[Drôme x Isère] prémices printaniers

Cette année, nous avons eu un début de printemps précoce. Et même si l’hiver n’a peut-être pas dit son dernier mot (il a d’ailleurs neigé dimanche dernier sur la plaine de Valence), les premiers signes printaniers sont déjà nombreux. Je n’ai donc pas résisté à l’envie d’aller me balader dans la campagne pour découvrir les premières fleurs et les lumières printanières. Voici une partie de mon butin photographique.

primevères en fleurs
Primevères


Pique-nique au soleil à Beauvoir-en-Royans

C’est après une activité manuelle qui avait lieu au pied du Vercors que je suis allée, fin février, à Beauvoir-en-Royans. Le soleil brillait et la grande pelouse sur le site des Carmes m’a semblé l’endroit idéal pour pique-niquer. Cela faisait quasiment deux ans que je n’étais pas montée jusqu’au site médiéval. Comme à chaque fois, j’ai été impressionnée par les ruines de l’ancien château des Dauphins. Même s’il n’en reste pas grand chose, il est assez facile de se rendre compte de la taille qu’il avait.

ruines de château fort
Vestige du donjon de l’ancien château des Dauphins
ruines de château fort
Mur de la chapelle de l’ancien château des Dauphins

Je me suis assise sur un banc, profitant de la vue, magnifique, qui se déploie sur la Vallée de l’Isère. Construit sur un promontoire, le château avait initialement une vocation défensive et permettait de surveiller le passage dans la vallée. Le regard porte ainsi jusqu’à l’entrée de la cluse de Voreppe et on aperçoit le massif de la Chartreuse. Les primevères sont nombreuses, au pied des arbres ou des vieilles pierres (elles seront bientôt remplacées par les orchidées dont la floraison est plus tardive).

vue sur la rivière Isère qui s'écoule au pied des montagnes du Vercors
Vue sur la vallée de l’Isère depuis le site médiéval du Couvent des Carmes
primevères en fleurs
Au pied des vieilles pierres

Mais, le ciel se charge de me rappeler que nous sommes encore en février. Il se couvre et quelques gouttes tombent. Il est temps pour moi de rentrer, non sans jeter un dernier coup d’œil au Couvent des Carmes.

le Couvent des Carmes et un pan de mur médiéval de l'ancienne chapelle du château
Le mur de l’ancienne chapelle du château médiéval et le bâtiment conventuel du XVIIe siècle au pied du Vercors

Beauvoir-en-Royans – Isère – février 2024


Premières fleurs dans les vergers drômois

J’ai commencé à apercevoir les premières fleurs dans les vergers au début de la deuxième quinzaine de février. Et même si la météo était mitigée et le ciel un peu gris, je n’ai pas pu résister au plaisir d’aller trainer du côté de quelques champs d’abricotiers et de pêchers vers Châteauneuf sur Isère. Ce sont les variétés les plus précoces bien sûr qui ont commencé à fleurir. Je m’attendais surtout à voir les abricotiers en fleurs car j’en avais vu passer quelques images sur les réseaux sociaux, mais j’ai eu le plaisir de découvrir que les pêchers commençaient timidement leur floraison également.

Fleurs d'abricotiers
Fleurs d’abricotiers
Fleurs d'abricotiers
Fleurs d’abricotiers
Fleurs d'abricotiers
Fleurs d’abricotiers
Fleurs d'abricotiers en boutons
Fleurs d’abricotiers en boutons
Fleurs de pêchers
Fleurs de pêchers
Fleurs de pêchers
Fleurs de pêchers
Fleurs de pêchers
Fleurs de pêchers

Chateauneuf-sur-Isère – Drôme – février 2024


Je ne sais pas si j’aurai une autre occasion d’aller photographier les vergers en fleurs cette saison, mais vous pouvez retrouver mes images des floraisons des années précédentes :


En prévision du printemps qui arrive (et de l’été qui suivra), voici quelques idées de promenades fleuries :

A noter : les périodes de floraison sont bien sûr données à titre indicatif et sont approximatives. Elles varient chaque année selon la météo.

[Drôme] profiter du printemps autour de Valence

Alors que c’est officiellement le printemps depuis hier, cela fait quelques jours qu’on a pu commencer à le voir arriver autour de nous. En effet, petit à petit, les fleurs envahissent les espaces qu’ils soient sauvages ou cultivés. C’est chaque année pour moi un vrai plaisir de voir revenir cette saison et ses couleurs. Je vais pouvoir repartir à la cueillette photographique des fleurs (ceux qui étaient déjà là les années passées savent à quel point j’aime prendre les fleurs en photos !). A vrai dire, j’ai déjà un peu commencé et je vous propose donc de me suivre à Valence et dans ses environs pour les premières floraisons.

Dans le Parc Jouvet à Valence

Magnolias : les stars du Parc Jouvet

Je vous ai déjà plusieurs fois parlé du Parc Jouvet. Cet espace de verdure en cœur de ville s’étend sur 7 hectares et constitue un magnifique jardin botanique public, inauguré en 1905. Il est depuis un lieu de promenade très prisé des valentinois. Ainsi, aux beaux jours, les vastes pelouses du parc sont littéralement prises d’assaut par les familles (qui y trouvent également une belle aire de jeux pour les enfants et un petit train) et les groupes d’amis. Le parc est parcouru de canaux, alimentés par le ruisseau de l’Epervière, apportant une petite touche de fraicheur bien agréable en été.

Ciel bleu printanier
Les grands platanes n’ont pas encore retrouvé leur feuillage
La mare aux canards et l’enclos des moutons

Le Parc Jouvet est agréable quelle que soit la saison, mais il faut avouer que certaines sont plus photogéniques que d’autres. C’est le cas du printemps qui voit apparaitre les premières fleurs. Ce sont tout d’abord les jonquilles et autres narcisses qui viennent agrémenter les pelouses. Plusieurs variétés dont la floraison s’étale dans le temps sont disséminées dans le parc. Les jonquilles lancent vraiment le début de la saison printanière (y compris dans d’autres lieux de la ville puisqu’on en trouve le long de certaines rues ou sur les ronds-points).

Les premières jonquilles sont en fleurs

Mais les véritables stars du printemps au Parc Jouvet, ce sont les magnolias. Avec leur floraison imposante et éphémère, ils suffisent à attirer badauds et photographes en nombre. Il y a principalement deux endroits dans le parc où les trouver : d’une part le long du canal de l’Epervière côté boulevard dans le haut du parc et d’autre part à côté de la Maison du Gardien (qui est maintenant un lieu d’expositions). L’année dernière, j’étais allée fin mars pour voir les magnolias en fleurs au Parc Jouvet. Si j’avais pu voir beaucoup de variétés de fleurs, c’était un peu tard pour certains magnolias qui avaient déjà perdu leurs pétales.

Dans les magnolias en fleurs

Cette année, j’avais donc décidé d’y aller plus tôt. J’avais vu passer déjà quelques photos sur les réseaux sociaux et je savais que la floraison avait commencé quand je m’y suis rendue mi-mars. Le timing était plutôt bon car quasiment tous les arbres étaient en fleurs, et le vent et la pluie n’étaient pas encore venus disséminer les pétales. De plus, je suis venue en milieu de semaine et le parc était nettement plus calme qu’un vendredi soir (l’an dernier, j’y étais un vendredi soir d’un jour très printanier). J’ai ainsi pu longuement profiter des magnolias et de l’élégance de leurs fleurs.

Dans la lumière de la fin d’après-midi
Il existe différentes formes et couleurs dans les fleurs de magnolias
Auprès de la Maison du Gardien
Le long du canal de l’Epervière
L’endroit parfait pour se donner rendez-vous
Le tête dans les fleurs !
Nuances de rose
Fin de journée sur les magnolias

J’ai passé plus d’une heure à me balader dans le parc. J’ai non seulement photographié les magnolias, mais j’ai aussi pris le temps de regarder les canards, de marcher tranquillement, d’écouter les grenouilles dont la saison des amours va commencer, et surtout de profiter de la douceur de l’instant…

Je n’étais pas la seule à être venue pour prendre des photos des magnolias

Valence – Drôme – mars 2023


Vergers en fleurs : les incontournables de la campagne

S’il y a bien un incontournable du printemps dans les environs de Valence, c’est la floraison des vergers. Il suffit de parcourir la campagne pour s’en rendre compte. C’est généralement depuis le train que je repère les champs aux couleurs blanches et roses signalant qu’il va être temps de prendre mon appareil photo et d’aller me balader sur certaines routes de campagnes vers Chateauneuf-sur-Isère. Ce n’est bien entendu pas le seul secteur où l’on peut trouver des vergers autour de Valence, mais je dois avouer que j’y ai mes habitudes et que je sais exactement où se trouvent les champs où je peux facilement m’arrêter.

La floraison des pêchers est encore timide

Contrairement aux dernières années, la floraison n’a pas été trop précoce. Si, en particulier en 2021, les premières fleurs étaient apparues dès le mois de février, elles ont cette année attendu que mars soit déjà entamé pour éclore. Ainsi,le week-end dernier, les pêchers étaient encore assez timidement fleuris et seuls les abricotiers précoces présentaient une floraison complète. D’ailleurs, les abeilles ne s’y sont pas trompées et ne sortent pas encore beaucoup. Alors qu’habituellement les champs bruissent de leurs bourdonnements, c’était ce matin-là extrêmement calme. Mais même sans abeilles à photographier, je suis restée un long moment à admirer les fleurs délicates qui deviendront de succulents fruits (si une gelée ne vient pas tout contrarier… croisons les doigts).

Chateauneuf-sur-Isère – Drôme – mars 2023


Quelques autres suggestions

Il y a bien sûr de nombreux autres endroits où il est possible d’admirer le printemps dans les environs de Valence. Mais, pour certains, il faudra encore un peu patienter. En effet, certaines variétés ne seront à leur pic de floraison que dans quelques semaines. Je vous propose donc d’autres idées à partir des balades et découvertes des années précédentes :

Et si vous avez d’autres idées à suggérer, n’hésitez pas à me les indiquer dans les commentaires !

A noter : Les périodes de floraison sont bien entendues données à titre indicatif et peuvent varier en fonction des conditions climatiques.

[Drôme] promenades automnales

Chaque année, alors que l’automne arrive, j’attends avec impatience que les arbres changent de couleurs, et que la nature se pare de ses teintes mordorées. C’est alors l’occasion de jolies promenades, pas forcément très loin de chez moi, pour faire le plein de couleurs avant que l’hiver ne vienne dépouiller les branches. A l’instar des floraisons du printemps, les changements de teinte de l’automne sont très photogéniques. Voici donc quelques idées de balades dans la Drôme pour voir les couleurs de l’automne.

Dans la réserve naturelle de Printegarde

Au tout début de la bascule des couleurs, je me suis rendue sur l’île de Printegarde. A cheval entre Drôme et Ardèche, elle constitue une réserve naturelle. Elle est située entre le lit principal du Rhône et le petit Rhône, un bras au faible débit qui peut servir de délestage en cas de crue, une grande partie de l’île étant alors inondée. Au delà du barrage de rétention située à la pointe sud de l’île, on peut longer un ancien canal dérivé du Rhône. Il nous mène jusqu’à la confluence de la Drôme et du Rhône.

Le jour où j’y étais, la pluie avait menacé une bonne partie de la matinée, avant de laisser la place à un moment ensoleillé en début d’après-midi. Les rayons du soleil parvenaient à se frayer un chemin au travers des frondaisons des arbres pour venir éclairer les eaux claires du canal que je longeais à pied. Cela m’a permis de passer de longs moments à scruter la vie subaquatique, me laisser hypnotiser par le ballet des herbes aquatiques dans le courant et observer les allers et venues des poissons peuplant le cours d’eau. Outre quelques truites, j’ai ainsi vu passer un beau brochet.

J’ai continué jusqu’à la rivière Drôme que j’ai traversée sur la passerelle de la Via Rhôna afin d’avoir un joli point de vue sur la confluence avec le relief ardéchois en arrière-plan. Là, les couleurs d’automne commençaient tout doucement à s’installer, premiers prémices du spectacle à venir.

Le long du canal
Vie subaquatique
A la confluence de la Drôme et du Rhône

Réserve naturelle de Printegarde – Livron-sur-Drôme – septembre 2022

Dans les noyeraies du Royans

La saison des noix fait aussi partie des marqueurs de l’automne. Dans le Royans, la noix de Grenoble et la noix du Dauphiné sont cultivées. J’ai profité d’une fin d’après-midi et d’une obligation dans ce secteur pour aller me promener à Saint Laurent en Royans, entre noyeraies et paysages somptueux du Vercors. Le temps était incertain et la nuit approchait, aussi la balade a été assez courte. Partie du cimetière, j’ai pris au hasard une route longeant un verger. Je ne cherchais pas à faire une randonnée, mais plutôt une promenade qui me permettrait de prendre un peu l’air après une journée à travailler. (Cela m’a par contre donné envie de retourner faire un tour au fond de la combe, sur le chemin des Chartreux)

Au pied des falaises de Combe Laval
Fin de journée sur le Royans
J’ai été impressionnée par le nombre de chats regroupés dans la cour de cette maison (et je n’ai même pas réussi à tous les avoir sur la photo ! )
Au bord de la noyeraie
Dans les vergers, les noix sont mûres

Saint Laurent en Royans – Drôme – septembre 2022

Au jardin zen d’Erik Borja à Beaumont-Monteux

Je vais assez régulièrement au jardin zen d’Erik Borja car il est plein d’attraits quelle que soit la saison. J’y étais par exemple allée au printemps dernier pour voir les cerisiers du Japon en fleurs. Cette fois, l’idée était d’admirer le changement de couleur du feuillage des érables du Japon. Il y a quelques années, je m’y étais rendue un peu trop tard… et je craignais cette fois d’y être trop tôt. La nature n’étant pas forcément ponctuelle, l’aléa est souvent important, encore plus quand on n’a pas beaucoup de possibilités pour le choix du jour de visite. Malgré tout, une sortie au jardin zen étant toujours agréable, nous y sommes allées début octobre avec Melle 3e, un des rares dimanches d’automne où nous étions disponibles. Le hasard a cependant bien fait les choses puisque les couleurs automnales étaient bien présentes dans le jardin.

C’était la première fois que Melle 3e venait avec moi au jardin zen qu’elle découvrait donc. Nous avons déambulé entre les différentes zones, prenant le temps d’observer la nature et la façon dont le paysagiste l’avait utilisée pour en faire un lieu d’agrément tout en lui laissant une certaine autonomie. Nous avons longuement regardé les carpes koi aux multiples couleurs dans le bassin aux nénuphars. Nous sommes descendues jusqu’au bord de la Savasse avant de remonter vers le vallon du Dragon. J’ai été impressionnée par la quantité de feuilles et fleurs fanées de lotus dans le bassin. Je ne les ai pas encore vus en pleine floraison mais cela doit être un magnifique spectacle naturel. Nous nous sommes assises sur un banc face à un jardin minéral avant de passer le torii (et de ne pas oublier de le repasser dans l’autre sens pour bien revenir du monde des esprits). Nous sommes alors doucement remontées vers la sortie du jardin, prenant encore le temps de contempler les lieux, et de jeter un dernier regard aux carpes.

Comme à chacun de mes passages, j’ai apprécié ce moment de calme dans le jardin. En effet, nous y étions très tôt en début d’après-midi et il y avait encore assez peu de visiteurs. (Il y en avait nettement plus lorsque nous sommes reparties. Mon conseil est donc de venir en tout début de demie-journée). Les lieux sont vraiment ressourçants, invitant à prendre son temps et à diminuer le rythme de ses pas.

Le jardin d’inspiration méditerranéenne
L’entrée dans le jardin d’inspiration japonaise
Des lanternes de pierre se cachent parfois dans la végétation
Empilements
Le bassin aux nénuphars, et aux carpes koï
Reflets automnaux dans le bassin aux nénuphars
Feuilles de lotus
Sur la gauche, le bassin du Vallon du Dragon a complètement disparu sous les feuilles de lotus
Les derniers butinages
Jardin minéral
En direction du torii
Feuilles et fleurs fanées de lotus
Les jolies couleurs automnales des érables du Japon

Jardin zen d’Erik Borja – Beaumont-Monteux – Drôme – octobre 2022

(*) Le jardin zen est un jardin privé, classé jardin remarquable et ouvert à la visite. L’accès est payant. Les conditions de visite sont disponibles sur le site internet du jardin.


D’autres idées de promenades automnales sont disponibles sur le blog, par exemple :

[petits moments] bonjour Printemps !

Chaque année, je scrute l’arrivée du printemps, et surtout celle des premières fleurs. Comme vous le savez peut-être (sans doute ?) déjà, j’aime beaucoup prendre les fleurs en photos. Je commence à devenir impatiente de retrouver les fleurs sauvages ou cultivées dès que les jours se mettent à rallonger de façon notable (mon point de repère est lié au fait que le jour est levé ou presque quand je prends le train le matin, et qu’il ne fait pas encore nuit quand j’en descends le soir à la gare, ce qui se situe globalement fin février). Je me mets alors à scruter les bas côtés des routes de campagne et les arbres dans les vergers à la recherche de signes de floraison. Et petit à petit, j’aperçois des fleurs dans les arbres fruitiers ou des petites tâches de couleur au bord de la route. Je note alors mentalement de revenir avec l’appareil photo ou qu’il est temps d’aller voir si le printemps a gagné mes spots favoris pour les fleurs sauvages….

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Mais, je n’ai pas forcément besoin de sortir de chez moi pour voir le printemps approcher. Il me suffit de faire attention à ce qu’il se passe dans ma cour. En effet, les petites jonquilles (dont j’ai planté les bulbes durant le premier automne dans ma maison, en 2016) y fleurissent autour de la mi-février.

Dans la cour – mi-février 2022

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Ce sont généralement les orchis géants qui « lancent » la saison des photos de fleurs sauvages. Autour de chez moi, ils fleurissent vers le début du mois de mars, par exemple le long du Rhône à Bourg-lès-Valence ou sur certains talus que j’ai pu repérer. Mais cette année, c’est mi-février en sud Ardèche que j’ai trouvé « mon » premier spécimen fleuri… et même si la photo n’est pas terrible (la lumière en plein milieu de journée n’est pas idéale…), j’aime la symbolique de « ma première orchidée sauvage de l’année » !

Saint Montan – Ardèche – 17 février 2022

(Je vous emmènerai dans les prochaines semaines à la recherche des orchidées sauvages dans toute leur diversité…)

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Les hellébores sont aussi des fleurs précoces et on trouve des variétés sauvages assez facilement au bord des chemins ombragés, en sous-bois.

Bois des Naix – Bourg de Péage – Drôme – février 2022

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Les jonquilles commencent à faire leur apparition dans les parcs et plate-bandes à compter de la fin février. J’aime bien aller au Bois des Naix à Bourg de Péage où elles sont nombreuses à agrémenter les grandes pelouses, mais également au Parc Jouvet à Valence. J’apprécie également de les voir le long de certaines rues ou sur quelques ronds-points valentinois.

Début de floraison des jonquilles au Bois des Naix
Bourg de Péage – Drôme – fin février 2022

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Il est difficile de passer à côté de la floraison des vergers quand on circule quotidiennement sur les routes drômoises. L’arboriculture est en effet très présente dans plusieurs secteurs, dont la plaine de Valence. Il y a ainsi de très nombreux champs d’arbres fruitiers et c’est chaque année un vrai plaisir de les voir fleurir. Ce sont les abricotiers précoces qui ouvrent le bal, généralement fin février. Les autres variétés d’abricots et de pêches suivent alors, puis c’est le tour des cerisiers et des autres fruitiers. Durant quelques brèves semaines, les champs sont parés de blanc et de rose.

Cette année, j’ai pu m’arrêter prendre quelques photos alors que la floraison venait tout juste de débuter dans un champ d’une variété précoce d’abricots. (Malheureusement un épisode de gel nocturne est survenu quelques jours après, faisant des dégâts importants sur les fleurs fragiles…)

Chateauneuf sur Isère – Drôme -fin février 2022

J’y suis retournée deux semaines plus tard. La floraison était alors nettement plus avancée. Ainsi les champs de pêchers étaient parés du rose de leurs fleurs, parmi lesquelles de petites feuilles vertes commençaient à faire leur apparition. Toutes ces fleurs ne manquaient d’ailleurs pas d’attirer les abeilles qui se trouvaient fort affairées à butiner. La récolte du pollen semblait d’ailleurs fructueuse si l’on en croit les gros paquets jaunes qui venaient alourdir leurs pattes !

Au cœur des champs en fleurs
On remarque certains pétales abimés par le gel. Ce verger a été protégé des effets du froid par l’allumage de bougies de paraffine.
Les abeilles sont au travail !

Chateauneuf-sur-Isère – Drôme – mi mars 2022

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