[Paris] des idées hors des sentiers battus pour s’occuper même quand il pleut

Pendant les vacances de printemps, nous avons passé deux jours à Paris avec Melle 3e. Malheureusement, la météo n’a pas été très favorable et nous avons eu beaucoup de pluie, surtout le premier jour où il fallait traverser des caniveaux transformés en ruisseaux à chaque passage piéton. Aussi, nous avons largement privilégié les visites et activités à l’abri de la pluie, y compris le deuxième jour où nous nous méfiions encore des caprices du ciel. Toutefois, nous avons essayé de choisir des lieux un peu méconnus pour nous écarter des sentiers battus (et de la foule). Je vous emmène les découvrir au fil de ces deux journées parisiennes.

la tour Eiffel entre deux immeubles
C’est par hasard que nous sommes passées à côté de la Tour Eiffel…


Nous sommes arrivées en début de matinée par le TGV et avons posé nos valises à l’hôtel pas très loin de la gare de Lyon. Nous avions choisi de commencer par la visite de la basilique de Saint Denis.


La basilique-cathédrale de Saint Denis, nécropole des Rois de France

Même si la météo avait été plus favorable, nous serions allées à la basilique / cathédrale de Saint Denis. En effet, pour l’un de ses cours, Melle 3e avait choisi comme sujet d’étude le gisant de Bertrand Du Guesclin qui s’y trouve. En venant à Paris, il semblait donc évident d’aller le voir « en vrai ». Je n’étais allée qu’une seule fois à la basilique de Saint Denis, il y plus de 25 ans et j’en gardais un souvenir très flou. J’ai donc eu une vraie surprise en entrant dans l’église : je ne me souvenais pas que c’était si beau !

une rosace en vitrail dans une église gothique
La basilique de Saint Denis est le premier édifice gothique construit en France. L’abbé Suger avait conçu l’entrée dans l’église ainsi qu’un chœur surélevé pour accueillir les reliques de Saint Denis au XIIe siècle. Plus tard, au XIIIe siècle, Saint Louis fera élever et élargir la nef et ajouter des rosaces.

Lorsque nous sommes passées à la caisse, la personne nous a indiqué qu’une visite guidée d’environ 1 heure et demie partait bientôt. Nous avons décidé de la suivre et c’était une excellente idée. Nous avons découvert l’histoire de l’église, comment elle est devenue nécropole royale, comment la légende de Saint Denis a été réécrite pour cela, comment l’art funéraire a évolué au fil du temps (et de la façon dont les Rois de France percevaient la religion), ou encore comment la Révolution Française a épargné les tombeaux des Rois de France à titre patrimonial. La guide était fantastique (et le groupe de visiteurs très chouette), et finalement, entre la visite et les questions qui ont suivi, nous avons passé presque 3 heures à l’intérieur de la basilique (et sans trouver le temps long).

le chœur gothique de la basilique de Saint Denis et des gisants de la nécropole des Rois de France
Le choeur gothique de l’abbé Suger et quelques-uns des gisants de la nécropole royale.
un tombeau royal de la Renaissance
A la Renaissance, le gisant devient tombeau monumental. Le roi et la reine sont représentés au naturel en « transis » dans la partie inférieure, à leur image au moment de la mort, et en position de prière dans la partie haute, éternellement jeunes. Cela servait à marquer la différence entre le corps terrestre et l’âme.


Etant sorties à 14.00 de la basilique de Saint Denis, nous avons déjeuné rapidement dans un fastfood place de Clichy et avons décidé de rester du même côté de Paris pour notre visite de l’après-midi. Nous sommes donc parties pour le musée Jacquemart-André.


Le musée Jaquemart-André, un hôtel particulier devenu écrin de collections

Une collection privée du XIXe siècle

J’avais déjà visité le musée Jacquemart André plusieurs fois. En effet, il propose régulièrement des expositions temporaires d’envergure. C’est d’ailleurs l’exposition temporaire en cours qui a motivé notre choix de visite. Mais avant de découvrir les salles d’expositions temporaires, nous avons visité les collections permanentes. Le musée est situé dans l’hôtel particulier de Mr André et de son épouse née Jacquemart, couple de collectionneurs de la fin du XIXe siècle. Le bâtiment a été construit sous Napoléon III, à l’époque des grands travaux du Baron Haussmann qui perce le boulevard qui prendra son nom. En 1912, l’hôtel particulier et ses collections sont légués à l’Institut de France (qui en est toujours propriétaire) pour en faire un musée.

un escalier à double révolution encadré par des colonnes en marbre
L’escalier monumental de l’hôtel particulier Jaquemart-André

Aujourd’hui, on peut donc découvrir à la fois des pièces de réception et de vie du XIXe siècle. Je suis tombée il y a bien longtemps sous le charme du jardin d’hiver qui se prolonge d’un côté sur la terrasse surplombant le boulevard et de l’autre vers un escalier monumental époustouflant. Par ailleurs, Nélie André a précisé dans son testament l’emplacement de chaque œuvre de sa collection. C’est ce que l’on peut admirer dans son ancien atelier (elle était peintre) et les pièces attenantes. Parmi les œuvres les plus marquantes, il y a une Vierge à l’Enfant de Botticelli ou l’immense fresque de Tiepolo, récupérée sur le mur d’une villa vénitienne et transportée à Paris pour être installée dans l’escalier.

sculpture en marbre représentant la tête d'une fillette
Je crois que je photographie chaque fois cette sculpture dans le salon d’honneur
une sculpture antique représentant une femme au pied de l'escalier
Le hall est peuplé de statues antiques
fresque de Tiepolo représentant des festivités à Venise
J’aime particulièrement la façon dont le décor en stuc a été découpé pour permettre le positionnement du pied du jeune garçon sur la droite de la fresque de Tiepolo

L’exposition temporaire : Artemisia, héroïne de l’art

L’exposition temporaire que nous avons visitée est dédiée à la peintre italienne Artemisia Gentileschi qui a vécu au XVIIe siècle. Fille du peintre romain Orazio Gentileschi, Artemisia débute sa carrière dans l’atelier de son père. Elle est très influencé par le travail du Caravage qu’elle croise régulièrement. Encouragée par son père qui reconnait son grand talent, Artemisia produit jeune des tableaux d’envergure comme Suzanne et les vieillards. Elle part ensuite s’installer à Florence où elle bénéficie de la protection des Médicis. Ses sujets de prédilection sont les figures féminines qu’elle peint parfois comme des autoportraits. Elle joue avec le clair-obscur et la composition de ses tableaux pour en accentuer le côté dramatique. Ayant connu le succès de son vivant, ayant réussi à vivre de sa pratique artistique, Artemisia Gentileschi est une peintre majeure de la période baroque qui a pourtant peu à peu été oubliée, négligée par les historiens de l’art, au point que certains de ses tableaux (signés Artemisia Lomi, son nom d’épouse) ne lui ont été réattribués que récemment.

Une soirée au théâtre

Après un passage à l’hôtel en fin d’après-midi, nous avons pris la direction des Grands Boulevards. En effet, la raison première de notre séjour parisien était d’aller au théâtre. Melle 3e avait repéré que Cyrano de Bergerac était jouée au théâtre Antoine. Et il n’avait pas fallu bien longtemps pour me convaincre d’y aller. Le soir de la représentation, nous sommes arrivées en avance, et nous avons pu profiter de la lumière de fin de journée à travers les vitraux du foyer bar, au premier étage de l’établissement. Puis, nous avons gagné nos fauteuils, très bien situés au premier rang d’orchestre dans ce joli théâtre à l’italienne pour profiter d’une représentation de qualité.


Après une très bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner copieux, nous sommes parties en direction de la rive gauche de la Seine, vers le Musée du Quai Branly. Sur le trajet, nous avons jeté un œil aux Invalides, où la file d’attente s’étirait déjà longuement alors que cela venait à peine d’ouvrir. Puis, c’est la Tour Eiffel que nous avons aperçue au dessus des bâtiments.


Le musée du quai Branly, à la découverte des arts extra-européens

Avant d’entrer dans le bâtiment, nous avons longé le jardin du musée, très élégant. Nous avons jeté à un œil à L’Ô, une installation contemporaine du plasticien Yann Kersalé située dans le jardin, aux abords de la billetterie. Puis, nous avons gagné l’entrée du musée et commencé notre visite par l’exposition temporaire Au fil de l’or.

des bâtons lumineux sont plantés au milieu de la végétation sous le bâtiment du musée du Quai Branly
Sous les pilotis du bâtiment, les tubes lumineux de l’installation L’Ô de Yann Kersalé

L’exposition temporaire : Au fil de l’or

Bien qu’étant arrivées quasiment à l’ouverture, il y avait foule pour voir l’exposition temporaire Au fil de l’or. Elle était une des raisons pour lesquelles nous avions mis le Musée du Quai Branly à notre programme (l’autre était le fait que Mr 2e nous avait recommandé le musée suite à la visite qu’il y avait faite l’été dernier). Le propos de l’exposition était de retracer au fil du temps et des continents l’usage de l’or dans l’habillement. Après quelques généralités sur la formation de l’or et les formes sous lesquelles on le trouve, l’exposition détaillait les découvertes archéologiques puis les techniques utilisées par les artisans depuis les petites pièces cousues jusqu’au fil métallique.

deux robes haute couture de la créatrice chinoise Guo Pei en broderies de fil d'or
L’exposition était rythmée par la présentation des robes Haute Couture contemporaines de la créatrice chinoise Guo Pei

Au fil des salles, l’exposition entrainait les visiteurs à travers le temps et l’espace, du Moyen-Âge à nos jours, de l’Andalousie au Japon. J’ai eu beaucoup de mal à suivre le conducteur de l’exposition, ponctuée en outre des robes Haute Couture de la créatrice chinoise Guo Pei (et l’intérêt de la présentation de la Maison Lesage en fin d’exposition m’a laissée perplexe). J’ai toutefois apprécié découvrir les pièces d’habillement présentées. Toutes étaient de petits chefs d’œuvre de broderie et de tissage.

trois caftans bordées d'or
Caftans marocains anciens
deux tenues de mariage brodées d'or
Tenues de mariage (dont j’ai oublié la provenance…)

Le parcours des continents

Après l’exposition temporaire, nous avons rejoint l’exposition permanente présentée sous forme de parcours des continents en quatre grandes zones : Amérique, Afrique, Asie, Océanie. L’espace forcément limité du musée oblige à une sélection dans la diversité culturelle de chacune des zones, et à positionner à proximité des artefacts qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, que ce soit par leur signification, leur époque ou encore leur origine géographique précise. En outre, il m’a très clairement manqué les clés pour comprendre la plupart des œuvres exposées. Je ne suis donc pas tombée sous le charme du musée du Quai Branly et, s’il est possible que j’y retourne, ce sera accompagnée d’un médiateur (ou a minima de l’audioguide… que nous avons regretté de ne pas avoir pris).

Tête sculptée d'un Moaï de l'île de Pâques exposée dans le hall du musée du Quai Branly
Dans le hall, le visiteur est accueilli par une tête de Moaï de l’île de Pâques,
ramené en France par Pierre Loti en 1872.
(Est-ce que j’ai pensé au Moaï de la série de films La Nuit au Musée en le voyant ? – Oui, tout à fait !)


En sortant du musée du quai Branly, nous avons cherché un endroit pour déjeuner. Comme le musée se trouve à 2 pas du Champ de Mars et de la Tour Eiffel, le quartier est très touristique. Aussi, les restaurants ressemblent beaucoup à des attrape-touristes : prix élevés pour des plats simples (presque 20€ pour une part de quiche avec un peu de salade verte), décoration cliché, serveurs qui alpaguent les chalands depuis le bord de leur terrasse, etc. Nous avons donc choisi de marcher un peu pour nous éloigner et gagner un secteur où les parisiens sont plus nombreux que les touristes. Nous avons trouvé plusieurs restaurants sympathiques et à prix corrects sur la rue Saint Dominique.

Notre plan initial pour l’après-midi était de nous rendre au Musée d’Orsay où l’exposition temporaire nous faisait envie. J’ai fait l’erreur de ne pas réserver de billets avec créneau horaire à l’avance. En arrivant devant le musée, il y avait au moins 2 heures d’attente pour accéder à la caisse. Nous avons donc opté pour un plan B qui s’est avéré une excellente surprise.


Le musée Bourdelle, un coup de cœur dans le quartier de Montparnasse

C’est dans le quartier de Montparnasse que se situe le Musée Bourdelle. Ce quartier a en effet été un haut lieu de création artistique au début du XXe siècle, et particulièrement dans l’entre-deux guerres. On a ainsi pu y croiser entre autres Fernand Léger, Brancusi, George Braque ou Paul Cézanne. Antoine Bourdelle s’installe impasse du Maine, dans un petit atelier, en 1886. Quelques années plus tard, il entre comme praticien dans l’atelier de Rodin qui le prend sous son aile. Petit à petit, Bourdelle s’émancipe, obtient de prestigieuses commandes et accueille à son tour des élèves dans son atelier de l’impasse du Maine. Ils s’installent progressivement dans plusieurs bâtiments voisins, organisés autour de cours. C’est là qu’on trouve aujourd’hui le musée Bourdelle.

des ébauches de sculptures dont le centaure mourant dans l'atelier du sculpteur Antoine Bourdelle
Dans l’atelier de Bourdelle. Au premier plan, une version de travail pour le Centaure Mourant.

En arrivant, nous nous attendions à un petit musée. Mais dès l’entrée dans le jardin, nous sommes accueillies par des bronzes monumentaux. Un peu plus loin, une porte donne sur le hall des plâtres où sous une lumière zénithale, nous découvrons les versions de travail grandeur nature de nombreuses œuvres du sculpteur. Nous parcourons ensuite les différents ateliers ainsi qu’un salon. Chaque pièce permet de découvrir soit l’intimité du sculpteur, soit son travail, parfois mis en regard de celui de ses élèves (dont ont fait partie Germaine Richier et Alberto Giacometti).

De gauche à droite : ? et La baigneuse accroupie au rocher dans le jardin sur rue , Héraklès archer sous la galerie couverte, Sapho dans la cour intérieure

sculptures grandeur nature dans le hall des plâtres du musée Bourdelle à Paris
Dans le hall des plâtres

Avant son décès en 1929, Bourdelle souhaite qu’un musée soit créé pour abriter son œuvre (peut-être est-il inspiré par Rodin qui légué son hôtel particulier et sa collection pour en faire un musée ?). Au début des années 1930, aidées par un mécène, Cléopâtre Sevastos (l’épouse de Bourdelle) et Rhodia (leur fille) achètent les ateliers de l’impasse du Maine. Les premières visites commencent en 1938 et le musée est inauguré en 1949. Depuis, il est devenu propriété de la Ville de Paris et a connu déjà deux extensions (dont l’une permet d’accueillir des expositions temporaires). Pour ma part, ce musée a été un vrai coup de cœur. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si chouette, si vaste, si intéressant, avec autant d’œuvres présentées. Pour ne rien gâcher, le lieu en lui-même avec son jardin, sa cour et ses galeries courantes est également très agréable.

dans une chambre, gros plan sur un bronze représentant une femme assise de trois-quarts et appuyée sur une colonne
Cléopâtre Sevastos par Bourdelle


Après la visite du musée Bourdelle, et comme nous disposions encore d’assez de temps avant de prendre notre train de retour à la gare de Lyon, nous nous sommes arrêtées dans le Marais pour visiter la maison de Victor Hugo que j’avais vue l’année dernière mais que Melle 3e ne connaissait pas.


Paris – avril 2025


Quelques informations pratiques

Musées et visites

  • Basilique de Saint Denis : située en dehors de Paris mais accessible par la ligne 13 du métro, station Basilique de Saint Denis. La partie muséale est gérée par le Centre des Monuments Historiques mais peut être fermée lorsqu’il y a des célébrations dans l’église : il est conseillé de s’assurer préalablement de l’ouverture de la basilique aux visites. L’accès à la partie muséale est payante (gratuite pour les moins de 26 ans de l’UE et pour les moins de 18 ans). L’ensemble des conditions de visite est disponible sur le site internet de la basilique.
  • Musée Jacquemart André : 158 boulevard Haussmann, 8e arrondissement. Il s’agit d’un musée privé, payant pour tous. Le détail des horaires et tarifications est à retrouver sur le site internet du Musée Jacquemart André.
    L’exposition « Artemisia, héroïne de l’Art » est présentée jusqu’au 3 août 2025
    .
  • Théâtre Antoine : 14 boulevard de Strasbourg, 10e arrondissement. La programmation et les réservations sont accessibles sur le site internet du théâtre Antoine.
    L’accès au foyer bar est possible une heure avant le début de la représentation.

  • Musée du Quai Branly – Jacques Chirac : 37 quai Branly, 7e arrondissement. L’accès se fait en passant par le jardin, soit depuis le quai, soit depuis la rue de l’Université. L’ensemble des informations pratiques est disponible sur le site internet du Musée du Quai Branly.
  • Musée d’Orsay : esplanade Valéry Giscard d’Estaing, 7e arrondissement. Ne faites pas la même erreur que moi si vous voulez le visiter : réservez un billet à l’avance via le site internet du musée d’Orsay. Il n’y a en effet aucune garantie de pouvoir entrer dans le musée sans avoir un billet préalablement acheté.
  • Musée Bourdelle : 18 rue Antoine Bourdelle, 15e arrondissement. L’accès aux collections permanentes est gratuit, comme dans tous les musées de la ville de Paris. Les horaires et les informations concernant les expositions temporaires sont à retrouver sur le site internet du musée Bourdelle.
    Un salon de thé a été installé au premier étage, dans l’ancien appartement de Rhodia Bourdelle et Michel Dufet. Disposant d’une terrasse au dessus du jardin et d’une jolie salle où l’on retrouve le décor imaginé par Dufet, il est très agréable.

  • Maison de Victor Hugo : 6 place des Vosges, 4e arrondissement. L’entrée est gratuite. Les jours et heures d’ouverture sont disponibles sur le site internet de l’appartement.
  • Cathédrale Notre Dame de Paris : île de la Cité, 4e arrondissement. Suite à la réouverture de la cathédrale après les travaux consécutifs à l’incendie du 15 avril 2019, je souhaitais la visiter. Malheureusement, en raison du décès du Pape François, les visites étaient suspendues les jours où nous étions à Paris. Si vous voulez visiter la cathédrale, il est conseillé de réserver un billet en ligne . Celui-ci est gratuit (et facultatif) mais permet de réguler le flux de visiteurs dans le monument. L’ouverture des créneaux de visite se fait 2 à 3 jours avant.

Transports en commun

Nous avons fait tous nos déplacements à pied ou en métro. Depuis les changements de tarification de la RATP le 1er janvier dernier, il existe maintenant un forfait Navigo Jour, rentable à partir du moment où on prend au moins 5 fois le métro dans la journée. C’est le forfait que nous avons choisi. Le premier jour, nous avons voulu les prendre sur nos téléphones. Si le chargement sur le téléphone de Melle 3e a très bien fonctionné, le mien a refusé de charger le titre de transport après l’avoir payé malgré plusieurs tentatives. J’ai donc dû aller au guichet pour (re)prendre un forfait sur ma carte Navigo physique. Finalement, le forfait dématérialisé se chargera sur mon téléphone tout seul quelques heures plus tard (j’en ai demandé le remboursement mais sans trop d’espoir). Un conseil : si vous voulez utiliser votre téléphone comme support, prévoyer de faire les manipulations à un endroit où vous avez un bon niveau de réseau. Je pense vraiment que c’est la cause de mon souci. Malgré tout, le lendemain, je suis allée à une borne de recharge pour mettre le forfait sur la carte physique.

Hébergement

Pour l’hébergement, le choix à Paris est vaste et il existe des propositions dans à peu près toutes les gammes de prix. Je vous conseille de faire attention à la localisation afin que ce soit pratique par rapport à votre point d’arrivée/départ si vous souhaitez utiliser le service de bagagerie. Il peut être intéressant de vérifier aussi la facilité d’accès aux lieux où vous souhaitez vous rendre. Ainsi, j’avais une nouvelle fois choisi un hôtel à proximité de la gare de Lyon où nous arrivions par le TGV. Ceux où j’étais déjà descendue étaient complets quand j’ai voulu réserver. J’ai donc pris un autre hôtel entre Gare de Lyon et Bastille. Nous y étions très bien. L’accueil a été excellent. Et la chambre était très calme et confortable.


Pour d’autres idées originales à Paris :

[projet 52-2023] semaine 44 – jour de pluie

Les jours de pluie n’ont pas manqué ces derniers temps dans la Drôme où nous avons essuyé plusieurs épisodes cévenols/méditerranéens en peu de temps, et les averses violentes qui vont avec. D’autres secteurs n’ont pas non plus été épargnés par les gouttes. Et cela a été le cas de la vallée de l’Arve en Haute Savoie lorsque nous y avons passé quelques jours au début des vacances scolaires de La Toussaint. C’est donc sous une pluie battante que nous avons découvert un certain nombre de lieux (je vous reparlerai bientôt de ce séjour).

Ainsi, nous sommes montés dans les nuages jusqu’au Lac Vert à Passy. Là, nous avons eu la chance de bénéficier d’une courte fenêtre hors du brouillard et nous avons donc découvert ce lieu magique… sous la pluie ! On voit d’ailleurs très nettement les ronds formés à la surface du lac par les gouttes qui tombent. Et, abritée sous mon parapluie, je suis restée un long moment, hypnotisée par le bruit de la pluie et l’ambiance quasi mystique des lieux.


Pour découvrir ce que font les autres participants les jours de pluie, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[projet 52-2022] semaine 38 – quand il pleut…

« Quand il pleut… » Ce thème du projet 52 n’est sans doute pas le plus pertinent en cette année 2022 où nous vivons une sécheresse importante dans toutes les régions de France.

Malgré tout, la fin de l’été s’accompagne chez moi du retour des orages, parfois violents. C’était le cas ce soir-là alors que je rentrais du travail. Quand mon train est arrivé à quai, il ne pleuvait pas. Quand je suis sortie de la gare, c’était le déluge. Habituellement, en s’abritant sous les panneaux solaires qui couvrent le parking et en passant rapidement d’un abri à l’autre, j’arrive à regagner ma voiture sans être trop mouillée. Cette fois, c’était mission impossible et le temps d’arriver à ma voiture, j’avais l’impression de sortir de sous la douche.. toute habillée !

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Pour voir ce que font les autres participants quand il pleut, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[projet 52-2021] semaine 45 – goutte(s)

Cette semaine, dans le projet 52, je vous invite à nous montrer une ou plusieurs gouttes. Pour ma part, j’ai choisi des gouttes de pluie pour lesquelles j’ai une certaine fascination. Elles semblent en effet recéler tout un monde en elles, doucement déposées sur les feuilles des arbres ou les pétales des fleurs.

Je ne suis pas allée très loin pour prendre ma photo puisque ce chrysanthème est dans ma cour, planté pour apporter un peu de couleur durant cet automne. Lorsqu’il pleut, les gouttes de pluie s’accumulent joliment sur les pétales.

(la photo a été prise avec un téléphone, et ne rend pas aussi bien que ce que j’aurais espéré. En particulier, les contours des gouttes et pétales manquent de netteté… Je ferai mieux – avec l’appareil photo – une prochaine fois !)

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Pour voir les gouttes des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

NB : comme chaque semaine, j’entends profiter de mon week-end en famille le plus possible. Je ne sais donc pas quand je pourrai passer voir vos participations. Toutefois, si vos commentaires partent en modération, j’essaierai de les valider rapidement.

[projet 52-2020] semaine 45 – pluie

La pluie, thème pour cette semaine du projet 52, offre de multiples possibilités photographiques : reflets dans les flaques, gouttes d’eau en guise de mini-miroir, miroitement de l’eau sur les feuilles, traits de la pluie battante, éclairs de l’orage, ou même nuages menaçants annonciateurs de la pluie….

Cette fois, c’est tout simplement les gouttes d’eau sur le carreau de la fenêtre qui ont attiré mon oeil lors d’une récente averse…. et c’était alors une évidence que ce serait ma photo pour ce thème !

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Pour voir les effets de la pluie chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[petits moments] entre Bretagne et Normandie – août 2020

PRENDRE UNE CRÊPE. Après une longue balade en bord de mer, la pause goûter est la bienvenue, surtout quand on peut prendre une crêpe !

Pommes/caramel beurre salé – Crêperie Chez Désirée – 35 Cancale

DANS LE JARDIN DU CHÂTEAU. Voir une pavlova aux fruits rouges du potager à la carte, se laisser tenter, et voir arriver une assiette assez magique avec sa fleur de glaïeul (comestible).

Salon de thé du château de la Foltière – Parc Botanique de Haute Bretagne – 35 Le Chatelier

FAIRE LE PLEIN DE THÉS. Parce que durant le confinement, j’ai fait un grand vide dans le contenu de mes boites de thés…. et qu’à Granville, il y a toute la collection Theodor chez Picorette…

Picorette x Theodor – rue Saint Sauveur – 50 Granville

FAIRE UN TOUR EN FORÊT. Le tour de l’étang, c’est vraiment la jolie balade de proximité : un parcours facile au cœur de la forêt, de l’ombre, de jolis points de vue sur l’eau

Étang de Villecartier – 35 Bazouges-la-Pérouse
Forêt de Villecartier – 35 Bazouges-la-Pérouse

ADMIRER LE COUCHER DU SOLEIL DANS LA BAIE. Un plaisir chaque fois renouvelé, un spectacle chaque fois différent : aller voir le coucher du soleil derrière le Mont Saint Michel est une façon parfaite de finir une journée estivale !

PASSER (TRÈS VITE) SUR LE PORT DE CANCALE. Nous étions venu car nous avions une course rapide à effectuer sur le port mais avons dû nous stationner dans le haut de la ville à cause de la foule. Avec la chaleur et le port obligatoire du masque en sus, nous n’avons en tous cas pas eu envie de nous attarder….

Vue sur la Houle – 35 Cancale

D’ailleurs, comment fait-on pour manger une glace à emporter quand le masque est obligatoire ? On ne peut pas comme pour boire l’écarter rapidement le temps d’une ou deux gorgées avant de le remettre en place….

REGARDER LA PLUIE D’ORAGE… qui est arrivée à la fin d’une journée où il faisait très lourd et qui a été la bienvenue pour rafraichir l’atmosphère.

FAIRE UN PETIT TOUR AU BORD DE LA RIVIÈRE. Et admirer le joli lavoir et le charmant pont sur la Loisance.

Antrain – Ille-et-Vilaine

DÉGUSTER UN EXCELLENT FLAN. Celui-ci ne provient ni de Bretagne ni de Normandie mais de l’Oise… Je l’ai par contre trouvé sur le marché de Pontorson où la Maison Savary de Beauvais avait installé un petit stand pour y vendre ses flans. Quand je les ai vus, j’ai vaguement eu l’impression d’en avoir déjà entendu parler mais sans me souvenir où… Comme ils avaient l’air très appétissants, j’en ai pris un, et j’ai vraiment bien fait !
C’est très certainement le meilleur flan que j’ai mangé jusqu’à présent : la texture est onctueuse, la pâte discrète et légère, le sucre pas trop présent…

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Liste des articles relatifs à ce séjour entre Bretagne et Normandie :

[petits moments] du 23 au 29 mai 2020

Comme je l’ai évoqué, les semaines reprennent des cours moins confinés. Je n’ai donc plus envie de continuer mon Journal de Confinement. Toutefois, je n’ai pas non plus envie de reprendre le fourre-tout tel qu’il était avant… Je crois que ce qui me convient dorénavant est un mix entre les deux, quelque part entre le journal de bord et le fourre-tout de photos. Voici donc les « petits moments », des photos prises au fil de la semaine qui n’ont pas de place dans un billet sur un sujet précis, quelques éléments contextuels…. et quelques réflexions plus personnelles parfois.

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bouquet champêtre

SAMEDI 23 MAI. Un petit bouquet champêtre de reines-marguerites est venu mettre un peu de couleur dans un jour d’orages où la pluie est tombée à plusieurs reprises….

par la fenêtre….

LUNDI 25 MAI. Tomber en panne de voiture, et devoir rentrer à pied (plus rapide que d’accompagner la voiture chez le dépanneur et d’y attendre le taxi payé par l’assistance pour rentrer…) tout en admirant le paysage…. et après avoir acheté un kilo d’abricots à la baraque à fruits (puisque c’est juste devant que la voiture s’est arrêtée !)

Vue sur le Vercors depuis Montélier – Drôme

[projet 52-2020] semaine 14 – vers le bas

Initialement, pour ce thème Vers le Bas, j’avais pensé à une vue plongeante depuis un balcon ou un promontoire. Les circonstances actuelles font qu’il ne m’est plus possible d’aller faire des photos en montagne. Et même si mes archives regorgent de jolis paysages, ce n’est plus que ce j’avais envie de montrer.

J’ai hésité à prendre une photo depuis la fenêtre de l’étage vers la rue déserte… mais je n’en ai pas eu le temps lors des journées ensoleillées !

Alors, j’ai opté pour une autre approche : quelque chose qui irait vers le bas. Et pour cela, quoi de mieux que la pluie se glissant le long d’une feuille de plante verte ?

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Pour voir comment les autres participants vont vers le bas, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….