Cette semaine, le projet 52 nous invite à la gourmandise avec le sucré. Je dois avouer que je ne sais pas si je suis plus bec salé ou bec sucré. Par contre, je sais que je refuse rarement de déguster une douceur. Il y a deux semaines, c’était le Festival Valence en Gastronomie. Comme chaque année, je suis allée y faire un tour. J’aime beaucoup le principe des Goutatous. On achète un carnet de tickets (qui revient à 2 € le ticket), et on les échange ensuite pour déguster des petites portions chez les différents acteurs de la gastronomie locale présents. On y trouve des producteurs, des vignerons, des caves coopératives, des boulangers, des pâtissiers, des traiteurs, des fromagers, des restaurateurs. Ils viennent essentiellement de Drôme et d’Ardèche, parfois d’un peu plus loin. A chaque fois, ce sont de vrais moments de régalade. Dans l’édition de cette année, j’ai particulièrement apprécié :
le mocktail de la maison Jaillance de Die
les cookies et le sablé myrtilles de la pâtisserie Fournier de La Voulte sur Rhône, qui est une valeur sûre
les thés des Jardins de l’Hermitage, que j’aime aussi bien froids que chauds
les pognes et suisses de la maison Pascalis de Bourg de Péage
l’extrait de gingembre d’Alain Milliat, que j’ai hâte d’utiliser cet hiver dans les tisanes et desserts
les choux montés minute de la Pâtisserie Intense, et qui m’ont donné envie de laisser une nouvelle chance à leurs gâteaux après les déceptions des dernières fois
le cappuccino de champignons de la Maison Chabran de Pont de l’Isère, un délice de saison avec son espuma de parmesan et ses noisettes toréfiées
le financier pistache framboise de la Maison Pic à Valence, où je retournerai bien prendre un quatre heures cet hiver
Et pour le thème de cette semaine, c’est justement ce financier pistache framboise de chez Pic que j’ai choisi !
Financier pistache framboise de la Maison Pic – lors du Festival Valence en Gastronomie 2025
Pour découvrir à quoi pensent les autres participants quand on leur parle de sucré, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : j’ai un programme très rempli tout le week-end, entre nouvelle exposition du musée, présence de Mr 1er, marché artisanal, et découvertes gourmandes. Je viendrai donc valider les commentaires qui seraient à modérer entre deux activités mais je ne sais pas dire à quels moments cela sera.
Pour ce samedi précédant Pâques, c’est justement ce thème que le projet 52 nous propose d’explorer. J’avais très envie d’aller photographier les pâquerettes qui tirent justement leur nom de cette fête printanière. Malheureusement, la météo n’a pas été très coopérative : il a plu non stop toute la semaine ! J’ai donc cherché ce que je pouvais prendre en photo à la maison. J’ai hésité à sortir quelques petits œufs en chocolat de leurs emballages mais ça aurait compromis ma future table de Pâques. Alors, j’ai opté pour une tradition de Pâques typique de la Drôme : la pogne.
Cette brioche légèrement parfumée à l’oranger est en effet le dessert traditionnel du déjeuner de Pâques. Cette préparation riche en œufs est bien adaptée pour ce jour de fin de Carême, période durant laquelle les œufs n’étaient pas consommés. Les pognes de Pâques sont plutôt des grands formats, à partager en famille ou entre amis. Bien sûr, il est possible de déguster des pognes toute l’année et en toutes circonstances, mais on la retrouve souvent pour accompagner des moments de partage. Et la tradition pascale de la pogne reste bien ancrée dans ma région.
Pour découvrir ce que Pâques inspire aux autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : ce week-end de Pâques sera familial pour moi. Je n’aurai pas beaucoup de temps à consacrer à mon ordinateur. Je ne sais pas quand je pourrai valider les commentaires qui n’apparaissent pas immédiatement, mais je le ferai le plus rapidement possible.
Cela faisait un moment que j’avais envie de découvrir Saint Etienne. Jusqu’à présent, je n’en connaissais que la traversée par l’autoroute mais au fil des réseaux sociaux, j’avais eu l’occasion d’apercevoir des images qui me donnaient envie d’en voir plus. Aussi, quand Saint Etienne Hors Cadre(l’office de tourisme de la métropole stéphanoise) et Loire Tourisme m’ont invitée à passer une journée à Saint Etienne, je n’ai pas hésité un seul instant : j’avais dorénavant une bonne raison de venir m’y balader.
Sur les marches de l’Hôtel de Ville, les couleurs de Paris 2024 rappellent que la ville a accueilli des épreuves dans le mythique stade Geoffroy Guichard.
Saint Etienne, côté ville
Le rendez-vous était donné à 9.00 du matin en centre ville. Je partais le matin même de Valence en voiture avec Jérôme, un copain lui aussi invité à partager cette journée de découvertes. Nous avions prévu une (bonne) petite marge sur notre temps de trajet, et nous sommes donc arrivés très en avance (quelque chose comme un peu plus d’une heure d’avance !). Nous avons donc profité de la ville encore un peu endormie pour nous balader. Nous avions laissé la voiture en périphérie puis pris un bus. En en descendant square Violette, ce qui m’a frappée, ce sont les belles façades fin XIXe / début XXe siècles.
L’hôtel des ingénieurs a été édifié par la société des anciens élèves de l’école des Mines de Saint Etienne au tout début du XXe siècle, et sa façade a été récemment restaurée.Saint Etienne est construite sur des collines et les rues sont rarement plates.Le kiosque à musique de la place Jean Jaurès a été édifié en 1914Sur le bassin de la place Jean Jaurès, Daphné changée en laurier a retrouvé sa place en 2022 après avoir été fondue en 1942 pour en récupérer le bronze
Mais, c’est un peu plus loin que j’ai eu une vraie surprise. En approchant du cœur historique de la ville, ce sont des maisons à pans de bois que j’ai découvert. A l’angle de la place du Peuple, une magnifique façade entraine le regard vers la Droguerie de la Tour. Ce commerce y est établi depuis 1820 dans un bâtiment médiéval. Je pense que c’est à ce moment-là que le charme de Saint Etienne a commencé à opérer sur moi. La ville s’annonçait bien plus surprenante que je ne l’avais envisagé.
Centre médiéval de Saint Etienne
Saint Etienne, côté gourmand
Les chocolats Weiss, une institution stéphanoise
Notre premier rendez-vous de la journée était à la boutique Weiss du centre ville. Il s’agit de la boutique historique de cette marque créée en 1882 par Eugène Weiss. S’inspirant des techniques viticoles, il crée des assemblages de cacao pour fabriquer ses chocolats. Il invente aussi des bonbons adaptés au voyage, comme la Nougastelle, au cœur de praliné et qui est encore un des best-sellers de la maison. Aujourd’hui, la maison Weiss reste une maison intégralement artisanale et travaillant le cacao en bean to bar. Forcément, le moment le plus attendu était celui de la dégustation, et la promesse alléchante a largement été tenue.
La boutique historique de la maison Weiss : un écrin de choix pour les créations chocolatées.J’ai pu goûter plusieurs références chocolatées et pralinées : toutes sont excellentesPassion rubans…
La Table des Matrus, une cuisine inventive
C’est un peu plus tard dans la journée que nous avons fait une seconde pause très gourmande. En effet, pour le déjeuner, nous sommes allés à la Table des Matrus (pour ceux, qui comme moi, ne parlent pas le gaga stéphanois, un matru est un enfant). Ce restaurant situé dans le centre de Saint Etienne propose une cuisine entièrement maison dans un cadre moderne et chaleureux. Le chef a à cœur de travailler avec des produits les plus locaux possibles, en respectant les saisonnalités. Les assiettes sont généreuses, inventives et succulentes. Le pain au levain est fait sur place, et vraiment délicieux. Je n’ai pas vu de fausse note tout au long du repas.
Agneau, pommes sautées et crème de champignons
Baba à la Rhubarbe
Guimauve au bourgeon de sapin
(*) Les chocolats Weiss ont deux adresses à Saint Etienne : 8 rue du Général Foy (où nous étions) et rue Eugène Weiss où se trouve désormais l’atelier de fabrication.
(*) La Table des Matrus, 26 rue Grand Gonnet à Saint Etienne. La carte change très régulièrement pour s’adapter aux approvisionnements.
Saint Etienne, côté savoir-faire
Armes, cycles et rubans : l’âge d’or de l’industrie stéphanoise
Mais la thématique de la journée n’était pas uniquement liée à la gourmandise. En effet, après avoir découvert le chocolat Weiss, nous avons pris la direction du Musée d’Art et d’Industrie. Ce musée, né en 1833, était à l’origine généraliste, héritier des cabinets de curiosité privé (comme beaucoup de musées à cette époque). A la fin de XIXe siècle, l’idée vient de le transformer en musée spécialisé dans les industries d’art qui sont en train de permettre le développement de la ville. Le Musée d’Art et d’Industrie devient alors un lieu de conservation mais aussi un lieu d’émulation pour inspirer les futurs créateurs d’armes, cycles et rubans. Encore aujourd’hui, le MAI de Saint Etienne s’articule autour de ces trois collections d’art industriel.
Le bâtiment, construit au XIXe siècle, devait au départ abriter une sous-préfecture juste avant qu’une réorganisation de l’état ne désigne la ville comme préfecture. Il est alors transformé en palais dédié aux arts industriels.
Nous avons eu la chance de suivre une visite guidée avec une médiatrice réellement passionnante. La visite, très vivante, nous a permis en 1h30 d’avoir un très bon aperçu des trois collections. Nous avons ainsi appris pourquoi et comment Saint Etienne est d’abord devenue une ville où les armes étaient fabriquées, puis comment l’industrie du cycle y a fait son apparition. Nous avons aussi appris que Saint Etienne est encore actuellement la capitale du ruban, qu’il s’agisse des rubans utilisés par l’industrie du luxe, des rubans médicaux (les bandages en particulier) ou les rubans colorés qui ornent les sachets et boîtes de chocolat.
La collection d’armes du MAI couvre toutes les périodes depuis le Moyen-Âge jusqu’au XXe siècle où l’on retrouve les fusils Lebel et FAMAS, produits à Saint Etienne.Détails des armuresPlusieurs modèles de bicyclettes ont été conçus et produits à Saint EtienneCatalogue de rubans avec échantillonsLe MAI possède plusieurs métiers à tisser les rubans en état de fonctionnement. Autrefois, les ouvriers tisseurs travaillaient à domicile sur ces métiers installés dans leur logement.
Faire soi-même au cours d’un atelier créatif
Après avoir admiré le savoir-faire industriel de Saint Etienne, il était temps pour nous de nous essayer à un atelier créatif. Nous étions attendus pour cela au Dobry Lab. Ce lieu hybride est à la fois un salon de thé et un atelier de créateur. L’équipe du Dobry Lab créé en effet des objets graphiques sur papier, bois et textiles qui sont proposés à la vente. Mais ils animent aussi des ateliers créatifs. Le thème du nôtre était la création de tampons. Après avoir vu les exemples proposés, j’avoue avoir un peu craint de ne pas être à la hauteur et de ne pas y arriver. Mais, guidée en pas à pas, et bien encouragée, j’ai réussi à me lancer et à produire un tampon plutôt sympa. L’atelier a été unanimement apprécié par notre groupe, malgré nos compétences en dessin disparates.
Le Dobry Lab est prêt à nous accueillir !
Etape 1 – dessiner son motif sur papier calque (et se demander pourquoi j’ai choisi de mettre des sapins alors que je ne sais pas les dessiner correctement)
Etape 2 – creuser le motif reporté sur la gomme douce en utilisant une gouge
Etape 3 – faire un essai pour voir le résultat
Les exemples du Dobry Lab sont nettement plus élaborés que nos créations. Ce qui est chouette, c’est que nous avons pu les utiliser pour personnaliser un petit leporello. Et comme nous étions ravis de cet atelier, nous nous sommes amusés à tamponner et signer les leporellos de tous les autres membres du groupe.Jouer avec les reflets !Une journée à Saint Etienne – exemple de leporello réalisé par le Dobry Lab à partir de tampons
(*) Les conditions de visite du musée d’Art et d’Industrie de Saint Etienne, située 2 place Louis Comte, sont à retrouver sur le site internet du musée. Je vous encourage à participer à une visite guidée qui permet vraiment de comprendre les collections très techniques du MAI, et leur importance pour la ville de Saint Etienne.
(*) Le Dobry Lab est situé 52 rue Charles de Gaulle à Saint Etienne. La programmation des ateliers est disponible sur le site internet du café créatif.
Saint Etienne, miscellanées
En complément de ces découvertes, lors de cette journée à Saint Etienne, je suis aussi allée :
Au coffee shop Les Simones, 40 rue de la Résistance : cet endroit est à la fois un concept store dédié à la féminité et un lieu pour faire une pause autour d’une boisson fraîche sans alcool, un café ou un thé. EDIT 07/09/2925 : le coffee shop Les Simones a définitivement fermé ses portes
dans la rue des garages pour découvrir les fresques d’Ella et Pitr, des artistes stéphanois aux personnages que l’on reconnait du premier coup d’œil.
fresque d’Ella et Pitr dans la rue des garages
Saint Étienne m’a convaincue qu’elle est bien plus qu’une ancienne ville minière et industrielle, que son passé est une richesse et que son présent mérite de prendre le temps de la découvrir. Cependant, il me reste encore beaucoup de lieux à découvrir à Saint Etienne, par exemple le musée de la mine au Puits Couriot ou la cité du design. Et j’ai aussi repéré de chouettes lieux à découvrir autour de la ville, comme les gorges de la Loire ou la cité Le Corbusier à Firminy. J’ai donc ce jour-là ajouté Saint Etienne à ma liste d’endroits à revenir explorer.
Saint Etienne – Loire – septembre 2024
(*) Comme je l’ai indiqué en introduction, cette journée était une invitation (collaboration commerciale non rémunérée). Je remercie donc Saint Etienne Hors Cadre et Loire Tourisme pour cela, ainsi que tous les lieux où nous avons été accueillis. Cet instameet était un évènement à destination des éclaireurs de la plateforme de tourisme régional et durable Partir-Ici.fr à laquelle je collabore. J’ai vraiment apprécié ma découverte de la ville de Saint Etienne, et les activités auxquelles j’ai participé durant cette journée.
Sur une façade du centre ville stéphanois, des chats jouant avec une balle ont attiré mon regard. Je ne me souviens pas avoir déjà vu un motif similaire sur un immeuble.
Dans la rue… Aussi surprenant que cela puisse paraître, le thème de la semaine du projet 52 m’a prise au dépourvu. En effet, depuis le début de l’année, je ne suis quasiment pas allée en ville, et je n’ai fait que passer rapidement dans les rues sans m’y attarder sur les détails. Il a donc fallu que je me creuse la tête afin d’arriver à une proposition un peu capillotractée !
Jeudi soir, je suis enfin allée découvrir un des foodtrucks qui tourne autour de chez moi depuis environ un an et demi et dont j’avais beaucoup entendu parler. Ce soir-là, le camion était posé dans la rue dans un village voisin du mien. Et ce qui m’a tout de suite attiré l’œil, c’est cette pile de cookies (et il faut dire qu’ils étaient largement aussi bons que beaux !).
Les cookies aux deux chocolats Valrhona de Pok&Ben
Pour découvrir ce qu’il se passe dans la rue chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
PS : afin d’être complètement transparente, la découverte des pokés et des fabuleux cookies faisait suite à une invitation (collaboration commerciale non rémunérée).
Si l’actualité royale de la semaine a été marquée par l’abdication de la reine du Danemark au profit de son fils, ce n’est pas cela qui m’a inspiré le thème de la semaine quand je l’ai mis sur la liste. En effet, vous n’aurez pas manqué de noter que nous sommes en pleine période de la galette des Rois.
Depuis le début du mois, boulangeries et pâtisseries exposent fièrement les galettes feuilletées à la frangipane ou à la crème d’amandes dans leurs vitrines. Certains rivalisent d’originalité pour proposer des parfums moins classiques, parfois de façon éphémère. Je dois cependant avouer que je n’ai guère la frangipane ou la crème d’amandes. Je mange donc souvent de la galette des Rois plus pour partager un bon moment que par réelle gourmandise. Je cherche aussi des alternatives, et je regrette de ne pas trouver par chez moi de Royaume, ce gâteau des Rois du Sud aux fruits confits. Cependant, j’ai trouvé cette année une proposition à la fois gourmande et originale chez Picard : une babka des Rois au citron confit et à la pistache. Avec Melle 3e, nous nous sommes régalées lors d’un goûter royal il y a une quinzaine de jours.
Pour découvrir les évènements royaux chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Nous sommes à cette période de l’année où villes et villages scintillent des lumières de fêtes. Cela tombe assez bien puisque scintiller est le thème du projet 52 cette semaine. Après une telle introduction, vous devez vous douter que j’ai d’abord pensé à vous montrer des illuminations de Noël. J’ai en effet déjà largement commencé à aller les voir autour de chez moi, et même un peu plus loin puisque j’ai passé un week-end à Arras.
Cependant, le week-end dernier, j’ai installé mon sapin de Noël. Et en installant la guirlande lumineuse dedans, j’ai trouvé que ce serait une bonne idée pour le thème de cette semaine. J’ai donc sorti mon appareil photo. Puis, j’ai aperçu la coupe de papillotes et les papiers brillants scintillaient dans la lumière de la guirlande. Voilà, j’avais ma photo !
Pour voir ce qui scintille chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Durant les dernières vacances scolaires, je suis partie 3 jours au pays du Mont Blanc. En effet, depuis le mois de mars, Mr 2e s’est installé à Sallanches et je n’avais pas encore eu le temps ni l’occasion d’y aller. Ce n’était pas la première fois que je venais dans la région puisque tout juste 10 ans auparavant, nous avions passé quelques jours à Chamonix. Ces deux séjours au pied du Mont Blanc ont en commun de s’être passé sous la pluie après une première (demie) journée plus agréable. S’il y a 10 ans, les enfants étant petits, nous avions surtout profité du cinéma et de la piscine de la résidence où nous logions, cette fois, nous avons réussi à faire pas mal de balades malgré les averses. Prenez votre parapluie et suivez nous !
On a (presque) réussi à voir le Mont Blanc….
Aller voir la cascade de l’Arpenaz
Cette cascade, je l’ai repérée en arrivant sur Sallanches par l’autoroute A40. Sur la gauche, il était difficile de la louper. Alors, nous avons profité qu’il fasse beau pour un petit crochet. En effet, elle est extrêmement facile d’accès. Déjà, elle est très bien fléchée depuis la sortie de l’autoroute. Ensuite, un petit parking permet de se stationner à quelques centaines de mètres seulement du pied de la cascade. Là, s’il fait (vraiment) beau, il est possible de pique-niquer sur les quelques tables à disposition. Et l’on peut par un petit sentier sans difficulté s’approcher de la rivière puis de la cascade en quelques minutes.
La cascade de l’Apernaz vue depuis le parkingvue sur les montagnesL’automne arrive doucement le long de la rivière
(*) L’accès à la cascade de l’Arpenaz se fait depuis l’entrée de Sallanches et est fléchée à la sortie de l’A40
S’émerveiller à la Mer de Glace et au Montenvers
Comme notre première (demie) journée sur place était annoncée comme la plus belle niveau météo, nous avons filé sur Chamonix après le bref arrêt à la cascade de l’Arpenaz. Nous souhaitions en effet aller voir la Mer de Glace. Nous avons donc pris nos billets à la gare du Montenvers et attendu le train suivant. Ce petit train à crémaillère nous a monté jusqu’au Montenvers, à 1913 mètres d’altitude, en une vingtaine de minutes à flanc de montagne. Le paysage depuis le petit train est impressionnant et l’on s’élève progressivement au dessus de la vallée de Chamonix jusqu’à arriver face aux Drus. En sortant de la gare, notre premier constat a été que la Mer de Glace nous a semblé bien lointaine. Si on voit très nettement la vallée morainique et le niveau que le glacier pouvait attendre, on ne voit plus vraiment la Mer de Glace au pied du Montenvers.
La gare de Chamonix sur le chemin de fer du MontenversVue sur la vallée de ChamonixFace aux DrusApercevoir le glacier
En cette fin octobre, de nombreux travaux avaient lieu au Montenvers afin de prolonger un peu la voie ferrée et de construire un nouveau téléphérique permettant aux visiteurs de s’approcher à nouveau du glacier sans trop de difficultés. En conséquence, le téléphérique existant était à l’arrêt et nous n’avons pas pu descendre vers le glacier (il est possible de le faire à pied mais nous n’étions pas équipés en conséquence et n’en avions pas le temps avant le dernier train de retour). Aussi, nous avons choisi de nous éloigner de la foule très présente sur la terrasse panoramique en faisant une balade sur l’autre versant de la montagne. Passant derrière l’hôtel du Montenvers, nous avons pris la direction du Plan de l’Aiguille. Nous savions que nous n’aurions pas le temps d’aller jusqu’au bout mais nous avons bien profité d’une jolie balade dans la montagne parée de ses couleurs automnales.
Le chemin, bien visible, s’élève à flanc de montagne entre les mélèzesOn s’élève assez rapidement. Preuve en est, le Grand Hôtel du Montenvers qui parait tout petit.Mélèzes d’automne au pied des DrusQuelques traces de neige rappellent que l’hiver approcheCouleurs d’automneMythiques Drus
Nous avons donc fait demi-tour au bout d’une petite heure à profiter des paysages grandioses et des couleurs vibrantes de l’automne. En effet, avant de redescendre, j’avais très envie de prendre une boisson chaude au bar du refuge du Montenvers. Nous nous y sommes installés dans un coin cosy, auprès d’une grande cheminée (hélas, pas encore en fonctionnement), et avons savouré une pause méritée. Puis, nous avons pris l’un des derniers trains redescendant dans la vallée, profitant une nouvelle fois de la vue.
profiter d’un moment au calme
pause dans un refuge grand luxe
Juste avant de repartir, nous avons bénéficié d’un rayon de soleil sur les Drus
(*) Le train du Montenvers a sa propre gare, située derrière la gare SNCF et accessible via une passerelle au dessus de la voie ferrée. Les horaires et tarifs sont disponibles sur le site internet de Mont Blanc Natural Resort qui gère les remontées mécaniques sur Chamonix. Il est possible de prendre ses billets l’avance via internet. Comme nous n’étions pas sûr du jour où nous irions, nous avons acheté nos billets en arrivant sur place. A cette période de l’année, nous n’avons pas eu à attendre. Il est possible de dormir au refuge du Montenvers, d’y déjeuner ou juste d’y prendre une boisson. En été, une terrasse fait face aux Drus, tout comme la véranda. L’intérieur de cet établissement historique a le charme de la montagne d’antan.
Découvrir l’église baroque de Notre Dame de la Gorge
Nous abordons maintenant les jours de pluie. Notre deuxième jour en particulier a été marqué par des trombes d’eau. Nous avons donc privilégié des balades courtes et ne présentant pas de chemin technique ou périlleux. Nous avons commencé la matinée par aller découvrir la charmante église baroque de Notre Dame de la Gorge. Au dessus des Contamines, dans une combe au bout du monde, on trouve en effet une superbe église. Découvrir cette splendeur au cœur de la montagne est assez surprenant. Un parking permet de se garer à quelques centaines de mètres (l’accès en voiture au pied de l’église est réglementé). Nous les avons parcouru très rapidement, en une vaine tentative de ne pas être trop mouillés. L’intérieur de l’église mérite de s’y attarder avec ses décors travaillés. Si le temps avait été plus clément, nous aurions sans doute profité d’une belle balade au fond de la gorge…
La pluie nous fait hâter le pas sur la route d’accès, bordée d’un chemin de croixEglise baroque au cœur des montagnes
L’extérieur de Notre Dame de la Gorge
L’intérieur de Notre Dame de la Gorge
(*) Pour accéder à Notre Dame de la Gorge, il faut monter jusqu’aux Contamines, puis suivre les panneaux.
Se laisse hypnotiser au lac vert
Après être redescendus de Notre Dame de la Gorge en passant par les Contamines et Saint Gervais, nous avons changé de côté de la vallée pour monter au dessus de Passy en direction du plateau d’Assy et du lac vert. Je dois bien avouer que la montée vers le lac m’a fait douter de notre capacité à profiter du lieu une fois arrivés. En effet, toute l’ascension s’est faite non seulement sous la pluie mais au cœur des nuages. Un fort brouillard nous empêchait de distinguer quoi que ce soit autour de nous. Mais, en arrivant sur le plateau d’Assy, et la station de Plaine-Joux, nous avons une bonne surprise : le ciel est (relativement) dégagé et nous ne sommes plus dans le brouillard. Nous descendons jusqu’au lac vert où nous bénéficions d’une ambiance absolument magique, entre les couleurs d’automne des hêtres et des mélèzes, la belle couleur du lac et les gouttes de pluie qui font des cercles à la surface de l’eau, tandis que les nuages s’accrochent sur les pentes.
La magie du lac vert un jour de pluie en automne
(*) Le lac vert est situé sur la commune de Passy, et l’accès, bien fléché depuis la vallée, se fait via la station de Plaine-Joux. Le lac doit sa couleur à la présence de cyanobactéries. Il constitue un milieu naturel fragile et il est absolument interdit de s’y baigner afin de le préserver. Un chemin permet de faire le tour du lac afin de profiter, par beau temps, de la pureté de l’eau qui permet de voir les arbres et végétaux qui y sont immergés.
Prendre le Mont Blanc Express
Afin de bénéficier de jolis paysages et d’une expérience de voyage, tout en restant au sec, nous avons pris le Mont Blanc Express entre la gare de Saint Gervais les Bains-Le Fayet et celle de Chamonix (nous aurions bien poussé l’expérience jusqu’en Suisse mais la suite du trajet était desservie uniquement par car ce jour-là en raison de travaux). Au fil du parcours dans la vallée, nous avons pu profiter des fenêtres panoramiques de ce train particulier. La ligne a en effet été construite au début du XXe siècle et est l’un des lignes de train les plus pentues de France sans crémaillère ou câble. C’est un véritable voyage qui nous emmène dans les paysages automnaux, au fil des petites gares et haltes, parfois desservies uniquement à la demande.
Une fois à Chamonix, nous disposions de presque 3 heures avant de prendre notre train de retour à Saint Gervais les Bains. Nous avons donc sorti nos parapluies, direction le centre ville de Chamonix, à quelques minutes à pied de la gare. Là, nous avons fait les boutiques, essentiellement de sport, ainsi qu’un arrêt à la librairie où j’en ai profité pour acheter Premier de Cordée de Frison-Roche. J’avais en effet lu ce roman il y a bien longtemps et mon précédent séjour chamoniard m’avait donné envie de le relire, mais je n’en avais pas pris le temps. Compte tenu de la météo, nous savions que nous passerions une fin d’après-midi à l’abri dans notre chambre d’hôte et je n’avais pas pensé à emporter un livre. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié cette relecture, forcément différente maintenant que je sais situer les lieux dont il est question.
La gare, sous les aiguilles de ChamonixL’église de Chamonix et son clocher à bulbe
Comme aucune accalmie ne se profilait, nous avons pris le temps d’une longue pause goûter. Nous avons opté pour un établissement emblématique de Chamonix : l’ancien bar de la terrasse, récemment rénové et renommé « Rose du Pont ». Avec sa façade Art Nouveau toute rose située le long de l’Arve, il est difficile de le manquer. Lors de notre arrivée, une serveuse nous a conseillé de nous installer à l’étage, plus cosy avec ses canapés. Nous avons choisi une table dans une petite alcôve surplombant la rivière (et d’où la vue par beau temps sur les montagnes et en particulier le Mont Blanc doit être magnifique). Et nous avons passé presque une heure à discuter, tout en savourant notre goûter, avant de repartir à la gare.
Impossible de ne pas remarquer cette façade Art Nouveau
La décoration à l’étage est très cosy, entre Art Nouveau et Art Déco
Gros coup de cœur pour ce jus d’orange chaud avec miel et cannelle
Faire une dernière tentative pour voir le Mont Blanc
Lors de ce séjour, nous n’aurons pas vu le Mont Blanc alors que nous aurons constamment été à ses pieds. Avant de reprendre la route du retour, nous avons fait un arrêt dans le village de Combloux, entre deux averses. Notre tentative de voir le Mont Blanc sera partiellement infructueuse puisque seul son pied sera visible, le sommet étant toujours dans les nuages. Nous avons cependant fait une jolie promenade dans les petites rues du village, avec ses chalets plein de charme.
Au pied des montagnes, le village de ComblouxLe charme d’un vieux chalet à ComblouxC’est de Combloux que nous aurons la meilleure vue du séjour sur le Mont Blanc…
Nous avons encore fait un arrêt avant de prendre la route des gorges d’Arly pour descendre sur Albertville afin de faire un tour dans Megève. La station chic du Val d’Arly était en mode « intersaison », et pas mal de travaux étaient en cours dans le centre du village. Comme la pluie a fait son retour, nous ne nous sommes arrêtés que le temps de prendre un café dans un des rares établissements ouverts à cette période de l’année.
La place centrale de Megève
L’office de tourisme et le mignon petit pont de pierre sur la rivière à Megève
Dormir au pays du Mont Blanc
Lors de ce séjour, nous avons dormi dans une chambre d’hôtes à Saint Gervais les Bains. Le chalet l’Aiglon est très accueillant, avec une déco montagne bien présente, ajoutant un certain charme. Le propriétaire a su être très accueillant et de bon conseil. Nous avons en particulier dégusté sur ses conseils une fondue savoyarde et une raclette au restaurant l’Edelweiss dans Saint Gervais (oui, nous y sommes allés les deux soirs, tellement nous avions été enchantés). Nous avons très bien dormi dans des chambres très cosy. Et nous avons beaucoup aimé le système de commande pour les viennoiseries et le pain du petit déjeuner afin de limiter le gaspillage tout en disposant d’un large choix.
La salle commune qui sert d’accueil
La déco montagne dans les chambres
(*) Les deux nuitées m’ont été offertes par Auvergne Rhône Alpes Tourisme et les Gites de France de la région AURA en tant qu’éclaireuse pour Partir-Ici.fr, la plateforme de la région pour un tourisme durable et de proximité. Ces deux nuitées constituent donc une collaboration commerciale. J’ai cependant choisi le lieu et l’établissement où je me suis rendue. Le reste de mon séjour est un choix complètement personnel pour lequel j’ai payé l’ensemble des activités mentionnées.
Au pays du Mont Blanc : Chamonix, Saint Gervais, Sallanches, Passy, Les Contamines, Combloux, Megève Haute Savoie – octobre 2023
Nous avons de la chance dans la Drôme car nous avons beaucoup de nombreux producteurs et artisans qui font un travail de qualité. Il est ainsi relativement facile de se régaler à base de produits locaux que l’on trouve au marché ou dans les magasins de producteurs. Mais nous avons aussi beaucoup de bons restaurants, qu’il s’agisse d’établissements proposant une cuisine simple mais de qualité, de bistronomie ou de restaurants étoilés. J’ai d’ailleurs déjà eu plusieurs fois l’occasion de dîner dans certains de ces derniers (La Cachette et Flaveurs à Valence, et le Carré d’Alethius à Charmes sur Rhône), ainsi que dans leurs adresses bistronomiques (en particulier, le Bac à Traille et André). Il faut dire que nos chefs étoilés ont à cœur de faire découvrir leur cuisine et proposent différents rendez-vous plus abordables que leurs grandes tables.
En arrivant chez Anne-Sophie Pic
Un quatre-heures chez Anne-Sophie Pic
Ainsi, Anne-Sophie Pic, cheffe triplement étoilée pour son restaurant valentinois (et cumulant 10 étoiles sur l’ensemble de ses restaurants), propose à certaines périodes de l’année un quatre-heures. Je l’avais bien repéré depuis un moment sur les réseaux sociaux de la Maison Pic, mais n’avait pas trouvé d’occasion pour y aller. Celle-ci est venue par hasard un samedi après-midi où j’ai croisé ma copine Laeticia en ville. Elle venait d’appeler pour réserver afin d’y aller le lendemain avec quelques autres de mes connaissances. Il n’a pas fallu bien longtemps pour qu’elle réussisse à me convaincre que c’était une bonne idée de me joindre à eux et a aussitôt rappelé le restaurant pour ajouter une personne.
Nous nous sommes donc retrouvés à 6 le dimanche un peu avant 16.00. Dès l’entrée dans l’établissement, c’est un cocon à la fois doux et chaleureux. Une fois à notre table, nous devons choisir une boisson sur la carte dédiée au quatre-heures. Nous aurons ensuite quatre services de bouchées sucrées, apportées par les pâtissiers qui nous expliquent ce que nous allons déguster et dans quel ordre il est préférable de le faire. Les prémices, les viennoiseries, les pâtisseries et les desserts à l’assiette se succèdent, tout en délicatesse et subtilité. L’expérience se termine par un cocktail sans alcool très floral.
La carte du bar Rose
Cocktail floral
Prémices sucrées
Caviar de chocolat et bouchée chocolat-menthe
Matcha comme un tiramisu
La fraise et la rhubarbe
Nous avons avons vraiment passé un excellent moment, dans l’ambiance feutrée des salons de la Maison Pic. Pendant presque 2 heures et demie, les bouchées se sont succédées, tranquillement. Nous y étions le dernier jour de service de la version de l’été 2023. Et j’ai maintenant très envie de découvrir la nouvelle proposition pour l’hiver.
(*) Le quatre-heures n’est pas servi tous les jours et est obligatoirement sur réservation au moins la veille. Il était à 49 € par personne lorsque nous y sommes allés.
Des découvertes au Valence en Gastronomie Festival
Le Valence en Gastronomie Festival est un rendez-vous annuel qui se tient au moment de la rentrée. Pendant un week-end, différentes activités sont proposées autour de la gastronomie (ainsi, en 2019, j’avais participé à un speed-tasting). Restaurateurs, artisans et producteurs font découvrir leurs spécialités sur un marché où les dégustations se paient en Goutatou, des tickets que l’on peut acheter sur place. C’est une très bonne occasion pour goûter la cuisine de grands chefs ou des produits originaux. J’avais beaucoup apprécié l’expérience l’an dernier et j’avais hâte de la réitérer cette année.
Fin de journée sur le champ de Mars où se passe le festival
Goutatou en main, je suis prête à me régaler !
J’avais également la chance d’être conviée à la soirée donnée par Drôme c’est ma nature, l’agence d’attractivité départementale dont je suis ambassadrice. C’est donc en fin de journée du samedi que je suis allée sur le site du festival. Cette année, tout avait été regroupé sur le Champ de Mars à Valence. Je pensais avoir le temps de faire le tour avant le début de la soirée, mais j’ai passé un peu trop de temps à échanger sur le stand de l’Ardèche avec une personne de l’agence départementale de tourisme autour de futurs rendez-vous. Aussi, j’ai ensuite filé rapidement pour assister au cocktail sur le stand de la Drôme.
Tartes fines aux légumes d’été et mini-caillettes
Macarons salés chèvre/poivron
Comme il me restait plein de Goutatou, je suis revenue le dimanche en fin de matinée. J’ai ainsi pu me composer un brunch entre sucré et salé : de la pogne, des glaces, des bouchées salées et sucrées… J’ai également fait quelques achats, en particulier du miel de l’Ain (qui était un des départements invités de cette édition du festival), du vinaigre balsamique produit en Ardèche, des sablés fourrés fabriqués à Tain l’Hermitage, des compotes, de quoi préparer du thé glacé et des chouchous à base de noix de Grenoble.
Bouchée salée de la Maison Pic, tomate & romarin
Mes achats…
(*) Les deux planches de Goutatou que j’ai « dépensées » sur le festival m’ont été offertes par Drôme c’est ma nature (collaboration commerciale / invitation). J’étais totalement libre sur la façon de les utiliser, et sur mes choix de dégustations.
En ce week-end pascal, je vous ai proposé de nous montrer des traditions dans le cadre du projet 52. C’est, vous l’aurez sans doute remarqué, un thème qui revient régulièrement au fil des ans. Il faut dire que j’aime bien ces traditions qui nous ancrent dans une lignée, dans une culture, dans un groupe. Certaines sont très anciennes et d’autres plus récentes, mais elles ont en commun de rapprocher des personnes à travers des rendez-vous et des gestes. Il peut s’agir de traditions familiales, comme se retrouver un jour donné de l’année, de traditions locales, comme les corsos ou les fêtes patronales, de traditions plus vastement partagées, comme la galette des Rois. Elles peuvent être gourmandes. Certaines servent à rythmer l’année. Elles sont souvent festives. Et surtout, elles continuent à se perpétuer, transmises de génération en génération et emportées dans les bagages de ceux qui quittent le bassin d’origine de la tradition, comme ces (ex)lyonnais qui allument des bougies le 8 décembre aux quatre coins du monde.
Puisque c’est Pâques, j’aurais pu vous parler de chocolats ramenés à la volée par les cloches revenant de leur exil romain (et oui, pas de lapin ou de lièvre de Pâques chez moi), ou encore de la pogne que l’on partagera ce week-end. Mais c’est une tradition qui ouvre la semaine pascale que j’ai choisie. En effet, le dimanche des Rameaux, c’est le jour du Suisse (de Valence), un biscuit en forme de bonhomme. Cette spécialité valentinoise est nommée en référence aux gardes Suisses qui accompagnaient le pape Pie VI lors de son exil à Valence à la toute fin du XVIIIe siècle. Et comme chaque année, je n’ai pas dérogé à la tradition, et dimanche dernier, il y avait bien un Suisse sur la table !
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NB : Ce week-end de Pâques sera en grande partie familial, aussi je ne sais pas quand je pourrai venir ici pour valider les commentaires qui seraient passés en modération. Mais n’ayez crainte : je les validerai bien dès que possible.
Quand je pense à « Partager », le thème de cette semaine pour le projet 52, et que nous sommes en janvier, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est « galette des Rois » ! Alors, pour ma photo de la semaine, je n’ai pas hésité un seul instant…
Cette galette des Rois vient de la pâtisserie Intense de Tournon-sur-Rhône, tenue par Bastien Girard qui a été champion du monde de pâtisserie… et c’est un véritable délice (comme tout ce que j’ai dégusté de cette maison) !
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