[projet 52-2020] semaine 9 – couleur froide

En cherchant à traiter ce thème, je me suis aperçue que la notion de couleur froide / couleur chaude n’était pas aussi nette que je le pensais. En effet, elle comporte une certaine part de subjectivité. De plus, le violet se trouvant entre le bleu, couleur froide, et le rouge, couleur chaude, voit ses nuances éclatées entre froid et chaud !

La deuxième difficulté, c’était de trouver une photo dont les tons ne comportent que des couleurs froides (étrangement, j’ai eu l’impression que c’était plus simple avec les couleurs chaudes… ceci dit, on en reparlera en semaine 31 !).

J’ai bien en tête des photos de failles de glacier avec cette couleur bleu glacier si caractéristique mais elles datent de l’ère pré-numérique et je n’ai jamais pris la peine encore de les numériser. Ce n’était donc pas aisé de s’en servir.

Puis, je me suis souvenue que l’été dernier, au Puy-du-Fou, certaines scénographies d’attractions nous entrainaient sous les eaux… et que l’impression était renforcée par une lumière très bleue… Alors, voilà, plongeons ensemble dans cet univers sous-marin fantasmé, aux allures d’Atlandide….

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Pour voir les couleurs froides des autres participants, je vous invite à suivre les liens dans les commentaires…

 

NB : comme je n’aurai pas beaucoup de temps disponible ce week-end, je ne sais pas quand je pourrai venir valider les commentaires qui passeraient en modération. Je vous remercie donc par avance pour votre patience si votre commentaire n’apparaissait pas rapidement….

 

 

[Paris] au fil de la Seine

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Un soir de déplacement professionnel, j’ai eu envie d’aller faire un tour au pied de l’Arc de Triomphe. J’ai eu la chance d’arriver à l’heure où le soleil se couche, nimbant le monument d’une lueur presque irréelle.

J’ai ensuite commencé à descendre les Champs Elysées. Mais entre la foule et les néons, j’ai vite perdu tout intérêt pour les lieux. J’ai alors bifurqué en direction de la Seine. J’avais dans l’idée de jeter un oeil à la Tour Eiffel et marcher un peu le long des quais.

En arrivant au pont de l’Alma, je n’ai pas pu manquer les vastes panneaux indiquant les bateaux-mouches, ni les nombreux navires amarrés au quai. Plusieurs cars s’agglutinait sur le parking et le dernier venait de libérer un groupe de touristes asiatiques qui se précipitaient vers les portillons d’accès aux bateaux.

C’est alors que j’ai remarqué l’absence de queue à la caisse et une indication du prochain départ 5 minutes après. Plusieurs fois, j’avais hésité à m’offrir cette croisière (comme se plaisent à l’appeler les différentes compagnies de bateaux promenant les touristes sur la Seine). L’occasion était trop belle pour la manquer ! Quelques instants plus tard, je prenais place sur le pont supérieur, m’asseyant sur tribord, le long du bastingage.

19.00 en janvier, inutile de préciser qu’il faisait déjà nuit noire.. et que les températures n’étaient pas bien élevées. Je m’emmitouflais donc dans mon manteau, resserrant mon écharpe autour de mon cou, bien décidée à profiter des monuments by night.

Passer sous les ponts en entendant l’écho des bruits de notre bateau. Regarder les rares passants sur les quais aux ambiances de films noirs. Croiser les bars et restaurants flottants. Admirer les façades majestueuses. Apercevoir le chantier de Notre Dame. Deviner des vies dans les bâtiments. S’émerveiller devant la Tour Eiffel, qui s’est mise à scintiller à notre passage.

La promenade sur la Seine a duré un peu plus d’une heure, vite passée malgré le froid qui commençait à m’engourdir les orteils, et nous étions de retour au port de l’Alma….

Une prochaine fois, je le ferai de jour pour avoir encore une autre vision de la ville !

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Fin de journée au pied de l’Arc de Triomphe
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La Tour Eiffel depuis la port de la Conférence
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L’hôtel de la Monnaie de Paris
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Passer sous les ponts
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Ambiance de film noir sur les quais
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Fin de promenade sur la Seine

Promenade en bateau-mouche – Paris – janvier 2020

 

(*) Le hasard m’a fait emprunter la compagnie des bateaux-mouche mais plusieurs autres compagnies proposent des prestations similaires à des tarifs comparables sur la Seine. Chaque compagnie propose son point de départ, plusieurs sont situés aux environs de la Tour Eiffel mais il y en a aussi qui partent de l’île de la Cité.

[coin lecture] Une longue impatience // La révolte

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Une longue impatience – Gaëlle JOSSE
Ce livre, c’est mon libraire qui me l’a mis dans les mains, littéralement, sans que je demande quoi que ce soit…. Je devais le lire, point !
J’ai quand même mis un moment à l’ouvrir ce roman, sans trop savoir pourquoi (une période un peu creuse niveau temps à lire sans doute).
Mais une fois ouvert, je l’ai lu d’une traite…
Nous avons donc Anne dont le premier mari, marin-pêcheur, est décédé en mer et qui s’est remariée avec le pharmacien du village. Anne a eu un premier fils, Louis, de son premier mariage, puis deux autres enfants. Anne est une parfaite épouse et mère de province des années 50.
Mais tout ne se passe pas bien entre Louis et son beau-père, et un soir, Louis, 16 ans, ne rentre pas.Commence alors pour Anne une longue attente : celle du retour de son fils, dont elle apprend bien vite qu’il a embarqué sur un navire comme marin.
Et c’est cette attente, cette espérance qui rythment le livre, qui en constituent le coeur…. entre récits du passé réel et visions de l’avenir potentiel.
J’ai été prise par le récit des sentiments de la mère abandonnée par le fils mais qui envers et contre tout, aux limites de la folie, n’arrêtera jamais d’attendre.
La fin est toutefois un peu convenue : je crois que dès le départ, j’ai plus ou moins su que cela se terminerait ainsi…
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La révolte – Clara DUPONT-MONOD
J’ai été attirée par la quatrième de couverture. En effet, celle-ci annonçait un portait d’Aliénor d’Aquitaine par son fils, Richard Coeur de Lion.
J’avoue que j’ai été déçue sur ce point. En effet, sous prétexte de nous raconter Aliénor, c’est plus une biographie de Richard qui nous est proposée. Le parti pris de l’écriture de l’histoire d’Aliénor par son fils est une bonne idée et toute la première partie du livre y est conforme.
Mais peu à peu, tandis que Richard s’éloigne géographiquement de sa mère, que ce soit pour affronter son père ou mener une croisade, le récit se concentre plus sur son personnage que sur Aliénor.
Pourtant que le personnage d’Aliénor est propice à l’écriture d’une belle épopée : mariée au roi de France puis à celui d’Angleterre (elle a fait annuler son premier mariage..), puissante duchesse d’Aquitaine, stratège politique qui n’hésitera pas à utiliser ses fils contre leur père, femme cultivée qui fera apprendre à lire et écrire à ses filles (ce qui n’était pas vraiment dans l’air du temps), ….
A côté de cela, les atermoiements de Richard face à ses fiancées, ses états d’âme au siège d’Antioche (et son enlèvement sur le chemin du retour..), son idée fixe de construire une forteresse imprenable (ce sera Chateau-Gaillard en Normandie) semblent bien fades.
Clara Dupont-Monod aurait pu nous livre une fresque épique autour d’un personnage féminin mais elle s’est hélas laissée rattraper par son personnage masculin.
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[Paris] autour de la Butte Montmartre

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Lors d’un de mes derniers séjours professionnels à Paris, j’ai pris le temps d’une balade à pied autour de la Butte Montmartre.

Partie de derrière la gare Saint Lazare, j’ai commencé par me laisser hypnotiser par les voies ferrées. Cet enchevêtrement de rails est un véritable appel au voyage et à la découverte !

Rapidement arrivée place Blanche, je suis passé à côté du Moulin Rouge. Puis j’ai remonté la rue Lepic en direction de la Butte. La pluie a alors décidé de s’inviter, histoire d’apporter une autre ambiance…

Au niveau des vignes de Montmartre, si les gouttes étaient nombreuses, elles rendaient les rues désertes. Alors que la nuit était tout juste tombée, l’ambiance était vraiment particulière aux alentours du Sacré Coeur et de la place du Tertre vidée de ses peintres et des touristes.

J’ai pris des escaliers un peu au hasard pour descendre, loin des circuits classiques. J’ai fini par arriver au pied du funiculaire. De là, la vue en contre-plongée sur le Sacré Coeur est impressionnante.

Les magasins de tissus et les merceries du quartier étaient en train de fermer leurs portes et de tirer leurs rideaux de fer derrière les derniers clients.

Un dernier coup d’oeil depuis le coin de la halle Saint Pierre sur l’église et j’ai filé prendre le métro le plus proche pour me mettre à l’abri d’une pluie de plus en plus battante….

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Les voies ferrées de la gare Saint Lazare depuis la place de l’Europe
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Rue Lepic
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la fontaine du château d’eau, où se trouve le siège de la Commanderie du Clos Montmartre
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Le Consulat, institution montmartroise, que l’on retrouve sur un tableau de Maurice Utrillo
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rue Saint Rustique
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vue sur le Sacré Coeur depuis la halle Saint Pierre

quartier de Montmartre – Paris – janvier 2020

 

[fourre-tout de la semaine] 23 février 2020

Cela aurait été dommage de ne pas goûter cette délicieuse création éphémère de la Maison Guillet…. (en mode pas besoin de fêter la Saint Valentin pour être gourmand ! )
Crémeux aux noix de pécan garnissant les petits choux, fabuleuse compotée de pommes façon tatin au milieu (qui a libéré un bon parfum de pommes à la découpe), le tout déposé sur un crumble croquant et surmonté d’une chantilly légère et vanillée …
On savait qu’il serait beau, mais en plus il était extrêmement bon !

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(*) Maison Guillet, place du Champ de Mars à Valence / place Jean Jaurès à Romans – Drôme

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Je suis allée à la vente éphémère organisée à Valence par Maison Bouture le week-end dernier, et je suis revenue avec de nouvelles plantes, pour la cour et pour la maison….

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Ficus pumila et lierre

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Quelques fleurs pour apporter un peu de couleur dans la maison…

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Renoncules et eucalyptus

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[projet 52-2020] semaine 8 – sauvage

Sauvage…. J’aurais pu vous montrer des fleurs sauvages, ce n’est pas ce qui manque dans les photos que je prends…

Mais quand j’entends sauvage, je pense plus faune que flore. Le souci, c’est que la faune sauvage est un peu plus difficile à photographier que la flore sauvage !

Alors bien souvent, ce sont surtout les traces des animaux sauvages que je croise : des empreintes dans la neige (celles des cervidés, des lièvres mais aussi quelquefois des loups par exemple), traces dans la boue (celles des bauges de sanglier peuvent être impressionnantes), déjections (et là forcément, je pense à ce moment où visitant une grotte ayant été utilisée par l’homme de Néandertal avec les enfants encore petits, quand la guide a montré un caillou en demandant ce que c’était tout en précisant que c’était d’origine animale, que beaucoup de gens ont ri doucement quand Mr 2e a proposé « un caca ».. et que la guide était toute contente qu’il ait trouvé : il s’agissait effectivement d’une  crotte de hyène fossilisée…. )…. ou encore les traces de dents du castor sur les rivages des rivières, comme sur cette photo que je vous propose cette semaine.

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Jeune tronc taillé par un castor – réserve naturelle des Ramières de la Drôme

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Pour voir ce qu’il y a de sauvage chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

 

 

 

PS : fort occupée pour des raisons familiales, je ne sais pas quand je pourrai venir valider les commentaires qui passeraient en modération. Je vous remercie donc par avance pour votre patience si votre commentaire n’apparaissait pas rapidement….

[Paris] architecture contemporaine dans le quartier Clichy-Batignolles

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Après une journée de travail à Paris, j’aime bien me balader, histoire de décompresser après des réunions souvent intenses.

J’avais aperçu des images du nouveau tribunal de Paris, situé Porte de Clichy, entre les boulevards des maréchaux et le boulevard périphérique, et cela avait piqué ma curiosité. Je me suis donc dirigée vers le quartier Clichy-Batignolles et c’est tout un monde d’architecture contemporaine que j’ai découvert !

Clichy-Batignolles, c’est un nouveau quartier en pleine construction. Situé entre le quartier ancien des Batignolles (qui fut même une commune indépendante avant l’édification des fortifications de Thiers et son rattachement à Paris en 1860), et le périphérique, cet écoquartier résulte de l’aménagement d’anciennes friches ferroviaires de la SNCF.

Le site avait d’abord été envisagé pour accueillir le village olympique dans le cadre de la candidature de Paris à l’organisation des jeux olympiques de 2012. Londres ayant été préférée à Paris pour les jeux olympiques, c’est un autre projet urbain qui voit le jour pour réaménager le quartier. Depuis une dizaine d’années, le quartier sort progressivement de terre, entre immeubles d’habitation, bureaux, et le grand parc urbain Martin Luther King (qui était fermé lorsque je suis passée… période hivernale oblige).

Des passerelles ont été installées au dessus du faisceau de voies de la gare Saint Lazare afin de relier le nouveau quartier à celui de la Plaine Monceau. L’architecture contemporaine trouve là un formidable terrain d’expression, et chaque immeuble apporte sa petite touche d’originalité.

Tout au bout du quartier, le nouveau tribunal de Paris s’offre en point de mire. Ce bâtiment formé de trois parallépipèdes de verre, imaginé par l’architecte Renzo Piano (à qui l’on doit aussi, entre autres, le Centre Pompidou à Paris et la Cité Internationale à Lyon), dresse ses 160 mètres de haut au delà du boulevard du Maréchal Berthier.  Il s’agit du deuxième plus haut bâtiment « habité » de Paris, après la Tour Montparnasse et il marque déjà le paysage parisien de sa silhouette originale.

Le quartier Clichy-Batignolles n’a pas encore terminé sa mutation et il sera intéressant d’y revenir dans quelques années pour avoir une vision de l’ensemble achevé.

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La passerelle Marcelle Henry au dessus du faisceau de voies ferrées de la gare Saint Lazare
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Le Tribunal de Paris, conçu par Renzo Piano
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Le Tribunal de Paris, conçu par Renzo Piano

Paris – février 2020

 

 

[exposition] Philolaos, dans l’atelier du sculpteur

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L’exposition temporaire de cet hiver au Musée de Valence est consacrée au sculpteur Philolaos. Ce dernier est en effet connu ici pour être le concepteur des deux châteaux d’eaux qui dressent leurs silhouettes courbes et élancées dans le ciel valentinois et dont on célèbrera bientôt les 50 ans.

Philolaos est un sculpteur grec, formé à l’école classique des Beaux-Arts d’Athènes juste après la deuxième guerre mondiale et qui s’est installé à Paris au début des années 1950. Il poursuit alors son apprentissage de la sculpture et s’affranchit progressivement des lignes classiques pour aller vers une abstraction de plus en plus nette.

Au début des années 1960, il rencontre l’architecte André Gomis avec qui il collaborera à de nombreuses reprises, en particulier donc sur les châteaux d’eaux de Valence réalisés dans le cadre de l’aménagement de la ZUP de Fontbarlettes. Il travaille à partir de là avec de nombreux architectes et paysagistes, intégrant ses sculptures monumentales dans les espaces nouvellement créés : villes nouvelles, quartiers à urbanisation massive, ou encore quartiers d’affaires. Il crée ainsi trois oeuvres pour le quartier de la Défense dont la fontaine des Nymphéas et l’Oiseau Mécanique.

L’exposition présentée à Valence s’attache à nous présenter un côté moins monumental et plus intime de l’artiste. Quelques croquis issus de ses années de formation athéniennes donnent à voir la rigueur de l’apprentissage classique. Quelques bustes, plus ou moins abstraits, permettent d’appréhender le travail sur la matière (céramique, plomb, bronze..), et la façon pour Philolaos de l’utiliser, d’en tirer parti.

L’exposition présente aussi de nombreux « bois-reliefs », tableaux en trois dimensions de bois tournés et de bois flottés, réalisés lorsque Philolaos retourne en vacances en Grèce et utile ce dont il dispose sur place pour exprimer sa créativité : le bois déposé par la mer sur plage, les outils de menuiserie et de tournage sur bois de son père…. Ses petits tableaux, tellement éloignés de l’image que l’on peut se faire des oeuvres de Philolaos, ont été un véritable coup de coeur. Qu’ils soient figuratifs ou abstraits, ils dégagent une jolie poésie, une invitation au voyage, à la contemplation, à la méditation.

Puis, il est question de la découverte de l’acier inoxydable : un matériau rigide qui vrille pourtant naturellement, un matériau à dompter, un formidable terrain d’expression pour l’artiste. Il en fera son matériau de prédilection, multipliant les usages, tant en oeuvres monumentales qu’en mobilier et objets pour sa maison.

En effet, Philolaos concevra sa maison, la construira et fabriquera lui-même une grande partie du mobilier et des aménagements de celle-ci. On peut ainsi qualifier la maison de l’artiste d’oeuvre totale où tout devient prétexte à création : les meubles, la vaisselle, les objets…. On découvre ainsi les meubles de la salle à manger, des couverts, des fauteuils, le coffre pour cacher la télévision, des bouteilles, … Leurs lignes sont à la fois d’une sobriété très moderne et d’une esthétique futuriste très marquée dans les années 70.

Enfin, on découvre de nombreuses maquettes pour des réalisations monumentales : les châteaux d’eau de Valence (forcément !), des fontaines, des sculptures pour des parcs, des statues magistrales…. Parfois, plusieurs versions sont présentées, témoins du cheminement de la pensée créative de Philolaos.

Je suis ressortie de l’exposition sous le charme des bois-reliefs et des créations en arts décoratifs, en particulier la vaisselle et les bouteilles en inox. J’ai pu découvrir la facette plus intime de cet artiste dont je connaissais déjà quelques oeuvres monumentales et c’est cette facette qui m’a le plus touchée.

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Oeuvres de Philolaos en béton avec ruban d’acier (au 1er plan) et en acier (au 2nd plan) dans la cour du musée
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Les Jumelles, sculpures en plomb
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Buste en bronze
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Vers l’abstration…
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Les « bois-reliefs »
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Les « bois-reliefs » – détail
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Les « bois-reliefs » – détail
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La découverte de l’inox
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Etude pour un portail pour le Technocentre Renault de Guyancourt (78) / maquettes de statues : Christophe Colomb, Georges Pompidou, Pierre de Coubertin, Antoine de Saint-Exupéry
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La salle à manger, mobilier et vaisselle de la maison de Philolaos
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Etude pour un animal imaginaire en béton et ruban d’acier

Exposition « Philolaos, dans l’atelier du sculpteur » – Musée de Valence – Drôme – février 2020

 

(*) L’exposition se tient au Musée de Valence jusqu’au 8 mars 2020. Il s’agit de la première exposition retraçant l’ensemble de la carrière de Philolaos présentée dans un musée français.

 

[Drôme] au coeur de la Combe d’Oyans

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Chaque fois que je passais sur la route entre Rochefort-Samson et Beauregard-Baret, je me disais qu’il faudrait que j’aille faire un tour dans la combe d’Oyans dont on aperçoit l’entrée des gorges, telle un coup de couteau dans la montagne.

C’est presque par hasard que je me suis décidée à m’y arrêter ce matin-là de janvier. J’avais initialement envisagé d’aller vers La Baume d’Hostun (ce n’est que partie remise !) mais en passant au droit de la combe, je me suis dit que ce ne serait pas une mauvaise idée d’aller y jeter un oeil.

J’ai laissé ma voiture au niveau du camping de la Combe d’Oyans. A cet endroit, nous sommes à l’extrémité de la combe qui se déploie ensuite dans la vallée. J’ai commencé à remonter la combe, espérant trouver un chemin qui longerait le lit du ruisseau qui l’a creusée.

Arrivée aux Marelles, la route semblait partir en impasse vers une ferme et j’ai alors suivi le chemin (balisé) qui monte dans le bois en direction du parking d’escalade des Ducs. En effet, les gorges forment un site d’escalade géré par le CAF de Romans.

Une fois le hameau des Ducs passé, l’ouverture des gorges semble prendre tout le paysage ! Suivant le chemin en direction du site d’escalade, je suis entrée dans un pré où paissait un troupeau de chevaux. Parmi eux, j’ai vite remarqué plusieurs poulains et s’ils étaient loin de moi à l’aller, je savais qu’il faudrait que je sois prudente au retour afin de ne pas les effrayer s’ils venaient à se rapprocher du sentier.

J’ai vite progressé jusqu’à l’entrée des gorges desquelles le ruisseau s’écoulait, coupant le chemin. Plusieurs panneaux mettent en garde à l’entrée du site d’escalade, en particulier sur les risques de chutes de pierres, et recommandent le port d’un casque. Vu comment les rochers sont « griffés », effectivement, cela doit régulièrement parpiner !

En l’absence de grimpeurs sur les parois et compte-tenu que nous n’étions pas en période de dégel, j’ai estimé le risque assez limité pour m’aventurer dans le canyon.

Au fond de celui-ci, on se sent vraiment tout petit, avec les falaises nous dominant de quelques centaines de mètres !

Plus loin, le ruisseau a creusé la roche profondément. Je repère quelques anciennes amorces de marmites maintenant situées un peu trop haut pour être régulièrement remplies.

Des chaînes fixes permettent de s’aider dans les passages un peu plus difficiles qui permettent de gagner les départs de certaines voies d’escalade. Le chemin se transforme en mini via ferrata… Etant seule ce jour-là, sans équipement et le téléphone ne captant pas dans le fond des gorges, je ne m’aventurerai pas plus loin par prudence !

Je retourne donc sur mes pas… Je fais un petit crochet sur l’autre versant du pré, situé sous la montagne de Motteret. Puis je remonte en direction du parking d’escalade.

Juments et poulains sont maintenant sur le chemin. Je m’approche doucement, leur parlant pour qu’ils m’entendent arriver tant qu’ils sont de dos. Je passe tranquillement, fixant les mères du regard et ne jetant qu’un oeil furtif aux poulains afin de n’inquiéter ni les unes, ni les autres. J’essaie également de ne pas me retrouver entre la mère et son petit. Je ne veux pas qu’ils me considèrent comme une menace (soyons clairs : ils me battent tous allègrement à la course et je ne fais absolument pas le poids ! ). Les oreilles des juments me rassurent sur la façon dont elles me perçoivent mais je continue toutefois sans m’arrêter jusqu’à avoir passé la barrière en haut du pré.

Je jette un dernier coup d’oeil à la montagne.. et aux chevaux, puis je retourne jusqu’au camping où j’ai laissé ma voiture.

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Vue sur le Vercors depuis les Marelles
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L’entrée des gorges se dessine…
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A l’entrée du site d’escalade
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Être dominé par les falaises
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Progresser dans le fond des gorges
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Au coeur de la combe d’Oyans
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Le ruisseau a creusé la montagne pour se faire un passage
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Quand la Drôme a de faux airs d’Écosse…
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Le plus vieux des poulains se fait rassurer par sa mère
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Le jeune poulain est inquiet de ma présence et commence à paniquer
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Minéral et végétal…

Combe d’Oyans – Rochefort-Samson – Vercors – Drôme – janvier 2020

 

(*) Le site d’escalade présente pas mal de dangers. Il est important d’en tenir compte et de ne pas s’y aventurer sans précautions. Le port d’un casque en particulier est fortement conseillé compte-tenu des forts risques de chutes de cailloux.
Plusieurs randonnées permettent de voir les gorges « d’en haut » : grotte des Ussets, Pas du Loup, Col de Saint Genis, etc… Les ruines du château de Rochefort Samson dominent également la combe d’Oyans (je crois que ce sera le but d’une prochaine sortie…)

[fourre-tout de la semaine] 16 février 2020

Cela faisait un moment que nos samedis matins ne nous avaient pas conduits à Crest (à cause d’obligations variées en ville j’avais du coup fait mon marché à Valence ces samedis-là). Samedi dernier, tout était réuni pour se diriger vers Crest : du temps, pas de contrainte (en dehors de déposer Melle 3e en début d’après-midi au centre équestre… mais sans avoir un timing trop serré : elle montait à 17.00 !), et du soleil ! Nous en avons donc profité pour également retourner déjeuner chez Soie… qui nous plait toujours autant : accueil sympathique, lieu agréable, assiettes délicieuses et généreuses….

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Velouté de chou-fleur et croûtons à l’ail – réconfortant et délicieux !
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Brioche végé à la crème de lentilles corail, carottes et betteraves rapées, pousses d’épinard et graines de tournesol, accompagnée de sa salade de saison (et d’un bol de potatoes)
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Le meilleur bannofee que j’ai goûté (et en arrière plan le bol de yaourt/granola de Mr 1er)

(*) Soie, 17 rue Archinard, 26400 Crest

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Au détour d’une rue de village, faire une jolie rencontre !

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On a partagé (avec une semaine de décalage sur la vraie date) un magnifique millefeuilles de la Maison Guillet pour mon anniversaire.

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(*) Maison Guillet, place du Champ de Mars à Valence / place Jean Jaurès à Romans (26)

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