[Ile-de-France] de l’autre côté du périph’, balade à Montreuil

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Lors d’un récent déplacement professionnel à Paris, mon hôtel était situé Porte de Montreuil… l’occasion de passer de l’autre côté du périph’ pour une balade dans les rues hétéroclites de Montreuil !

Je crois que je n’étais jamais allée jusqu’alors dans la cité de Seine Saint Denis. Partant du périphérique au niveau de la porte de Montreuil, à côté du siège de la CGT, je remonte la rue de Paris.

Les épiceries exotiques se succèdent. Des vendeurs ambulants grillent des épis de maïs sur des chariots de supermarché aménagés. Les murs se couvrent de street-art. La ville vibre, colorée !

Je croise une friche industrielle que j’explorerais bien… si je n’étais pas chaussée de sandales ! Il s’agit des vestiges de l’ancienne plâtrière Morel qui transformait les produits de l’exploitation des carrières de gypse locales au début du XXe siècle. Il en subsiste une cheminée massive et une impressionnante carcasse métallique, parfois attribuée aux ateliers de Gustave Eiffel.

Peu à peu, je m’approche du secteur de la Croix de Chavaux. Le quartier est marquée par la gentrification : ressourceries proposant des objets de décoration vintage, bars aux terrasses très tendance, petits restos sympathiques… Les gens s’attardent dans la rue, partagent un verre en terrasse, les enfants font de la trottinette dans la rue Dreyfus piétonne….

En continuant, j’arrive à la mairie de Montreuil, énorme bâtiment Art Déco. Les entrées du métro, également de style Art Déco, donnent à l’ensemble un côté très Gotham City !

Ma balade s’achève. Il est l’heure de diner… puis de rentrer se coucher en refaisant le trajet en sens inverse. La lumière de l’enseigne Métro me fait remarquer l’entrée Art Déco de la station Robespierre alors que la nuit tombe.. et que la luminosité ambiante ne me permet plus de la prendre en photo correctement…

De retour à l’hôtel, je remarque le phare de la Tour Eiffel qui balaye la nuit… et je passe un moment à la fenêtre à regarder les lumières de la ville….

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Mairie de Montreuil
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Mairie de Montreuil
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Ancienne plâtrière Morel -Montreuil

Montreuil – Seine-Saint-Denis – septembre 2019

 

 

[Drôme] Saint Nazaire en Royans, aqueduc et bateau à roue

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Alors que l’été s’attardait fin septembre, je suis allée faire un tour à Saint Nazaire en Royans.

Peu après être arrivée au bord du lac de la Bourne, j’ai eu le plaisir de voir le bateau à roue appareiller. C’est toujours un moment assez pittoresque !

Après un très long moment à regarder les canards, je me suis décidée à monter sur l’aqueduc. L’ascenseur panoramique est impressionnant. Il faut dire que l’ouvrage culmine à 35 mètres de haut.

Long de 235 mètres, il surplombe le village et permet d’acheminer les eaux de la Bourne jusqu’à la plaine de Valence pour l’irrigation agricole. Envisagé dès le XVIIIe siècle, les travaux sont lancés en 1874 et achevés en 1878, mais la mise en eau du canal de la Bourne ne se fera qu’en 1882.

Actuellement, l’aqueduc continue à remplir sa fonction et permet aux eaux de la Bourne de venir irriguer les cultures de la plaine de Valence. Mais des grilles ont été aménagées au dessus des eaux sur l’aqueduc afin de permettre la circulation piétonne.

D’en haut, la vue sur les environs est panoramique… et l’on peut en particulier découvrir à l’horizon les impressionnantes falaises de Combe Laval.

La sortie peut s’effectuer à l’extrémité de l’aqueduc se situant dans le village. De là, on voit le canal s’enfoncer dans un tunnel, et on peut redescendre doucement vers le bord du plan d’eau à travers les ruelles aux noms évocateurs.

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Saint Nazaire en Royans – Drôme – septembre 2019

(*) Les jours et horaires d’accès à l’aqueduc varient en fonction de la période de l’année. Les informations à ce sujet peuvent être retrouvées sur le site internet de l’office de tourisme Vercors Drôme.

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Au cours de ma petite promenade dans le village, j’ai croisé plusieurs chats… Certains se sont approchés pour se faire caresser, tandis que d’autres étaient plus méfiants… et l’un a même eu la gentillesse de prendre la pause !

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[fourre-tout de la semaine] 27 octobre 2019

Le week-end dernier s’est passé entre (grosses) averses et vent constant…. pas vraiment les conditions idéales pour une balade automnale ! J’ai tout de même fait un arrêt en passant devant la source de Barcelonne, au pied du Vercors.

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J’ai passé quelques jours pour le travail à Paris : l’occasion de traverser les passages couverts tôt le matin !

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[projet 52-2019] semaine 43 – papier

Cette semaine, pour le projet 52, il est question de papier… J’ai pas mal hésité sur la façon de traiter ce thème : journal, documents variés, carte postale, paquet de feuilles…

Mais cette semaine, je suis passée au Louvre et j’ai fait un tour dans la boutique où mon regard a été happé par les piles de guides en toutes les langues ! Le papier a encore de beaux jours devant lui en tant que souvenir touristique visiblement…

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Pour voir les papiers des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

[Drôme] du refuge de Gardiole à la Croix d’Ambel

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Après une entorse au genou l’hiver dernier, j’ai privilégié les sorties « à plat » au cours des derniers mois. L’été se finissant, j’ai eu envie de recommencer à me balader dans des paysages un peu plus escarpés. Pour mon retour à la randonnée « de montagne », j’avais choisi de me rendre à la Croix d’Ambel, où (honte à moi) je n’étais encore jamais allée !

L’itinéraire le plus courant part du Col de la Bataille et longe le Roc de Toulau. Mais en cette très belle journée de fin d’été, tous les parkings à proximité du col de la Bataille étaient pleins… J’ai donc poursuivi la route en basculant de l’autre côté du col, pour me stationner sur le parking moins fréquenté du refuge de Gardiole. De là, la montée vers la Croix d’Ambel présente un profil moins régulier que depuis le Col de la Bataille : la première partie est quasi plate sur le plateau, puis une jolie montée conduit à la ligne de crêtes.

Me voilà donc partie à l’assaut du plateau, sur lequel paissent des troupeaux de bovins dont on entend les cloches et les meuglements dans le lointain. La piste est large et caillouteuse. De part et d’autre du chemin, des lapiaz affleurent dans l’herbe. Le paysage est imposant, surplombé par l’arrière du Roc de Toulau. A l’approche du refuge d’Ambel, la prairie est parsemée de dolines.

Le refuge d’Ambel, comme celui de Gardiole, est en libre-accès. Une réserve de bois est disponible, ainsi que des lits en dortoirs. Celui d’Ambel a des airs de petite maison dans la prairie et on s’attendrait presque à voir la famille Ingalls sortir dans l’herbe jaunie de la fin d’été….

L’été a été très sec et la source d’Ambel coule faiblement à proximité du refuge, peinant à alimenter deux abreuvoirs pour les animaux.

A partir de là, le chemin s’enfonce dans la hêtraie (il parait qu’au printemps, il y a plein d’ail des ours à cet endroit) pour une belle montée. Le couvert des arbres offre une ombre bienvenue car la chaleur est au rendez-vous !

Au débouché de la forêt, il ne reste que quelques dizaines de mètres pour atteindre la ligne de crête. Je suis au Pas de Gouillat et à ma droite le Roc de Toulau me surplombe de toute sa majesté.

Je prends à gauche sur la ligne de crête pour rejoindre la Croix d’Ambel qui domine la vallée d’Omblèze dont on devine l’entrée des gorges. Je m’assoie un instant sur le banc, tourné vers les falaises du plateau de Font d’Urle. J’écoute le vrombissement des gros insectes. Je suis du regard le vol hasardeux des papillons. Dans le ciel, quelques parapentes survolent les lieux.

J’hésite à pousser jusqu’à la Tête de la Dame, mais pour cette reprise, ce ne serait pas raisonnable : mon genou me rappelle qu’il reste fragile. Ce sera une bonne occasion pour revenir plus tard dans la saison (et puis si le temps est moins estival, il pourrait même y avoir de la place au col de la Bataille pour laisser la voiture !).

Je prends donc le chemin de la descente. J’admire les paysages. Je me sens, comme chaque fois dans le Vercors, à la fois puissante et minuscule !

De retour au refuge de Gardiole, je m’arrête à la fontaine d’où jailli une source. Un panneau officiel m’avertit que l’eau est considérée comme non potable car elle n’est pas contrôlée, sous-entendant très largement qu’on peut la boire sans souci (elle est d’ailleurs indiquée comme point d’eau dans de nombreux itinéraires de randonnée, ainsi que pour le refuge) . Je plonge mes mains dans l’eau fraîche puis je pose mes mains en coupe sous le flot pour boire quelques gorgées. Un rafraichissement bienvenu avant de prendre la route du retour à maison.

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Lapiaz sur le plateau d’Ambel
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Doline à l’approche du refuge d’Ambel
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Refuge d’Ambel
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source d’Ambel
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Roc de Toulau
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Vers la Tête de la Dame
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vue sur les falaises de Font d’Urle
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la Croix d’Ambel
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Vue sur le Roc de Toulau
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Vallée d’Omblèze
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Roc de Toulau
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Traversée du plateau d’Ambel
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Fontaine de Gardiole

Plateau d’Ambel – Vercors – Drôme – septembre 2019

 

(*) Le plateau d’Ambel est un espace naturel sensible appartenant au département de la Drôme. Il est utilisé comme pâturage d’estive. Par conséquent, les chiens y sont interdits même tenus en laisse du 1er mai au 31 octobre.
Les troupeaux sont gardés par des patous, il convient donc de garder ses distances avec les animaux à l’estive. Si l’un d’entre eux vient vers vous, il faut rester calme, s’arrêter, lui parler doucement puis partir en s’éloignant du troupeau. Le patou arrêtera de vous suivre quand vous serez à une distance où vous ne représentez plus une menace potentielle pour le troupeau. Des panneaux rappellent les règles de conduite à tenir à l’entrée de la zone concernée.
Il est important pour la protection des troupeaux de bien refermer les barrières que vous pourriez trouver sur votre passage.

(**) Le trajet aller du refuge de Gardiole à la Croix d’Ambel fait environ 2.7 km (D+ 214 m). J’ai mis environ 45 minutes pour la montée. C’est un peu moins que le temps affiché sur les poteaux qui tourne plus autour de 1heure, mais j’ai tendance à marcher d’un (très) bon pas ! Le retour m’a pris moins de temps : j’ai fait moins d’arrêts photos… et ça descend !

[Drôme] un tour en Drôme Provençale

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paysage de Rochebaudin

A l’occasion d’une soirée en Drôme Provençale, j’ai pris le temps de partir découvrir le secteur situé en Saoû et Montélimar, que je connais très peu.

C’est donc en fin d’après-midi que je me suis retrouvée sur les petites routes, à admirer les paysages montagneux entre La Répara-Auriples et Rochebaudin.

Guidés par des panneaux annonçant un village médiéval, nous avons fait un arrêt à Soyans. Entre vieilles pierres, volets colorés et hortensias, la rue principale aurait presque des airs de village breton, s’il n’y avait la montagne qui se profile à l’horizon. Le lieu est tout à fait charmant, les lavandes odorantes le long de mon passage, le raison presque mûr. De l’entrée du village, la vue sur la forêt de Saoû est splendide. Aussi, j’hésite à pousser jusqu’au château pour découvrir le panorama complet mais à force de flâner, je commence à être pressée par le temps si je ne veux pas arriver en retard. Je note donc mentalement de revenir à Soyans un jour où j’aurais le temps de profiter de la petite randonnée vers les ruines médiévales.

Après la soirée, je décide de prendre un autre chemin pour le retour, histoire de varier les paysages. Très vite, je croise la jolie petite église Notre-Dame de Sénisse qui veille sur le cimetière du village de Rochebaudin. Le village lui-même est d’ailleurs charmant et de nouveau, je note d’y revenir.

Plus loin, j’aperçois une petite chapelle à l’écart du village de Félines. Le soleil décline, il n’est plus temps de randonner (et je ne suis d’ailleurs pas chaussée pour)… Ce sera donc une troisième « note pour y revenir » de la journée.

Puis, au détour de la route, le synclinal de Saoû apparait dans toute sa majesté dans la lumière du soleil couchant. Je m’arrête au bord de la route pour profiter de l’instant… avant de rentrer !

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la rue principale du vieux village de Soyans
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Soyans

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Saoû depuis Soyans
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église Notre-Dame de Sénisse
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Lumière du soir sur Saoû

Drôme Provençale – août 2019

 

 

[projet 52-2019] semaine 42 – dans l’assiette

Cette semaine, je vous propose de regarder du côté de nos assiettes et leur contenu… Voilà encore un thème qui se révèle sans doute plus difficile que ce que j’avais imaginé pour ma part !

En effet, je partage assez régulièrement des photos des plats que je réalise, des desserts que j’achète chez mon pâtissier… J’ai par conséquent peu de photos dans mes archives que vous n’avez pas déjà vues.

De plus, j’avais envie de quelque chose qui change un peu. Or je ne suis pas vraiment au point sur les mises en scène de photos culinaires.

En réfléchissant, je me suis souvenue de la sympathique soirée passée dans le cadre du Festival Valence en Gastronomie le mois dernier. Si je vous en ai déjà parlé, j’avais quelques photos que je n’avais pas publiées car je ne savais pas exactement comment les aborder dans mon billet.

Je vous présente donc les ravioles, qui par ici sont dites soit de Romans, soit du Royans… ce qui ne fait varier la donne que de quelques kilomètres ! On les retrouve également parfois appelées ravioles du Dauphiné, mais cette fois cela semble agrandir un peu trop le périmètre géographique…. Or elle bénéficie d’une IGP qui ne couvre qu’une poignée de communes, à cheval entre Drôme et Isère.

Je ne connaissais pas vraiment la raviole avant d’arriver dans la Drôme, mais maintenant, j’en ai toujours au congélateur ! Végétarienne, elle se prépare facilement et rapidement. Elle peut s’accommoder de nombreuses façons très différentes : à l’eau ou au bouillon, en gratin, en salade…

Ce petit bout de pâte farcie au fromage et aux herbes est vraiment un incontournable de la gastronomie de la région, auquel il est très difficile de résister !

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Pour voir ce qui se trouve dans les assiettes des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

 

[Isère] promenade grenobloise

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Se promener dans les rues de la capitale des Alpes est toujours un plaisir… Les détails ne manquent pas, et à chacun de mes passages, je découvre de nouvelles facettes de la ville.

Cette fois, après avoir déjeuné dans le centre piétonnier, je suis allée place de Verdun pour voir l’exposition sur Obey. J’ai donc croisé la fontaine des Trois Etats, puis celle de la halle Sainte Claire où le marché se terminait.

Le bâtiment de l’office de tourisme avec ses larges bandes rouges orangées ne passe pas inaperçu.

Place de Verdun, les bâtiments officiels du XIXe siècle encadrent de façon solennelle un carré de verdure. C’est là que se trouve celui ayant autrefois abrité le musée de peinture et la bibliothèque. Ses plafonds de stuc peints rendent hommage à la culture…

Sur le trajet du retour, je m’arrête faire un tour dans la cathédrale Notre Dame. De dimensions modestes, enserrée entre plusieurs bâtiments, elle ne dévoile pas ses charmes aux passants. Pourtant, l’ensemble se compose de plusieurs églises accolées les unes aux autres et ne manque pas d’intérêt.

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Grenoble – Isère – août 2019

 

[exposition] OBEY – 30 Years of Resistance: A Print Survey of Shepard Fairey

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J’avais repéré la rétrospective d’affiches de Shepard Fairey, street-artiste connu sous le pseudonyme de OBEY, depuis sa mise en place début juin à Grenoble. Aussi, j’ai profité d’un passage en journée dans la ville pour aller la voir… et je n’ai pas regretté !

Le travail de Shepard Farey est très graphique, souvent inspiré des affiches de propagande de l’entre-deux-guerres. De lui, vous avez forcément vu l’affiche HOPE lors de la campagne électorale de Barack Obama ou encore l’oeuvre Liberté Egalité Fraternité dans le bureau officiel d’Emmanuel Macron.

L’oeuvre de Shepard Farey, toujours engagée, se décline sur de multiples supports. Il a ainsi à son actif de nombreux murs peints. Le dernier en date a été installé à Grenoble au printemps, mais vous pouvez en voir un à Paris, aux environs du métro Nationale également.

Murs ou affiches, il reprend les mêmes codes, le même style graphique, pour dénoncer les dérives d’une société de consommation, destructrice de son environnement. Les thèmes de l’écologie, de la justice sociale et de la paix reviennent tels des fils conducteurs au cours des années.

L’exposition grenobloise se déroule sur deux salles de l’ancien musée de peinture, immenses. Dans la première, les affiches sont présentées par ordre chronologique, tandis que la seconde salle propose une approche plus thématique.

Ce sont environ 600 affiches qui déroulent devant nos yeux une vision de notre histoire contemporaine et de notre société. En dehors de l’aspect artistique pur, le témoignage sociétal est indéniable. Et l’usage des codes graphiques des affiches de propagande renforce encore le message dénonciateur.

L’ensemble frappe globalement par son unité : 30 ans et des messages toujours actuels !

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Exposition « OBEY – 30 Years of Resistance: A Print Survey of Shepard Fairey »
Grenoble – Isère – août 2019

(*) L’exposition se tient jusqu’au 27 octobre 2019 dans l’ancien musée de peinture de Grenoble, place de Verdun. Les informations pratiques sont à retrouver sur le site internet du Street Art Fest de Grenoble.