[Drôme] randonnées de novembre en mode automne/hiver

Le mois de novembre nous a fait basculer d’une météo automnale très douce à un temps hivernal au froid rugueux. En quelques jours, les températures ont chuté de presque 20°C. J’ai fait durant ce mois deux jolies randonnées dans des paysages très différents. Entre ces deux sorties, il y a une dizaine de jours et une dizaine de kilomètres (à vol d’oiseau) d’écart. Comme vous allez le constater, le contraste est pourtant saisissant !

un coucher de soleil sur une campagne vallonée
Fin de journée depuis le site médiéval de La Baume Cornillane

Une fin de journée d’automne à La Baume Cornillane

J’avais eu du mal à me décider à sortir ce jour-là, ayant débuté la journée par une migraine. Mais, en fin d’après-midi, comme j’allais mieux et que surtout le soleil brillait, je me suis motivée à enfiler mes chaussures de randonnée. Compte tenu de l’heure, il était impératif que je n’aille pas trop loin. Dans ce genre de circonstances, mon choix se porte souvent sur La Baume Cornillane. Là, entre le site médiéval, la cascade du Rif ou les roches de la Pangée, j’ai de quoi prendre l’air rapidement.

chemin de sous bois à l'automne
Emprunter les chemins dans la forêt

J’ai laissé la voiture sur un parking à la sortie du village, et je suis partie dans le sous-bois en direction du château des Cornillans. Je crois que c’était la première fois que je montais au château de ce côté. Habituellement, je pars soit du centre du village, soit de l’autre côté de la crête rocheuse. Il faisait doux et j’ai croisé quelques autres promeneurs en cette fin d’après-midi. J’ai pris le temps d’admirer les jolies couleurs de l’automne dans les arbres. Aussi, quand je suis arrivée dans les ruines, le soleil commençait déjà à être très bas sur l’horizon. Les environs se paraient de lumières dorées. C’était apaisant.

J’avais initialement prévu de monter jusqu’aux ruines du donjon. De là, je pensais profiter de la vue sur la plaine de Valence au soleil couchant avant de redescendre par le village. Comme la lumière était douce, je suis restée un moment à côté de l’arbre isolé qui se trouve au cœur des ruines. C’est là que j’ai remarqué un départ de chemin qu’il m’a semblé n’avoir encore jamais vu. Je l’ai suivi, et je suis arrivée dans une ruine de bâti médiéval. Celle-ci a été dégagée de façon récente de la végétation qui la rendait inaccessible. En effet, un parcours de course d’orientation a été installé sur le site de La Baume Cornillane et a permis d’étendre les endroits accessibles. A travers une fenêtre, le soleil couchant venait créer un rai de lumière dans l’ancien bâtiment. C’était doux et poétique. Je me suis approchée, et j’ai, assez longuement, profité de la vue depuis cette fenêtre ouverte au dessus du village. Le soleil est passé sous l’horizon, marquant le signal du retour à la maison pour moi.

Un après-midi hivernal à côté du col des Limouches

Comme chaque année ou presque, la neige est arrivée autour du 20 novembre sur les montagnes du Vercors. Parfois, ce ne sont vraiment que de rares flocons qu’il faut aller chercher un peu en altitude ou vers le centre du massif. Cette année, la neige est tombée en abondance, pas très haut et proche de Valence. J’ai contemplé la bordure du Vercors enneigée une bonne partie de la semaine, alors il était hors de question de ne pas y aller durant le week-end qui a suivi. J’ai choisi la proximité et j’avais dans l’idée de monter vers Léoncel, voire le Grand Echaillon. Je suis donc partie en direction du col des Limouches. A Peyrus, les conditions de route étaient annoncées délicates. En effet, assez vite, nous avons trouvé des plaques de neige tassée (et bien glissante) dans la montée.

Ce sont ces conditions de route qui m’ont conduite à m’arrêter avant le col des Limouches, avant même la Grange. En effet, j’avais alors des pneus 4 saisons un peu usés et donc plus du tout adaptés à la conduite sur neige (en prime, je me suis rendue compte le lendemain que les chaines que je croyais vraiment être dans le coffre n’y avaient pas été remises après un passage au garage où j’avais du vider complètement le coffre au printemps). J’ai donc profité d’une aire de pique-nique où il était facile de s’arrêter et faire demi-tour. J’ai laissé la voiture et je suis partie à pied dans un petit chemin. Bien que nous étions dans l’après-midi, j’étais la première à passer par là. J’ai toujours un sentiment de liberté quand je me rends compte que personne n’est venu avant moi marcher dans la neige. Le froid glacial, accentué par un fort mistral, ne m’a pas découragée d’une jolie promenade. Prendre l’air, se promener, avoir l’impression d’être seule au monde, admirer la végétation recouverte de neige. Puis, rentrer à la maison, se servir un thé fumant et s’installer avec un plaid. Je crois que je tiens là la définition d’une parfaite journée d’hiver.


La Baume Cornillane / Châteaudouble
Drôme – novembre 2025

[Drôme] au début de l’automne – la route de Combe Laval

Alors que l’automne sortait doucement ses couleurs, je suis allée faire un tour dans le Vercors. Mon plan initial était de monter vers Font d’Urle. Comme la route de l’Arps que je prends habituellement était fermée pour travaux, je suis partie en direction de la route de Combe Laval. Cela faisait très longtemps que je n’y étais pas passée. Et j’ai finalement eu envie d’en profiter pleinement. C’est donc à pied que j’en ai parcouru les kilomètres les plus impressionnants.

route de Combe Laval en automne
J’ai laissé ma voiture au niveau du belvédère après le col de Gaudissart. Là, on voit la première arche creusée dans la roche. Sa forme vue d’ici lui a valu le surnom d’éléphant du Vercors.

Une balade en sous-bois

Cependant, avant de m’engager sur la route, j’ai fait un petit tour en sous-bois. J’ai suivi un chemin de randonnée balisé qui s’enfonce dans la forêt. Les couleurs automnales y étaient encore peu présentes, mais la lumière était particulièrement magique. En effet, le soleil venait juste d’arriver au niveau du sommets des arbres. L’humidité déposée par la nuit suintait le long des feuillages et créait un voile de brume magique. Là, seuls les oiseaux venaient troubler le calme.

Combe Laval, une route mythique

Combe Laval, c’est une route mythique du Vercors. Construite au milieu du XIXe siècle, elle s’accroche à la falaise dominant la reculée pour relier Saint Jean en Royans au col de la Machine. Elle fait une dizaine de kilomètres en tout, mais ce sont surtout les 4 kilomètres (et quelques) entre les cols de Gaudissart et de la Machine qui sont impressionnants. Là, la route surplombe complètement le cirque. Elle a été creusée, à la pioche et avec quelques explosifs rudimentaires, dans la montagne. Elle passe parfois en encorbellement mais le plus souvent, elle se faufile sous la montagne.

L'entrée de la reculée de Combe Laval vue depuis la route
L’entrée de la reculée de Combe Laval vue depuis la route

Je dois avouer qu’en voiture, elle peut être vraiment impressionnante. Elle est sinueuse, offre peu de visibilité et est régulièrement trop étroite pour se croiser. J’en garde un particulièrement mauvais souvenir un soir d’hiver alors que la nuit avait commencé à tomber et que la route était partiellement verglacée. C’est d’ailleurs sans doute pour cela que je passe habituellement par la route de l’Arps quand je veux aller au col de la Machine, car les voies montantes et descendantes sont bien claires partout.

entrée aval de la route de Combe Laval
C’est ici, au niveau de l’éléphant, que la partie vertigineuse de la route débute

Cette fois, je l’ai donc parcourue à pied pour pouvoir profiter de la vue tout au long des un peu plus de 3 kilomètres de montée (je me suis arrêtée avant le dernier tunnel, un peu long et que je ne souhaitais pas emprunter à pied sans équipement de visibilité). Nous étions un samedi matin, et il y avait finalement assez peu de circulation. J’ai essentiellement croisé des vélos et des motos. J’ai aussi eu la chance de ne pas avoir de grosse pierre qui dévale la falaise au moment où je passais. Nous n’étions pas dans une période à fort risque (je n’irais pas à pied par là au moment du dégel ou après de fortes pluies qui font éclater la roche calcaire), même si j’ai entendu quelques petits cailloux tomber.

route de Combe Laval à flanc de falaise
La route suit les contours des falaises de la reculée de Combe Laval
route de Combe Laval à flanc de falaise
Depuis la route, les points de vue sur les falaises de la montagne de l’Arps se multiplient

J’ai pris mon temps pour monter puis redescendre ces kilomètres époustouflants. Entre la vue sur le fond de la reculée de Combe Laval et celle sur les falaises de la montagne de l’Arps en face, on comprend les difficultés qu’il a fallu contrer pour construire cette route. Aujourd’hui, elle fait partie des plus belles routes du Vercors, et très certainement des plus impressionnantes.


Route de Combe Laval – Saint Jean en Royans
Vercors – Drôme
octobre 2025


Parmi les autres routes remarquables du Vercors, vous pouvez emprunter :

  • La route du col de la Bataille entre Léoncel et Bouvante
  • La route des gorges de la Bourne entre Pont en Royans et Villard de Lans
  • La route des Ecouges entre Saint Gervais et Rencurel, il y a encore peu une des plus impressionnantes avec son tunnel de 500 mètres, sinueux, à voie unique et qui n’était pas éclairé (il l’est depuis 2021 avec un système de détection de mouvement)
  • La route des Goulets entre Sainte Eulalie en Royans et La Chapelle en Vercors, qui se décompose en deux parties, les Petits et les Grands Goulets. Cependant, la partie des Grands Goulets n’est aujourd’hui plus accessible pour des raisons de sécurité et est contournée par un tunnel moderne. Il est toutefois possible de la voir d’en face, par exemple depuis le belvédère de Révoulat.

[projet 52-2025] semaine 43 – automne

Voilà un mois que nous sommes officiellement en automne. Et cette semaine, le projet 52 nous invite à le montrer. En cette période de vacances scolaires (et de moments en famille en ce qui me concerne), je ne vais pas faire compliqué pour illustrer ce thème. Alors, certes, j’aurais pu montrer des fruits et légumes de saison comme les champignons, les courges, les châtaignes ou les noix, mais j’ai déjà épuisé cette carte avec le thème « par terre » il y a 2 semaines. J’en reviens donc aux classiques couleurs de l’automne. La photo a été prise lors d’une balade dans le Vercors qui commençait doucement à prendre ses teintes mordorées.

Route de Combe Laval – Vercors – Drôme
octobre 2025


Pour voir ce que les autres participants montrent de leur automne, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : comme je l’ai écrit plus haut, ce sont les vacances scolaires et je passe du temps en famille et entre amis. Je n’aurai donc pas l’occasion de venir valider durant le week-end les commentaires qui seraient passés en modération. Je le ferai en début de semaine.

[projet 52-2025] semaine 42 – persévérance

Autant le dire tout de suite, le thème de cette semaine pour le projet 52 n’est pas simple. C’est encore un de ces mots qui m’est venu à l’esprit un soir tardivement quand je listais les thèmes de l’année à venir. La persévérance, c’est une vertu, difficile à imager. Mais c’est aussi la détermination à tenir un objectif. Et de la détermination et de la persévérance, il en a fallu à ces hommes qui à la fin du XIXe siècle ont construit les routes vertigineuses du Vercors. Parmi ces routes, l’une des plus remarquables est celle de Combe Laval qui relie Saint Jean en Royans au col de la Machine. Destinée à raccourcir le trajet entre le plateau de Lente et la vallée, la route est construite à flanc de falaise, parfois en encorbellement, souvent à travers le rocher qui a été creusé à coups de barres à mine et d’explosifs. Aujourd’hui encore, cette route, comme d’autres dans le même secteur, fascine.


Pour voir comment les autres participants ont persévéré, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.

A noter : c’est le premier week-end des vacances scolaires de la Toussaint et je serai bien occupée en famille. Je ne sais donc pas à quel moment du weekend je pourrai venir valider les commentaires qui seraient partis en modération. Je peux juste dire que je le ferai avant la fin du week-end.

[Drôme] découvrir la nature depuis la rivière, une croisière sur l’Isère

Si vous êtes à la recherche d’une expérience originale, calme et paisible, que vous voulez passer un moment à la fois contemplatif et instructif, je vous propose d’aller faire une croisière sur l’Isère avec le bateau à roue du Royans-Vercors. C’est une activité qui me faisait de l’œil depuis que je suis arrivée dans la Drôme, et que j’ai donc mis une douzaine d’années à aller vivre. Je n’ai qu’un seul regret : ne pas avoir tenté l’aventure avant. Venez, je vous emmène pour une découverte des berges de la rivière depuis l’eau.

sur une rivière entourée de rives boisées, un bateau de type bateau à roue à aube est amarré à quai
Le bateau à roue Royans-Vercors à l’embarcadère de Saint Nazaire en Royans

Naviguer sur la Bourne et l’Isère

Le départ de la croisière sur le bateau à roue Royans-Vercors se fait depuis Saint Nazaire en Royans. L’embarcadère est au pied de l’aqueduc qui emmène les eaux de la Bourne vers la plaine de Valence. Il est conseillé de réserver car le nombre de places est (très) limité et l’activité prisée, en particulier en été. C’est d’ailleurs parce que je ne m’y étais jamais prise à temps pour réserver que je n’avais pas encore fait cette expérience. Cette fois, j’ai profité d’un samedi matin où j’étais réveillée tôt pour me présenter à l’ouverture du comptoir, en me disant que comme nous étions en basse saison, j’arriverai sans doute à avoir une place dans la journée. C’était une bonne pioche puisqu’il restait encore des places pour la croisière qui débutait peu après.

les arches monumentales de l'aqueduc de Saint Nazaire en Royans au dessus de la rivière Bourne
La croisière débute au pied de l’aqueduc de Saint Nazaire en Royans

Une fois les passagers tous embarqués, et installés, la croisière débute. Il y a des places sur le pont supérieur en extérieur ou à l’abri du pont inférieur. J’avais choisi une place en haut, le long de la rambarde, bien décidée à profiter pleinement des paysages.

De Saint Nazaire en Royans à La Sône

Le départ se fait au pied de l’aqueduc de Saint Nazaire en Royans. La croisière est commentée en direct. Ainsi la guide adapte son discours aux observations en temps réel, indiquant par exemple aux passagers les oiseaux que l’on aperçoit. Les informations données sont claires, et permettent de comprendre la géographie, l’utilité passée de la rivière mais aussi la biodiversité qui l’habite. Après avoir fait quelques centaines de mètres sur la Bourne, le bateau rejoint l’Isère qu’il va remonter sur plusieurs kilomètres entre les barrages de Saint Hilaire du Rozier et de Beaumont en Royans, avant de faire demi-tour devant La Sône.

le village de La Sône depuis la rivière Isère
En arrivant au niveau du village de La Sône
une pile de l'ancien pont suspendu de La Sône
L’ancien pont suspendu de La Sône a été détruit lors de la seconde guerre mondiale, il n’en reste plus que les piles et quelques câbles.
Le château de La Sône depuis la rivière Isère
Depuis la rivière, on voit bien le château de La Sône
vue sur la grande cascade du jardin des fontaines pétrifiantes à La Sône
On longe le Jardin des Fontaines Pétrifiantes

Je dois avouer que mon voyage a été essentiellement contemplatif car je connaissais déjà l’histoire de la rivière, des villages qui la bordent ou encore de la façon dont on cultive ici la noix de Grenoble. Le rythme de la croisière est doux et permet d’observer les rives. On y découvre de nombreux oiseaux : des aigrettes garzettes, des hérons, des cygnes mais aussi des goélands. On aperçoit quelques ragondins qui se glissent dans l’eau. On jette un œil aux roselières. J’ai même aperçu une petite cascade de tuf un peu cachée dans la végétation.

un kayak sur la rivière Bourne au pied d'un rocher rouge
A Saint Nazaire en Royans, certaines roches sont très chargées en fer et prennent une couleur rouge avec l’oxydation.
des oiseaux sur un haut fond de la rivière Bourne
sur les hauts fonds de la Bourne, les goélands et les aigrettes se reposent
des oiseaux sur la rive de la rivière Isère
Au bord des roselières de la rivière Isère
une petite cascade dans la végétation
Une cascade de tuf un peu cachée dans la végétation. Je pense que c’est une de celles que l’on peut voir depuis le sentier du Martin Pêcheur à Saint Roman.
deux nids de hérons dans les arbres
Il y a une héronnière sur les bords de l’Isère. Regardez bien et vous verrez deux nids dans les arbres. On aperçoit même les hérons dedans.
vue sur le Vercors depuis la rivière Isère
En revenant vers Saint Nazaire en Royans, on bénéficie d’une très belle vue sur les Monts du Matin.
au bord de la rivière, 6 aigrettes garzettes prennent leur envol
Six aigrettes s’envolent au moment où nous arrivons

Alors que nous sommes en vue du pont de Saint Hilaire du Rozier, le bateau tourne pour remonter la Bourne et revenir au port. La balade touche à sa fin. Cela fait 1 heure et demie que nous sommes partis. La croisière s’est écoulée tout en douceur, un moment un peu hors du temps.

le pont de Saint Hilaire du Rosier sur la rivière Isère
Le pont de Saint Hilaire du Rozier relie la Drôme à l’Isère
la jonction des eaux grises de l'Isère et des eaux vertes de la Bourne
A la jonction des deux rivières, la différence de couleur entre les eaux vertes de la Bourne et celles grises de l’Isère est frappante. La Bourne comporte beaucoup de microalgues, tandis que l’Isère est chargée en alluvions.


Informations pratiques : il est fortement recommandé de réserver en amont via le site internet du bateau à roue Royans-Vercors. Les horaires des différentes croisières et les périodes où le bateau est à l’hivernage y sont aussi détaillés.


Bonus – découvrir Saint Nazaire en Royans

En complément de la croisière sur la rivière avec le bateau à roue, j’ai fait un tour dans Saint Nazaire en Royans. J’avais déjà visité l’aqueduc d’où l’on a une vue à 360 degrés sur les environs. Cette fois j’en ai profité pour me balader le long de la rivière, dans des paysages très bucoliques. Et puis, par hasard, j’ai découvert quelques fresques de street art. Un festival, nommé Graff en Vallée, y a eu lieu à l’été 2024 (et une nouvelle édition est prévue cette année).

les rives boisées de la rivière s'y reflètent
Au bord de la Bourne
les rives boisées de la rivière s'y reflètent, et on aperçoit le Vercors dans le fond
Au fond, le Vercors se dessine avec l’entrée des Gorges de la Bourne
fresque de street art représentant une tête de loup bleu
Graff en Vallée, fresque de street art
fresque de street art représentant un personnage mi femme mi cyborg
Graff en Vallée, fresque de street art


Saint Nazaire en Royans – Drôme – mai 2025


A proximité de Saint Nazaire en Royans, vous pouvez :


Pour d’autres balades en bateau sur les rivières, je vous emmène :

[Drôme] à la recherche des orchidées dans le Vercors- édition 2025

Après une première expédition en tout début de saison sur les bords du Rhône pour trouver des orchidées sauvages, j’ai profité d’un matin ensoleillé de mai pour filer dans le Vercors. Je vais généralement dans le même secteur, sur les hauteurs de Combovin et de Lozeron. Là, les orchidées sont nombreuses et faciles à repérer. J’en ai d’ailleurs vu beaucoup sur les bas-côtés de la route tout au long de la montée depuis la plaine de Valence. Comme l’année dernière, je vous propose quelques photos des variétés observées, en mode portfolio.

Autour de ces prairies, les orchidées sont nombreuses.

Les orchis singe

Je pense que les orchis singe sont les plus nombreuses orchidées que j’ai observées ce jour-là. Elles se plaisent bien sur les pentes du Vercors et fleurissent en nombre. Ce sont elles qui me servent de point de repère. Avec leur couleur rose un peu voyante, elles manquent de discrétion. Et, quand je commence à les voir un peu partout sur les bords des routes des piémonts du Vercors., c’est qu’il est temps de monter pour une « chasse aux orchidées ».

deux orchis singe
On en trouve de différentes tailles, mais il n’est pas rare de voir de grands spécimens
orchis singe
La forme des fleurs fait penser à des petits singes (un peu comme ceux du jeu SOS Ouistiti), d’où son nom
orchis singe
Orchis singe

Les orchis brûlés

Les orchis brûlés sont souvent plus discrets que les orchis singe. Je sais qu’il y en a dans ce secteur donc je les cherche du regard. Mais ils sont généralement tous petits et un peu cachés. Cette année cependant, j’ai eu le plaisir de trouver quelques individus de plus grande taille (une bonne vingtaine de centimètres de haut). En effet, ils peuvent atteindre jusqu’à une quarantaine de centimètres de haut, même s’ils en font généralement moins de vingt.

orchis brûlé
Orchis brûlés

Les orchis mâles

Avec leur jolie couleur violette et leur allure élancée, ils sont assez faciles à trouver même lorsque l’herbe est un peu haute. De plus, ils sont souvent en petit groupe. J’ai eu l’impression d’en voir plus cette année que les années précédentes.

Orchis mâles
un groupe de trois tiges d'orchis mâles
Orchis mâles
un orchis mâle au milieu des feuillages
Même un peu cachés dans les feuillages des ronces, on les repère assez facilement
un groupe de trois tiges d'orchis mâles
Orchis mâles
un groupe de cinq tiges d'orchis mâles
Orchis mâles

Les orchis pourpres

Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas croisé d’orchis pourpre (je crois que cela remonte à 2021, lors d’une randonnée au pied du Vercors). J’avoue avoir d’ailleurs eu un peu de mal à les identifier. Par contre, je n’ai eu aucun mal à les voir : l’un des individus mesurait une bonne quarantaine de centimètres de haut. Leur particularité est qu’ils sont très foncés et portent beaucoup de macules pourpres sur leurs labelles.

orchis pourpre
Orchis pourpre
orchis pourpre
Orchis pourpre

Les orchis de Provence

Leur principale particularité des orchis de Provence, c’est leur couleur. En effet, la plupart des orchis qu’on trouve dans la Drôme sont dans des teintes de rose et de violet. Eux sont jaune pâle. Contrairement aux autres variétés que j’ai trouvé à plusieurs endroits dans le Vercors, je n’ai vu des orchis de Provence que dans le secteur du col Jérôme Cavalli. Il y a sont relativement nombreux même si leur couleur pâle nécessite de bien regarder pour les trouver. Ce sont par contre, je trouve, les moins faciles à photographier car leur couleur contraste peu avec le vert de l’herbe.

orchis de Provence
L’orchis de Provence est d’une jolie couleur jaune pâle

Bonus – profiter du paysage

Bien entendu, quand je vais chercher les orchidées sauvages, je ne manque pas non plus d’observer les environs, de profiter du chant des grillons et du vent dans les herbes, de sentir le soleil réchauffer le paysage. Ce n’est pas parce que je cherche des fleurs au ras du sol que je ne fais que ça. Lors de ma balade photographique sur la piste des orchidées dans le Vercors, j’ai fait une pause sur les hauteurs de Lozeron. J’aime beaucoup cet endroit, souvent très calme (encore plus depuis que la zone où il était possible de se stationner a été réduite car elle devenait un vrai camping avec de nombreux vans et camping-car ne respectant pas toujours ni les lieux ni les autres..). Et puis, la vue est superbe quand le temps est dégagé. Face à nous, la silhouette de l’immense synclinal de Saoû se dresse à l’horizon. Et si on fait un peu attention, il est aussi possible de voir le synclinal de Saint Pancrace, à Suze. Ce deuxième synclinal drômois, plus petit que celui de Saoû, est aussi beaucoup moins connu, coincé dans les paysages du Vercors environnant, entre les vallées de la Gervanne et de la Sye.

paysage de moyenne montagne avec une prairie au premier plan
Dans le fond, on voit nettement la silhouette du synclinal de Saoû
paysage de moyenne montagne avec une prairie au premier plan
La silhouette du synclinal de Saoû est dominée à gauche par les 3 Becs
paysage de moyenne montagne avec une prairie au premier plan
Dans le fond, on voit tout le synclinal de Saoû.
Sur la droite, on distingue les extrémités du synclinal de Saint Pancrace qui est en partie caché par un petit sommet arrondi.


Lozeron – Drôme – mai 2025


Rappel important : les orchidées sauvages sont des fleurs fragiles et protégées. Il est interdit de les cueillir. Afin de ne pas risquer de les piétiner, il est important de rester sur les chemins, ou comme ici, sur la route. En effet, toutes les fleurs photographiées dans cet article l’ont été sur le bas-côté d’une petite route de montagne assez peu passante.

[Drôme] dans le Vercors, entre hiver et printemps

Chaque printemps, j’ai un rituel : je vais me promener sur l’alpage de Font d’Urle dans le Vercors. Là, entre quelques névés qui s’attardent, les fleurs envahissent la prairie. J’y monte toujours plus ou moins au même moment, autour de la mi-avril. Mais, cette année, la météo nous a fait la surprise d’abondantes chutes de neige en milieu de semaine dernière. Aussi, samedi, plus j’approchais du village, plus je voyais de la neige en quantité sur les bords de la route. En arrivant, je n’ai pu que constater la présence plus importante de la neige comparé aux autres années.

paysage de montagne avec des plaques de neige laissant apparaitre l'herbe
Le village de Font d’Urle

Cumulé avec un (très) fort vent, cela ne m’a pas donné envie d’aller m’aventurer bien loin sur le plateau. Je ne suis allée que jusqu’à la Porte d’Urle cette fois, mais malgré les rafales, j’ai photographié abondamment les petites fleurs. Le temps a passé plus vite que ce que je ne pensais et ma sortie aura duré presque 1 heure et demie malgré la faible distance parcourue. Plutôt qu’un récit, je vous propose cette fois juste un portfolio entre paysages de montagne enneigés et fleurs de printemps sur l’alpage.

Panoramas enneigés

Partout les névés rendent le cheminement compliqué. Sur l’alpage, mieux vaut les contourner car ils peuvent cacher une doline ou un scialet…

paysage enneigé en montagne
La porte d’Urle qui donne sur la Vallée de Quint est encore complètement enneigée

Fleurs de printemps

Habituellement, ce sont les crocus qui sont les stars des fleurs de l’alpage. Mais les chutes de neige de la semaine dernière en avaient brûlé beaucoup et ils commençaient tout juste à pointer à nouveau le bout de leurs pétales. Cela m’a permis de repérer beaucoup d’autres fleurs :

  • des jonquilles
  • des érythrones (dents de chien)
  • des anémones
  • des pensées sauvages
  • des gentianes
  • des tussilages
  • des renoncules
  • des coucous

Les jonquilles forment de jolis bouquets sur l’alpage.
Elles percent même la neige par endroits.

fleurs de crocus
Crocus

Les érythrones (dents de chien) poussent elles aussi parfois à travers la neige

Pensée sauvage bleue
Pensée sauvage
3 fleurs de renoncules blanches à centre jaune
renoncules


Font d’Urle – Vercors – Drôme – avril 2025


Pour plus d’images du plateau de Font d’Urle au printemps, vous pouvez aller voir :

Et pour des images d’un autre alpage envahi par les fleurs, je vous emmène à l’Alpe d’Huez au début de l’été.

[petits moments] les premières neiges sur le Vercors

Le week-end dernier, avec Mr 2e, nous avons eu envie d’aller voir dans le Vercors s’il faisait un peu moins gris que dans la plaine de Valence. Nous avons donc pris la direction du col de la Bataille. Comme nous étions après le 1er novembre, elle était fermée à partir du Grand Echaillon. Alors, nous sommes partis à pied. Et là, surprise, il restait un peu de la neige tombée quelques jours auparavant. J’avais vu qu’il y avait eu des flocons mais je pensais qu’ils seraient déjà tous fondus compte tenu du beau temps.

Pour l’itinéraire, nous avons refait la balade que nous avions faite, vers le Col du Lion, au printemps (alors que la route du Col de la Bataille était encore fermée). Nous l’avons juste prolongé en allant un peu plus loin sur le chemin avant de faire demi-tour. A chaque fois, je redécouvre les paysages car ils changent au fil des saisons, rendant la promenade unique. Et avec la jolie surprise des premières neiges, c’est encore mieux !


Le Grand Echaillon – Vercors – Drôme – novembre 2024

(*) Pour aller vers le col du Lion depuis le Grand Echaillon, il faut suivre la route forestière de Gampaloux.

[Drôme] quand vient la fin de l’été – la route du Col de la Bataille

Alors que le mois d’août était déjà bien avancé, j’ai eu deux fois l’occasion d’aller parcourir la route du Col de la Bataille dans le Vercors. J’avais déjà plusieurs fois eu l’occasion d’aller me promener dans ce secteur en mode randonnée, que ce soit vers les Rochers de Sausse, sur le plateau d’Ambel, en venant du Grand Echaillon ou en allant vers Bouvante. Au début de l’été, de nouveaux aménagements panoramiques ont été installés le long de la route dans le cadre du programme départemental des Sublimes Routes du Vercors.

paysage de montagne
Au col de la Bataille

Faire le tour des belvédères

Alors que la région subissait une période de canicule, je suis partie tôt le matin pour faire un tour des nouveaux aménagements et en particulier des belvédères avant qu’il ne fasse trop chaud.

Passer par le sentier pédestre

J’ai laissé la voiture avant le tunnel du Col de la Bataille pour emprunter le sentier qui passe au dessus. Ce chemin a lui aussi fait l’objet d’un nouvel aménagement, en complément du belvédère situé sur le passage du col surplombant les combes de Bouvante et d’Omblèze. Une signalisation a été mise en place, à la façon d’une grande table d’orientation prenant la forme d’un anneau de pierre. Elle permet de repérer les différents sommets et points exceptionnels du paysage environnant.

paysage de montagne
L’anneau de pierre, hybride entre un cairn et une table d’orientation, par l’artiste Christophe Gonnet
plaque gravée indiquant "grand Veymont"
Chaque plaque reprend le nom de l’élément de paysage ainsi que sa silhouette telle qu’on peut la voir depuis cet endroit
paysage de montagne
vue sur la combe de Bouvante depuis le Col de la Bataille
rochers dans un paysage de montagne
vue sur les Rochers de Sausse depuis le Col de la Bataille

S’arrêter sur les belvédères intermédiaires

Les aménagement de la Route Sublime du Col de la Bataille s’étendent du col lui-même jusqu’au Pas de l’Aubasse. Deux belvédères intermédiaires ont été créés : celui des Lames et celui de l’Arche. Disposant de quelques places de stationnement à proximité, ils sont en particulier accessibles aux fauteuils roulants afin de permettre au plus grand nombre de profiter de la vue exceptionnelle sur la combe de Bouvante. Au belvédère des Lames, on peut même s’avancer au dessus du vide pour encore mieux admirer le panorama.

paysage de montagne
vue sur la combe de Bouvante depuis le belvédère des Lames

S’émerveiller au Pas de l’Aubasse

Le dernier aménagement sur la route sublime du col de la Bataille est celui du Pas de l’Aubasse. A cet endroit, il y a sans doute l’un des plus beaux points de vue sur la combe de Bouvante. Auparavant, l’endroit était un genre de parking sauvage à flanc de falaise. J’avais déjà pour habitude de m’y arrêter quand je passais par cette route afin d’admirer le paysage. Mais il faut bien avouer que l’endroit n’était guère sécurisé et que le stationnement anarchique avait pour conséquence de dégrader l’espace naturel en empêchant la végétation de pousser. Maintenant, des emplacements de parking ont été clairement délimités et l’essentiel du site a fait l’objet de la mise en place d’un belvédère métallique ajouré qui permet une re-végétalisation du site.

paysage de montagne avec un belvédère métallique et une table et des sièges de pique nique en pierre
Les aménagements du pas de l’Aubasse

Je trouve que les aménagements au Pas de l’Aubasse sont particulièrement réussis, et sont sans doute mes préférés sur cette route. Déjà, le belvédère en lui-même permet d’aller surplomber la petite combe de l’Aubasse et d’admirer la vallée de Bouvante. On y est par ailleurs en sécurité avec la rambarde (alors qu’avant, il fallait s’approcher « sans filet » du bord du précipice). Mais surtout, des tables ont été installées pour les pique-niques et leur design est particulièrement réussi. Ce sont des blocs massifs de pierre calcaire qui donnent très envie de s’y installer pour prendre un café par exemple.

falaises dans un paysage de montagnes
Les falaises bordant la combe de l’Aubasse
paysage de montagne
La combe de Bouvante, et la cluse creusée par la Lierne

Retourner au Pas de l’Aubasse

Oublier de vérifier la météo

Une semaine après cette belle découverte, je suis retournée sur la route du col de la Bataille avec mes copains Greg et Laetitia. Il faut dire que la table en pierre du pas de l’Aubasse et ma suggestion d’y prendre un café leur avait bien plu. Dans la vallée du Rhône, il faisait beau et doux et, contrairement à mes habitudes, j’ai omis de vérifier la météo en haut. Après tout, nous étions encore en août, pas de raison de s’inquiéter (spoiler alert : j’aurais mieux fait de vérifier la météo avant de partir ! ). Cependant, après avoir dépassé Léoncel et au fur et à mesure que nous prenions de l’altitude, nous pouvions constater que le thermomètre de la voiture chutait de plus en plus. Nous avons fini par entrer dans les nuages avant de les traverser. Arrivés au Pas de l’Aubasse, il faisait 8°C au thermomètre, il y avait un vent si fort que nous peinions à rester immobile et que cela faisait chuter la température ressentie autour de 3°C. Nous avons tout de même pris un moment pour admirer le paysage car l’ambiance était fabuleuse. Mais nous n’avons pas sorti nos pique-niques !

paysage de montagne
Cette vue sur la combe de Bouvante et celle de l’Aubasse est vraiment exceptionnelle
nuages très bas sur un paysage forestier
Le vent poussait les nuages tout autour de nous
paysage de montagne
L’ambiance était exceptionnelle, entre soleil et nuages

Prendre malgré tout un café en plein air

L’une des raisons pour lesquelles nous voulions aller au Pas de l’Aubasse avec Greg et Laetitia était de prendre des photos et vidéos d’un système de préparation de café nomade. En effet, mes copains possèdent Tamper & Yummy, un chouette coffee shop et salon de thé à Valence où je vais régulièrement, et où ils vendent aussi des accessoires autour du café. Aussi, après le loupé autour du Col de la Bataille, nous sommes redescendus à Combovin pour pique-niquer puis nous préparer un café. Greg a donc sorti d’une part un moulin à café manuel et d’autre part une cafetière nomade AeroPress pour nous préparer un bon café. En moins d’une minute pour peu qu’on ait de l’eau chaude sous la main, le café est prêt. J’ai vraiment beaucoup aimé ce système que je découvrais.

préparation de café en extérieur avec une cafetière nomade AeroPress

Se préparer un bon café en pleine nature


Route sublime du Col de la Bataille – Vercors – Drôme – août 2024


(*) La route du col de la Bataille et ses aménagements sont librement accessibles. Attention, chaque hiver, du 1er novembre au 30 avril, la route est fermée à la circulation automobile. Elle reste toutefois accessible à pied (ou en raquettes / ski de fond selon l’enneigement).

(**) Je le rappelle ici : on ne s’aventure pas dans un milieu naturel sans se renseigner sur les conditions météo avant de partir. Je ne l’ai pas fait avant de monter au pas de l’Aubasse avec mes amis car de toutes façons, il n’était pas prévu de nous éloigner de la route et de la voiture. L’impact d’une météo défavorable était donc moindre. S’il y a une chance que j’aille randonner, je vérifie par contre systématiquement les conditions météo.

paysage de montagne en noir et blanc
la vue depuis le Pas de l’Aubasse

[projet 52-2024] semaine 30 – sportif

Je pense que vous l’aurez tous compris, le thème, Sportif, pour cette semaine du projet 52 est directement lié aux Jeux Olympiques qui débutent cette semaine à Paris. J’avais regardé pour trouver des places pour une des épreuves d’équitation, mais je n’ai pas réussi à en avoir. Après réflexion, je me dis que l’organisation pour séjourner et se déplacer à Versailles n’aurait sans doute pas été simple. Je n’ai pas non plus vu la flamme olympique lors de son passage dans la Drôme le 20 juin : je travaillais ce jour-là et Melle 3e passait une épreuve de bac à l’issue de laquelle je devais aller la récupérer.

Cependant, c’est un cliché olympique que je vous propose aujourd’hui pour illustrer le thème. En février dernier, j’ai passé une journée à Autrans, dans le Vercors. Si, lors de mon passage, la neige n’était pas au rendez-vous, la vasque olympique rappelle que la station a accueilli plusieurs épreuves de Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble en 1968.


Pour voir comment les autres participants sont sportifs, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.


NB : Actuellement en congés, je suis bien décidée à profiter complètement de ces moments en famille en déconnectant au maximum. Je validerai les commentaires qui seraient en modération dès que possible, et au plus tard mi-août à la reprise de mon rythme quotidien habituel ! De même, je n’aurai sans doute pas le temps de voir vos participations avant cette date.