[Pays-de-la-Loire] Châteaux & chevaux en Anjou

Après notre périple Châteaux & Chevaux autour de Blois, nous avons continué à suivre la Loire. Nous avons fait une pause déjeuner dans le charmant village d’Azay-le-Rideau, où nous nous étions arrêtées en rentrant de Bretagne fin 2022 et dont nous n’avons pas visité à nouveau le château cette fois. Nous avions en effet comme souhait de gagner l’Anjou assez tôt pour pouvoir visiter Saumur dans l’après-midi avant de nous rendre le lendemain au Cadre Noir.

un château en pierre blanche, perché sur une terrasse entourée de vignes
Le château de Saumur dominant la ville et la Loire

Saumur, en bord de Loire

Le château méconnu

Quand on pense « châteaux de la Loire », il me semble qu’on pense rarement à Saumur. Et pourtant, le château de Saumur domine la Loire, aux portes de l’Anjou et fait partie de la zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Je dois cependant dire que si Saumur s’est retrouvé à notre programme Châteaux & Chevaux, c’est essentiellement parce que nous souhaitions passer au Cadre Noir. Toutefois, il aurait été très dommage de ne pas faire un tour au château. Je l’avais d’ailleurs déjà visité, il y a plus de 25 ans. C’était mon tout premier château de la Loire !

un château fort en pierres blanches

Il ne m’avait toutefois pas autant marqué que d’autres châteaux visités dans les années qui ont suivi. Mais j’en gardais un souvenir joli bien que vague. Quand nous sommes arrivées, je lui ai trouvé fière allure, perché sur son coteau, dominant toute la ville et surveillant le fleuve. Il abrite depuis une centaine d’années le musée municipal. Aujourd’hui, c’est toujours la visite du musée qui rythme la découverte du château. Le premier étage accueille en effet la collection d’arts décoratifs, qui s’articulait autour d’une exposition consacrée à la céramique liée à la vigne lors de notre visite. Le second étage abrite la collection liée au cheval présentée autour des jeux équestres depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. Avant de visiter les espaces muséographiques, nous avons suivi une courte visite guidée historique qui nous a permis de situer les différentes phases de la construction du château (et de l’abbaye qui occupait une partie du site) et son intérêt au fil des évènements depuis le Moyen-Âge.

vue sur le fleuve et une cour de château
Vue sur la ville et la Loire depuis une des tours du château de Saumur
des batiments anciens en pierre blanche dans un parc avec le château au fond
Les bâtiments de l’abbaye devant le château

L’introduction faite par le guide était vraiment très intéressante et permettait de mieux situer l’importance de Saumur et son château au fil du temps. J’avais peur d’être déçue par cette revisite mais je crois que le château de Saumur était encore plus impressionnant que dans mon souvenir. Après la visite du château, nous avons gagné le centre de la ville. Nous avons posé nos valises à l’hôtel puis nous sommes parties flâner dans les rues piétonnes du centre ancien. De nombreux bâtiments ont attiré notre regard : maisons à pans de bois, anciens hôtels particuliers, églises. Nous avons fini notre journée en dinant en terrasse, tout en sirotant un verre de vin de Saumur (avec modération).

façade de style renaissance
dans la cour de la mairie de Saumur


(*) La visite du château de Saumur nous a pris environ 2h30 en nous attardant dans les deux expositions du musée. Les conditions de visite sont disponibles sur le site internet du château. A noter : la découverte des espaces extérieurs dont le tour des remparts est gratuite.


L’équitation de tradition française au Cadre Noir

Si Melle 3e, passionnée de chevaux, avait déjà plusieurs fois visité le Cadre Noir (son père a de la famille à proximité), elle n’avait jamais eu l’occasion d’y voir des chevaux en spectacle ou au travail. En cherchant les possibilités, j’ai rapidement constaté qu’il n’y a pas de grands spectacles en été mais qu’en revanche, certaines séances de travail avec les jeunes chevaux ont lieu en public en matinée. J’avais donc calé notre passage à Saumur pour pouvoir y assister. Les photos ne sont pas autorisées durant le spectacle aussi, vous n’en verrez pas ici. Mais je peux vous dire que d’une part le lieu est superbe (en plus nous étions très bien placées) et que d’autre part, les explications données permettent de se rendre compte du travail accompli par les chevaux et leurs écuyers (même pour des néophytes). Les reprises de dressage présentées sont vraiment magnifiques.

Ecuries et carrière de dressage
Pendant que nous attendions pour entrer dans le manège, nous avons pu assister de loin à la détente d’un cheval dans la carrière qui nous faisait face.


(*) Il est possible de visiter le Cadre Noir uniquement en visite guidée. Les Matinales sont les séances de travail des jeunes chevaux : c’est ce à quoi nous avons assisté. En haute saison, un stand de restauration rapide est ouvert sur le site les matins de Matinales.
Pour notre part, nous avons très envie dorénavant de revenir pour assister à un gala !


Angers, en bord de Maine

De la ville au château

Après avoir assisté au spectacle du Cadre Noir, nous avons repris la route une trentaine de minutes pour rejoindre Angers. Nous avions prévu de nous balader en ville et de visiter le château (je tenais particulièrement à ce dernier point). Malheureusement, la météo a été un peu joueuse et nous avons essuyé plusieurs averses qui ont un peu limité nos envies de flâneries. Nous n’avons pas pu voir la maison d’Adam, immeuble à pans de bois sculptés, emblématique de la ville car elle était en restauration et masquée par une bâche. De même, la cathédrale Saint Maurice est en travaux, et nous avons d’abord pensé qu’elle n’était pas accessible. Mais, en en faisant le tour, nous avons repéré une entrée latérale discrète ouverte. A l’intérieur, j’ai été frappée par le maître-autel baroque à baldaquins, majestueux, et par la chaire à prêcher du XIXe siècle, en bois sculpté et offrant des détails à foison.

La chaire à prêcher néogothique du XIXe siècle dans la cathédrale Saint Maurice d’Angers

Nous avons ensuite rejoint le château à pied. Je ne l’avais jamais visité mais pourtant, j’étais plusieurs fois passée à côté, et j’ai toujours eu un faible pour les rayures qui ornent ses tours et remparts. Il a par ailleurs une allure un peu bizarre car ses tours ont été arasées au cours de son histoire. S’il semble un peu plat aujourd’hui, au Moyen-Âge, il se dressait fièrement au dessus de la Maine qui coule presque à ses pieds. Dans ce qui était autrefois la cour, on trouve maintenant un beau jardin. Il est aussi possible de monter sur les remparts pour bénéficier d’une belle vue sur la ville et les environs. On trouve même un jardin suspendu sur les murs du château !

rempart de château fort
Les rayures du château d’Angers
chapelle et logis seigneurial gothiques
La chapelle et le logis seigneurial, où est né le Roi René que l’on « croise » aussi à Aix en Provence
toit de chapelle gothique dépassant des arbres
Depuis les remparts, vue sur les arbres du jardin, le toit de la chapelle et la Maine que l’on devine au fond

Le Chant des Ondes, une exposition temporaire au château

Après avoir exploré le château (et comme une nouvelle averse s’annonçait), nous sommes allées voir l’exposition temporaire dans le logis seigneurial. Intitulée Le Chant des Ondes, elle s’intéresse à toutes les créatures mythiques liées à l’eau et charmant par leur chant. Nous croisons ainsi les sirènes et les ondines, mais aussi les roussalkas ou Mélusine. J’ai bien aimé la façon dont l’exposition fait le lien entre les mythes originels et la culture populaire, à travers des extraits de films, des livres, des jouets mais aussi en explorant certains logos utilisant l’iconographie de la sirène. Enfin, la scénographie de l’exposition était particulièrement onirique avec de nombreuses installations artistiques.

Sirènes dans l’iconographie artistique, façon cabinet de curiosités
A la rencontre de Roussalka

La tapisserie de l’Apocalypse, trésor du Moyen-Âge

Après ces mises en bouche, nous sommes parties à la découverte de la tapisserie de l’Apocalypse. J’avais déjà (vaguement) entendu parler de cette tapisserie médiévale, et je m’attendais à quelque chose un peu dans le style de la tapisserie de la Dame à la Licorne que j’avais vue au Musée de Cluny à Paris. En entrant dans la galerie qui lui est dédiée, j’ai déjà trouvé la tapisserie de l’Apocalypse immense, bien plus grande que tout ce que j’avais pu imaginer. Mais (et oui, il y a un mais), je n’étais pas au bout de mes surprises car je n’avais pas vu que la galerie faisait un angle et que la tapisserie continuait sur l’autre pan, encore plus long. Je crois que j’ai été tellement stupéfaite que je n’en ai même pas lâché une exclamation. En même temps, j’aurais du m’y attendre car les chiffres ne mentent pas : la tapisserie de l’Apocalypse telle que nous la connaissons aujourd’hui (et dont on sait qu’il manque des panneaux) mesure plus de 100 mètres de long !

Un (petit) bout de la tapisserie de l’Apocalypse

L’ensemble des panneaux reprend tout le livre de l’Apocalypse de Saint Jean (le dernier livre de la Bible), façon bande dessinée. Le dessin de la tapisserie est très précis, et certains visages sont de vrais portraits. Réalisée au XIVe siècle, elle utilise aussi des astuces de tissage pour rendre certains mouvements, telles les vagues ou les ondulations des cheveux. Elle était destiné à montrer le prestige (et la richesse) de la maison d’Anjou, d’où la grande qualité de son tissage. On y trouve également des détails façon Easter Egg, comme cet petit animal dans la bande décorative qui se cache dans un terrier au moment où la Bête apparait et cet autre qui en ressort quand la Bête est terrassée. La tapisserie évoque aussi la géopolitique de l’époque en Anjou dans un contexte de guerre de Cent Ans et alors que Louis Ier d’Anjou est membre de la famille du roi de France. On retrouve par exemple le Prince Noir dans les rangs des forces du Mal.

« Des myriades de chevaliers… » – le chevalier au panache blanc est le Edward de Woodstok, dit le Prince Noir

Nous avons eu la chance de suivre une visite guidée de la tapisserie et c’était vraiment très instructif, à la fois sur la lecture des différents panneaux, sur le contexte de la réalisation de la tapisserie et sur les aspects techniques du tissage puis de la conservation de l’ensemble. Seules, nous aurions certes pris conscience de l’immensité de cette œuvre unique, mais les 2 heures avec la guide nous ont permis de ne pas rester la voir de façon superficielle. Plus grande tapisserie médiévale conservée au monde, elle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO au titre de la Mémoire du Monde. Rien que pour elle, il faut prendre le temps de s’arrêter au château d’Angers.

Le Bien gagne sur le Mal et enferme la Bête


(*) Les conditions de visite du domaine national du château d’Angers sont disponibles sur leur site internet. L’exposition Le Chant des Ondes est présentée jusqu’au 8 janvier 2025 au château d’Angers.
Entre la visite du château, l’exposition temporaire et la découverte de la tapisserie, nous avons mis environ 3h30 (dont 2 heures uniquement pour la tapisserie) et nous avons un peu abrégé la découverte extérieure en ne prenant par exemple pas le temps de parcourir les douves (nous avions de la route pour rejoindre la Bretagne où nous étions attendues en début de soirée).


Saumur & Angers – Maine-et-Loire – juillet 2024

[Centre-Val-de-Loire] Châteaux & chevaux en Sologne

Nous avons décidé de couper cette année notre trajet aller en Bretagne par un arrêt en Sologne afin de visiter le château de Chambord que Melle 3e ne connaissait pas. Comme elle avait aperçu une publicité pour le spectacle Chevaux & Rapaces dans les écuries de Chambord, nous avons décidé de passer une journée complète sur place. Partant le samedi matin de la Drôme, ce serait donc le dimanche. Nous avions donc le temps le samedi après-midi pour un autre château. C’est lors d’une pause sur la route que nous avons pris notre décision. Ce serait Valençay car d’une part j’en gardais un très beau souvenir et d’autre part, Melle 3e avait vu passer une publication sur Instagram parlant d’un spectacle équestre aux écuries. Il n’en fallait pas plus pour nous décider et donner un nom à notre road trip en vallée de la Loire : ce ne sera pas « Donjons & Dragons », mais « Châteaux & Chevaux » !

vue générale du château de Chambord
Le château de Chambord

Valençay, aux confins du Berry

Le château de la Renaissance à l’Empire

Nous avions déjà visité le château de Valençay il y a 10 ans, mais Melle 3e ne s’en souvenait pas. Pour ma part, j’avais gardé un souvenir assez émerveillé de ce château que j’avais depuis longtemps souhaité découvrir. Mais, il est relativement éloigné des autres châteaux de la vallée de la Loire, au point que certains ne le considèrent même pas comme un château de la Loire. Situé dans le Berry, à la limite de la Sologne, il remonte pourtant bien à la Renaissance. Construit avant Chambord, certains de ses aspects architecturaux sont d’ailleurs précurseurs du château de François Ier. Le château de Valençay a été retravaillé à plusieurs reprises au fil des siècles pour s’adapter à des modes de vie différents et apporter plus de confort dans les pièces.

vue générale du château de Valençay
Le château de Valençay vu depuis le parc
fontaine
Fontaine dans les jardins à la française du château de Valençay
cour fleurie du château de Valençay
Bassin fleuri dans la cour du château de Valençay
jardin à la française
Vue sur les jardins en terrasse depuis la cour
perspective dans un parc de château
Vue sur la grande perspective du parc depuis le hall du château
jardins du château de Valençay
Dans les jardins à la française du château de Valençay

Le château de Valençay a en particulier été la propriété de Talleyrand, diplomate et homme politique qui a traversé les régimes entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècles. C’est de cette époque que datent les décors Empire de nombreuses pièces. On note en particulier l’usage de colonnes dans le grand salon et la salle à manger pour en augmenter le volume. Plus tard, les propriétaires feront fermer les arcades de la galerie afin de conserver la chaleur à l’intérieur du château en hiver. Enfin, le château sera doté d’un système d’appel des domestiques. Le château de Valençay servira aussi de cachette pour des œuvres d’art lors de la seconde guerre mondiale.

statue devant une fenêtre donnant sur une cour de château
Les galeries du château abritent de nombreuses statues
Enfilade de pièces dans un château
L’enfilade des pièces du rez-de-chaussée
salle à manger dans un château avec la table dressée
La salle à manger du château

L’équitation de spectacle aux écuries

Après la visite de l’intérieur du château, nous avons pris la direction des écuries. Depuis ce printemps, une compagnie spécialisée dans l’équitation de spectacle a pris possession des lieux pour le faire revivre. Deux fois par jour, il est possible d’assister à la séance de travail des chevaux. Durant une heure, ils se succèdent dans le rond de longe au centre des écuries qui ont la forme d’un fer à cheval. Des explications très claires sont données, à la fois sur le cheval, sa race, ses capacités et sur le travail qui lui est demandé. Nous avons senti beaucoup de respect pour les animaux. L’un d’entre eux a même été introduit dans le manège juste pour lui laisser la possibilité de se rouler dans le sable humide pour se rafraichir. Chaque cheval ne travaille que quelques minutes. Et l’écurie qui a investit les lieux dispose aussi de grands prés.

écuries historiques
Dans les écuries du château de Valençay
cheval
Celui qui était là juste pour faire le beau… et se rouler dans le sable
cheval paint-horse
Ce paint-horse n’est pas arrivé depuis longtemps et est encore un peu intimidé par les spectateurs.
cheval de trait comtois
Cheval de trait comtois, la force tranquille
cheval de trait couché dans le sable
Petite pause après s’être roulé dans le sable
cheval frison
L’élégance du cheval frison
cheval courant dans un rond de longe
La musculature de ce jeune apppaloosa est impressionnante et son allure au galop très vive.

C’était très intéressant de voir comment on fait travailler ces chevaux, que ce soit à la longe ou en évolution libre. Après la présentation, nous avons pris un long moment pour aller voir de près chacun. Puis, nous sommes retournées dans les jardins et le parc pour en faire le tour.


(*) Le château de Valençay se situe dans le village du même nom, à une soixantaine de kilomètres de Blois et du château de Chambord. Il est ouvert tous les jours et propose de nombreuses animations. Il faut compter une demi-journée pour visiter l’ensemble du domaine et profiter de quelques animations.


Chambord, le mythique

Le château à l’escalier monumental

C’est Melle 3e qui tenait à visiter Chambord. Lorsque j’avais découvert ce château (il y a presque 20 ans), je n’étais pas tombée sous le charme. Je gardais un souvenir un peu amer de ce rendez-vous manqué avec ce monument si célèbre. Je l’avais trouvé très « creux » et en même temps, tellement plein de monde. Cette fois, j’étais bien décidée à éviter au maximum la foule. J’avais donc choisi de dormir à proximité pour y être dès l’ouverture. C’est donc à 9.00 pile que nous avons débuté notre visite. Après avoir regardé le film d’introduction sur la conception architecturale du château, j’ai incité Melle 3e à emprunter directement l’escalier monumental qui trône au centre du bâtiment. Cet escalier, très connu, est une prouesse architecturale de la Renaissance. D’abord, il est construit au cœur du château à une époque où la plupart des escaliers sont encore édifiés « hors d’œuvre », dans des tours accolées au bâti principal, et ensuite, il se compose d’une double révolution, et l’on peut l’emprunter en même temps sans se croiser.

escalier monumental de la Renaissance
L’escalier central du château de Chambord
tour d'escalier de la Renaissance
Cette tour est un des escaliers desservant les différentes ailes du château

Nous avons ainsi gagné immédiatement la terrasse et sa forêt de cheminées et de lanternons. Nous avons pu longuement en profiter sans personne. Nous en avons fait le tour, admirant le château et son plan symétrique incroyable, mais aussi les paysages des environs, les jardins à la française, le parc et la forêt. Nous avons aussi pu observer le ballet des hirondelles en plein nourrissage et le vol d’un faucon crécerelle.

Cheminées et lanternons
Admirer les détails sur le toit du château
Grande perspective dans le parc du château
La grande perspective du château de Chambord se prolonge jusqu’au bout du domaine. C’est par là que nous sommes arrivées, découvrant progressivement le bâtiment depuis les lanternons jusqu’au château complet.
cheminées sur les toits
Les cheminées joliment décorées sur le toit du château
Plan d'eau
Les marais environnants ont été asséchés et canalisés

Après avoir fait le tour de la terrasse du château, nous avons repris l’escalier, parcourant les différents étages en commençant par le troisième. J’ai découvert que de nombreux meubles avaient ainsi (re)trouvé le chemin du château de Chambord. Et c’est avec plaisir que j’ai visité les appartements Grand Siècle et leurs pièces en enfilade. La partie avec des œuvres d’art contemporain ne m’a pas vraiment convaincue, et j’ai eu du mal à y voir un lien avec le lieu. Quant au musée sur le Comte de Chambord, je pense que je l’aurais plus apprécié s’il n’y avait pas eu tant de monde. En effet, pendant que nous visitions les parties hautes du château, les visiteurs sont arrivés en nombre et nous avons fini par les croiser.

chambre de style dix-huitième siècle
Appartement Grand Siècle
jardin à la française
Vue sur les jardins depuis la fenêtre des appartements

Nous avons pris le chemin des extérieurs. Nous avons commencé par les jardins à la française et leur vue sur la façade du château (malheureusement, je n’ai pas trop pu faire de photos car la scène et les chaises qui avaient été installées pour un festival de musique classique étaient encore présentes). Puis, nous sommes sorties dans le parc pour avoir de jolis points de vue sur le château et une vue d’ensemble.

façade du château de Chambord
La façade côté jardin
vue d'ensemble du château de Chambord
Sans doute l’une des vues les plus connues du château de Chambord
vue d'ensemble du château de Chambord avec des fleurs au premier plan
La façade côté jardin depuis l’autre rive du canal
vue d'ensemble du château de Chambord
Prendre un peu de distance pour apprécier le monument dans son ensemble

Chevaux et rapaces aux écuries

Nous avions réservé nos billets pour le spectacle Chevaux et rapaces aux écuries pour la fin de la matinée. Nous avions pu faire complètement la visite du château auparavant. Nous avons pris la direction des écuries du Maréchal de Saxe, situées à moins de 10 minutes à pied de l’entrée du château de Chambord. Il ne reste plus grand chose des écuries qui ont largement subi les outrages du temps mais les lieux ont été transformés en aire de spectacle avec un large gradin (couvert, ce qui alors qu’il faisait chaud et que nous aurions été en plein soleil, était très agréable). Le fil conducteur du spectacle est la vie de François Ier. Elle sert de prétexte à des démonstrations de tournoi de chevalerie, de fauconnerie, de dressage ou de voltige cosaque.

spectacle de fauconnerie
Démonstration de fauconnerie
chevalier
L’entrée en lice des chevaliers
Tournoi de chevalerie
Tournoi de chevalerie
Combat médiéval à pied
Le combat continue à pied
Combat médiéval à pied


(*) Les détails des conditions de visite du château et les activités proposées sur le domaine de Chambord sont disponible sur leur site internet. Il faut compter au moins une demi-journée sur place afin d’avoir le temps de tout visiter. Avec le spectacle, nous y avons passé environ 6 heures dont un peu plus de 2 heures à l’intérieur du château.
Pour le déjeuner, il est possible de pique-niquer dans le parc, soit en ayant emporté son repas, soit en l’achetant auprès du kiosque situé à côté du château. C’est cette seconde option que nous avons prise et nous ne l’avons pas regretté : nos salades étaient fraîches, à base de produit locaux.


Pour dormir à proximité du château de Chambord, j’avais réserver un hôtel à Montlivault. Le Relais de la Loire propose des chambres confortables et très calmes. Et nous nous sommes régalées au restaurant de l’établissement.
Il est également possible de dormir autour de Blois qui est une vingtaine de minutes du château de Chambord.


Saint Dyé, une soirée sur la Loire

Après notre visite du château et du domaine de Chambord (et un peu de repos aussi… ce sont les vacances avant tout), nous avions rendez-vous au port de Saint Dyé sur Loire à 19.00 pour une expérience originale : une balade en bateau de bois sur le fleuve coupée à un apéritif dinatoire. C’est notre hôtel, le Relais de la Loire de Montlivault, qui organisait cette soirée avec Loire Emoi pour la première fois. (Ils m’avaient contactée par téléphone suite à ma réservation pour savoir si j’étais intéressée. L’idée m’avait immédiatement séduite.)

vue sur la Loire
au port de Saint Dyé
personnage sous un saule au bord de la rivière
En attendant l’heure du départ

Vincent, le capitaine du Sablier, une toue typique de la Loire, connait cette portion du fleuve comme sa poche. Tout au long de la navigation, il abreuve notre petit groupe (nous sommes 12 personnes pour ce moment privilégié) d’anecdotes et d’histoires sur le fleuve, sa vie et celle de ses rivages. Il nomme pour nous les oiseaux que nous apercevons et nous conduit jusqu’à une petite falaise où les guêpiers d’Europe ont installé leurs nids pour la saison. Il jette l’ancre au bord d’une petite île en face, et pendant que nous admirons le vol des oiseaux dans la lumière de fin de journée, Laura, du Relais de la Loire, nous propose vins et bouchées salées et sucrées.

sur la rivière
remonter la Loire tout doucement
jeune femme présentant deux bouteilles de vin
Laura nous parle des vins qui vont être servis. Gambade est un vin blanc naturel de la région de Cheverny. Bouquet rouge est un vin rouge, à majorité de Syrah et élevé en Touraine par Quitrie Camdeborde.

Après le repas, nous avons repris la navigation pour passer sous le pont de Muides où nous avons fait demi-tour. Nous avons ensuite admiré les lueurs du soleil couchant et ses reflets sur l’eau. En passant à proximité d’une île, nous avons même eu la chance d’apercevoir un castor qui s’est glissé dans le fleuve à notre approche. Trois heures après notre départ, nous avons abordé au port de Saint Dyé, après une soirée emplie de la douceur de ce moment d’exception sur l’eau.

coucher de soleil sur la rivière
En direction du pont de Muides
coucher de soleil sur la rivière
Admirer les reflets du soleil déclinant sur la Loire
coucher de soleil sur la rivière
Fin de journée sur le fleuve
coucher de soleil sur la rivière
Soleil couchant au dessus de la Loire
coucher de soleil sur la rivière
Rentrer au port à la tombée de la nuit


(*) Le coût de cette soirée était de 55 € par personne, avec la balade en bateau, un cocktail, deux verres de vin et des bouchées salées et sucrées en quantité suffisante pour faire un repas. La cuisine était préparée par le chef du Relais de la Loire où nous nous étions déjà régalées la veille. L’expérience dans son ensemble était vraiment hors du commun et fabuleuse.
C’était la première fois que Loire Emoi et le Relais de la Loire organisaient une telle soirée, mais il y en a eu d’autres depuis. Elles ont chaque fois été annoncées sur le compte Instagram du Relais de la Loire.


Cheverny, le château de Tintin

Le lendemain, avant de quitter la région de Blois, nous sommes allées visiter le château de Cheverny. Il est connu pour avoir inspiré Hergé quand il a dessiné le château de Moulinsart dans Les Aventures de Tintin. Son architecture classique et sa symétrie sont en effet remarquables. Il en est de même pour les décors intérieurs Grand Siècle qui habillent complètement plusieurs pièces de boiseries d’époque. Si ces décors valent pour eux seuls d’entrer dans le château, j’ai eu un peu de mal à suivre la logique des éléments présentés au cours de la visite (libre) : des masques vénitiens en chocolat, des assemblages de grande taille en Lego, des éléments anciens et contemporains mélangés. Nous avons complété notre visite par un tour dans le parc, nettement plus agréable que dans mon souvenir d’une précédente visite.

façade du château de Cherveny de style classique
La façade principale du château de Cheverny
boiseries Grand Siècle
Cette chambre présente un décor Grand Siècle complet alliant boiseries, tentures et dorures
boiseries Grand Siècle
Les salons également arborent toujours leur décor Grand Siècle
façade du château de Cherveny de style classique
La façade arrière du château et en particulier, le corps central ont un vrai air du château de Moulinsart.
Passage sous un arceau de verdure
L’impression d’être Alice au Pays des Merveilles en se promenant dans le parc.
Sculptures Coquelicots géants
Des coquelicots géants renforcent cette impression d’Alice au Pays des Merveilles
façade du château de Cherveny de style classique
Un dernier coup d’œil au château


(*) Les informations de visite du château de Cheverny sont disponibles sur leur site internet. Il semblerait qu’au printemps le parc se pare massivement de tulipes, ce qui doit être assez magique. Nous avons passé environ 2 heures entre le château et le parc de Cheverny.


Valençay – Indre
Chambord / Saint Dyé sur Loire / Cheverny – Indre-et-Loire
Juillet 2024

[Bretagne] remonter le temps à Fougères

Nous étions parties avec Melle 3e pour nous promener dans les rues médiévales de Fougères…. mais c’est un véritable voyage à travers le temps que nous avons fait !

Vue sur l’entrée du château depuis l’une des tours et sur la ville haute dont on remarque le beffroi. Sur la gauche, on aperçoit aussi la rue de la Pinterie qui permet de relier le château à la ville haute par l’intérieur des murs de la ville.

Le long du Nançon dans la basse ville

Nous sommes parties du pied du château pour notre balade. Nous avions en effet prévu de nous promener dans les rues de la basse ville, le quartier médiéval de Fougères. Derrière l’église Saint Sulpice, plusieurs maisons à pans de bois ont traversé le temps et donnent un charme particulier à ce quartier calme, malgré sa proximité immédiate avec le château.

Nous avons suivi le cours du Nançon, la petite rivière qui alimente en eau les douves du château avant de faire tourner les moulins puis de poursuivre son chemin. A l’arrière des maisons, un cheminement piéton permet en effet de longer le cours d’eau et de le traverser en plusieurs points.

Arrivées au lavoir, nous avons poursuivi notre promenade par le jardin public. A flan de coteau, il permet de gagner le haut de la ville et des quartiers remaniés plusieurs fois entre le XVIIe et le XXe siècles tout en profitant d’une vue plongeante sur le château.

Maisons à pans de bois dans la basse ville
Le long du Nançon, profiter du calme
A quelques pas du château, les rives du Nançon sont un havre de paix !

Passage par la ville haute

Notre passage par la ville haute a été plutôt bref. Après avoir admiré l’intérieur de l’église Saint Léonard et profité du point de vue depuis le square adjacent, nous nous sommes contentées de remonter la rue Nationale. Nous en avons toutefois profité pour admirer les façades des hôtels particuliers qui la bordent, ainsi qu’à la superbe maison à pans de bois qui héberge le Musée Emmanuel de la Villéon.

Au niveau du théâtre, nous avons choisi de redescendre directement vers le château car l’heure du goûter approchait et nous avions envie de déguster une crêpe (or c’est au niveau du château que l’on trouve les crêperies servant toute la journée).

Sur le trajet, nous avons tout de même pris le temps d’entrer dans le petit jardin qui dessert les anciens remparts de la ville afin de profiter de la vue sur le château et la ville. J’ai toujours bien aimé cet endroit, un peu à l’écart, pas forcément très fréquenté et qui offre un point de vue original sur les environs (et puis, c’est dans une crêperie donnant sur ces jardins que nous avions fêté l’obtention de notre bac avec mes copines).

Hôtel particulier du XVIIIe siècle, rue Nationale
Invitation au farniente au pied du beffroi
Vue sur le château depuis les remparts de la ville
Sur les remparts de la ville…

Ambiance Moyen-Âge dans le château

Visiter le château ne faisait absolument pas partie de ce que nous avions prévu, mais alors que nous prenions notre goûter à proximité, nous avons aperçu un cheval par l’ancienne poterne. Cela a piqué notre curiosité et nous sommes donc allées voir de plus près de quoi il retournait : c’était le week-end des journées médiévales et de nombreuses animations se passaient dans les cours du château. Il n’en fallait pas plus pour nous décider à changer nos plans !

La forteresse de Fougères faisait partie du système de défense des Marches de Bretagne. A compter de l’an mil et pendant cinq siècles, elle sera l’objet d’une constante amélioration, bénéficiant des techniques les plus efficaces de chaque époque pour lutter et résister aux sièges. Aujourd’hui, elle demeure la plus grande forteresse médiévale d’Europe dans cet état de conservation, témoignage de l’architecture militaire de la seconde moitié du Moyen-Âge.

Au fil des dernières décennies, des travaux de restauration, de consolidation et de sécurisation ont permis d’augmenter les espaces librement accessibles au public (la visite se fait avec un audioguide si on le souhaite). Il est ainsi possible de faire quasiment l’intégralité du tour du château sur les remparts.

Ce jour-là donc, des animations médiévales avaient lieu un peu partout dans le château, la plupart dans la basse-cour. Nous avons donc rapidement retrouvé le cheval qui nous avait attiré ici. Présenté par sa cavalière, il servait de modèle pour des explications sur les chevaux utilisés au Moyen-Âge pour les batailles et les tournois. Un peu plus loin, il était possible d’en apprendre plus sur la cuisine médiévale, l’utilisation des plantes à des fins médicales ou tinctoriales, mais aussi les armes et leur maniement. Enfin, des compagnies de reconstitution historiques se livraient des combats à pied afin de démontrer la supériorité de la valeur de leurs chevaliers….

Nous avons passé un long moment à aller d’une présentation à l’autre et à écouter les passionnés qui partageaient leurs connaissances, tout en revisitant le château. Nous aurions d’ailleurs bien prolongé jusqu’en début de soirée cette expérience si nous n’avions pas eu une contrainte familiale à honorer !

au galop dans la cour du château
Dans la basse cour du château
Les murs du château depuis l’une des tours

Fougères – Ille-et-Vilaine – août 2022

(*) Si vous souhaitez visiter le château de Fougères (ou connaître les dates des prochaines journées médiévales), il faut vous rendre sur leur site internet. Attention, la visite se fait essentiellement en extérieur donc méfiez-vous des jours de pluie et des jours de forte chaleur !

[petits moments] juin 2022 en vrac

Ce mois de juin marque la fin de l’année scolaire et des activités qui y sont associées avant les grandes vacances.

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La saison officielle de CSO s’est achevée le premier week-end de juin avec la (tant attendue) finale de la CAIDS Cup à Saint Paul Trois Châteaux pour Melle 3e. Ce concours a la particularité de se dérouler sur deux jours complets. Aussi, nous sommes arrivés le samedi soir et repartis le lundi soir avec chevaux, cavaliers et logistique associée (tentes, tables, chaises, provisions, etc).

Pour Melle 3e, c’était aussi la fin de sa dernière saison avec le poney qu’elle monte actuellement et la mise en route avec un nouveau poney en prévision de la saison prochaine. Le week-end a été intense pour toutes les deux, sportif également (une estimation de la distance que j’ai parcourue à pied chaque jour oscille entre 15 et 20 km), mais surtout mémorable !

Tout au long de ce week-end de concours, nous avons également côtoyé les poulains du centre équestre qui accueillait la compétition. Et je n’ai pas manqué d’en profiter pour les photographier.

Galop Tricastin – Saint Paul Trois Châteaux – 5 et 6 juin 2022

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Après cela, il restait un dernier CSO, pour la fête de son club équestre. Elle l’a fait avec le poney qu’elle devrait monter la saison prochaine. Alors qu’elle avait commencé à la saison en club 3 (hauteur 75 cm) et club 2 (hauteur 85 cm), elle termine sur des parcours poney 1 (hauteur 90 cm) et poney Elite (hauteur 100 cm). De quoi augurer d’une belle future saison !

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Enfin, juin est la période des moissons, qui ont débuté très tôt cette année…

[petits moments] mai 2022 en vrac

Ce mois de mai a été chiche en jours fériés permettant de rallonger des week-ends ! Mais cela n’a pas empêché de profiter de bons moments…

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Il y a de nouveau eu de l’équitation depuis l’article des petits moments d’avril. Melle 3e a participé à un CSO en Drôme Provençale. Même si le soleil n’était pas complètement de la partie et que les fortes pluies de la veille avaient transformé les lieux en pataugeoire boueuse, nous avons réussi à éviter les gouttes durant toute la journée… (et à ne pas nous embourber dans le champ servant de parking !)

Vue sur la vallée du Rhône… et les nuages accrochés sur l’Ardèche

Savasse – Drôme Provençale

Elle a également participé à un autre CSO, dans le même centre équestre où elle avait fait un concours de dressage en avril. Le soleil était bien présent… tout comme la chaleur !

Allex – Drôme

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Lorsque je suis allée visiter le jardin de pivoines Rivière, j’ai rencontré un charmant jeune chat noir, très affectueux…

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Mai est la pleine saison des pivoines. J’en ai profité pour m’acheter des bouquets de fleurs produites localement.

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Je ne vais pas systématiquement au marché de Valence le samedi. Mais lorsque je m’y rends, c’est un plaisir que de déambuler entre les étals, véritables invitations à la gourmandise locale et de saison. Ce mois-ci, les fraises sont au maximum de leur période, tandis que les cerises ont commencé à arriver !

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Les beaux jours ont fait leur retour, et c’est agréable de profiter à nouveau des terrasses des cafés et restaurants. Alors que je faisais une pause caféinée chez Tamper & Yummy, j’ai bien aimé la façon dont le soleil projetait l’ombre des fils des fauteuils sur le trottoir…

(*)Tamper & Yummy, rue Dauphine, 26000 Valence

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Les coquelicots ont fait leur retour au bord des routes et dans les champs….

Montvendre – Drôme

[projet 52-2022] semaine 21 – animal

J’aurais sans problème pu vous montrer une photo de Vador pour ce thème Animal du projet 52. (Pour ceux qui ne connaissent pas encore Vador, il s’agit de mon félin domestique… qui est régulièrement l’objet d’une séance photo, surtout lorsqu’il fait la sieste, par exemple ici ou encore là)

Mais, actuellement, mes dimanches sont souvent consacrés aux concours d’équitation où j’accompagne ma fille. C’était encore le cas dimanche dernier. Et entre deux épreuves, alors que nous cherchions (vainement..) un peu d’ombre à côté du camion, son poney et celui d’une amie se sont faits un câlin !

Ma photo était donc toute trouvée pour le thème de cette semaine !

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Pour découvrir les animaux chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

NB : ce week-end est un « long week-end » pour moi, mais également pour Mr 2e qui sera de passage à la maison pour 48 heures après 4 semaines d’absence. Je compte donc bien en profiter… Aussi, je n’aurais pas beaucoup de temps disponible pour passer valider les commentaires qui se trouveraient en modération, mais je le ferai le plus vite possible !

[petits moments] avril 2022 en vrac

Après une fin du mois de mars aux allures de début d’été, l’hiver a décidé de revenir un peu sur le devant de la scène au tout début du mois d’avril. Une drôle de surprise qui fait que plus jamais je ne croirais ceux qui me disent « il a neigé » en guise de poisson d’avril (cela a longtemps été la blague préférée de ma mère lorsqu’elle venait me réveiller enfant le matin du 1er avril…).

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Il y a encore eu des concours d’équitation depuis l’article des petits moments de mars 2022. Il y a d’abord eu un CSO au pied du synclinal de Saoû, sous le soleil.

Melle 3e montait exceptionnellement la jument d’une amie
Depuis le bord de la carrière du Poney Club du Val de Drôme – Aouste-sur-Sye – Drôme

Il y a ensuite eu un concours de dressage (une première pour Melle 3e qui montait son poney favori). Là aussi, le soleil était de la partie pour cette journée dans la campagne d’Allex.

J’ai pris cette photo très rapidement pour capturer un petit moment de préparation de la cavalière… sur l’instant, je n’avais pas fait attention à mon ombre et je le regrette un peu !
A l’entrée de la carrière de dressage

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Pour me remercier de les avoir autorisés à publier une de mes photos dans leur magazine municipal au printemps dernier, la mairie de Bourg-lès-Valence m’a invitée au spectacle. Parmi la liste des propositions, j’ai choisi That’s life, le one-man-show d’Arnaud Ducret. C’était un spectacle très drôle, et un peu émouvant aussi. La performance d’acteur d’Arnaud Ducret est vraiment impressionnante !

Arnaud Ducret – Théâtre Le Rhône de Bourg-lès-Valence – Drôme
5 avril 2022

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A Valence, les traditions de Pâques débutent le Dimanche des Rameaux avec le partage du Suisse, un biscuit sablé et moelleux, parfumé à la fleur d’oranger.

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Les champs de colza ont fleuri et parsèment les paysages de jaune vif. Que ce soit depuis le train lorsque je vais à Lyon, ou sur le bord des routes de campagne, ils apportent une touche de bonne humeur.

Montvendre – Drôme

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Dans les vignes également, le printemps a fait son apparition.

Beaumont-Monteux – Drôme

[petits moments] mars 2022 en vrac

Si l’actualité internationale est bien préoccupante ce mois-ci, j’ai essayé de profiter de l’arrivée du printemps pour prendre l’air chaque fois que c’était possible.

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Alors que le printemps n’avait pas encore complètement commencer à montrer le bout de son nez, j’ai fait un tour au Bois des Naix.

Bois des Naix – Bourg de Péage – Drôme

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Profitant d’une course à faire à proximité, je suis allée me balader le long du Rhône en amont du barrage de Bourg-lès-Valence.

Regarder les bateaux passer sur le Rhône
Le barrage de Bourg-lès-Valence – Drôme

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Même si les fruits et légumes sont encore bien hivernaux, j’aime aller au marché !

« ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier »

Marché de la place des Clercs – Valence – Drôme – le samedi matin

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Avec Mr 2e, nous sommes retournés boire une bière à la Brasserie de la Pleine Lune.

Brasserie de la Pleine Lune – Chabeuil – Drôme
(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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Il y a encore eu des dimanches CSO ce mois-ci avec Melle 3e !

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J’ai eu besoin d’aller à côté de l’ESISAR, l’école d’ingénieurs en systèmes embarqués et réseaux de Grenoble INP, située à Valence. Cela a été l’occasion d’aller jeter un œil à l’œuvre de Ruedi Baur qui en recouvre la façade. Installée dans le cadre du 1% culturel lors de la construction du bâtiment en 1997, elle est composée de 0 et de 1 et permet également d’assurer l’isolation phonique du bâtiment situé à proximité d’une voie très passante.

ESISAR – Valence – Drôme

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Je n’avais pas souvent eu l’occasion de passer de nuit devant le temple de Chabeuil alors que la lumière était allumée à l’intérieur. C’est chaque fois l’occasion de mieux voir son architecture et son jeu de vitraux.

Temple – Chabeuil – Drôme

[petits moments] une journée de CSO au bord du lac

Dimanche dernier, avec Melle 3e, nous étions à Montélimar pour une journée de CSO. Il s’agissait d’un gros concours et la reconnaissance du parcours pour la matinée avait lieu à 7.30. Aussi, après un départ de nuit (le rendez-vous était fixé à 5.30 aux écuries…), j’ai pu profiter d’un joli lever de soleil sur le lac de la base de loisirs de Montélimar, à deux pas du centre équestre où avait lieu le concours.

Petit matin au bord du lac
En regardant vers l’Ardèche et le pont du Teil
Lever de soleil…
Couleurs du matin sur la base de loisirs

La journée s’est ensuite enchainée au rythme des parcours pour Melle 3e (qui fera deux jolis tours sur deux chevaux différents en club 3 et club 2) et ses camarades. Finalement, nous repartirons après la tombée de la nuit, bien fatiguées de cette grosse journée dehors durant laquelle nous avons beaucoup marché !

Prêtes à y aller…
Concentration..
Où l’on se rend compte que les cours de mise en selle ne sont pas inutiles… Melle 3e a « perdu » son étrier deux obstacles plus tôt !
L’attente…

Base de loisirs & centre équestre de Montélimar – Drôme – février 2022

(*) Il est possible de faire intégralement le tour du lac à pied. La promenade fait environ 2.5 km. Je l’aurais bien faite mais une fois que Melle 3e a eu terminé ses tours, la météo s’était largement couverte et la pluie menaçait. J’ai donc préféré ne pas prendre le risque de me retrouver loin de tout abri au moment où l’averse s’abattrait…

[petits moments] au concours de saut d’obstacles

Après deux années de concours contrariées par les conditions sanitaires, Melle 3e a repris le chemin des terrains de saut d’obstacles (et on espère aussi de dressage bientôt). C’était le début de sa 3e saison, et seulement son 3e concours. C’était aussi sa première compétition en club 2… Et cela s’est très bien passé, avec un sans faute et une victoire à la clé !

La Laupie – Drôme – octobre 2021