Il va de soi qu’en choisissant le thème Porte pour le projet 52, je pensais aux jolies portes de maisons ou d’immeubles que j’aime beaucoup photographier….
Il va de soi que j’ai des dizaines de photos qui auraient pu correspondre dans mes archives….
Il va de soi (bon peut-être un peu moins mais quand même un peu) que j’ai encore photographié des portes dans la semaine qui vient de s’écouler….
Mais finalement, j’ai trouvé que ce serait un peu trop simple alors j’ai choisi une toute autre porte…
Voici la Porte d’Urle, une entaille dans la falaise qui borde le plateau de la Gagère, aussi appelés alpages de Font d’Urle, et permet d’y accéder depuis le Val de Quint.
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Pour voir les portes des autres candidats, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….
J’avais repéré Saint Georges les Bains lors d’une balade à Charmes sur Rhône. En cherchant à savoir pourquoi Saint Georges s’appelait les Bains, j’avais découvert l’existence d’une source thermale connue depuis l’antiquité.
C’est à partir du Moyen-Âge que les pouvoirs de guérison de la source sont reconnus. Un seigneur local aurait ainsi été guéri de la lèpre après plusieurs bains dans cette eau. La première piscine date de cette époque et au fil des siècles de nombreux personnages célèbres sont venus y chercher un traitement pour des problèmes de peau, dont le lieutenant Bonaparte à l’époque où il était affecté à Valence. Au milieu du XIXe siècle, le maire fait construire une nouvelle piscine (qui existe toujours). A peu près à la même époque, un petit chalet est construit pour permettre les consultations médicales dans de meilleurs conditions et l’accueil des curistes avec un petit hébergement. Un hôtel de luxe sera également construit à proximité (aujourd’hui, le Château est un centre de convalescence). Après la Première Guerre Mondiale, la station périclite progressivement jusqu’à fermer complètement.
Au départ du village, j’ai suivi le chemin des Bains qui passe en contrebas du Château et descend dans les gorges du Turzon. Arrivée au niveau de la rivière, je suis passée sur l’autre rive… J’étais devant les anciennes installations thermales, délaissées peu à peu depuis une centaine d’années.
En contournant le bâtiment, on arrive en surplomb de la piscine, que la source alimente toujours d’une eau sulfureuse, ce qui lui donne une couleur bleue si particulière. Plus haut un bâtiment en ruine abritait sans doute les piscines avant la construction du bassin au XIXe siècle. Plusieurs sources s’écoulent dans les environs. Certaines sont clairement ferrugineuses et colorent le lit des ruisseaux qu’elles colorent d’orange.
Je continue un peu à monter le long du ruisseau. Je croise un ancien réservoir où la nature reprend peu à peu ses droits.
En retournant vers le village, je jette un oeil au Château…. et je profite de la vue sur la Vallée du Rhône, avec les Trois Becs enneigés au fond.
Au bord du TurzonPont sur le TurzonLa piscine à l’eau naturellement bleueLa piscine dans son environnement, en plein cœur de la forêt, au bord du TurzonL’ancien bâtiment en ruinesAncien réservoirVue sur la vallée du Turzon« Les bains » de Saint GeorgesVue sur la vallée du Rhône depuis les hauteurs de Saint Georges les Bains
Saint Georges les Bains – Ardèche – janvier 2020
(*) Depuis le village, il faut prendre le chemin des Bains, passer sous le château et continuer sur le chemin jusqu’au pont sur le Turzon. Un sentier passe derrière le bâtiments des Bains et permet d’accéder aux sources, au bâtiment ruiné et de continuer pour monter le long des gorges du Turzon.
Après avoir plusieurs fois exploré les rives de la Véore en amont de Chabeuil, je me suis décidée à aller voir à quoi elles ressemblaient en aval….
Au départ, je pensais faire la boucle du sentier des deux renards, une petite randonnée dont le circuit a été inauguré l’été dernier.
Je me suis donc rendue au point de départ et j’ai traversé la rivière par la passerelle… Après celle-ci, je n’ai pas vu le balisage du sentier. Heureusement, je suis vite arrivée à une route passante et me suis rendue compte que je m’étais (déjà) trompée de chemin !
En fait, il faut prendre à gauche le long de la rivière juste après l’avoir traversée… je n’ai pas vu d’indication directionnelle mais elle a pu être détruite suite à l’épisode de neige que nous avons connu en novembre.
Le sentier longe la rivière et permet quelques points de vue sur celle-ci, surtout en cette période hivernale où les arbres sont nus. On arrive assez rapidement au niveau de la LGV sous laquelle le chemin passe, toujours en longeant la rivière.
C’est dans ce secteur que j’ai vu le plus d’oiseaux : rouge-gorges, bergeronnettes, petits rapaces… Il faut dire que nous nous trouvons alors dans une zone humide et que nous nous approchons alors des mares de Bachassier, un espace naturel sensible créé en 2001 lors de la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse en compensation des travaux de celle-ci. Aujourd’hui, le site accueille de nombreux oiseaux et est un site d’observation hivernal de nombreuses espèces.
Je ne suis toutefois pas allée jusqu’aux mares. En effet, peu après la LGV, un panneau sur le chemin indiquait « chasse en cours » et je n’ai pas voulu prendre de risques. J’ai donc préféré revenir sur mes pas pour retraverser la rivière là où je l’avais franchie au départ.
J’ai ensuite prolongé ma promenade sur l’autre rive, jusqu’à rejoindre le sentier des deux renards au bord de la LGV, derrière le château de Saint Pierre. J’ai alors terminé la promenade en suivant le sentier pour revenir à mon point de départ.
Une prochaine fois, je pousserai jusqu’aux mares de Bachassier…
Passerelle sur la VéoreObserver les oiseauxVue sur le Vercors depuis la campagne chabeuilloiseL’allée d’arbres du château Saint Pierre
Chabeuil – Drôme – janvier 2019
(*) Le dépliant du sentier des deux renards est disponible en ligne sur le site de la mairie de Chabeuil. Le livret du sentier peut être trouvé à l’accueil de la mairie de Chabeuil ou au bureau chabeuillois de l’office de tourisme.
Le pont du Couesnon est un pont médiéval, même si la tradition fait remonter l’existence d’un pont à cet endroit à l’époque gallo-romaine. Jusqu’au XVIIIe siècle, c’était le seul pont permettant de traverser le Couesnon entre Fougères et Dol. Point de passage incontournable, il a ainsi été pris au milieu de la tourmente de la virée de Galerne en 1793, témoin d’un affrontement entre l’armée républicaine menée par Kléber et Marceau et les troupes vendéennes conduites par Stofflet et La Rochejaquelein.
Quand j’étais enfant, le pont du Couesnon faisait partie de ces promenades du dimanche faciles à faire en famille. Aux beaux jours, on pouvait même espérer y voir les saumons remonter le courant et passer par l’échelle à poissons.
Et puis, le pont a été choisi par la Mission Patrimoine de Stéphane Bern en 2019. En effet, toujours ouvert à la circulation, il a été fragilisé au fil des années : pierres descellées, joints abimés, moellons manquants…. Autant d’éléments bien visibles faisant également craindre des altérations plus profondes des piles du pont. Il sera donc l’objet d’un grand chantier très prochainement.
Cela faisait bien longtemps que je n’y étais pas allée alors assez naturellement (on venait d’avoir des goodies sous le sapin…), nous y avons fait un tour le 25 décembre. Après les fortes pluies de la semaine précédente, le niveau de l’eau était encore très haut et le débit très important. De même, les champs alentours étaient inondés (nous sommes là à peu de distance du marais de Sougeal..).
Le soleil était au rendez-vous quand nous sommes arrivés auprès de l’ancien moulin, installé au dessus du fleuve et qui à une époque en utilisait la force pour mouvoir ses meules.
Après avoir croisé quelques autres promeneurs, nous avons repris le chemin de la maison.. et du coin de la cheminée !
Pont du Couesnon – Val-Couesnon – Ille-et-Vilaine – décembre 2019
(*) Le pont du Couesnon se trouve sur la commune de Val Couesnon. Il est situé à environ 500 mètres de la sortie du village d’Antrain en direction de La Fontenelle. De l’église d’Antrain, il faut suivre la rue du Couesnon, puis passer le calvaire et descendre la côte.
Nous allons chaque 24 décembre faire un tour à Cancale…. ce qui pourrait ressembler à une tradition trouve sa justification dans le fait que nous prenons la bûche du 24 dans une pâtisserie cancalaise….
Quoi qu’il en soit, nous en profitons (lorsque la météo le permet) pour une petite randonnée en famille. Cette année encore, nous avons pu faire une jolie petite randonnée sur la grève. En effet, comme la marée était basse, c’était plus sympa de descendre entre les rochers de schiste…. (mais en cas de marée haute, il reste l’option Chemin des Douaniers).
Après avoir laissé la voiture derrière l’église, nous sommes partis vers le point de vue du Hock qui domine les parcs à huîtres. De là, nous avons pris le sentier en nous éloignant des parcs afin de rejoindre la descente vers la grève au niveau de l’Abri des Flots.
Nous jetons un petit coup d’oeil aux annexes colorées sagement alignées au bord de la plage, puis nous descendons vers la piscine d’eau de mer. Nous sommes à cet endroit protégés du vent et profitons de la vue sur l’ilôt des Rimains.
Nous retournons vers le port, en faisant attention où nous mettons les pieds : les rochers rendus humides par la mer peuvent être glissants. Nous cherchons les coquillages et les jolis cailloux.
Au détour d’une pointe, le vent se fait plus présent. Les parcs à huîtres sont de nouveau en vue. Le soleil perce à travers les nuages et baigne la scène d’une lumière hivernale.
Nous contournons les parcs, remontons le long du marché aux huîtres puis longeons le port de la Houle.
Notre promenade s’achève….
Cancale – Ille-et-Vilaine – décembre 2019
(*) L’accès à la gréve est possible à marée basse mais aussi à marée haute si le coefficient n’est pas trop important. Attention toutefois, le contournement des petites pointes n’est pas toujours possible par la plage. Il suffit parfois de passer par les rochers mais il se peut aussi qu’il faille remonter sur le sentier des douaniers (GR34). Dans ce cas, il faut revenir en arrière afin de trouver un accès en remontant.
Pour profiter d’un bel après-midi hivernal, je suis allée me promener dans la Réserve Naturelle des Ramières de la Drôme.
Au départ de la gare des Ramières, j’ai pris le sentier qui longe la rivière en la remontant. Avec les pluies des jours précédents, le débit est relativement important et le bruit de l’eau m’accompagnera tout au long de la balade. En dehors de quelques oiseaux, je n’entendrai d’ailleurs pas grand chose d’autre….
Au bord du chemin, quelques arbustes portent encore quelques fruits qui apportent une petite touche de couleur dans un paysage qui a largement subi les dégâts occasionnés par les chutes de neige de novembre. En effet, de nombreuses branches et quelques troncs fragiles ont cédé sous le poids de la neige. C’est surtout net dans le lit de la rivière, là où les arbres, soumis aux crues, ont rarement le temps de devenir robustes….
Un passage dans la végétation me permet de descendre dans le lit de la Drôme, sur une petite île de galets. C’est l’occasion pour moi d’avoir un autre point de vue sur le paysage, avec les Trois Becs en ligne de mire à l’horizon.
Je vais jusqu’au coude de la rivière, là où elle est bien large et où l’on voit nettement son dessin en tresses. Un rayon de soleil un peu plus vif fait son apparition, faisant ressortir les couleurs douces des jeunes branches. Je m’arrête là un long moment à contempler la nature tranquille. J’ai l’impression d’être ailleurs, dans un lointain paysage….
Puis, le jour commençant à décliner, il faut se résoudre à faire demi-tour. Quelques coups d’oeil encore au fil du trajet de retour avant de repartir… jusqu’à la prochaine fois !
Réserve naturelle des Ramières – Drôme – décembre 2019
(*) Un parking est disponible au niveau de la gare des Ramières sur la commune d’Allex. De là, le départ du chemin longeant la rivière est bien indiqué. Il y a environ 2.5 km depuis la gare jusqu’au point de vue sur le coude de la rivière, sur un sentier nettement marqué et sans difficulté.
Et voilà, c’est parti pour le projet 52-2020 et une nouvelle année de rendez-vous hebdomadaires en photos….
Pour cette première semaine, on ne parle pas de résolution(s) mais de direction(s)…. celle(s) que l’on suit, celle(s) que l’on souhaite prendre….
Finalement, je suis restée très terre à terre pour traiter le thème : en randonnée, il est important de garder la bonne direction, et pour cela, le plus simple est de suivre le balisage….
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Pour savoir dans quelle(s) direction(s) sont partis les participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….
Cette année, la neige est arrivée un petit peu plus tôt que d’habitude mais surtout de façon nettement plus abondante. Les arbres avaient encore leurs feuillages d’automne.
Si cela a causé de nombreuses casses de branches et chutes d’arbres, la cohabitation de l’automne et de l’hiver nous a aussi permis d’admirer un intéressant contraste entre les doré des feuilles et le blanc de la neige.
Pour en profiter, je suis partie à pied de Chabeuil le long des rives de la Véore, en remontant la rivière. J’avais déjà fait cette promenade au printemps et en hiver, mais sans neige.
Avec les (parfois grosses) branches au milieu de chemin, la randonnée était assez acrobatique, et je ne suis pas allée aussi loin que les autres fois. Mais j’ai profité de paysages inhabituels…. et calmes.
En dehors du chant de la rivière au flot gonflé par la neige commençant à fondre, il n’y avait que quelques bruits de neige tombant des feuillages ou de branches se redressant subitement une fois allégées de leur fardeau blanc.
En sous-bois en milieu d’après-midi, la lumière n’était pas toujours au rendez-vous mais il y a eu quelques endroits où le soleil perçait entre les arbres, venant réchauffer la scène d’un rayon bienvenu.
Par terre, les feuilles et leurs vives couleurs automnales tranchaient sur le blanc de la neige. J’ai même trouvé quelques champignons qui semblaient avoir bien froid.
J’ai fait demi-tour quand le chemin est devenu vraiment impraticable tant les branches étaient nombreuses à le barrer. J’avais dû parcourir environ 1.5 km depuis le centre du village. Ce n’était pas la plus longue randonnée de l’année mais très certainement l’une des plus périlleuses !
feuilles d’automne sur neige d’hiverChampignons surpris de s’être faits surprendre par la neigeinstant de calme et de sérénitéun dernier rayon de soleil avant de rentrer
Ce samedi-là, il y avait beaucoup de vent vers chez moi (une alerte orange pour vents violents courait d’ailleurs… ). Mais je crois qu’il en faut quand même un peu plus pour m’empêcher de sortir quand j’en ai envie ! Forte d’une certaine expérience des vents tempétueux (une enfance et une adolescence en Bretagne, ça laisse des réflexes ! ), j’ai décidé de choisir mon itinéraire selon le principe « là où il n’y a pas d’arbres, ils ne risquent pas de te tomber dessus »…. C’est en effet en cas de fort vent l’un des principaux dangers, surtout que les branches avaient déjà été fragilisées par les importantes chutes de neige de la semaine précédente.
Me voilà donc partie pour le centre de la Pangée et le château des Cornillans à La Baume Cornillane. Outre le fait que la promenade peut se faire loin des arbres, elle n’est pas trop loin de chez moi et ne m’obligeait pas à un long trajet avec le risque de ne pas pouvoir beaucoup me balader à l’arrivée en raison de la pluie et du vent.
J’ai d’ailleurs bien failli renoncer au moment où je me stationnais dans le village, à proximité du temple, car une grosse averse est arrivée. Comme elle a été de courte durée, je me suis risquée en dehors de la voiture. Les couleurs éclatantes de l’automne sur le piémont du Vercors étaient beaucoup trop tentantes. Et puis, le vent ne semblait pas si fort que cela….
J’ai donc commencé à monter en direction des ruines du château et du village médiéval. Plus je m’approchais du donjon, plus je me rendais compte que j’avais sous-estimé le vent, que j’avais été jusqu’alors plutôt abritée !
Une fois en haut, le vent était vraiment très présent, et rendait la progression plus difficile : je devais en effet avancer face au vent. Quand, en plus, de petites averses aux grosses gouttes cinglantes se sont ajoutées, j’ai du m’arrêter et me retourner pour me mettre dos au vent !
J’ai quand même pris le temps de quelques photos de la Raye aux couleurs automnales tout en avançant vers le centre de la Pangée en contournant le château par la droite (le côté sans arbres ! ). Sur la crête, il n’y avait plus rien pour m’abriter… et une autre grosse averse se profilait. J’ai filé me mettre à l’abri dans le donjon le temps qu’elle soit passée. L’épais mur coupait le vent et je pouvait contempler le paysage qui se déroulait à mes pieds.
J’ai ensuite reprise le chemin de la descente, marquant la fin de cette balade, courte mais vivifiante…
Le temple de La Baume Cornillane (il n’y a pas d’église dans le village)Au début de la montée, un petit coup d’œil sur la plaine de Valence et les Monts d’Ardèche au fondAu pied du Vercors, en direction d’OurchesVue sur la Raye en arrivant dans les ruines de l’ancien château des CornillansMurs médiévaux et roches de la PangéeCouleurs d’automne sur la RayeLe centre de la Pangée… dans le vent !Crêtes automnalesAller se mettre à l’abri dans les ruines du donjon du château des CornillansVue sur la plaine depuis le donjon
La Baume Cornillane – Drôme – novembre 2019
(*) Le départ de la balade vers le château des Cornillans et le centre de la Pangée se fait depuis le village de la Baume Cornillane (plusieurs parkings disponibles). Le début du sentier se situe le long de l’école. Il y a environ 500 mètres entre l’école et le site médiéval.
Alors que l’automne est bien installé (mais que quelques fleurs continuent à faire de la résistance au bord du chemin), j’ai eu envie de retourner à la chapelle Sainte Marguerite de Combovin.
Au départ du village, le but est simple : monter en haut du coteau Saint Georges que vous voyez sur la photo du haut.
Comme d’habitude quand je vais randonner sur Combovin, je stationne ma voiture au parking du cimetière (fléché « parking randonneurs » depuis le centre du village). Le départ de la montée vers Sainte Marguerite se fait au niveau du gué de la Véore : un panneau face au lavoir indique le chemin depuis le village, mais je préfère longer la rivière par sa rive gauche au pied des prairies.
Le chemin vers la chapelle est balisé vert/jaune et part droit à l’assaut du coteau, se faufilant entre deux murets de pierres sèches. La montée est abrupte, le sentier caillouteux. Sans difficulté particulière, il convient tout de même d’y être prudent (surtout qu’il est partiellement effondré par endroits). Rapidement, on prend de la hauteur et l’on surplombe le village ainsi que les différents vallons qui s’ouvrent à cet endroit dans les piémonts du Vercors.
Arrivé au carrefour du Gros Chêne, on aperçoit la tour de Barcelonne légèrement sur la gauche à travers une trouée dans les bois (c’est d’ailleurs un des accès possibles à la tour). Pour se rendre à la chapelle, il faut prendre un sentier sur la droite, toujours balisé vert/jaune en suivant la direction marquée sur le poteau indicateur.
Le sentier se fait piste et s’élargit mais il continue à monter avec peu ou prou la même régularité. Sur le bord du chemin, les buis ont fait quelques jeunes pousses après avoir été dévorés par les pyrales il y a quelques étés.
Puis la croix marquant le sommet du coteau apparait. Derrière elle, la chapelle Sainte Marguerite, toute en simplicité, se profile.
Je m’arrête un long moment au sommet, admirant la vue sur la plaine de Valence et la montagne de Crussol, devinant la vallée de l’Isère qui s’enfonce le long du Vercors, regardant le village de Combovin lové au pied du coteau et le vallon de la Véore qui file vers la montagne…
Le temps s’écoule doucement… mais la fraîcheur de ce matin d’automne me rappelle qu’il va falloir rentrer. J’amorce la descente non sans un dernier coup d’œil aux alentours.
Dernières campanules….Entre le carrefour du Gros Chêne et la chapelle Sainte MargueriteL’arrivée au sommetVue plongeante sur le village et la route vers GigorsVue sur la plaine de Valence (et la montagne de Crussol au fond à gauche, dans un rayon de soleil)La chapelle Sainte MargueriteLe sommet du coteau Saint GeorgesVue sur le vallon de la Véore
Combovin – Vercors – Drôme – novembre 2019
(*) L’accès à la chapelle prend 30 à 40 minutes depuis le village (j’ai mis autour de 30 min depuis le cimetière). Il m’a fallu une quinzaine de minutes pour faire la descente. L’aller- retour depuis le parking du cimetière fait environ 5 km dont 4 en montée/descente, avec un D+ de 200 mètres. La promenade est accessible en famille avec des enfants qui marchent bien. J’ai vu une famille le tenter avec une poussette : je le déconseille fortement car le chemin est étroit, raide par endroits et surtout le sol est très inégal (rochers..). Ils ont d’ailleurs fait demi-tour à peine au quart de la montée. Pour accéder à la chapelle avec une poussette, il faut passer par les Terres Blanches pour rejoindre le carrefour du Gros Chêne : c’est plus long mais la randonnée se fait essentiellement sur une piste carrossable.