[Drôme] le printemps au pied du Vercors

Un soir, après le travail, j’ai eu envie de profiter du ciel bleu et de l’ambiance quasi-estivale qui m’avaient narguée les quelques jours précédents. J’ai donc pris la direction de Peyrus, qui combine l’avantage d’être un joli point de départ pour se balader avec celui (non négligeable) d’être proche de chez moi.

Comme souvent, je me suis stationnée à côté du cimetière (où se trouve la jolie chapelle Saint Pierre du XIIe siècle, vestige d’un ancien prieuré). J’ai ensuite traversé le cimetière pour rejoindre le sentier qui passe de l’autre côté.

Là, un tapis de pâquerettes invitait à s’asseoir et contempler la montagne. Tout autour, le printemps étalait ses couleurs : vert lumineux de l’herbe, vert tendre des premières feuilles… Le ciel était d’un bleu éclatant, tandis que le soleil bien chaud donnait un petit air d’été à l’ensemble.

J’ai passé tellement de temps à contempler qu’il ne m’en est finalement pas resté beaucoup pour marcher ! J’ai quand même pris le chemin en direction du village. Il suit le trajet de l’ancien chemin de croix, duquel il reste quelques stations.

Après un petit aller-retour jusqu’aux portes du village, j’ai jeté un coup d’oeil aux montagnes, j’ai humé encore une fois le printemps… et j’ai pris le chemin du retour (histoire de m’assurer d’être à destination avant l’heure du couvre-feu !). Cette petite parenthèse bucolique m’a permis une belle respiration dans le rush d’une semaine de travail bien remplie.

Vert lumineux de l’herbe printanière au pied des montagnes
Au loin, la montagne ardéchoise
La chapelle Saint Pierre se dresse au cœur du cimetière
A la croisée des chemins, une station de l’ancien chemin de croix
Tapis de pâquerettes

Peyrus – Drôme – avril 2021

[Drôme] sur les sentiers du Mont Miéry

C’est via Le Caillou aux Hiboux que j’ai découvert cette balade sur le Mont Miéry, via une story Instagram si j’ai bonne mémoire.

Situé au dessus du village d’Upie, le Mont Miéry est dominé par une statue de la Vierge. Le but de la balade est donc d’attendre le sommet du Mont, et de grimper dans la petite tour qui supporte la statue.

Ayant une cheville pas encore tout à fait remise d’une grosse entorse le jour où j’ai fait la balade, je ne suis pas partie du village d’Upie mais je me suis stationnée au bord de la route vers le hameau de Coucourdon. J’ai alors avisé un sentier qui s’enfonçait dans la forêt et l’ai emprunté.

Lorsque j’ai croisé le balisage jaune, je l’ai suivi…. Si le chemin était d’abord très agréable avec un léger dénivelé, assez vite il se met à grimper de façon plus sèche, jusqu’à devenir vraiment très abrupt. Je me suis même demandé si je n’avais pas manqué une bifurcation, mais non, des marquages m’ont confirmé que je suivais le bon tracé. Les derniers mètres pour accéder au sommet sont vraiment raides et la nature sableuse du sol ne facilite pas les choses (et je ne regrette pas d’avoir décidé de porter mon attelle cet après-midi là !). Heureusement que quelques racines et branches me permettent de m’aider de mes mains.

Mais une fois en haut, la récompense est une vue à 360° sur les environs. Un escalier permet de monter jusqu’au pied de la statue sur une petite plateforme. De là, je m’amuse à reconnaître les villages des environs et j’admire assez longuement le paysage.

Au moment de repartir, j’avise un chemin beaucoup plus large que celui que j’ai emprunté à l’aller et qui va globalement dans la direction où je souhaite aller. Je décide donc de le suivre, espérant qu’il sera plus commode que celui de la montée.

Et en effet, ce chemin s’avère être un choix judicieux : pente plus douce et régulière, jolis points de vue sur la Raye et les Trois Becs, … Je redescend doucement vers Coucourdon. De là, je récupère le sentier balisé en jaune pour retrouver mon point de départ.

Tout au long de la balade, j’ai profité du printemps qui s’éveille : chants des oiseaux, fleurs au bord du chemin et dans les pruneliers, bourgeons…. Et je me dis qu’en automne quand les arbres se parent de teintes mordorées, cela doit aussi être très beau.

Hellébore en fleurs
Fleurs de prunier sauvage
Notre Dame du Mont Miéry
Vue sur Upie et la plaine de Valence
Vue sur la montagne de la Raye

Mont Miéry – Upie – Drôme – mars 2021

(*) Le chemin qui monte doucement jusqu’à la Vierge du Mont Miéry part de Coucourdon, au niveau d’un poteau téléphonique et n’est pas balisé en jaune !
Pour le stationnement, il y a un petit parking au niveau d’une table de pique nique au bord de la route, sur la droite en venant d’Upie, avant d’arriver à Coucourdon. Il est possible de gagner le chemin « facile » en prenant le sentier qui file dans la forêt face à la table de pique-nique, puis en suivant le balisage jaune vers la gauche quand on le croise (« à plat »). Quand le sentier balisé rejoint la route, le chemin pour monter est le premier à droite.

[Drôme] faire un tour au bord du Rhône

Avec mon entorse à la cheville début mars, j’ai été contrainte à des sorties plus courtes et surtout plus plates que ce que j’ai coutume de faire. C’est ainsi que je suis retournée me promener sur les bords du Rhône en amont du barrage de Bourg-lès-Valence.

La météo était plutôt clémente et si le ciel était un peu couvert au début de ma balade, le soleil s’est montré généreusement assez rapidement. En partant du barrage, j’ai longé le fleuve vers l’amont, en direction de la Roche de Glun.

Le printemps commençait à prendre ses quartiers sur les berges du Rhône. Comme l’an dernier, j’y ai trouvé des orchidées, mais aussi des jonquilles, et des léontodons. Les arbustes au bord du chemin étaient pour la plupart en fleurs également.

De l’autre côté du fleuve, les vignobles de Cornas et Saint Joseph s’étalent sur le coteau. Tandis qu’un peu plus au sud, la silhouette du massif de Crussol se distingue nettement.

Je prends mon temps pour admirer les paysages, et regarder le fleuve s’écouler, paisible.

Arbre en fleurs….
Le jaune soleil des léontodons…
Orchis géant
Ophrys (de mars ?)
Face aux vignobles de Cornas
Vue sur la montagne de Crussol
Au bord du fleuve paisible

Bourg-lès-Valence – Drôme – mars 2021

(*) Au niveau du barrage de Bourg-lès-Valence, il y a un parking de la Via Rhôna. Il suffit ensuite de s’engager sur la Via Rhôna en remontant le cours du fleuve. Au moment où la Via Rhôna tourne sur la droite, il est possible de continuer tout droit en longeant le bassin du barrage. Le chemin le long du fleuve rejoint la Via Rhôna environ 1.5 km plus loin.

[Drôme] monter à la Tour de Barcelonne

En décembre, nous avions hésité à monter à la Tour de Barcelonne et avions finalement préféré aller jusqu’à la Chapelle Sainte Marguerite dans le même secteur. Mais nous avions noté de profiter d’une prochaine occasion pour aller voir la Tour de Barcelonne de plus près.

Lorsque j’étais allée jusqu’au pied de la Tour, j’étais partie du village de Barcelonne. Cette fois, nous sommes partis de Combovin. La montée jusqu’à la Tour est plus courte et plus agréable, dévoilant davantage de paysages.

Très vite, l’ascension se fait au milieu d’une forêt de conifères. En me retournant, le panorama sur le Vercors est toujours aussi magique. Rapidement, nous arrivons sur la crête d’où l’on domine une partie de la plaine de Valence.

La balade se poursuit entre les arbres (sur un sentier détrempé par les pluies des jours précédents, aussi nous prenons garde à ne pas glisser !). Nous approchons de la tour et nous croisons de nombreux randonneurs, trailers et vététistes profitant comme nous du soleil de ce dimanche matin.

Nous croisons les ruines de l’ancienne forteresse, puis traversons un pont de planches (serait-ce l’ancien emplacement d’un pont-levis ?) et arrivons sur l’esplanade au pied de la Tour. Le point de vue sur la plaine de Valence se déploie sous nos pieds jusqu’à la montagne de Crussol. Nous nous amusons à repérer les différents villages : Chabeuil, Montvendre, …. mais aussi le centre équestre.

Nous explorons un peu les environs, faisant le tour de l’ancien donjon et découvrant d’autres vestiges du château ruiné. Puis, nous rebroussons chemin. Nous faisons le choix de rentrer directement car il va bientôt être l’heure du repas, mais il est tout à fait possible de faire une boucle en se dirigeant vers la chapelle Sainte Marguerite.

Le village de Combovin, niché au creux des piémonts du Vercors
Marcher au milieu des pins
Face à nous, la colline sur laquelle se trouve la chapelle Sainte Marguerite (on en aperçoit le chemin)
Piémonts du Vercors
Vue sur la plaine de Valence, avec Chabeuil au premier plan
Sur l’esplanade de la Tour de Barcelonne
Vue sur la forêt et le Vercors depuis la Tour de Barcelonne
Minimalisme médiéval
Au pied de la Tour de Barcelonne
Un dernier regard à la Tour

Tour de Barcelonne – Drôme – janvier 2021

(*) Le départ depuis Combovin se fait au niveau du parking du cimetière. Il faut alors prendre la direction des Terres Blanches, puis partir sur la droite afin de rejoindre la Tour de Barcelonne que l’on a rapidement en visuel.
La montée est nettement moins longue par ce côté qu’en partant du village de Barcelonne. Nous avons mis une vingtaine de minutes à accéder à la Tour, tout en faisant plusieurs arrêts photos !
Il n’y a pas particulièrement de difficultés sur cette petite randonnée, et il est tout à fait envisageable de la faire avec des enfants.

[Ardèche] en balade sur la Dolce Via

Au début des vacances scolaires, Melle 3e m’a mise au défi de trouver une balade à proximité d’une rivière, qui soit facile mais qui ne soit pas dans une ville ou un village… C’est comme cela que nous sommes partis faire un tour sur la Dolce Via en Ardèche.

Nous étions déjà allés il y a 2 ans sur la Dolce Via, cette voie douce aménagée sur l’emprise d’une ancienne voie ferrée dans la vallée de l’Eyrieux et offrant 90 km de chemins pour découvrir les paysages à pied ou à vélo. Nous avions alors marché entre Saint Fortunat sur Eyrieux et Saint Laurent du Pape. Afin de changer, nous sommes cette fois partis des Ollières sur Eyrieux.

Après avoir laissé la voiture sur le parking indiqué (situé à l’emplacement de l’ancienne gare), nous avons suivi les panneaux pour récupérer la Dolce Via en direction de Saint Fortunat. Le chemin descend doucement vers la rivière que nous traversons sur un viaduc. Cela nous permet d’avoir un joli point de vue sur l’Eyrieux.

Nous n’avions rien décidé sur le trajet que nous ferions et nous nous sommes laissé guider par le temps (notre impératif était d’être assez tôt à la voiture pour pouvoir rentrer chez nous avant le couvre-feu sans avoir à nous inquiéter d’un éventuel ralentissement sur la route). La progression sur la Dolce Via est agréable : d’un côté la paroi arborée de la montagne, de l’autre la rivière. Nous croisons quelques (rares) maisons, quelques anciennes installations ou signalisations liées à la voie ferrée. Des ruisseaux ont creusé de petits ravins dans la montagne ; nous les entendons cascader vers la rivière. Finalement, nous arrivons plutôt rapidement à Saint Fortunat où nous décidons de faire demi-tour.

Le retour est tout aussi agréable et offre d’autres points de vue sur les environs. Je remarque des détails auxquels je n’avais pas prêté attention à l’aller. Nous continuons à avancer d’un bon pas, et Les Ollières se profilent rapidement.

Un petit détour pour acheter de quoi prendre un goûter à l’épicerie de la place de l’Eglise, et nous sommes prêts à rentrer à la maison, après cette promenade vivifiante !

Au départ depuis Les Ollières sur Eyrieux
Plusieurs campings sont installés sur les rives de l’Eyrieux
Au passage du viaduc permettant de traverser la rivière
Le charme des villages accrochés à la montagne
Ne dirait-on pas que ce chemin empierré mène à un pays de contes de fées ?
Je suis toujours un peu sur la piste des Minimoys !
Attention, passage à niveau !
Au bord de l’Eyrieux
Retour sur Les Ollières

Dolce Via – entre Les Ollières sur Eyrieux et Saint Fortunat sur Eyrieux
Ardèche – février 2021

(*) La Dolce Via parcours 90 km : il y a donc de nombreuses balades à y faire. Tout du long, il est possible de trouver dans les villages des parkings avec un fléchage pour rejoindre la voie douce. La voie douce est entièrement accessible avec des roues, que ce soient celles des vélos ou des poussettes.
Si j’en crois les panneaux croisés sur le chemin, le trajet (aller) entre Les Ollières et Saint Fortunat fait environ 7 km. Compte-tenu des bonnes conditions (faible dénivelé, terrain stable et sans obstacles), nous avons mis 1h30 à faire l’aller-retour.

[Drôme] autour du château de Pellafol

J’avais repéré les ruines du château de Pellafol à Barbières depuis un moment sans jamais prendre le temps d’y aller. Au printemps, j’avais découvert le sentier des Pellafols qui permet de parcourir l’ensemble du village. Je n’avais toutefois pas poussé jusqu’au bout de celui-ci une fois la cluse dépassée. J’ai donc décidé de retourner à Barbières avec un double but : terminer de parcourir le chemin des Pellafols et monter aux ruines du château.

J’ai commencé par le chemin des Pellafols, en partant du pont sur la Barberolle. Il m’a emmenée sur un sentier en direction du col de la Sambie. Les points de vue sur les Monts du Matin sont superbes et le chemin permet une agréable ballade en campagne.

Revenant sur mes pas là depuis l’endroit où le chemin des Pellafols s’arrête, j’ai assez vite bifurqué en montée afin de rejoindre les ruines du château. J’avais vaguement regardé la carte avant de partir de chez moi mais j’ai suivi les chemins « à la direction » afin de contourner la combe qui me séparait de l’endroit où est bâti le château.

J’ai ainsi rejoint la ligne de crête dominant la plaine de Valence. Et je l’ai plus ou moins suivie sur de petites sentes à peine marquées pour revenir en direction du château. Peu visible et un peu chaotique, le chemin m’a fait me demander si je n’allais pas devoir renoncer à un moment où l’autre face à un obstacle infranchissable !

Finalement, progressivement, j’ai vu les ruines du château se rapprocher, et je suis arrivée au pied de l’ancien donjon. Compte tenu de la vue depuis cet endroit, il est aisé de comprendre le choix d’y installer une forteresse : le paysage permet de surveiller l’accès au col de Tourniol et au Vercors d’un côté, et toute la plaine de Valence et le débouché de la vallée de l’Isère de l’autre.

Après cette petite pause, j’ai pris le chemin du retour, empruntant cette fois le sentier direct en direction du village…

en direction du col de la Sambie
Au pied des Monts du Matin
Vue sur les Monts du Matin, avec le col de la Sambie à droite
Le relief donne une fausse impression de proximité : une combe me sépare encore du château
Le château domine la cluse de Barbières
Avancer en forêt et attraper quelques vues dégagées sur la montagne
Arrivée sur la crête, au dessus du château de Pellafol et de la cluse de Barbières
Les Monts du Matin et le col de la Sambie
Au pied du donjon
En redescendant vers le village, dominer celui-ci

Barbières – Drôme – janvier 2021

(*) Le sentier de découvertes des Pellafols permet d’aborder l’ensemble des points d’intérêt du village. Son point de départ se situe au cœur du village. Par contre, il ne monte pas au château.
L’accès « direct » au château se fait en empruntant le chemin du château (c’est le nom de la petite ruelle qui débouche sur la rue principale) depuis le centre du village.
J’ai pour ma part pris des chemins détournés, pas forcément balisés ni même répertoriés sur les cartes IGN. Ce genre de pratique demande d’avoir un sens de l’orientation correct, de connaître un minimum le secteur dans lequel on évolue (a minima une reconnaissance préalable sur une carte) et de savoir se mettre une limite (par exemple, un horaire auquel il est impératif de faire demi-tour si on n’est pas parvenu à un point de repère permettant de s’assurer de terminer la sortie dans de bonnes conditions).

[Ardèche] au milieu des chênes verts de Crussol

Un dimanche de grand ciel bleu, alors que nous avions à faire sur Valence en fin d’après-midi avec Mr 1er, nous sommes partis prendre un peu de hauteur sur la montagne de Crussol. Comme souvent lorsqu’il fait beau en hiver, il y avait foule au pied du château. Aussi, nous avons choisi de nous enfoncer dans la forêt de chênes verts.

Nous avons suivi le premier chemin qui s’est présenté, puis nous avons bifurqué d’un chemin à l’autre au petit bonheur la chance, nous assurant seulement d’une direction générale. L’idée était en effet de faire une boucle plutôt qu’un aller-retour.

Le sous-bois porte encore les stigmates des fortes chutes de neige de novembre 2018. De nombreux arbres avaient été déracinés. Certains troncs barrent encore parfois notre chemin. Nous progressons en montée et s’il n’est pas vraiment possible d’apercevoir le château depuis le couvert des arbres, nous savons que nous sommes en train de le dépasser.

Effectivement, un peu plus haut, nous débouchons hors de la forêt, quasiment sur la crête de la montagne de Crussol. La vue est à couper le souffle. A nos pieds, le Rhône ondule en un large ruban que remonte une péniche. Au-delà, le panorama s’étend jusqu’au Vercors dont on devine les sommets enneigés. Nous nous amusons à repérer différent lieux connus : la tour de Barcelonne, le village de Chabeuil, les Trois Becs, ….

Compte-tenu de l’heure, il est temps pour nous de redescendre. Nous choisissons d’éviter de passer par les ruines du château et prenons une sente sur notre droite qui file assez droit le long de la pente dans les prairies sèches. Un peu plus bas, nous nous retrouvons face sur le château, pour ce qui est sans doute l’une des plus belles vues sur celui-ci.

C’est donc en admirant le château de Crussol que nous terminons cette jolie sortie, entre sous-bois et points de vue somptueux….

Vue sur les vignobles de Saint Péray
Au milieu des chênes verts, un air de forêt estivale en plein hiver…
Vue sur la plaine de Valence et le Vercors
Le ruban du Rhône
Le château de Crussol domine le paysage
Vue sur les ruines du château de Crussol
Le château semble tout proche alors qu’une combe nous sépare de lui…

Montagne de Crussol – Saint Péray – Ardèche – janvier 2021

[petits moments] sursaut hivernal

Dans la nuit de samedi à dimanche la semaine dernière, la neige a refait son apparition chez moi. Si au réveil, une partie avait déjà fondu, balayée par le vent, il restait malgré tout une petite pellicule blanche par endroits.

Je suis retournée en profiter en suivant le même trajet que la fois précédente, dans la campagne autour de chez moi. Cette fois, l’ambiance était tout à fait différente, car le printemps a commencé à s’installer dans la nature, tout doucement. Et j’ai eu l’impression que l’hiver venait nous montrer qu’il n’avait pas encore dit son dernier mot !

Les fleurs du jasmin d’hiver ont été recouvertes par la neige
Dans les bois, une fine couche de neige reste au sol
Jeunes pousses…
A travers champs…
Le vert vif des prés contraste avec le blanc de la neige et les silhouettes sombres des arbres dénudés
Toujours sur la piste des Minimoys ?
Stalactites de glace au bord des balcons…

Chabeuil – Drôme – 13 février 2021

[Drôme] sur les sentiers enneigés jusqu’à Château Rompu

Un samedi en tout début d’après-midi, alors que nous cherchions une idée pour aller marcher un peu pas trop loin de la maison, Mr 2e m’a rappelé qu’il ne connaissait pas Châteaudouble. Nous avons donc décidé de partir jusqu’aux ruines de Château Rompu… Et en arrivant au village de Châteaudouble, une jolie surprise nous attendait : la neige était venue saupoudrer les environs !

La montée jusqu’à Château Rompu commence au cœur du village, à deux pas de la fontaine. Très vite, le chemin s’élève entre les branches des petits chênes qui ont gardé quelques feuilles aux teintes automnales. La neige qui a blanchi le paysage apporte une petite touche de magie.

En nous enfonçant dans le bois, nous repérons plusieurs traces animales : chevreuil, sanglier, chiens…. C’est un vrai jeu de piste que nous suivons et qui nous conduit aux vestiges de l’ancien château-fort.

Nous nous faufilons le long d’un ancien pan de mur. La vue se dégage vers le col des Limouches et les piémonts du Vercors. Nous continuons jusqu’à la table d’orientation au bout du promontoire rocheux. La plaine de Valence s’étale sous nos yeux tandis que le village est blotti à nos pieds.

Après avoir longuement profité du paysage, nous repartons sur nos pas pour redescendre vers le village… et rentrer à la maison prendre une boisson chaude bien méritée !

Avancer sur les sentiers enneigés….
Rejoindre la ligne de crête au cœur de la forêt…
Arriver au pied des ruines de Château Rompu
Se faufiler entre un pan de mur et la végétation…
Jeter un oeil au paysage (et imaginer de futures sorties…)
Admirer le panorama depuis la table d’orientation…
Surplomber le village de Châteaudouble
Jouer avec le soleil sur les piémonts du Vercors

Châteaudouble – Drôme – janvier 2021

(*) Plusieurs places de stationnement sont disponibles au cœur du village, autour de l’école. Le départ de la randonnée vers Château Rompu se fait depuis la place de la mairie (où se trouve la fontaine), en empruntant la petite ruelle nommée Chemin de Château Rompu… Attention, après avoir monté le long du coteau, il faut à un moment tourner à gauche sur un sentier de crête au cœur de la forêt en partant quasiment dans la direction opposée et le balisage à la bifurcation n’est pas forcément très visible (en particulier si le petit panneau est couvert de neige !) quand on arrive du village.

[Drôme] balade d’hiver à La Baume Cornillane

En janvier, après quelques journées très froides, je suis de nouveau allée à la cascade du Rif à La Baume Cornillane. Le chemin d’accès était gelé, et finalement bien moins glissant que lors de mon précédent passage.

Arrivée au pied de la cascade, j’ai trouvé, comme je m’y attendais, quelques stalactites de glace qui ajoutaient une touche de féérie. Après un long moment à observer le ballet de l’eau qui tombe dans cet environnement glacé, j’ai eu envie d’aller voir le haut de la cascade.

Je suis donc partie en direction de la grotte de la Dame d’où j’ai jeté un coup d’oeil au château des Cornillans à travers les branches, puis j’ai contourné le rocher où se trouve la grotte pour monter à l’arrière de celui-ci. Un petit sentier, pas toujours bien marqué et parfois envahi par la végétation, permet d’accéder au ruisseau qui se déverse dans la cascade. Il suffit alors de suivre le ruisseau pour surplomber la cascade.

Là, le ruisseau s’est frayé un chemin en creusant la roche au fil des millénaires. Je me suis avancée avec prudence (une glissade m’aurait valu une chute de plusieurs dizaines de mètres, je préférais ne pas essayer !) jusqu’au saut du ruisseau. Assise sur le rocher, j’ai pris le temps d’admirer le paysage à travers l’échancrure creusée par l’eau.

En revenant sur mes pas, j’ai pu admirer les points de vue sur la Raye enneigée. Les nuages qui passaient permettaient au soleil de jouer à cache-cache et d’éclairer différents lieux les uns après les autres, créant d’éphémères ambiances de contes de fées.

Enfin, en retournant sur la route qui me ramenait à la voiture, c’est le château des Cornillans, majestueux, que j’avais en point de mire… Une fin parfaite pour cette randonnée… une fin qui ne pouvait que me donner envie de revenir, encore !

Stalactites de glace autour de la cascade
Vue sur le château des Cornillans à travers les arbres depuis la Grotte de la Dame
Le ruisseau a creusé son lit dans le rocher…
Vue sur les environs depuis le haut de la cascade
Le saut du ruisseau du Rif
Montagnes enneigées…
Magie de l’hiver…
Paysages fantasmagoriques…
Vue sur la Raye
En se retournant, admirer le château des Cornillans…
Invitation à revenir randonner par ici…

La Baume Cornillane – Drôme – janvier 2021

(*) L’accès au haut de la cascade est dangereux. Le chemin d’accès au ruisseau demande de « mettre les mains » par endroits, et est très peu marqué. Les rochers aux abords du saut du ruisseau peuvent être très glissants en fonction des conditions météo. La cascade fait plusieurs dizaines de mètres de haut ! Il convient donc d’y aller avec la plus extrême prudence…