[petits moments] de la magie dans l’air

Début octobre, alors qu’il avait beaucoup plu quelques jours avant, je suis retournée voir la cascade à La Baume Cornillane. Je suis arrivée au pied de celle-ci pile quand un rayon de soleil parvenait à se frayer un chemin à travers les feuillages des arbres, créant un cercle de lumière là où l’eau chute. Il flottait de la magie dans l’air !

Je suis restée très longtemps à contempler le spectacle. J’ai réussi à faire le tour de la mare en passant dans l’autre côté du ruisseau en aval pour avoir une meilleure vue. C’était doux, calme, relaxant…

Puis, la course du soleil l’a fait passer derrière les arbres. La rai de lumière s’est assombri… Il était temps pour moi de rebrousser chemin !

Cascade du Rif – La Baume Cornillane – octobre 2021

[Drôme] randonnée en forêt de Saoû

J’avais fait au printemps un rapide passage en forêt de Saoû, notant d’y retourner. En fin d’été, nous avions envie d’une petite randonnée en forêt. C’est donc vers Saoû que nous nous sommes dirigés.

Cette fois, je suis allée directement au parking du silo (où j’ai en plus eu la chance de trouver une place à l’ombre !). Nous avons ensuite longé l’allée bordée de sapins en direction de l’auberge des Dauphins. Les travaux ont avancé et le salon doré est maintenant accessible. Nous décidons de nous y arrêter au retour.

Nous continuons donc sur le chemin de la Grande Combe, et rapidement, nous arrivons au bout de l’allée carrossable. Nous commençons alors à avancer sur un chemin plus caillouteux. Une rivière (à sec à cette saison) le borde. Par endroits, les mousses dessinent des paysages fantasmagoriques. De l’autre côté, quelques prairies sont dominées par les crêtes du synclinal.

Le chemin progresse en grimpant, toujours dans la forêt. Peu à peu, la température se rafraichit : nous sommes bientôt entourés de falaises, au coeur de la combe. Les lumières filtrent doucement entre les arbres. L’ambiance se teinte d’une pointe de magie.

Nous croisons d’anciennes maisons à moitié blotties sous un creux de la falaise. Nous traversons la rivière sur un gué, pavé au XIXe siècle quand la forêt de Saoû était une destination de villégiature pour quelques privilégiés. La pente du chemin s’accentue, toujours sous le couvert des arbres.

Nous faisons finalement demi-tour. En effet, nous sommes arrivés tard et n’avons pas prévu de bivouaquer. Nous n’avons donc pas le temps de gagner le sommet et de rentrer avant que la luminosité ne soit trop faible dans la combe.

En redescendant, nous prenons le temps d’aller admirer la hauteur des pins Douglas (panneau à suivre depuis le poteau Douglas sur le chemin de la Grande Combe). Puis, nous faisons une brève halte à l’auberge des Dauphins, le temps d’admirer la rénovation du salon doré, et de prendre un rafraichissement.

Hors de la forêt, le vent s’est levé. Nous nous en rendons compte en quittant l’abri formé par les murailles du synclinal. Nous ne l’avions pas perçu durant notre balade.

Les prairies sont fleuries au pied des montagnes
Explorer les ruines sur le bord du chemin
Au cœur de la forêt
Longer le lit de la rivière
Ambiance mystérieuse….
Sous les pins Douglas
On retrouve régulièrement des aménagements mis en place au XIXe siècle pour les débuts du tourisme en forêt de Saoû.
Retour dans les prés
Le salon doré de l’Auberge des Dauphins
Le salon doré de l’Auberge des Dauphins
L’Auberge des Dauphins, maison de site en devenir

Forêt de Saoû – Drôme – août 2021

[Bretagne] marcher le long de la côte à la Pointe du Grouin

Cela faisait longtemps que je n’étais pas allée à la Pointe du Grouin et j’ai eu envie d’y retourner. Cette fois, nous y étions en début d’après-midi, et nous avons eu de la chance pour le stationnement car il n’y avait qu’une seule place disponible sur le parking. Cela aurait du me mettre la puce à l’oreille !

En effet, sitôt engagés en direction du sentier des douaniers, nous ne pouvons que constater qu’il y a foule dans le secteur. Nous croisons et dépassons plusieurs groupes de promeneurs en peu de temps. Nous apercevons des personnes qui sont passées par dessus les clôtures délimitant les zones protégées afin de s’approcher du bord de la falaise. Je trouve déjà qu’il y a un peu trop de monde à mon goût pour bien profiter des lieux. Je n’ai pourtant encore rien vu !

En remontant vers la pointe, il y a de plus en plus foule. La pointe elle-même est noire de monde. Un coup d’oeil rapide nous donne à apercevoir de nombreuses perches à selfies et des gens s’approchant au plus près de l’à-pic pour obtenir la meilleure photo, preuve de leur passage ici. Nous décidons donc de changer nos plans et de ne pas aller jusqu’à la pointe.

Nous bifurquons dès que possible vers le GR34 en direction de Saint Malo. Bien que fréquenté, il n’est pas surchargé et nous pouvons randonner tranquillement en profitant des agréables paysages. Nous ferons demi-tour une petite heure plus tard pour venir rejoindre la voiture et repartir… en croisant de nombreux véhicules attendant un stationnement.

L’île des Landes est une réserve ornithologique. Il est interdit d’y accoster.
La lande avait réussi à reprendre ses droits sur la pointe du Grouin
Vue sur la balise du Herpin
Côté Ouest
Au pied des falaises, le mouvement de la mer
S’éloigner du tumulte…
sur le GR34
Le sémaphore domine la point du Grouin…

Pointe du Grouin – Cancale – Ille-et-Vilaine – juillet 2021

(*) Visiblement, la fréquentation de la Pointe du Grouin n’a fait qu’aller en croissant ces dernières années (elle est actuellement estimée à 600 000 visiteurs par an), sans doute sous l’effet combiné des partages sur les réseaux sociaux (où j’ai peut-être une infime part de responsabilité d’ailleurs) et des campagnes de publicité des offices de tourisme locaux. Le souci (en dehors du fait que personnellement, je cherche à éviter le plus possible la foule) est que la pointe du Grouin est un espace naturel sensible et protégé. Or une hausse de la fréquentation augmente aussi le nombre des comportements incorrects. Certaines zones pourtant situées au-delà des petites clôtures délimitant les endroits où on ne peut pas aller commencent déjà à en souffrir et à peler... J’ai vu la nature reprendre ses droits sur ce site. Il a fallu plusieurs décennies pour que la végétation se reconstruise. A ce rythme, il ne faudrait que quelques années pour qu’elle disparaisse à nouveau.
De grands travaux sont actuellement en cours pour à terme inciter les visiteurs à rester plus longtemps sur le site. J’espère qu’ils prendront en compte la dimension nécessaire de conservation du patrimoine naturel.

[projet 52-2021] semaine 39 – métallique

Les objets métalliques ne manquent pas dans nos quotidiens : pièces de monnaie, casseroles, couverts, voitures, rambardes, poignées, clés…. La liste pourrait s’étirer à l’infini ou presque.

Mais, quand en fin de semaine dernière, j’ai vu le thème métallique pour le projet 52, j’ai tout de suite eu une idée bien précise en tête. J’allais monter photographier la Croix du Vellan dans le Vercors !

Je suis donc partie samedi matin sur les chemins, et si la météo était très ensoleillée au départ, le ciel s’est rapidement couvert au fil de la montée (de gros orages étaient annoncés pour la soirée, et les nuages commençaient à s’accumuler). Une fois en haut, l’ambiance était vraiment particulière, indescriptible… (mais cela ne m’a pas empêchée de m’asseoir et prendre un café face à la vue fabuleuse de là-haut. Je vous en reparlerai !)

Cette croix était au XIXe siècle en bois et symbolisait la réconciliation entre catholiques et protestants dans la région. Elle a été remplacée par celle-ci, métallique, en 1932.

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Pour voir les choix métalliques des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires…

[Bretagne] Sainte Anne de la Grève, la chapelle et la baie

Parmi les endroits où j’aime aller me promener, il y a les environs de la chapelle Sainte Anne de la Grève à Saint Broladre, en bordure de la baie du Mont Saint Michel.

J’ai plein de souvenirs autour de la chapelle et sur l’herbu qui la borde : des pique-nique en famille, des après-midi à lire, une course-poursuite après Wallace le lévrier qui avait décidé de ne pas revenir quand on l’a appelé (et vu sa vitesse de pointe et la nôtre, il a fallu ruser pour réussir à le « coincer »), des randonnées vers le bord de la mer ou sur les digues… et toujours le Mont Saint Michel en point de mire !

Cette fois, nous sommes partis sans vraiment avoir décidé de quel côté nous irions. Assez vite, nos pas nous ont mené vers l’endroit où l’herbu rejoint la plage où nous avons longuement marché. Si nous n’avons pas vu la mer puisque la marée était alors basse, nous avons ramassé des coquillages, trouvé des mues de crabes et des os de seiche (que nous ramassions autrefois pour donner aux poules), admiré les couleurs changeantes du ciel.

Ce sont d’ailleurs les couleurs du ciel qui devenaient plus menaçantes qui nous ont fait faire demi-tour : risquer de prendre un orage au milieu de la Baie n’est clairement pas une bonne idée !

De retour sur la digue, nous sommes allés jusqu’à la chapelle dont j’aime l’architecture à la fois simple et très « bretonne« . Puis, pour finir notre balade, nous avons fait le tour de la lagune en regardant les poules d’eau et les canards avant de rejoindre la voiture stationnée un peu plus loin.

La chapelle Sainte Anne de la Grève est située sur la digue, pour protéger des inondations dues aux marées les polders situés au delà.
A la limite de l’herbu et de la plage, le Mont Saint Michel à l’horizon
Seuls sur la plage….
Marcher sur l’estran
Le charme de la chapelle Sainte Anne de la Grève
Contourner la lagune

Chapelle Sainte Anne de la Grève – Saint Broladre – Ille-et-Vilaine – juillet 2021

(*) Le site de la chapelle Sainte Anne est classé et protégé. Des parkings ont été aménagés à proximité afin de respecter la faune et la flore sur le site
La chapelle est ouverte l’été lors d’expositions temporaires.

[Normandie] à la pointe du Grouin du Sud, après la pluie

Si nous avons pu aller nous promener dehors quasiment chaque jour durant nos vacances entre Bretagne et Normandie, il y a eu des jours où la pluie s’est invitée. Et les jours un peu gris, une des sorties que nous apprécions, c’est aller profiter de la lumière de la Baie du Mont Saint Michel et de la vue sur celui-ci depuis la pointe du Grouin du Sud !

Nous sommes arrivés en début d’après-midi alors qu’il avait plu une partie de la matinée et que le ciel était toujours couvert. Le vent était assez présent, aussi après avoir fait un tour sur la petite plage adjacente à la pointe, nous sommes partis marcher de l’autre côté.

En longeant le chenal de la Séé-Sélune, nous étions en effet abrités du vent par la pointe rocheuse. Là, nous avons emprunté un bout du GR223 qui nous a emmené au bord d’un pré occupé par des taureaux (La ferme des Cara-meuh est toute proche, peut-être en étaient-ils pensionnaires…). Nous avons continué à avancer sur le sentier tracé dans les herbes hautes un moment avant de faire demi-tour.

L’occasion était trop belle pour ne pas tenter quelques ricochets dans la tangue gorgée d’eau. Nous avons encore profité un moment de la vue sur la baie et sur le Mont Saint Michel. Puis nous avons rejoint la voiture, direction la ferme des Cara-meuh pour quelques achats caramélisés !

A la pointe du Grouin du Sud..
Arriver au « bout du monde »
Passage sur la plage…
Sur le GR223, longer le chenal de la Séé-Sélune
Au repos…
En pleine nature…
Vue sur le Mont Saint Michel
La mer grignote les prés…
Un dernier regard à la pointe du Grouin du Sud et au Mont Saint Michel..

Pointe du Grouin du Sud – Vains – Manche – juillet 2021

(*) L’accès à la pointe du Grouin du Sud se fait depuis la route d’Avranches à Carolles / Jullouville. Un grand parking est disponible sur le site, ainsi qu’un espace où pique-niquer.

[Normandie] dominer la baie du Mont Saint Michel depuis les falaises de Carolles

Cela faisait très longtemps que je n’étais pas allée sur les falaises de Carolles. Le point de vue sur la Baie du Mont Saint Michel y est pourtant fabuleux.

S’il est possible de partir depuis la grande plage de Carolles, nous avons fait un autre choix. En effet, la journée était belle, et la marée idéale pour la pêche à pied, aussi le parking de la plage risquait d’être complet. Nous sommes donc allés nous stationner sur le parking de la cabane Vauban, sur le haut des falaises.

De là, un sentier se faufile dans le bocage pour rejoindre le GR223 qui longe les côtes de la Manche (le département…. car si le sentier se prolonge sur les côtes de la Manche, la mer, il change de numérotation à son arrivée en Bretagne). Les foins ont été coupés peu de temps avant et les ballots apportent du relief dans les champs bordant la mer.

Assez vite, nous arrivons au niveau de la cabane Vauban. Ce petit corps de garde tout en pierre a été construit au XVIIe siècle et faisait partie d’un réseau de surveillance maritime conçu par Vauban. (D’autres cabanes Vauban sont d’ailleurs visibles à Champeaux et Saint Jean le Thomas également). Il faut dire que d’ici la vue est dégagée et permet de surveiller la côte de Cancale à Granville, en passant par le Mont Saint Michel.

Autour de nous, c’est un paysage de lande qui se déploie sur les falaises avec de nombreuses bruyères en fleurs. En contrebas, la mer basse prend des teintes magiques sous le soleil, et donne au lieu un air de paradis.

Nous passons un long moment contemplatif assis sur les rochers au pied de la cabane Vauban. Puis, après avoir hésité à partir sur le chemin qui longe la côte, nous choisissons finalement de reprendre la voiture pour nous rendre à Saint Jean le Thomas où nous ferons une pause sur la cale pour prendre un goûter avec vue sur le Mont Saint Michel !

Dans le bocage
Allée de contes de fées
Depuis la cabane Vauban vers Champeaux par le GR223
Point de vue de la cabane Vauban
Un abri conçu pour résister aux aléas météorologiques !
Tâches violettes de bruyères sur la falaise
Des airs de mers du Sud…
Le Mont Saint Michel depuis Saint Jean le Thomas et sa grève
L’endroit parfait pour le pêche à pied !

Carolles & Saint Jean le Thomas – Manche – juillet 2021

(*) L’accès au parking de la cabane Vauban est fléché depuis la route d’Avranches à Carolles. L’accès à la cabane ne peut se faire qu’à pied et est bien indiqué depuis le parking.

[Bretagne] Cancale, à marée haute

Lorsque je vais à Cancale, je ne regarde généralement pas les horaires de marée avant. Ainsi, c’est toujours une surprise en arrivant de découvrir si la mer est haute ou pas ! Ce jour-là, la marée était clairement haute, et conjuguée avec une météo estivale, les conditions étaient parfaites pour passer un bon moment.

Après avoir laissé la voiture sur le parking le long du quai, nous avons longé le port de la Houle. Arrivés au bout de la jetée, nous nous y sommes engagés pour avoir un panorama comme depuis la mer sur la ville. Après avoir fait demi-tour au bout de la jetée, nous avons traversé le marché aux huîtres (où nous ne nous arrêtons pas, car personne n’aime les huîtres à la maison ! ) pour nous rendre sur la grève.

La mer étant très haute, la balade se transforme rapidement en crapahutage dans les rochers. Même si les rochers de schiste de Cancale sont moins favorables à une progression rapide que ceux de granit que l’on trouve un peu plus loin, nous avançons assez vite, et nous éloignons ainsi de la foule.

La couleur de l’eau est féérique. Le calme sur l’eau et les conditions météo nous incitent à nous arrêter sur un rocher au pied duquel la mer vient jouer pour une pause les pieds dans l’eau. Le temps s’étire au soleil.

C’est finalement la perspective d’une glace sur le port qui nous donnera l’envie nécessaire pour repartir après un long moment de détente….

Sur le port de la Houle
Vue sur la ville depuis la jetée
Vue sur la pointe de la Chaîne et les Rimains depuis la jetée
au bord de l’eau….
Choisir le rocher où s’arrêter un moment
.. et mettre les pieds dans l’eau !

Cancale – Ille & Vilaine – juillet 2021

(*) Attention les rochers de Cancale, en schiste, sont très coupants. Il convient d’être prudent en se déchaussant pour aller dans l’eau, et de ne pas oublier que sous l’eau également, il y a des rochers !

[Normandie] on dirait la plage… randonnée en baie du Mont Saint Michel

Comme à chaque fois que nous retournons entre Bretagne et Normandie, nous sommes allés marcher dans la Baie du Mont Saint Michel. Une nouvelle fois, nous avons choisi de randonner dans les environs de la Roche Torin.

Après avoir laissé la voiture dans un renfoncement en bordure de route, nous avons longé les champs pour accéder à l’herbu. Là, nous avons très vite aperçu les moutons qui peinaient à trouver un peu d’ombre sur le tertre rocheux.

Continuant en direction du bord du fleuve, nous sommes rapidement arrivés sur la tangue, ce sable si particulier de la baie. Par endroits, avec le soleil, le sol a séché et s’est transformé littéralement en bancs de sable qui nous font penser à une plage lointaine.

Nous avons continué à progresser en faisant attention aux signes qui pourraient nous indiquer un sable mouvant. Nous sommes restés un moment à observer les oiseaux et regardé le courant dans le lit du fleuve. Puis, nous sommes repartis en direction de la pointe de la Roche Torin, regagnant ainsi l’herbu.

Chercher un peu d’ombre !
Fleurs de l’herbu
Comme une plage lointaine…
Pas à pas….
A l’approche du fleuve…

Baie du Mont Saint Michel – Courtils – Manche – juillet 2021

(*) La Baie du Mont Saint Michel recèle de nombreux dangers. Y allant depuis l’enfance, j’ai appris à reconnaître les signes de ceux-ci et je sais où et quand je peux m’y aventurer sans risque. La Baie ne peut pas être cartographiée car les marées font bouger les lits des fleuves et se déplacer les points de repère. Quand on ne connait pas la Baie, il faut absolument prendre un guide pour aller l’explorer.

[Drôme] admirer le panorama depuis le belvédère de Révoulat

La météo s’annonçait agréable pour ce samedi-là, aussi avec Mr 1er, nous avons décidé d’aller faire un tour dans le Vercors. Et plutôt que d’aller une nouvelle fois vers des secteurs déjà parcourus, il a lancé « et il y a quoi vers La Chapelle en Vercors ? ». Je n’en avais aucune idée mais comme c’est situé en plein milieu du Vercors, il y aurait forcément quelques jolis paysages… Et sur ce point, nous n’avons pas été déçus !

Déjà, nous sommes arrivés par Sainte Eulalie en Royans et la route des Grands Goulets. Même si la route vertigineuse historique a été remplacée par un tunnel nettement moins époustouflant, la montée au dessus de la vallée de la Vernaison offre des paysages assez grandioses. Nous n’avons d’ailleurs pas manqué de faire un arrêt photo avant de nous engager dans le tunnel en admirant les montagnes environnantes…

En arrivant à La Chapelle, c’est jour de marché et cela tombe bien car si nous avons prévu un pique nique, il nous manque tout de même du pain et des fruits. Après nos emplettes, nous avisons le bureau de l’office de tourisme. Notre requête est simple : nous cherchons « une petite balade sympa dans les environs à faire tout de suite ». La personne à l’accueil sort une petite fiche et nous propose d’aller voir le panorama au belvédère de Révoulat, nous promettant une vue grandiose sur… la vallée de la Vernaison et les Grand Goulets !

Nous reprenons donc la voiture pour nous rendre à la Croix de Châtelard d’où part la randonnée. Là, au niveau du col, nous stationnons la voiture sur un petit parking, et, compte-tenu de l’heure, profitons d’une zone en herbe pour pique-niquer. Après avoir reposé le sac de pique-nique dans le coffre et mis les gourdes d’eau dans le sac à dos, c’est le départ pour la petite boucle qui nous mènera au point de vue.

Au début de la petite montée, je sens clairement que les alternances confinement/entorse des derniers mois ont laissé quelques traces mais cela ne m’empêche pas d’admirer le paysage ! Finalement, assez vite, je reprends un rythme un peu plus soutenu. Le chemin passe en sous-bois, entre les champs d’épicéas, offrant une ombre bienvenue. Nous ne manquons pas regarder les petites fleurs qui poussent en bordure.

Puis, le sentier s’enfonce dans la hêtraie. Le sol se fait plus souple, l’humus encore humide de l’eau des dernières pluies. Au bord de ce tapis de faînes, j’aperçois un pied de lys martagon. Cette fleur ne pousse pas partout et ce n’est finalement que la deuxième fois que j’ai le plaisir d’en croiser.

Encore un petit effort et nous débouchons sur le belvédère de Révoulat, au dessus de la vallée de la Vernaison. Nous nous frayons un chemin à travers les lapiaz et arrivons au bord de la falaise. Nous dominons toute la vallée, et pouvons apercevoir la route historique des Grands Goulets. Nous repérons également l’endroit d’où nous avons pris des photos le matin.

Après un bon moment à observer le paysage sous toutes ses coutures, nous prenons le chemin de la descente. Nous suivons un autre sentier que celui pris à la montée, que nous trouvons un peu moins agréable. Aussi, nous choisissons de bifurquer pour revenir sur le chemin de l’aller quand l’occasion se présente.

De retour à la voiture, nous profitons encore un peu du paysage avant de prendre le chemin du retour à la maison en nous offrant un supplément de jolis points de vue. Nous passons donc par Vassieux en Vercors puis Font d’Urle, où nous nous arrêterons afin de prendre un goûter…

Avant l’entrée du tunnel des Grands Goulets, vue sur les montagnes… et le belvédère de Révoulat !
Depuis le parking de la Croix de Châtelard
Au col de la Croix de Châtelard
Au départ de la randonnée vers le belvédère de Révoulat
Dans la forêt…
Fleurs des bords de chemins
Champ d’épicéas…
Lys martagon
Découvrir le panorama sur la vallée de la Vernaison
Les lacets montant aux Grands Goulets
Au bord de la falaise
La route historique des Grands Goulets, à flanc de montagne
Vue sur le plateau et la Grande Moucherolle au fond

La Chapelle en Vercors – Vercors – Drôme

(*) la boucle pour le belvédère de Révoulat depuis la Croix de Châtelard fait environ 5.6 km et est annoncée pour 2h15 de marche. C’est à peu près le temps que nous avons mis, avec les nombreuses pauses photos, y compris une très longue au sommet… mais nos temps sont toujours inférieurs à ceux annoncés : nous marchons plutôt vite.
L’itinéraire est bien balisé en jaune/vert sur l’ensemble du parcours.

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Terrasse avec vue !
Crêpe à la confiture de myrtilles

Font d’Urle – Vercors – Drôme

Juillet 2021