[Drôme x Lyon] retour sur les spectacles et expositions de l’été

Au cours de l’été, j’ai pu profiter de plusieurs spectacles et expositions autour de chez moi. Je vous avais déjà parlé en juillet de l’exposition temporaire au Musée de Valence et d’un concert de musique classique à Crest. Dans cet article, j’évoquais d’autres propositions issues de la programmation culturelle de l’été dont j’espérais bien profiter. J’ai effectivement pu assister à certains spectacles et découvrir certaines expositions. Je vous propose un petit retour sur ces expériences.

Fresque de Quentin Caillat à Cap Vaise -Lyon 9e

Magonia, exposition de street-art à Lyon

Juste avant de partir en vacances d’été en dehors de la région, j’ai découvert qu’il y avait une exposition de street-art à deux pas du bureau, dans le 9e arrondissement de Lyon. Le collectif lyonnais Blast Art a investi les locaux de Cap Vaise destiné à être détruits pour un nouveau projet immobilier. Il y ont installé leurs ateliers depuis quelques années et pour encore quelques mois. Ils en ont profité pour monter une exposition éphémère : Magonia, voyage en Apesanterre. Celle-ci se terminant avant mon retour de congés et n’étant ouverte qu’en fin de semaine, j’ai vite pris des billets pour le samedi matin suivant, où je suis dont allée exprès à Lyon.

Le superbe dragon d’Ardif au fond et sur le côté une fresque de Lorraine Motti
Singe par Kalouf
Fresque par Raffu

Je n’ai pas regretté un instant d’avoir pris le train ce samedi matin, même s’il avait fallu se dépêcher un peu. En effet, arrivée à Cap Vaise, j’ai vite été emportée pour le lointain univers de Magonia. Après quelques explications sur l’origine de Magonia, et ses liens avec la ville de Lyon, j’ai pu déambuler librement dans l’exposition. Entre fresques et installations monumentales et petits objets et dessins, l’exposition entrainait le visiteur à la découverte du peuple magonien dans un dédale coloré et ludique. Cette exposition était une véritable ode à la rêverie et à l’imaginaire, et je me suis laissée emporter…

Le retour à la réalité d’un matin lyonnais a été un peu difficile. Heureusement, des fresques se déploient sur les murs extérieurs, dont certaines de Kalouf ou encore Ardif. Puis, je suis allée faire un tour dans l’atelier, histoire de prolonger la magie et de voir les coulisses de la création de ces œuvres. J’ai en particulier pu y admirer le travail de Romain Larchandet, qui créé des êtres entre steampunk et transformers, à partir d’objet de la vie quotidienne. Je crois que dorénavant, je ne regarderai plus vraiment pareil un grille-pain ou un aspirateur !

Ajax, le guerrier en pièces de scooter
Ceci était un aspirateur !

Magonia, voyage en Apesanterre – exposition à Cap Vaise -Lyon 9e
Juillet 2023

Lever de soleil, concert magique à Saoû

En juillet, je vous disais que je souhaitais assister à un concert au lever du soleil dans le cadre du festival Saoû chante Mozart. L’idée d’un concert de musique classique au petit matin me plaisait beaucoup, avec une façon légère de casser les codes. Écouter Mozart et Schubert en plein air et en veste polaire, je trouvais la perspective réjouissante. J’y suis effectivement allée, et c’était un moment absolument magique. J’avais mis mon réveil à sonner très tôt afin d’avoir le temps de me faire un café avant de prendre la route sur Saoû, et je ne l’ai pas regretté un instant. En stationnant ma voiture à l’entrée du village, j’ai entendu quelques notes de piano qui s’élevaient dans les airs. Le soleil était encore caché derrière les montagnes de la forêt de Saoû. J’ai traversé doucement le village qui s’éveillait à peine pour gagner le château d’Eurre.

Traverser Saoû au petit matin
Le long de la rivière
Arrivée au château d’Eurre
En place pour le concert

J’ai pris place sur une chaise face au piano, un champ de lavandes et les montagnes à ma droite. A 7.00 du matin, Emmanuel Strosser a pris place devant le clavier. Les notes de Mozart puis de Schubert se sont mêlées au chant des oiseaux et au murmure de la rivière. Le temps n’existait plus tandis que les premiers rayons du soleil venaient réchauffer l’atmosphère un peu fraîche. Le moment était suspendu aux touches du piano. Le bavardage de Mozart a cédé à la pureté de Schubert. C’était tout simplement magique….

Quand la nature et la musique se combinent…
Emmanuel Strosser nous parle du morceau qu’il va interpréter
Terminer le concert par un café/croissant dans les lavandes…

Château d’Eurre (privé, non ouvert à la visite) – Saoû – Drôme – juillet 2023

L’Avare, les fêtes nocturnes à Grignan

Chaque été, les fêtes nocturnes au château de Grignan proposent une nouvelle pièce de théâtre, montée ou adaptée spécialement pour ce lieu hors du commun. Dans la cour Renaissance, au pied de la superbe façade, la scène est installée pour deux mois. J’y étais déjà allée deux fois, pour Fracasse en 2021 et pour Les Fâcheux l’année dernière.

Dans les ruelles de Grignan
Derniers rayons du soleil sur la terrasse du château de Grignan

Cette année, c’est encore Molière qui est à l’honneur, avec un pièce que l’on connait tous, au moins de nom. L’Avare est ici joué par Jérôme Deschamps et sa troupe, dans une adaptation de la mise en scène qu’il avait imaginée pour le TNP. Si l’acte 1 semble un peu plat dans sa mise en scène très académique, la facétie de Jérôme Deschamps se révèle pleinement dans les actes suivants. Entouré d’une dizaine d’acteurs, il nous entraine dans cette comédie dont je redécouvre le texte avec plaisir, m’apercevant qu’il est beaucoup moins simpliste que le souvenir que j’en avais gardé. Les 2 heures et quart de spectacle passent rapidement, tant la troupe nous emporte dans son délire…

Avant le lever de rideau
Le salut final

Château de Grigan – Drôme – août 2023

Andarta, légende gauloise à Upie

Cette année, l’équipe d’Upidum a monté le 3e volet des aventures d’Andarta, la déesse Voconce. Les deux premiers épisodes avaient été joués en 2015/2016 et 2018 respectivement. Si j’habitais déjà dans la Drôme, je n’avais pas eu l’occasion de les voir car j’étais en vacances aux dates du spectacle. Cette année, par contre, j’étais bien présente et je n’ai pas laissé passer l’occasion d’y aller. En plus, cela se passe à coté de chez moi, sur le site de Valsoyo à Upie.

L’entrée du village gaulois
J’ai eu un coup de cœur pour le dessin d’Andarta sur les gobelets !

Le site ouvrait à 18.30 pour un spectacle à 21.30. Avec Melle 3e, nous sommes arrivées dès l’ouverture afin de profiter un maximum des lieux. Et c’était une très bonne idée. Sur place, un village gaulois exposait plusieurs artisans : savonnier, potier, forgeron, fabriquant de tambours, créatrices de bijoux en pierres et métal… Je n’ai d’ailleurs pas pu résister à une jolie paire de boucles d’oreilles. Il y avait également des jeux pour petits et grands, à la fois simples et amusants. Un peu plus loin, un petit musée retraçait les moments marquants des deux premiers épisodes, tandis qu’un coin conte accueillait proposait une séance de rappel des évènements de ceux-ci. Ajoutez à cela une taverne proposant restauration et boissons, tout était réuni pour ne pas voir le temps passer !

Le coin des contes
En place pour le spectacle

Ensuite, place au spectacle. Installées sur les gradins du théâtre de verdure de Valsoyo, nous découvrons le fabuleux décor du village des Voconces. Pendant 1h15, une quarantaine de comédiens vont faire vivre Andarta, Ogmi et leurs amis pour nous raconter leur histoire. Le spectacle est grandiose avec effets spéciaux, feux d’artifices, jeux d’eau et animaux. L’humour du texte fait penser aux aventures d’Astérix. Les références sont nombreuses. Le spectacle s’achève par un flash mob entrainant les spectateurs sur la scène pour danser la chanson de la déesse Andarta. Nous n’avons pas vu le temps passer !

La légende d’Andarta – domaine de Valsoyo – Upie – Drôme – aout 2023


Il me reste encore plusieurs expositions à voir autour de chez moi, comme je le disais en juillet. Elles durent au delà de la période estivale, et je profiterai sans doute de l’automne pour y aller :

  • A Crest, le centre d’art propose une exposition autour d’André du Bouchet et de Pierre Tal Coat jusqu’au 8 octobre 2023.
  • A Valence, le Centre du Patrimoine Arménien présente une exposition sur les photographes arméniens dans l’Empire Ottoman. Elle se tient jusqu’à Noël.
  • A Montélimar, le Musée d’Art Contemporain propose une exposition « L’art et la matière » avec essentiellement des tapisseries et des céramiques. Elle est visible jusqu’à fin décembre 2023.


(*) Afin d’être totalement transparente, je vous signale que les places pour le Festival Saoû chante Mozart et celles pour La Légende d’Andarta sont des invitations qui m’ont été offertes dans le cadre d’une collaboration commerciale non rémunérée (et je remercie les organisateurs de ces deux évènements). J’ai par contre payé les billets pour les autres spectacles et expositions dont je parle dans cet article.
Dans tous les cas, mon avis est libre et reflète l’expérience que j’ai vécue.

[projet 52-2023] semaine 5 – c’est écrit

Quand j’ai mis ce thème sur la liste pour le projet 52, j’avais une idée en tête : celle des phrases que l’on croise ici ou là sur un mur. J’avais par exemple dans mon téléphone un « Just believe in art » aperçu sur un mur lyonnais à côté des usines Fagor en allant la dernière Biennale d’Art Contemporain. J’ai même envisagé de vous le proposer aujourd’hui.

Mais il y a 3 semaines, en me promenant dans Châtillon en Diois, j’ai vu ce « Ici est là » et il s’est imposé pour traiter le thème du jour. J’ai aimé sa typographie, et sa référence aux cartes de géolocalisation et autres plans de ville qui nous indiquent que « vous êtes ici« …


Pour découvrir ce qui est écrit chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[Ardèche] street art au Pont des Lônes

Cela faisait très longtemps que je n’étais pas allée faire un tour du côté du Pont des Lônes. Ayant vu passer quelques photos sur les réseaux sociaux de nouvelles œuvres de street art, j’ai profité d’un dimanche ensoleillé pour y faire un saut.

Afin de profiter du beau temps, j’ai choisi de ne pas aller jusqu’aux arches peintes du pont en voiture mais de marcher un peu pour y arriver. La sortie a donc commencé comme une balade bucolique, le long d’une petite route. L’automne déploie ses couleurs et sa lumière sur les lônes, ces petits bras du Rhône en marge du lit principal du fleuve.

Assez vite, j’arrive au niveau du pont des Lônes et surtout de sa demi-douzaine d’arches recouvertes de fresques. Le pont des Lônes est en effet un pont routier construit au début des années 2000 au sud de Valence pour traverser le Rhône. Sur la rive côté Ardèche, les dessous de la culée d’accès au pont offrent un magnifique spot pour les collectifs d’artistes graffeurs de la région. On y retrouve ainsi des artistes dont on peut croiser les œuvres également aux Locaux Rock.

Il faut ainsi revenir de temps à autre car les fresques changent régulièrement, recouvertes par d’autres œuvres, toujours aussi monumentales. Les nombreux hommages au graffeur Ivory, décédé accidentellement en juin 2019, laissent peu à peu la place à d’autres œuvres. Sweety graffitis, la dernière fresque du collectif valentinois Sorry Graffiti, tout en rose bonbon et autres couleurs acidulées, a ainsi le goût de l’enfance douce et heureuse : Bisounours, My Little Poney, Gummi Bears, Hello Kitty et autres petits animaux kawai s’étalent ainsi que les murs….

Après avoir fait le tour des lieux, il est temps de repartir à travers la campagne, le long des lônes…

Ambiance bucolique sur les lônes
J’aime beaucoup ce petit personnage peint par Alone
Ce marchand de sable est un reste d’une ancienne fresque partiellement recouverte
Hommage à Ivory
Hommage à Ivory
Bisounours….
My Little Pony par Lemak
Où l’on retrouve le petit personnage d’Alone
Trop kawai !
Douceur de l’automne sur les lônes

Pont des Lônes – Soyons – Ardèche – novembre 2021

(*) L’accès aux fresques du pont des Lônes se fait depuis la rive ardéchoise du Rhône. A Soyons, au niveau de l’entrée du pont, il faut suivre la direction de la Via Rhôna et de la Voie Bleue (2 voies douces passant sous le pont). Des parkings pour accéder à ces voies douces sont disponibles et permettent de se stationner à proximité du pont. Il est aussi possible de continuer jusques sous le pont par la route. Des espaces permettent de se stationner juste à côté.

[petits moments] du street art aux Locaux Rock

Les Locaux Rock et la Fabrique à Valence sont le spot incontournable de street art dans la ville. Sur l’ensemble du bâtiment et des murs adjacents, les artistes graffeurs expriment leur créativité. Chaque nouveau passage est l’occasion de découvrir de nouvelles fresques colorées.

Les Locaux Rock / La Fabrique – Valence – Drôme – août 2021

[petits moments] entre Bretagne et Normandie – juillet 2021

Je viens de passer deux semaines de vacances en Bretagne, à deux pas de la Normandie, dans la maison de mon enfance… Au programme : des randonnées, des moments en famille, de la culture, du soleil, et plein de jolis souvenirs…
Avant l’arrivée des articles détaillés (dont je vous mettrai la liste à la fin de ce billet), voici donc quelques instantanés.

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METTRE LES PIEDS DANS L’EAU

Cancale – Ille-et-Vilaine

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MANGER DES GLACES

Ananas & gingembre – sur le port de Cancale – Ille-et-Vilaine

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ADMIRER LES HORTENSIAS

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PRENDRE UN GOUTER CHEZ PICORETTE

Coulant au chocolat et thé glacé

(*) Picorette, 24 rue Saint Sauveur, 50400 Granville

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DÉCOUVRIR DU STREET ART

Rodéomar – Granville – Manche

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DINER AU RESTAURANT

Tartare Huître & Bar / Saint Pierre cuit sur le dos

(*) Le Point G, route de Saint Malo, 35120 Saint Broladre

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CHERCHER LES PAPILLONS

Falaises de Carolles – Manche

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OBSERVER LES DAIMS (et acheter des caramels à la ferme)

(*) Ferme des Cara-Meuh, 11 route de Saint Léonard, 50300 Vains

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CUEILLIR UN BOUQUET DE LAVANDE DE MER (pour le faire sécher ensuite)

Pointe du Grouin du Sud – Manche

(*) ATTENTION : la lavande de mer est une espèce réglementée La cueillette n’est pas autorisée partout et nécessite de se renseigner au préalable.

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JOUER AVEC LES MOTS

Dinan – Côtes d’Armor

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ALLER VOIR AILLEURS….

Magasin de souvenirs – Dinan – Côtes d’Armor

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FAIRE LE Marché

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REGARDER LE SOLEIL SE COUCHER

Mont Saint Michel – Manche

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ÉCOUTER LA CONVERSATION DES GOÉLANDS

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VISITER DES LIEUX DE Mémoire du débarquement

Sainte Mère Eglise – Manche
Simulateur de vol – D Day Experience
reconstitution d’une scène de rue photographiée en juin 1944 à Carentan – D Day Experience

(*) D Day Experience – Dead Man’s Corner Museum à Saint Côme du Mont (Manche) est un musée présentant une très grande collection d’objets allemands et américains autour de la bataille de Carentan et en particulier des évènements ayant eu lieu au Dead Man’s Corner, dans la ferme même où la musée a pris place. Il propose aussi une expérience de simulation de vol au dessus de la Manche dans un avion de transport de parachutistes le jour du débarquement. L’ancien musée du Dead Man’s Corner était déjà parmi les plus intéressants que j’avais visité. Cette nouvelle version est encore plus intéressante !

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SE RESSOURCER FACE à LA MER

Carteret – Manche

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DÉGUSTER UNE PÂTISSERIE CHEZ GRAIN DE VANILLE

Pavlova & Café à la poudre Kawa

(*) Grain de Vanille, 12 place de la Victoire, 35 Cancale

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Liste des articles relatifs à ce séjour entre Bretagne et Normandie :

[projet 52-2020] semaine 49 – boîte aux lettres

Il faut être honnête : en mettant un thème boîte aux lettres en décembre, j’avais pensé aux lettres au Père Noël et aux jolies boîtes colorées qui fleurissent un peu partout en cette saison.

Mais, entre les restrictions de déplacement, les illuminations de Noël qui n’ont pas encore été lancées partout autour de chez moi, et la météo qui n’est pas toujours très coopérative en ce moment, je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller voir les décorations mises en place dans les villes et villages des environs cette année. Je compte bien me rattraper d’ici la fin du mois de décembre mais cela ne me servira pas pour le thème de cette semaine.

J’ai donc décidé d’aller voir dans mes archives en pensant à une photo bien précise prise un été lors d’une petite randonnée autour de chez mes parents : une des boîtes aux lettres du village était littéralement engoncée dans un gros massif d’hortensias fleuris. Mais en allant chercher cette photo, je suis retombée sur une autre photo de boîte aux lettres en Bretagne, prise le même été à la gare de Rennes.

Ar Fulikin sème des radis un peu partout dans la ville de Rennes depuis plusieurs années maintenant. En 2013, il avait ainsi emballé plusieurs boîtes aux lettres dans divers lieux de la ville. Et lorsqu’en arrivant au milieu de la nuit à la gare, j’ai croisé celle-ci, j’ai (forcément) souri !

Gare de Rennes – Ille-et-Vilaine – juillet 2013

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Pour voir à quoi ressemblent les boîtes aux lettres des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[petits moments] l’art dans la rue

Dimanche dernier, en allant me promener au Parc des Trinitaires à Valence (je vous en reparlerai), j’ai fait un crochet par les locaux rock. En effet, les murs y sont recouverts de street art. A chaque fois, il y a du changement… et cette fois, il y avait moins de fresques et plus de lettrages que d’autres fois.

Je suis aussi passée devant cette maison du quartier de Valensolles où plusieurs sculptures contemporaines ont trouvé leur place.

Valence – Drôme – octobre 2020

[petits moments] du 20 au 26 juin 2020

SAMEDI 20 JUIN. Arrêt à Moulins sur le retour de Bretagne. C’est l’occasion de découvrir la ville et ses jolis bâtiments. Au détour d’une rue, sur une boîte aux lettres, j’ai repéré un pochoir de Christian Guémy / C215.

place d’Allier – Moulins – Allier

La météo était parfaitement adaptée pour prendre la première glace de l’année à emporter…

Citron jaune / cassis noir

Le hasard a mis sur mon chemin une boutique des Bougies de Charroux… Impossible de ne pas craquer !

Myrtille, Cèdre du Liban, Herbe coupée

Et pour finir la journée, profiter des derniers rayons du soleil en terrasse, sur la place d’Allier…

Place d’Allier – Moulins – Allier

DIMANCHE 21 JUIN. Prendre le petit déjeuner au lit, voilà qui ne m’était pas arrivé depuis des années !

Toujours à Moulins, à côté du pont Régemortes, sur la rive gauche, il y avait une exposition de vaches décorées…. avec la vue sur les flèches de l’église du Sacré Coeur et de la cathédrale, au delà de la rivière Allier.

Moulins – Allier

[projet 52-2020] semaine 21 – bibliothèque

Pour cette vingt-et-unième semaine du projet 52, et son thème bibliothèque, j’avais pensé aller faire quelques photos dans une jolie bibliothèque ou médiathèque, montrer les rangées de livres ou les espaces de lecture et de travail…. Mais ces lieux ne sont pas encore rouverts autour de chez moi.

A la maison, les livres sont un peu partout, colonisant des étagères par ci par là. J’avais toutefois fini par me résoudre à faire une photo du bibus à l’entrée qui est ce que l’on peut le plus considérer comme une bibliothèque chez moi…

Mais en me promenant jeudi, j’ai stationné ma voiture à deux pas d’une école primaire dont le mur était peint. Sur celui-ci, on découvre une magnifique bibliothèque imaginaire où chaque enfant a écrit un livre.

Ecole Victor Boiron – La Baume d’Hostun – Drôme

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Pour voir les bibliothèques des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

(*) et pour les curieux, Victor Boiron était un résistant originaire de La Baume d’Hostun. Après avoir combattu lors de la première guerre mondiale, il s’est installé comme entrepreneur en travaux électriques à Romans. Inquiété une première fois en 1941, il est acquitté en raison de ses antécédents au service de la nation. Il adhère au mouvement Libération en 1942. Il est arrêté après une manifestation anti-STO à Romans en mars 1943, et envoyé en résidence surveillée à Die. La police de Vichy trouvant Die trop proche de Romans, il est exilé à Bédarrides dans le Vaucluse d’où il s’échappe pour revenir à Romans où il devient membre du comité local de résistance. Il monte dans le Vercors en juin 1944 et participe aux combats de Vassieux le 21 juillet de la même année. A l’issue de ceux-ci, il se terre avec un camarade pendant quatre jours avant d’être arrêtés. Torturés puis chargés d’enterrer les morts, ils doivent être fusillés mais le chauffeur du camion les informe et leur permet de s’échapper. Il participe à la libération de Romans le 22 août, et est fauché par un tir de char embusqué à Saint Nazaire en Royans le 28 août.

[exposition] OBEY – 30 Years of Resistance: A Print Survey of Shepard Fairey

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J’avais repéré la rétrospective d’affiches de Shepard Fairey, street-artiste connu sous le pseudonyme de OBEY, depuis sa mise en place début juin à Grenoble. Aussi, j’ai profité d’un passage en journée dans la ville pour aller la voir… et je n’ai pas regretté !

Le travail de Shepard Farey est très graphique, souvent inspiré des affiches de propagande de l’entre-deux-guerres. De lui, vous avez forcément vu l’affiche HOPE lors de la campagne électorale de Barack Obama ou encore l’oeuvre Liberté Egalité Fraternité dans le bureau officiel d’Emmanuel Macron.

L’oeuvre de Shepard Farey, toujours engagée, se décline sur de multiples supports. Il a ainsi à son actif de nombreux murs peints. Le dernier en date a été installé à Grenoble au printemps, mais vous pouvez en voir un à Paris, aux environs du métro Nationale également.

Murs ou affiches, il reprend les mêmes codes, le même style graphique, pour dénoncer les dérives d’une société de consommation, destructrice de son environnement. Les thèmes de l’écologie, de la justice sociale et de la paix reviennent tels des fils conducteurs au cours des années.

L’exposition grenobloise se déroule sur deux salles de l’ancien musée de peinture, immenses. Dans la première, les affiches sont présentées par ordre chronologique, tandis que la seconde salle propose une approche plus thématique.

Ce sont environ 600 affiches qui déroulent devant nos yeux une vision de notre histoire contemporaine et de notre société. En dehors de l’aspect artistique pur, le témoignage sociétal est indéniable. Et l’usage des codes graphiques des affiches de propagande renforce encore le message dénonciateur.

L’ensemble frappe globalement par son unité : 30 ans et des messages toujours actuels !

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Exposition « OBEY – 30 Years of Resistance: A Print Survey of Shepard Fairey »
Grenoble – Isère – août 2019

(*) L’exposition se tient jusqu’au 27 octobre 2019 dans l’ancien musée de peinture de Grenoble, place de Verdun. Les informations pratiques sont à retrouver sur le site internet du Street Art Fest de Grenoble.