je n’aime pas la caillette, mais j’ai de très bons artisans qui en produisent autour de chez moi, donc aucun intérêt à en acheter plus particulièrement ce jour-là).
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De passage dans la plaine de la Valdaine, comment ne pas tomber sous le charme du paysage…
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Je m’amuse toujours autant à photographier Vador…
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Je me suis offert un petit bouquet de dahlias. Il y en avait de multiples sortes dans le jardin de mes grands-parents quand j’étais enfant et mon grand-père ne manquait jamais d’en apporter de gros bouquets chaque semaine à la maison quand ils étaient en fleurs.