Cela faisait très longtemps que je n’étais pas partie à la recherche des orchidées dans le Vercors. Je crois que ma dernière sortie dédiée aux orchidées dans la montagne datait de 2020, et qu’il y a deux ans, j’étais tombée par hasard sur une prairie fleurie à Beauvoir en Royans. Je n’avais d’ailleurs pas spécialement prévu de monter pour cela ce printemps. Mais, à la fin du mois de mai, j’ai du déposer Melle 3e dans un village au pied du Vercors tôt un dimanche matin. Le soleil brillait et l’occasion était trop belle pour la laisser passer. J’ai donc continué ma route sur les hauteurs du village pour gagner le col Jérôme Cavalli autour duquel les orchidées se plaisent bien.
Je vous emmène avec moi à la découverte de ces fleurs fabuleuses, en mode portfolio.
Les orchis singes
Les orchis singes, ce sont les premières que j’ai croisées ce matin-là. Avec leur couleur rose et leur tige un peu haute, on ne peut pas les louper dans l’herbe même si elle est un peu haute.
Orchis singeOrchis singeOrchis singeOrchis singe
Les orchis mâles
Les orchis mâles aussi sont assez faciles à voir avec leur couleur violette et leur tige élancée sur laquelle les inflorescences se répartissent. J’en avais d’ailleurs repéré sur le bas côte de la route alors que je montais vers le col Jérôme Cavalli.
Orchis mâleOrchis mâleOrchis mâle
Les orchis militaires
On reste dans les orchidées aux tons de rose et de violet. Les orchis militaires sont un peu moins haut que les précédents orchis mais restent bien visibles.
Orchis militaireOrchis militaireOrchis militaire
Les orchis brûlés
Les orchis brûlés tirent leur nom de leur coloration, plus sombre au sommet. Ils sont de plus petite taille et ils étaient globalement bien cachés dans les hautes herbes.
Orchis brûléOrchis brûléOrchis brûlé
Les orchis de Provence
Les orchis de Provence ne sont eux ni roses ni violets, mais leur couleur est une variation de jaune très pâle. De tous les lieux où j’ai pour l’instant trouvé des orchidées, il n’y a qu’autour du col Jérôme Cavalli et sur les hauteurs voisines de Lozeron que j’en ai repéré. Cette année, il y en avait de nombreux individus et il n’était pas trop difficile de les voir (contrairement à d’autres fois où je n’en avais trouvé qu’un ou deux individus).
Orchis de ProvenceOrchis de Provence
A noter : Il y avait aussi quelques anacamptis pyramidaux qui commençaient à sortir mais il était trop tôt dans la saison pour qu’ils soient complètement épanouis, et je n’ai pas eu l’occasion d’y retourner.
Combovin – Vercors – Drôme – mai 2024
Bonus – quelques orchidées sur les piémonts du Vercors
C’est au cours d’une balade pour aller voir les iris au Grand Barbu que je suis tombée par hasard sur quelques orchidées sauvages au bord du sentier. J’ai d’abord repéré (une fois encore) les orchis singe avec leur couleur rose qui manque de discrétion ! Et c’est en m’approchant que j’ai trouvé quelques délicats et très discrets ophrys mouche (ils sont minuscules). J’ai cru repérer des serapias aussi sur le site, mais qui n’étaient pas encore en fleurs et là aussi, je n’ai pas pu y retourner dans les jours qui suivaient pour vérifier.
Orchis singeOrchis singeOphrys mouche
Chabeuil – Drôme – mai 2024
Rappel important : les orchidées sont des fleurs fragiles et protégées. Il est interdit de les cueillir. Et il faut veiller à ne pas les piétiner, idéalement, en restant sur les sentiers, routes ou chemins. C’est ce que j’ai fait pour photographier toutes celles-ci !
A cette saison, j’ai généralement envie de grand air, de me promener en montagne, de randonner, de découvrir de nouveaux lieux extérieurs. Le thème Caillou de cette semaine pour le projet 52 était au départ un peu en lien avec ces grandes balades dans la nature. Or, ce printemps a été globalement pluvieux (voire très pluvieux tendance orageuse), avec en prime pas mal de vent. Une des conséquences directes a été l’impact sur mon envie de promenades, que ce soit en campagne ou en montagne. Avec la météo que nous avons eu jusqu’à présent, j’ai nettement plus eu envie de trainer dans des musées que de flâner en plein air.
J’ai donc un instant pensé vous montrer des cailloux dans des musées. J’en avais vu de superbes au Museum d’Histoire Naturelle de Grenoble il y a 2 ans ou encore à Toronto l’été dernier, et j’avais quelques ammonites du Musée de Valence prises en photo cet hiver. Mais finalement, j’ai choisi de vous emmener en montagne, sur une balade faite début avril pour voir les crocus sur l’alpage de Font d’Urle. Ce jour-là, le vent soufflait bien fort mais le soleil était présent. Si la géologie des falaises et du plateau karstique est très intéressante, c’est un cairn que j’ai choisi pour illustrer le thème. Ce cairn est un cairn de balisage : il indique le chemin à suivre et est en quelque sorte un ancêtre des marquages colorés que l’on trouve maintenant sur les chemins de randonnée. D’un cairn, on aperçoit le suivant et on sait ainsi où se diriger. Ils sont très importants pour ne pas se perdre. Et, le long des crêtes, ils indiquent là où le marcheur peut passer sans risque, en restant visibles même quand il y a de la neige. Il ne faut pas les confondre avec les cairns « décoratifs » que l’on croise parfois et qui ont souvent un impact négatif sur les paysages : les cailloux fixent le sol, et servent d’habitat à une petite faune. La multiplication des empilements anarchiques de cailloux a donc un effet délétère sur les sites (et c’est vrai aussi dans les rivières).
Sentier du karst – Alpage de Font d’Urle – Vercors – Drôme – avril 2024
Si vous voulez voir à quoi ressemblent les cailloux chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Avec la fin de l’hiver, les couleurs du Vercors changent, passant du blanc de la neige au vert de la végétation renaissante. Sur les plateaux, les crocus, les jonquilles et les autres fleurs viennent apporter leurs touches de couleurs. J’aime les changements de saison, quand on n’est plus vraiment en hiver et pas encore complètement au printemps. La nature semble reprendre vie progressivement. Les oiseaux ne manquent pas de signaler leur présence et les forêts résonnent de leurs chants. Chaque année, c’est un vrai plaisir d’aller randonner dans le Vercors, pour admirer ce printemps naissant.
Sur l’alpage de Font d’Urle
Une balade improvisée vers le Col du Lion
C’est au lendemain de Pâques que nous avons improvisé une balade avec Mr 2e. Comme nous sommes partis un peu tard dans l’après-midi, nous ne voulions pas aller loin. Nous avons donc pris la direction du Col de la Bataille. Fermé tout l’hiver, il était théoriquement rouvert depuis le matin. Mais le jour étant férié, la barrière était encore en place quand nous sommes arrivés au-dessus du Grand Echaillon. Nous avons donc opté pour laisser la voiture à cet endroit et continuer à pied. Nous n’avons toutefois pas emprunté la route vers le Col de la Bataille. En effet, il faut marcher assez longtemps en montée pour que les paysages deviennent sympas. Or, nous souhaitions une promenade tranquille.
Se promener le long d’une route forestière
Nous sommes donc partis en direction du col du Lion par une route forestière. Celle-ci progresse doucement sur un versant boisé, et était encore un peu au soleil de cet après-midi encore un peu frais (le thermomètre de la voiture nous avait indiqué 8°C). Nous avons marché jusqu’au col du Lion, où une prairie s’ouvre sur le Royans. Nous avons ensuite continué par un chemin forestier, apercevant les villages en contrebas à travers les arbres encore nus. Le soleil a commencé à décliner et se cacher derrière la montagne. C’est le moment que nous avons choisi pour faire demi-tour. (Nous aurions pu partir à travers bois en direction de l’auberge du Grand Echaillon mais après plusieurs jours de pluie en cette fin d’hiver, les sentiers étaient gorgés d’eau et nous ne souhaitions pas avoir à patauger).
Entre forêt et chaos rocheuxLes arbres n’ont pas encore retrouvé leurs feuillesDans la sapinièreProfiter du soleilSur le chemin
Nous aurons finalement marché un peu plus de 7 km avant de revenir à la voiture. Cette balade au grand air après plusieurs jours où la météo et nos autres activités nous avaient contraints à rester à l’intérieur nous a fait beaucoup de bien, et m’a rappelé à quel point il m’est nécessaire de passer du temps dans la nature pour me ressourcer.
Quand le soleil déclinant perce à travers les épicéas
Autour du col du Lion – Léoncel – Vercors – Drôme – avril 2024
Une promenade colorée à Font d’Urle
Quelques jours plus tard, c’est vers l’alpage de Font d’Urle que je suis partie randonner, seule cette fois. Cette année encore, j’avais envie de voir les crocus en fleurs. Cette explosion de fleurs violettes et blanches est toujours un ravissement. Je suis arrivée en fin de matinée sous un grand soleil. Le vent, cependant, était aussi bien présent. Après avoir laissé la voiture au village de Font d’Urle, je suis partie en direction de la porte d’Urle, puis sur les crêtes. Partout autour de moi, les pelouses sont parsemées de crocus, et je n’ai pas marché 100 mètres que je suis déjà allongée par terre pour les photographier.
Au ras des pâquerettes crocusCrocus violets sur l’alpageCrocus blancs sur l’alpageUn tapis de fleursPetites scillesPremières jonquillesLes couleurs du printemps sur l’alpage
Je continue ensuite ma balade le long des crêtes, admirant le paysage de tous les côtés. Aux sommets enneigés du Vercors oriental répondent les vallées verdoyantes en direction de la rivière Drôme : d’un côté encore un peu l’hiver et de l’autre déjà le printemps. Je suis chaque fois émerveillés par ces panoramas. Cette fois, je décide d’innover et je télécharge une application d’identification des sommets. Je m’amuse un moment à trouver les noms des montagnes qui m’entourent, qu’elles soient proches ou plus lointaines comme les sommets du synclinal de Saoû.
En regardant vers les sommets du Vercors orientalLes chemins qui descendent dans la vallée de Quint depuis le plateau d’AmbelSur les crêtes, le sentier est balisé par des cairns (dont ce sont la fonction première, bien loin des cairns ludiques que l’on trouve à trop d’endroits et qui nuisent à la conservation du paysage et de la petite faune)Les falaises de Font d’UrleLe long des crêtesCertaines dolines sont encore emplies de neigeDeviner le synclinal de Saoû à l’horizonL’impluvium a été construit pour retenir un peu d’eau de pluie sur le plateau et permettre d’abreuver les troupeaux qui s’y trouvent en été. Il n’y a en effet pas de source sur cette zone.
Je marche encore un moment sur les crêtes. Au loin, j’aperçois deux chevaux qui traversent la prairie, donnant au lieu un air de western, avec les silhouettes des montagnes en arrière-plan. Je rejoins finalement les sentiers sur l’alpage pour trouver un coin à l’abri du vent pour pique-niquer. Je suis entourée de fleurs, sans autre humain à portée de vue. Je prolonge cette pause au soleil (même si peu à peu le ciel se voile en raison d’un vent de sable qui gagne la région). Puis, je repars sur le sentier du karst pour rejoindre le village de Font d’Urle où m’attend mon thermos de café.
Quelques très rares arbustes sont réussi à s’installer sur le plateau, au milieu des chaos karstiques.Les choucas sont nombreux au bord des plaques de neige en train de fondre. (En fait, ces oiseaux sont des chocards à bec jaune, des cousins de choucas des tours que l’on peut voir par exemple à Crest. Mais en montagne, ils sont appelés de la même façon)Retour au village
Font d’Urle – Vercors – Drôme – avril 2024
Bonus : un arrêt au col de la Machine
Sur le trajet du retour de Font d’Urle, j’ai fait un arrêt pour prendre un rafraichissement au col de la Machine, et j’en ai profité pour jeter un œil au cirque de Combe Laval.
Les falaises de Combe Laval au niveau du col de la MachineLe cirque de Combe Laval
Col de la Machine – Saint Jean en Royans – Vercors – Drôme – avril 2024
Cette quatorzième semaine du projet 52 nous incite à ne pas bouger avec ce thème immobile. Samedi dernier, en revoyant le thème pour aujourd’hui, je me suis posé pas mal de questions sur comment l’illustrer. Finalement, c’est presque par hasard que j’ai trouvé mon sujet.
En effet, lundi dernier, profitant du jour férié, après avoir récupéré Mr 2e à la gare, nous sommes allés faire un tour en fin d’après-midi dans le Vercors. Nous souhaitions aller vers le col de la Bataille mais la route était encore fermée. Alors, nous avons opté pour un autre col, moins grandiose mais qui nous permettait une jolie balade en forêt (bien entendu, je vous en reparlerai !). C’est au cours de cette promenade que nous avons croisé une ancienne plantation d’arbres. Les panneaux qui la marquent sont restés là depuis de nombreuses années, immobiles, tandis qu’ils se faisaient peu à peu absorber par les arbres sur lesquels ils étaient posés.
Pour découvrir ce qui est immobile chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : je serai très occupée ce samedi. Aussi, je ne sais pas si j’aurais le temps de venir valider les commentaires qui passeraient en modération. Si vous ne voyez pas votre commentaire apparaître, ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’une question de temps avant que je puisse venir le valider.
Cet hiver aura vraiment été étrange. Après nous avoir gratifié de neige sur les hauteurs tôt dans la saison, puis d’un premier redoux fin décembre, d’une deuxième session de neige en janvier, c’est un gros redoux que nous avons en février. Et la neige a fondu un peu partout sur le Vercors. C’est comme cela que je me suis retrouvée à monter pour passer une journée à Autrans en pleine saison hivernale mais sans neige. En effet, Melle 3e et une de ses amies souhaitaient participer à une compétition de course d’orientation à ski, et celle-ci avait été déplacée à Autrans, la seule station du Vercors où il restait encore assez de neige sur les pistes de fond.
Autrans a accueilli les épreuves nordiques lors des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968
Autour du village, marcher dans les nuages
Après avoir accompagné Melle 3e et son amie pour louer les skis et faire les formalités d’accès aux pistes et à la course, je les ai laissées prendre la navette en direction du plateau de Gève pour les pistes de ski de fond. De mon côté, je suis partie vers le cœur du village pour prendre un café d’une part et faire un saut à l’office de tourisme d’autre part. La course et sa localisation n’ayant été confirmées que quelques jours avant, je n’avais pas eu le temps de regarder les possibilités de randonnées autour d’Autrans (et les conditions ne permettaient pas d’emprunter les boucles en raquettes balisées au départ du foyer nordique, sur lesquelles j’avais initialement un peu compté). Après m’avoir posé quelques questions sur mes souhaits en terme de durée et difficulté de la randonnée, la conseillère m’a donné un petit dépliant proposant plusieurs petites randonnées au départ du village et m’en conseillant plus particulièrement deux. Les nuages ayant gagné les environs, j’ai décidé de commencer par une petite boucle autour du village.
Dès la sortie du bourg, en revenant vers le foyer nordique, j’ai été enveloppée par les nuages. En descendant sur le Grand Pré, l’ambiance est devenue quasi mystique, entre les nappes de brouillard et la couleur de l’herbe encore brûlée d’avoir passé du temps sous la neige. De temps en temps, la silhouette d’un arbre se détachait sur l’horizon ou une trouée dans le ciel permettait d’apercevoir la forêt recouvrant les flancs de la montagne. Sur un peu plus de 4 kilomètres, quasi à plat, j’ai marché dans un univers hors du temps, hors du monde.
Au départ du foyer nordiqueEn arrivant sur le grand pré, l’ambiance se fait mystérieuse avec les nuages qui frôlent le pied de la montagneUne impression de solitude et d’immensité, où tous les bruits sont feutrés
En haut des tremplins, profiter de la vue
En revenant au village, il était encore tôt et le soleil semblait décidé à percer la couche nuageuse. Alors, après avoir récupéré mon pique-nique pour le glisser dans mon sac à dos, j’ai décidé de partir pour une deuxième boucle, un peu plus ambitieuse. J’ai donc pris la direction d’une petite montagne qui surplombe le village et sur le côté de laquelle sont installés les tremplins de saut à ski. Autrans a en effet une longue histoire avec le saut à ski, avec une première compétition qui a eu lieu en 1911. Depuis, le site a accueilli les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 et on y retrouve plusieurs tremplins dont certains sont toujours utilisés.
Au départ, le site des tremplins, que l’on devine sur la gauche, est encore complètement dans les nuages.
Toujours en suivant le petit topo récupéré à l’office de tourisme, je traverse le village pour rejoindre le pied de la montagne du Bois de Claret. Je commence par la contourner en passant à côté de la statue de Notre Dame des Neiges. Les nuages sont toujours présents mais alors que je monte dans la forêt, progressivement, le soleil semble se faire de plus en plus présent. Je termine mon ascension en direction du belvédère des tremplins, et j’ai la bonne surprise de déboucher de la forêt avec un magnifique panorama. Je monte au sommet du tremplin de 70 mètres, abandonné. Je viens de trouver l’endroit parfait pour pique-niquer. Le soleil réchauffe le promontoire et la vue s’étend au dessus du village et sur les environs.
En passant à côté de Notre Dame des NeigesVue sur le hameau du BouchetVue sur le hameau du TrucVue sur le village d’Autrans et les environsDepuis le haut du tremplin de saut à ski de 70 mètres, vestige des Jeux Olympiques de 1968 à Grenoble
Après ma pause déjeuner, je repars pour terminer la boucle. Je m’enfonce dans le bois de Claret. La forêt a des allures de forêt magique tandis que le soleil perce par moments les frondaisons des grands épicéas. J’entends quelques rapaces s’exprimer au dessus des arbres. Bien que je croise quelques autres randonneurs, les lieux sont calmes et propices à la méditation. Je me fais la réflexion qu’en plein été, cette partie du chemin, bien ombragée, doit être particulièrement agréable et relativement fraîche. La lumière joue avec les feuillages, et les branches encore nues des myrtilliers semblent par moment recouvertes de cristal.
Le chemin progresse au cœur de la forêt de grands épicéasLe soleil joue avec les frondaisons des arbres et vient faire étinceler la végétation
Il est temps de redescendre de la montagne en direction de la vallée du Méaudret. Le chemin emprunte la ligne de pente quasiment en ligne droite et tout le dénivelé se fait en quelques centaines de mètres. J’arrive au niveau de la Ferme Julien. Les ruisseaux se rejoignent au bord de la Via Vercors en un doux glougloutement. Le retour au village par la voie verte est selon moi la partie la moins agréable de la boucle. Comme nous sommes en fond de vallée, nous ne sommes pas loin de la route et le trajet est assez monotone. De retour sur la place centrale d’Autrans, j’ai parcouru quasiment 6 kilomètres pour finir cette boucle.
La Ferme Julien et le fond de la vallée du Méaudret
Je retourne à la voiture pour changer mes chaussures de randonnée contre des chaussures plus légères, avant de revenir dans un salon de thé, prendre un goûter bien mérité. Après une bonne tarte aux myrtilles, je continue mon exploration du cœur du village, puis je reviens m’installer sur un banc à côté du centre nordique, profitant du soleil tant qu’il est présent. Mais les nuages reviennent envahir la vallée, poussés par un fort vent. Je me mets au chaud à l’intérieur du centre nordique pour attendre le retour des skieuses. Elles feront quasiment la fermeture des pistes, rentrant avec une des dernières navettes du plateau de Gève. Après avoir rendu le matériel, nous prenons la route du retour vers Valence, toutes les 3 un peu fatiguées de notre journée sportive mais heureuses d’avoir pu en profiter !
Autrans – Vercors – Isère – février 2024
(*) Quand vous arrivez dans un endroit que vous ne connaissez pas, même si c’est pour peu de temps, n’hésitez pas à passer à l’office de tourisme. Vous pourrez y bénéficier de conseils personnalisés sur les activités et d’informations pertinentes. Par exemple, le fait que la conseillère m’indique que les commerces du village sont fermés entre 12.30 et 15.00 m’a aidé à organiser ma journée et à décider quand partir pour ma 2e randonnée.Et si vous arrivez sans carte ni topo, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin à l’office de tourisme.
Du Moyen-Âge, il reste dans la Drôme de nombreuses traces, en particulier tout le long de la vallée du Rhône. Parmi celles-ci, on retrouve des vestiges de fortifications, qu’il s’agisse de vieux villages entourés de remparts parfois encore visibles ou de châteaux forts perchés sur les collines et surveillant les passages. La plupart de ces anciens châteaux forts sont maintenant des ruines, plus ou moins vastes et plus ou moins visibles. Par contre, ces vestiges sont des buts de balades ou randonnées très agréable où, une fois au pied de l’ancien château, on domine le paysage pour des vues panoramiques.
La Tour de Barcelonne, perchée sur les piémonts du Vercors
Une fin d’après-midi au château des Cornillans
Le château des Cornillans, si vous me suivez un peu dans mes balades, vous devez commencer à le connaître. Parmi les châteaux en ruines des environs de Valence, c’est un des plus proches de la maison. Comme il est aussi très facile d’accès, c’est devenu un lieu où je me rends très souvent quelle que soit la saison, y compris de façon un peu improvisée. C’était d’ailleurs le cas pour cette sortie. Imaginez un samedi où il fait très froid, avec en plus du mistral. Après une grosse semaine de travail, je manquais complètement de motivation pour sortir. J’avais donc décidé de passer la journée tranquillement à la maison, ne sortant que pour emmener Melle 3e à l’équitation en fin d’après-midi. Mais, en allant la déposer, j’ai aperçu le givre qui surmontait la Raye sous un beau ciel bleu. Le paysage était si beau, qu’il a suffi à me motiver pour aller vite fait mettre une tenue plus adaptée à la rando et attraper mes chaussures à la maison avant de filer sur les chemins de La Baume Cornillane.
Le blanc sur le haut de la montagne de la Raye, c’est bien du givre et pas de la neige…
En arrivant sur place, il me restait environ une heure avant le coucher du soleil. J’ai laissé la voiture au pied de la crête sur laquelle est construit le château et je suis partie sur ces chemins maintes fois parcourus. J’ai admiré la Raye dans son manteau de givre. J’ai fait un crochet par les roches de la Pangée qui m’impressionnent toujours. Puis, j’ai flâné dans les ruines du château.
J’ai beau voir cette montagne quotidiennement, je ne me lasse pas de l’admirer…Les ruines de l’ancien donjon continuent à dominer les environsVers les roches de la Pangée, un nouveau panneau explicatif donne des informations sur cet ancien super-continent
Doucement, le soleil a commencé à descendre sur l’horizon. La lumière s’est faite plus douce, avant de venir couvrir les paysages d’une teinte dorée. Malgré le froid mordant, je n’avais pas envie de rentrer. J’ai cherché un endroit un peu abrité du vent pour continuer à regarder le soleil venir se cacher derrière les monts d’Ardèche. C’était tellement calme et beau que le temps semblait s’étirer. Puis, la nuit a commencé à tomber, indiquant qu’il était temps pour moi de rentrer me mettre au chaud après cette balade vivifiante.
Lumière de fin de journée depuis les hauteurs de La Baume CornillaneSur le bord des chemins, les herbes séchées…Marcher dans les ruines du château des CornillansFace au soleil déclinant, dans les ruines du châteauL’heure dorée sur les murs du châteauRegarder le soleil se coucher…
La Baume Cornillane – Drôme – janvier 2024
(*) L’accès au château des Cornillans peut se faire depuis le village de La Baume Cornillane par des chemins balisés, au départ de la mairie. Il existe d’autres chemins d’accès tout au long de la crête. L’accès au château et aux roches de la Pangée est libre.
Un jour de vent à la Tour de Barcelonne
La Tour de Barcelonne n’est pas beaucoup plus loin que le château des Cornillans depuis chez moi. Et si l’accès est un peu moins immédiat, il reste quand même facile. J’ai pris l’habitude d’y monter depuis Combovin car le chemin est moins abrupt que depuis Barcelonne. Il offre également de plus jolis points de vue au fil de la montée. Après avoir laissé la voiture sur le parking du cimetière à Combovin et traversé la Véore, il suffit de suivre la petite route en légère montée puis d’emprunter le sentier qui monte sur la droite en direction des Terres Blanches.
En traversant la VéoreComme des ombres chinoises…
Des Terres Blanches, on peut déjà apercevoir la Tour de Barcelonne sur une colline voisine. La direction à suivre devient alors évidente, sur un sentier très visible. Là, le sol peut parfois être glissant entre les flaques boueuses des jours d’après la pluie et les cailloux. Régulièrement, entre les frondaisons des arbres, la silhouette de la tour se devine.
La silhouette de la Tour de Barcelonne se devine entre les branches des conifèresSur les sentiers…
Soudain, au détour du chemin, me voilà au pied de la tour, ancien donjon médiéval. Je monte jusqu’à la plateforme qui constituait la cour du château au Moyen-Âge. Le vent souffle fort et froid cet après-midi là. Malgré le soleil, cela n’incite guère les nombreux promeneurs à s’attarder à cet endroit découvert. Je prends toutefois le temps d’admirer le paysage. La vue est littéralement à 360° et couvre à la fois la plaine de Valence et les premières falaises du Vercors occidental. Je m’amuse, comme chaque fois, à retrouver des lieux connus comme les villages de Montvendre et de Chabeuil, ou encore la Raye. Mais le vent finit par avoir raison de ma contemplation, et je rebrousse chemin pour rentrer à la maison.
Au pied de la tour de BarcelonneVue sur la Raye et les piémonts du VercorsL’ancien donjon médiéval a été restauré. Il n’est cependant pas accessible.Les ruines de l’ancien château du Moyen Âge au pied du VercorsJeter un dernier coup d’oeil à la tour de Barcelonne en repassant aux Terres Blanches
Combovin & Barcelonne – Drôme – janvier 2024
(*) L’accès à la Tour de Barcelonne peut se faire depuis Combovin, comme évoqué ci-dessus. Il est aussi possible d’y accéder depuis le village de Barcelonne. Les chemins sont bien visibles et globalement balisés jusqu’à la tour. L’accès à la tour de Barcelonne est libre. Il faut compter environ 30 minutes depuis le cimetière de Combovin pour accéder à la Tour. Il est possible de compléter la balade en allant jusqu’à la chapelle Sainte Marguerite depuis les Terres Blanches.
Si vous voulez découvrir d’autres points de vue depuis des ruines de châteaux forts aux environs de Valence, vous pouvez aussi aller voir :
Si nous avons eu un début d’hiver très arrosé, les températures sont globalement restées douces et les premières neiges sont arrivées tardivement. Il m’a en effet fallu attendre mi-décembre pour pouvoir me promener dans les paysages blanchis. En plaine, elle a encore mis plus de temps à arriver, c’est seulement en janvier que les premiers flocons ont fait leur apparition, couvrant très progressivement les paysages d’un tapis blanc, bien vite balayé par des vents glaciaux.
Quand l’hiver vient remplacer l’automne…
Dans la forêt givrée au Grand Echaillon
Mi-décembre, alors que de la neige était un peu tombée sur le Vercors quelques jours avant, j’ai décidé un samedi après-midi d’aller voir s’il en restait un peu. Comme je n’avais pas envie de faire beaucoup de route, j’ai choisi d’aller vers le Grand Echaillon. Je m’étais dit que neige ou pas, j’y trouverai bien une balade à faire. Au pied du col des Limouches, les conditions de circulation étaient annoncées délicates car il avait gelé les nuits précédentes et que les nuages étaient bas. Et effectivement, si la route était bien dégagée, j’ai rapidement vu la température chuter sur le thermomètre de la voiture. Mais, en descendant sur Léoncel, j’ai su que mon idée était bonne car les crêtes étaient blanchies et l’ambiance en haut s’annonçait magique.
Depuis le plateau de Léoncel, vu sur les crêtes du Grand EchaillonSur le parking de l’auberge du Grand Echaillon
J’ai laissé la voiture sur le parking de l’auberge. Le thermomètre indiquait -5°C et le vent soufflait fort. Sitôt descendue, j’ai cherché mes gants et m’apercevoir que j’avais oublié de les prendre. Je trouvais malgré tout dommage de ne pas profiter un peu des paysages complètement givrés autour de moi. Alors, j’ai resserré mon écharpe, remonté ma capuche, et glissé mes doigts dans mes manches. Les lieux étaient silencieux. Je me suis enfoncée dans la forêt, suivant un chemin que je connaissais. La neige était glacée, et avait emprisonné les traces de pas d’animaux. J’ai reconnu le cerf, le renard, le lièvre et le loup. Le vent faisait danser les troncs des grands arbres en un ballet hypnotique.
Une ambiance complètement hivernale autour de l’aubergeS’aventurer dans la forêt enneigéeSe sentir minusculeL’automne n’avait pas encore complètement disparuAu pied des grands arbres
J’ai ensuite pris la direction de la bergerie. J’avais pensé aller longer la crête jusqu’au point de vue sur le plateau de Léoncel. Mais le brouillard se faisait de plus en plus présent, effaçant le paysage. Je me suis donc contentée de marcher jusqu’à la bergerie, m’émerveillant de la façon dont le vent et le froid avaient paré la nature d’une couche de magie.
Se laisser hypnotiser par le ballet des branchesDans la forêtFeuilles givréesDirection la bergerieMarcher dans un paysage enchantéMinimalismeLa visibilité était devenue très faible
J’ai fini par faire demi-tour au bout de plus d’une heure de balade dans la magie de ces paysages givrés. De retour à la voiture, mon seul regret a été que l’auberge n’était pas encore ouverte pour la saison car j’y aurais bien pris un thé au coin de la cheminée.
Le Grand Echaillon – Drôme – décembre 2023
Sur les sentiers enneigés au pied du Vercors
Le premier week-end de janvier, il a neigé sur le Vercors. J’avais un temps envisagé de retourner au Grand Echaillon mais un coup d’œil à la montagne par la fenêtre et à la webcam sur internet m’en avait découragé. En effet, les sommets étaient nimbés d’un épais brouillard, la neige tombait et les conditions de circulation étaient annoncées difficiles (d’ailleurs, des copains ont voulu y aller mais ont dû s’arrêter avant la station tant la route était glissante). Le lundi matin (comme exceptionnellement, je ne travaillais pas), quelques flocons voletaient dans l’air chez moi et je me suis dit qu’en allant vers le pied du Vercors du côté de Peyrus, je trouverais peut-être la neige. Ce secteur, bien que proche de chez moi, est en effet souvent plus froid et enneigé.
Dès la sortie du village, la présence de la neige ne fait aucun doute
C’était une bonne idée car sitôt la sortie du village, les champs étaient couverts d’une pellicule blanche et la neige tombait plus fortement que chez moi. J’ai laissé ma voiture sur un emplacement de stationnement et je suis partie dans l’idée d’aller vers le Chemin des Moines(ce sont les premiers kilomètres du GR93). Si le début de ma balade s’est fait en suivant le balisage, j’ai bien vite bifurqué pour m’aventurer dans un sentier s’enfonçant dans les bois et éviter une marche sur route trop longue.
Direction le Chemin des Moines et le pas du Touet… avant de choisir de bifurquer
Tandis que l’averse de neige se densifiait, j’ai commencé à monter par ce chemin un peu escarpé. L’avantage, c’est qu’il m’a emmenée à l’abri du vent glacial, protégée par la colline sur laquelle j’avançais. J’ai continué à marcher, émerveillée par la forêt qui se couvrait peu à peu de neige, contrastant avec le vers des sapins et des genévriers. Le silence était total. Je n’entendais que le bruit de mes pas crissant sur la neige fraîche. L’instant semblait suspendu hors du temps. J’ai toutefois fini par faire demi-tour : l’heure du déjeuner approchait. En revenant à ma voiture, les routes avaient changé de couleur et on ne distinguait plus le bitume, entièrement blanchi. Cette fois, l’hiver semblait bien décidé à s’installer quelques temps !
C’est après avoir traversé le ruisseau que je me suis enfoncée dans les boisLes fougères séchées retiennent la neigeAvancer sur les sentiers enneigésGenévrier sous la neige
Peyrus – Drôme – janvier 2024
Au dessus des nuages à la Croix de Chabreille
J’étais montée à la Croix de Chabreille il y a deux ans, après avoir cherché plusieurs fois le chemin pour arriver au sommet. Après d’importantes chutes de neige un début de semaine de janvier, je suis allée me promener dans le Vercors. Mon idée de départ était de pousser jusqu’au Grand Echaillon. Mais en montant vers le col des Limouches, je suis passée au dessus des nuages et la neige était déjà abondante. J’ai donc profité que le parking à proximité de Chabreille soit encore quasiment vide (il était encore tôt le matin) pour changer mon plan et décider d’aller à la Croix de Chabreille pour profiter de la mer de nuages sur la vallée du Rhône.
Très peu de monde en arrivant tôt le matin. Ce ne sera plus le cas quand je reviendrai récupérer ma voiture après ma randonnée : le parking débordera largement le long de la route et le champ sera noir de monde !
Après avoir hésité à prendre mes raquettes (cela aura son importance plus tard), j’ai finalement opté pour y aller sans. J’ai suivi le trajet que j’avais pris la dernière fois, traversant d’abord le champ où quelques familles sont déjà à pied d’œuvre pour enchainer les descentes en luge. Le soleil est encore assez bas et une bonne partie du pré est resté à l’ombre. Le soleil rasant fait briller la neige qui a glacé pendant la nuit.
Une bonne partie du champ est dans l’ombreLe contraste entre la neige qui brille au soleil et les arbres encore à l’ombre est magiqueLe soleil arrive doucementMais il va falloir encore un petit moment avant que je ne me retrouve au soleil
J’avance donc dans la neige, à l’ombre. Toutefois, le relief me protège du vent et j’ai plutôt chaud tandis que je marche. Surtout que, vu que je n’ai pas pris mes raquettes, je me retrouve rapidement à devoir faire plus d’efforts pour avancer dans une neige bien poudreuse et dans laquelle je m’enfonce généreusement. J’ai presque à chaque pas de la neige largement au dessus des chevilles (et à certains endroits, j’en aurai même jusqu’au dessus du genou !). Je dois avouer qu’à ce moment-là, je regrette un peu d’avoir eu la flemme de risquer de devoir porter les raquettes à la main dans certains passages !
La neige est encore très fraiche.. et les raquettes (laissées dans le coffre de la voiture) auraient été pratiques !
Malgré tout, la balade est agréable. Il fait bon, les paysages sont somptueux et je commence à apercevoir la mer de nuages sur la vallée du Rhône. Après avoir loupé le chemin qui mène au second pré puis à la montée, je dois cependant revenir un peu sur mes pas. Mais je récupère assez vite mon itinéraire. Et j’attaque la montée un peu raide en direction de la Croix de Chabreille. Assez vite, celle-ci se dessine sur l’horizon. Je suis au sommet et je prends un moment pour contempler le paysage, grandiose !
Je commence à apercevoir la mer de nuages sur la vallée du Rhône dans une trouée d’arbresLa mer de nuages s’étend sur toute la plaine de Valence et la vallée du RhôneArrivée au sommet : la croix de Chabreille veilleLes nuages couvrent toute la vallée du RhôneLes collines des piémonts du Vercors forment des îles
Pour redescendre, j’ai choisi cette fois de faire une boucle. Une fois arrivée à la croix, je suis redescendue de l’autre côté, suivant un chemin bien marqué qui m’a conduite jusqu’à la route. Il m’a ensuite suffi de la longer pour regagner le parking, tout en continuant à admirer le paysage couvert de neige !
Entre décembre et janvier, j’ai déjà eu l’occasion de faire quelques jolies balades dans la Drôme. Ces promenades et randonnées sont forcément hivernales, même quand il n’y a pas de neige ! Comme chaque fois, la plupart sont réalisables en toutes saisons mais l’hiver leur apporte une « couleur » particulière et une ambiance plus froide. La nature y apparait dénudée, tandis que les températures invitent plutôt à rester au chaud. Mais quel bonheur de prendre un thé en rentrant d’une balade bien vivifiante !
Profiter du soleil sur les chemins
Au bord de l’Isère en crue à Romans
En décembre, les pluies ont été importantes et les fleuves et rivières ont eu tendance à déborder. A Romans, lorsque je suis passée pour voir les illuminations de Noël, l’Isère était en crue. Si elle était encore dans son lit, son débit était très impressionnant. Le fort courant produisait en outre un grondement sourd ne laissant aucun doute sur sa puissance.
Bourg de Péage depuis Romans, et les tourbillons du courant de l’IsèreSous le Pont Vieux, le niveau de l’Isère est élevé
Romans sur Isère – Drôme – décembre 2023
Dans le brouillard au jardin des Sables
Le jardin des Sables à Montvendre a été ma dernière sortie de 2023. La météo n’était pas très belle, avec beaucoup de brouillard, mais j’avais envie de prendre l’air. J’ai donc choisi d’aller une nouvelle fois dans ce jardin (privé mais ouvert au public sous condition de respecter les lieux), dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler à de nombreuses reprises. Je m’y étais souvent baladée au printemps et en été, un peu en automne aussi. Mais je n’y étais encore jamais allée en hiver. Avec le brouillard, l’ambiance était un peu mystique. J’étais ce matin-là, la seule visiteuse et seuls quelques oiseaux venaient troubler le silence. J’ai aussi été surprise de trouver quelques fleurs. Une nouvelle fois, j’ai pu constater que le jardin des Sables est un véritable havre de paix et qu’il fait bon y faire un tour.
Il y avait beaucoup de brouillard ce jour-làLa fin des roses…Ambiance mystérieuseLe fusain a lâché ses grainesperles de rosée
Jardin des Sables – Montvendre – Drôme – décembre 2023
Au centre de la Pangée à La Baume Cornillane
C’est pour débuter l’année que je suis retournée à La Baume Cornillane. Nous étions en effet le 1er janvier et le soleil brillait. J’avais il y a 2 ans inauguré l’année par une randonnée et très envie de recommencer cette année. J’ai choisi de faire une balade que je connais bien car d’une part, j’étais quand même un peu fatiguée et d’autre part, les chemins étaient détrempés après les pluies des jours précédents. L’idée était vraiment de prendre l’air, pas de réaliser un exploit sportif.
En direction du château des Cornillans
En ce milieu de matinée du 1er janvier, il n’y avait pas foule sur les sentiers mais j’ai tout de même croisé quelques autres promeneurs avec lesquels nous avons échangé un « bonne année ». De toutes façons, j’avais surtout envie d’un peu de calme après le tourbillon des fêtes de fin d’année. J’ai marché en profitant des paysages et du soleil qui réchauffait rapidement l’air, avant de rentrer pour passer le reste de la journée en mode cosy à la maison.
Un coup d’œil aux Roches de la PangéeLes ruines du donjon du château des Cornillans se dressent au delà des roches de la PangéeDe nouveaux panneaux de signalisation ont été installés. Ils sont couplés à un parcours de course d’orientation fixe.Vue sur la montagne de la Raye
La Baume Cornillane – Drôme – janvier 2024
Pour d’autres idées de balades hivernales dans la Drôme et ses environs, vous pouvez aller voir :
Début avril, le printemps fait son apparition sur les alpages du Vercors au fur et à mesure que la neige disparait. Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas eu l’occasion de monter sur les plateaux à cette période de l’année. Alors, avec Melle 3e, nous avons profité du dimanche de Pâques pour aller faire une petite randonnée à Font d’Urle en début d’après-midi. Il y a toujours une petite part de surprise car il est impossible à quelques jours près de savoir s’il y aura ou non des fleurs. Mais qu’importe, nous étions assurées de profiter d’un splendide paysage.
Le village vu depuis le chemin vers la Porte d’Urle
Depuis le village, s’aventurer entre deux saisons
Nous avons été rapidement fixées sur la présence de fleurs. En effet, dès l’approche du village, les bords de la route qui n’étaient plus enneigés laissaient apercevoir des petits points blancs et violets. Les crocus étaient donc sortis, et allaient apporter un intérêt complémentaire à la balade.
Les crocus en fleurs sur l’alpage
J’ai stationné la voiture au centre du village, sur l’un des parkings. Puis, j’ai enfilé mes chaussures de rando. Nous n’étions cependant pas spécialement équipées pour la randonnée par ailleurs : Melle 3 était en baskets et j’avais mon sac à main et non mon sac à dos. Nous partions en effet en mode « balade tranquille » sur un secteur facile d’accès et que nous connaissions. Nous avons donc pris la direction de la Porte d’Urle.
Malgré le beau temps, il n’y avait pas encore trop de monde car nous étions tôt dans l’après-midi. Je n’ai bien entendu pas mis longtemps à me retrouver au niveau du sol en train de photographier les crocus mais aussi quelques érythrones-dents de chien qui commençaient à fleurir. Ça et là, des plaques de neige persistaient, rappelant que l’hiver n’était pas si lointain malgré le printemps déjà présent.
Erythrone-dent de chien et crocus en fleurs
Sur les crêtes, admirer le paysage
Arrivées à la Porte d’Urle, nous sommes parties sur le sentier de crêtes. De là, le panorama sur la vallée de Quint est époustouflant. Au loin, on devine la silhouette du synclinal de Saoû. Il est difficile de ne pas de sentir minuscule quand on jette un œil aux falaises alentours. Au dessus (et autour) de nous, le vol des chocards à bec jaune est fascinant. Nous nous sommes donc un moment perdues dans la contemplation de la nature.
Au dessus de la porte d’UrleVue sur la vallée de Quint avec la silhouette du synclinal de Saoû dans le fondLes falaises de Font d’UrleEn pleine contemplation…
Puis, nous avons repris notre chemin, toujours le long des crêtes. Nous avons traversé quelques plaques de neige, tout en profitant toujours de la vue qui s’étalait à nos pieds. Comme nous souhaitions faire une boucle, nous avons finalement bifurqué sur l’alpage.
En partant sur l’alpage
Sur l’alpage, profiter du soleil
Le point de vue, une fois sur l’alpage, change. Nous faisions dorénavant face aux sommes enneigés qui dominent la barrière orientale du Vercors. Nous avons continué à avancer, suivant une portion du sentier du karst (mais à rebrousse-chemin). Le sentier du karst est une boucle qui part du village de Font d’Urle et permet d’appréhender les différentes facettes du plateau. Balisé et s’accompagnant de petits panneaux explicatifs, ce sentier est plutôt facile mais compte-tenu du terrain parfois chaotique, il est impératif de rester prudent. Par ailleurs, il ne faut pas s’y aventurer en cas de brouillard.
paysage chaotiqueSur l’alpage..Vue sur les sommets enneigés de la barrière orientale du Vercors
Le soleil du printemps était très présent et rendait vite tout pull superflu. Nous avons donc profité de notre traversée sur l’alpage afin de faire une pause au soleil. Allongées dans l’herbe, au ras de crocus, avec juste quelques rochers en ligne de mire, c’était vraiment parfait !
au ras du solle nez dans les crocus !
Dans la grotte et sur les rochers, s’amuser
Après cette petite pause (où nous avons regretté de ne pas avoir pensé à emporter un goûter), nous avons repris notre chemin. Melle 3e n’a bien entendu pas pu s’empêcher de faire un peu d’escalade et de grimper sur les rochers que l’on a croisés. En continuant notre balade sur le plateau, nous sommes arrivées jusqu’à la grotte. Nous y sommes bien sûr entrées tout en nous méfiant car à cette saison, le dégel peut provoquer la chute des stalactites de glace qui se sont formées au plafond.
Grimper sur les rochers !
Dans la grotte, si nous avons bien vu le passage vers la 2e salle, nous ne nous y sommes pas aventurées cette fois. Entre les risques liés au dégel et le fait que nous n’étions pas du tout équipées (chaussures inadaptées pour Melle 3e, sac peu pratique pour crapahuter pour moi…et absence de lampe performante), nous avons préféré rester prudentes et fait le choix de revenir une autre fois pour cette exploration.
A l’intérieur de la grotte, dans la 1ère salle
Après cela, nous avons repris le chemin vers la voiture, non sans profiter encore du paysage et des rochers qui se trouvaient sur notre passage. Nous aurions bien fait une pause au restaurant de la station de ski mais il était fermé à ce moment-là, alors nous sommes redescendues jusqu’à Saint Just de Claix pour prendre un goûter à la Pause Gourmande du Royans où j’avais déjà plusieurs fois eu l’occasion de m’arrêter et où il est possible de consommer sur place.
Variante de « où est Charlie ? », voici « où est Melle 3e ? »Un dernier coup d’oeil au paysage avant de prendre le chemin du retour à la maison
Font d’Urle – Drôme -avril 2023
(*) Le plateau de Font d’Urle appartient au département de la Drôme. Il est accessible en toutes saisons.
En hiver, il convient de se méfier car avec la neige, on peut ne pas voir certains pièges du plateau, en particulier des scialets dont certains sont profonds.
En été, des troupeaux paissent sur l’alpage. Il est possible d’y randonner mais il ne faut pas s’approcher des troupeaux qui sont gardés par des chiens patous. En conséquence, les chiens même tenus en laisse y sont interdits de mai à octobre. Egalement, en été, des portillons sont installés pour permettre d’entrer/sortir de la zone de pâture sur les sentiers sillonnant le plateau. Il convient donc de les refermer systématiquement après les avoir empruntés.
En cas de brouillard, il est déconseillé de se rendre sur le plateau, en particulier dans le secteur des crêtes.
Il aura suffit d’un week-end ensoleillé en février pour me donner envie de prendre un peu de hauteur sans toutefois devoir aller trop loin de Valence ni m’engager sur une randonnée. C’était donc l’occasion parfaite pour aller découvrir quelques villages de charme, nombreux dans la région. Cette fois, me suis dirigée d’une part dans la vallée de la Drôme le samedi et d’autre part dans la vallée de l’Eyrieux le dimanche. Au programme : des vieilles pierres et des points de vue époustouflants sur les paysages environnants. Venez, je vous emmène !
Vue sur Cobonne – Drôme
Deux villages perchés au dessus de la vallée de la Drôme
Cobonne, un village médiéval
J’avais plusieurs fois vu passer des images de Cobonne, un village perché entre vallée de la Drôme et Vercors. Mais je n’avais encore jamais pris le temps de m’y arrêter alors que j’étais plusieurs fois passée à proximité en partant me promener. Réveillée assez tôt un samedi matin, le soleil qui brillait m’a donné envie de sortir. Cherchant où je pouvais aller, j’ai repensé à Cobonne. Le temps d’attraper mon appareil photo et j’étais partie. Je suis arrivée sur place de bonne heure, avant 9.00 du matin. J’ai suivi la direction du parking depuis l’entrée du village et me suis retrouvée au pied d’une muraille médiévale, en haut du village.
Vestiges du donjon et arrière de la petite église de Cobonne
En descendant de voiture, alors que tout est encore très calme dans le village endormi, je n’ai pas pu manquer d’entendre le son de l’eau qui coule. En effet, juste derrière moi, il y avait une fontaine. En m’approchant, je remarque quelques violettes discrètes qui annoncent le printemps à venir. Je profite d’un long moment à me laisser bercer par le bruit de l’écoulement, hypnotisée. L’eau dans le bassin est cristalline et il doit être très agréable de s’y rafraichir lorsqu’il fait un peu chaud.
Passion fontaines de village
Je retourne en direction du mur d’enceinte du village, et passe sous la porte de la Herse. Il s’agit là d’une des deux portes qui donnaient accès au village lorsqu’il était intégralement fortifié à partir du XIVe siècle (l’autre porte a aujourd’hui disparu). Elle donne au nord, sur l’ancien chemin des transhumances. De là, je descends la grande rue, m’arrêtant ici et là devant les façades des maisons restaurées. En effet, après la guerre, le vieux village était presque déserté, et il a fallu (comme dans nombre d’autres vieux villages) la volonté de quelques passionnés qui se sont lancés dans la reconstruction et la réhabilitation des lieux afin d’éviter la disparition du village.
La porte de la Herse vue depuis l’intérieur du villageL’église est adossée au mur d’enceinteDescendre la rue principaleAdmirer les façades encore endormies
Au milieu de la grande rue, une petite place accueille le lavoir, où l’eau coule à flot, transparente. Là encore, je marque une longue pause, hypnotisée par le son de celle-ci. Je me faufile entre les maisons, suivant l’amusant marquage en mosaïques. Puis, je termine en faisant le tour du village fortifié par l’extérieur. Depuis le jardin du donjon, j’aperçois la vallée de la Drôme, dominée par le synclinal de Saoû.
Passion fontaines de village (bis)Le marquage indiquant les chemins publics m’a fait penser à un personnage égyptienAu pied du donjonDepuis le jardin du donjon, vue sur Roche Colombe
Cobonne – Drôme – février 2023
Panoramas depuis le Vieux-Suze
De Cobonne, j’ai pris la direction de Suze. J’avais un peu moins entendu parler de ce village perché mais je l’avais repéré dans une publication de l’office de tourisme listant les villages perchés de la Drôme. La route me fait passer par un petit col sur une route au milieu de nulle part, et m’offre de jolis points de vue sur Cobonne et les environs. L’arrivée à Suze se fait par le village « moderne », celui du XIXe siècle, situé dans le bas. Le Vieux-Suze est un peu plus haut, et je laisse ma voiture sur le parking à l’entrée du vieux village.
Les vignes de Suze et la vue sur Roche-Colombe
Là, j’ai un joli point de vue sur les vignes (Suze est le territoire de l’AOC de la Clairette de Die). Après en avoir profité, je monte vers le village. Lui aussi a été reconstruit et restauré de façon récente. Je m’engage dans les ruelles et calades, multipliant les points de vue sur la vallée de la Drôme, le Vercors et le quartier des Jaux (le village moderne). Si Cobonne m’a charmée par son patrimoine, c’est surtout le panorama depuis Suze qui me plait ici. Mais le temps passe, il va bientôt être l’heure de déjeuner. Aussi je retourne vers Crest où le marché bat son plein afin de me ravitailler… et de rentrer à la maison.
Vue sur le quartier des JauxDirection le VercorsLe quartier des Jaux, dominé par la silhouette des Trois BecsAncienne église dans le Vieux Suze
Suze – Drôme – février 2023
Deux villages perchés au dessus de la vallée de l’Eyrieux
Le lendemain matin, le soleil brillait donc toujours, me poussant une nouvelle fois à partir en exploration. Cette fois, j’ai pris la direction de l’Ardèche. Mon idée de départ était d’aller admirer la vue sur la vallée de l’Eyrieux depuis le belvédère de Saint Michel de Chabrillanoux, puis d’improviser !
Le belvédère de Saint Michel de Chabrillanoux
La dernière fois que j’étais allée avec les enfants me promener le long de la Dolce Via, nous n’étions plus très loin du belvédère mais nous étions alors en période de crise sanitaire et un couvre-feu était en cours. Après notre promenade dans la vallée, il était trop tard pour pousser plus haut. Mais je tenais à revenir pour découvrir le panorama sur la vallée depuis ce belvédère, installé à l’occasion d’une rectification de la route entre les Ollières sur Eyrieux et Saint Michel de Chabrillanoux, mais aussi jeter un oeil à cet ouvrage atypique. En effet, la plateforme a été construite en encorbellement en bordure de l’ancienne route (qui sert maintenant de parking et d’aire de pique-nique) et est entièrement réalisé en bois de châtaigner local.
De la plateforme, le regard embrasse une partie de la vallée et la rivière déroule ses méandres à nos pieds. On est également suffisamment en hauteur pour voir les Monts d’Ardèche modeler le paysage. La vue est clairement époustouflante, et je me laisse hypnotiser par le ballet des ombres des nuages (il faut dire qu’il y a pas mal de vent le jour où j’y suis).
En direction de Saint Sauveur de MontagutEn direction des Ollières sur EyrieuxVue sur les Monts d’Ardèche
Belvédère de Saint Michel de Chabrillanoux – Ardèche – février 2023
Pause dans le village de Saint Michel de Chabrillanoux
Après un long moment de contemplation, j’ai repris la route en direction du village de Saint Michel de Chabrillanoux. L’heure tournait et j’avais l’espoir de trouver de quoi acheter à manger (tout en regrettant de ne pas avoir anticipé quand j’étais plus bas dans la vallée et en commençant à me dire que je déjeunerais plus tard dans la journée en redescendant). En arrivant sur la place du village, j’ai d’abord jeté un œil au point de vue, plus vert, moins minéral que depuis le belvédère. Puis, j’ai pris le temps de regarder la fontaine couler (vous l’avez peut-être déjà compris : j’ai une passion pour les fontaines en fonctionnement).
Panorama depuis la place du village : on devine le Vercors dans le fondAu pied de la fontaine
J’ai alors avisé le bar -restaurant situé un peu plus loin et qui était éclairé. En m’approchant, j’ai entendu les bruits des discussions amicales et animées qui se tenaient à l’intérieur. Le tout était vraiment très engageant… sauf qu’il n’y a normalement pas de service le dimanche midi (tout au moins à cette période de l’année). Je suis tout de même entrée pour prendre un café. L’accueil était chaleureux et convivial. Des habitués étaient effectivement en grande discussion sur les futurs évènements à venir dans le village et la programmation culturelle des environs. Comme j’avais tout de même un peu faim, j’ai tenté ma chance et demandé s’il était possible d’avoir quelque chose à manger. La patronne m’a proposé un mafé poulet, en me disant qu’il faudrait le temps de cuire le poulet pour que ce soit prêt. Elle m’a ensuite installé une table à côté du poêle, et servi un succulent mafé accompagné d’une délicieuse limonade locale artisanale.
L’arcade à Saint Michel de Chabrillanoux – Le lieu s’annonce comme un « bistrot de vie » et ce n’est pas juste une phrase marketing. J’ai vraiment apprécié le moment que j’y ai passé. Il y a véritablement une âme ici.
Nous avons également un peu discuté… et c’est elle qui m’a donné des idées pour la suite de ma journée ! Elle me conseille ainsi d’aller faire un tour à Chalencon, situé à une quinzaine de kilomètres et de monter par les petits chemins jusqu’à la crête pour mieux profiter du panorama. Puis, elle me suggère de faire un arrêt à Boffres sur le trajet du retour par Vernoux afin de prendre un goûter à l’auberge du village.
Saint Michel de Chabrillanoux – Ardèche – février 2023
Chalencon, village de caractère
C’est ainsi que je suis allée à Chalencon. Il s’agit d’un village de caractère de l’Ardèche (pour mémoire, j’avais déjà découvert en Ardèche les villages de caractère de Beauchastel, Désaignes et Boucieu-le Roi, Saint Montan, mais aussi Vogüe, Balazuc, Labeaume, Jaujac, Alba la Romaine et Rochemaure). Je me suis stationnée à l’extérieur du vieux village et suis partie le découvrir à pied.
Le village perché de Chalencon, dominé par les ruines de son château
Chalencon est un village perché qui domine la vallée de l’Eyrieux, et offre de splendides points de vue. J’ai parcouru les ruelles bordées de maisons en granit aux fenêtres à meneaux, tombant sous leur charme intemporel. J’ai admiré le panorama depuis la place du Valla, dominant d’un côté la vallée et s’ouvrant de l’autre sur le plateau de Vernoux. C’est de ce côté d’ailleurs que l’on peut découvrir les cultures en terrasse qui ont façonné le paysage au fil des siècles.
Dans les rues du village médiévalL’habitat s’est adapté la penteLa place du Valla sur les anciens rempartsLa vallée de l’Eyrieux depuis la place du VallaAu dessus des toits du villageCultures en terrasses aux environs du village – vue depuis la place du Valla
Une fois arrivée en haut du village, j’ai continué en empruntant un petit chemin qui se faufile entre des ruines recouvertes de végétation en direction du sommet de la butte. En haut, on devine les vestiges de l’ancien château mais surtout, on bénéficie d’une vue encore plus panoramique sur les environs que depuis la place du Valla. Il y a même une table d’orientation pour mieux se repérer. On aperçoit même le haut du Mont Gerbier de Jonc (où il faudra vraiment que j’aille !).
Continuer à prendre de la hauteur…Se faufiler entre les ruines…
Chalencon – Ardèche – février 2023
Bonus : un arrêt à Boffres
Après un peu plus d’une heure à Chalencon, j’ai pris la direction du retour ver la maison via Vernoux en Vivarais. Cela me faisait donc passer à côté de Boffres. J’en ai profité pour faire un petit crochet afin de jeter un œil aux ruines du château qui dominent le village (il existe un jeu de pistes à destination des enfants pour découvrir le site, disponible via l’application Baludik). De là, on a un joli point de vue, mais après les paysages montagneux parcourus plus tôt dans la journée, le plateau semble manquer de relief !
L’église et les ruines du château de Boffresvue sur le plateau de Vernoux
Comme il était effectivement l’heure du goûter, je n’ai pas manqué de suivre le conseil avisé de mon hôte du midi et j’ai donc fait une pause à l’auberge de Boffres. Installée au soleil sur la terrasse, j’ai profité de la vue et, cela avait un goût de vacances. L’auberge travaille beaucoup de produits locaux et le coup d’œil à la carte m’a donné envie d’y revenir pour un déjeuner (affaire à suivre donc..).