
Bonnes fêtes de Pâques à tous !
Cette semaine, le thème du projet 52 nous invite à regarder ce qui a déjà vécu, ce qui est ancien. Il peut s’agir d’une personne, d’un lieu, ou d’un objet. Après ma visite dans les coulisses du Musée de Valence, le sujet était tout trouvé pour moi. Je suis en effet revenue de cette journée avec de très nombreuses photos d’objets plus ou moins anciens, plus ou moins complets, plus ou moins cassés, plus ou moins abimés.
C’est justement un objet abime que j’ai choisi pour illustrer ce thème. Pour l’atelier autour de la restauration de tableaux, le musée avait sorti deux tableaux des réserves nécessitant une restauration afin de nous servir d’exemples pour faire un diagnostic. L’un de ces tableaux, un portrait d’évêque, montrait particulièrement des signes de son âge déjà ancien.

Pour découvrir de quelle façon les autres participants ont choisi d’illustrer le thème Ancien, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Ce printemps, j’ai eu la chance d’être invitée à un instameet exceptionnel à la découverte des coulisses du Musée de Valence. Si vous me suivez, vous avez sans doute déjà noté que j’aime découvrir des expositions ou des musées, et que j’apprécie tout particulièrement celui de Valence. Je m’y rends régulièrement, que ce soit pour parcourir les collections permanentes ou découvrir les expositions temporaires. Je n’ai ainsi pas manqué d’aller voir l’exposition en cours, Histoire(s) de Collections. Cette fois, c’est un programme surprenant et original qui m’attendait.

Le rendez-vous était donné un samedi matin à proximité du musée. Nous nous rejoignons sous le soleil avec quelques autres instagrameurs ainsi que les organisateurs de cette rencontre, à savoir le musée de Valence, l’office de tourisme de Valence Romans et l’agence d’attractivité de la Drôme. Je retrouve avec plaisir Maxime du Caillou aux Hiboux, Aurélie, Baptiste, Virginie et Christophe (car il se trouve que j’ai déjà participé à des instameets avec chacun d’entre eux) . Nous sommes prêts à nous rendre dans un lieu gardé secret : les réserves du musée de Valence.
Là, nous sommes accueillis par Béatrice, la régisseuse des collections. Autour d’un café, elle nous explique en quoi consiste son rôle, comment elle accompagne les œuvres qui se déplacent afin de garantir les bonnes conditions de leur voyage et de leur conservation une fois sur place. Nous apprenons que s’il y a environ 2 000 œuvres exposées dans le musée, les collections en comportent en fait 20 000. Il faut dire qu’une fois qu’une œuvre est entrée dans les collections d’un musée classé « musée de France », elle ne peut plus en sortir (sauf à faire l’objet d’une fastidieuse procédure de déclassement). Les collections sont en effet inaliénables et inaltérables. Elle nous raconte les mésaventures arrivées à certaines des œuvres, les dégâts de l’incendie de 1969, la façon dont étaient stockées les collections avant la fermeture du musée en 2006 pour son réaménagement.

Il est maintenant temps de pénétrer dans les différentes réserves. En effet, les œuvres sont conservées dans des pièces séparées selon leur nature : organique, inorganique, métallique, dessins et peintures. A chaque nouvelle réserve, j’ai l’impression d’entrer dans la caverne d’Ali Baba. Les œuvres sont bien rangées, toutes numérotées. Elles remplissent étagères et armoires. Béatrice nous ouvre les tiroirs. Nous nous amusons avec les reflets des grands miroirs, vestiges de l’ancienne version du musée où les pièces étaient meublées. Les vestiges archéologiques emplissent des boîtes dans des compactus à l’allure futuriste. Le musée de Valence est le dépôt de toutes les découvertes archéologiques du Nord Drôme. On repère des lieux connus sur les étiquettes, suite à des fouilles ayant eu lieu à l’occasion de travaux comme ceux de la LGV.




Le clou du spectacle est bien entendu la réserve des peintures et dessins. Là, plusieurs dizaines d’œuvres d’Hubert Robert sont rangées et Béatrice en sort quelques-unes au hasard pour notre plus grand plaisir. Il faut dire que la collection Hubert Robert est une des fiertés du musée de Valence : c’est en effet la 3e plus importante au monde après celle des musées du Louvre à Paris et de l’Ermitage à Saint Pétersbourg. Puis, Béatrice tire un des immenses tiroirs-grille qui occupent les côtés de la pièce. Des tableaux de toutes tailles sont accrochés de chaque côté. Chaque rack dévoile des trésors picturaux. Toutes les époques sont représentées. Les donations de Vanber (qui avait aussi fait une donation à la ville de Crest où il avait son atelier) et Varbanesco occupent des pans entiers. Je suis comme un gourmand dans un magasin de confiserie, complètement émerveillée.




Après cette plongée dans les salles aveugles des réserves, nous revenons à la lumière du jour pour profiter du soleil dans le jardin. Alors que le musée est fermé au public pour la pause méridienne, nous nous installons sur la terrasse de l’orangerie pour déjeuner. Nous flânons dans les allées de ce jardin suspendu, qui était celui du palais épiscopal. Quelques orchidées sauvages ont fleuri dans l’herbe. Chloris est sublimée par son écrin de verdure. Les échanges continuent au fil du repas. Nous nous régalons des anecdotes sur le musée : comment les dolia ont été déposées par une grue dans leur salle d’exposition avant l’installation de la toiture, comment les grandes mosaïques sont passées par la fenêtre avant la pose de la baie vitrée, etc.




La journée se poursuit avec Marie-Anne, une restauratrice de tableaux. Elle nous explique comment elle procède pour d’abord analyser les travaux nécessaires. Les tableaux peuvent ainsi avoir besoin d’être simplement nettoyés et dans ce cas, les produits utilisés varient selon la nature de ce qui les a ternis : un vernis qui a jauni, de la suie, des vapeurs grasses ou de la nicotine par exemple. Mais parfois, il faut aller plus loin : réparer un trou dans la toile, rentoiler complètement la toile, fixer des écailles qui se détachent ou combler des lacunes. Nous nous essayons au diagnostic en utilisant la lampe UV afin d’identifier des repeints sur des tableaux abîmés que le musée a mis à notre disposition. Puis, nous nous amusons à nettoyer des petites toiles factices. Voir les couleurs éclater de nouveau après avoir passé le coton imbibé de produit nettoyant est très satisfaisant.
Nous prenons ensuite la direction des salles d’exposition du musée pour aller admirer quelques œuvres restaurées récemment ou au contraire dont le vernis a terni. Nous nous arrêtons longuement sur un tableau de Rubens qui a été restauré il y a peu, ainsi que sur un grand tableau d’Hubert Robert. Avec la lampe UV, nous découvrons les repeints et la précision du travail des restaurateurs. C’est extrêmement instructif, et cela apporte un regard précieux sur la nécessité de la conservation préventive des œuvres.
La journée se termine. C’est avec l’impression d’avoir vécu un rêve éveillé que je repars. Entrer dans les réserves d’un musée est magique quand, comme moi, on aime le patrimoine. Se rendre compte du volume et de la diversité des collections du musée de Valence était vraiment une expérience extraordinaire, et je remercie sincèrement le musée de Valence, Valence Romans Tourisme et l’agence d’attractivité de la Drôme de m’avoir permis de la vivre.

Musée de Valence – Drôme – mars 2024
(*) Les réserves du musée ne sont pas ouvertes au public. J’ai pu y pénétrer grâce à une invitation du musée de Valence (collaboration commerciale non rémunérée). Toutefois, je ne peux que vous encourager à aller découvrir les quelques 2000 œuvres de l’exposition permanente, ainsi que les expositions temporaires, toujours de grande qualité, du musée de Valence.
Cette semaine, le projet 52 nous invite à nous rendre au sommet. Parmi mes idées en vrac, il y avait le sommet de l’échelle (métaphoriquement ou pas), le sommet des arbres, le sommet d’une tour ou d’une colline, ou encore une rencontre au sommet. J’ai d’abord envisagé de ressortir une photo des sommets du tourisme en Auvergne Rhône-Alpes auxquels j’ai assisté en novembre dernier. Mais finalement, je vais vous emmener en montagne (en même temps, cela ne vous surprendra peut-être pas !).
L’automne dernier, je suis allée dans la vallée de l’Arve et nous avons eu l’occasion d’aller marcher dans le massif du Mont Blanc. Et forcément, quand on croise un petit sommet, on ne peut pas s’empêcher de faire une petite pause pour admirer les environs, et faire quelques photos. Voici donc Melle 3e en pleine contemplation de la vallée de Chamonix.

Et en photo bonus, me voici au même endroit à peu près au même moment, en train de prendre « quelques » photos.

Pour découvrir ce qu’il se trame au sommet chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Depuis quelques semaines, les épisodes pluvieux se succèdent autour de chez moi. Ils ont comme point commun d’être plutôt brefs, mais violents. Ils apportent beaucoup de pluie et de neige même à basse altitude. Mais ils nous permettent aussi d’avoir de jolies lumières, souvent photogéniques. Si je vous ai déjà montré un des nombreux arcs-en-ciel que j’avais pu observer au cours d’une balade en février, j’ai aussi pris des photos des rayons du soleil jouant avec les mousses d’un muret. L’ambiance qui en résultait était… magique ! Parfait donc pour illustrer le thème de cette semaine du projet 52.

Pour découvrir où se cache la magie chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : je ne vais pas être beaucoup disponible ce week-end encore. Aussi, si votre commentaire n’apparait pas, c’est qu’il est parti en modération. Je viendrai le valider le plus rapidement possible. Mais cela pourrait prendre jusqu’à la fin du week-end !
J’étais déjà allée à Aix-en-Provence il y a 5 ans. Si j’avais globalement apprécié la ville, cela n’avait pas non plus été un coup de cœur absolu, et Aix ne faisait pas partie de ces villes où j’ai particulièrement envie de retourner. Mais alors pourquoi y avoir passé une journée, me direz vous. Tout simplement parce que l’Hôtel de Caumont présentait une exposition que Melle 3e souhaitait voir, et que tant qu’à faire le trajet, autant en profiter pour se balader en ville, et donner une seconde chance à Aix-en-Provence d’intégrer le club des villes où je veux revenir.

Nous sommes arrivées à Aix-en-Provence en milieu de matinée un samedi. J’aurais préféré venir en semaine mais je ne pouvais pas prendre de congés et la date de fin de l’exposition approchait. Nous devions donc y aller durant un week-end. J’avais fait le choix du samedi par rapport au dimanche pour pouvoir profiter en ville des boutiques ouvertes, ce qui est toujours plus agréable. Ce que je n’avais pas anticipé, c’est que c’est aussi le jour du marché. Et le marché d’Aix du samedi matin, à la fois alimentaire et non alimentaire, est très vaste, s’étendant sur le Cours Mirabeau et de nombreuses places de la ville. Il attire aussi logiquement beaucoup de monde, rendant l’accès au stationnement un peu laborieux (et j’avais pourtant opté pour un très vaste parking souterrain mais il m’a fallu faire preuve de beaucoup de patience pour y accéder, puis descendre assez bas pour trouver une place !).

Nous avons ensuite fait tous nos déplacements à pied, parcourant la vieille ville dans tous les sens. Nous avons commencé par les quartiers les plus anciens, au plan un peu anarchique. Les petites rues sont bordées des belles façades des anciens hôtels particuliers. Certains ont été transformés en boutiques. Nous en profitons pour entrer dans les cours, et jeter un œil aux escaliers majestueux.


Parmi les curiosités dans le centre ville d’Aix-en-Provence, il y a les fontaines. Construites entre les XVe et XIXe siècles pour approvisionner les habitants de la ville en eau, elles sont aujourd’hui des éléments décoratifs, sources de fraîcheur en été. Lors de notre visite, toutes les fontaines n’étaient pas en activité. Nous avons toutefois pu profiter de certaines d’entre elles, au hasard des places et des rues. Nous n’avons bien sûr pas manqué de jeter un œil à la fontaine moussue du Cours Mirabeau. Cette dernière se trouve en effet maintenant complètement engloutie par une énorme concrétion de tuf qui s’est déposée depuis sa construction en 1667 et sur laquelle la végétation s’est développé. Elle a la particularité d’être alimentée par une source chaude et sourd autour de 20° C toute l’année.
Alors que nous envisagions de passer cette journée à Aix-en-Provence, le hasard des réseaux sociaux m’a fait tomber sur une publication Instagram de la librairie Mon Chat Pitre. Le concept de la « ronron » librairie est celui d’une librairie aux allures cosy dans laquelle plusieurs chats évoluent en liberté. Tous ont été adoptés via une association. Forcément, nous avons eu envie d’aller découvrir ce qu’il en était. La façade est modeste mais ne laisse pas de doute sur le lieu. En vitrine, outre quelques ouvrages mis en valeur, on ne peut pas manquer le grand fauteuil, couvert de poils, et sur lequel un félin fait sa sieste. L’établissement, tout en longueur, se divise en plusieurs petites salles. Certaines ont un éclairage zénithal et toutes de jolis luminaires. Sur les tables et le long des murs, on trouve une belle sélection de livres. Après avoir trainé dans les rayons, difficilement fait un choix et croisé quelques chats libraires, nous passons à la caisse où les chats caissiers nous attendent. Nous ne regrettons pas du tout d’avoir entendu parler de cette librairie atypique où nous avons passé un bon moment.
(*) Librairie Mon Chat Pitre, 13 rue de Montigny, Aix-en-Provence
Comme je l’ai dit plus haut, si nous sommes venues à Aix-en-Provence, c’est avant tout pour voir une exposition, présentée à l’Hôtel de Caumont. Melle 3e avait en effet repéré dès le début de l’automne la monographie consacrée à Alphonse Mucha et m’avait convaincue d’y aller. Il y a cinq ans, nous avions vu une exposition d’œuvres de Chagall dans le même centre d’art, situé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle au cœur du quartier Mazarin. Après avoir jeté un œil aux deux salles patrimoniales rappelant la vie passée de l’Hôtel de Caumont, nous entrons dans le vif du sujet.

Si vous ne connaissez pas le nom de Mucha, vous avez sans doute déjà vu ses illustrations (ou des illustrations inspirées de son style). Né en République Tchèque (à l’époque où c’était une province de l’Empire Austro-Hongrois), Mucha arrive à Paris en 1887. Il rencontre d’autres artistes dont Paul Sérusier avec qui il se lie d’amitié. Ses qualités graphiques le font vite remarquer et il travaille avec la maison d’édition Armand Colin ou l’imprimeur Lemercier. C’est par ce dernier qu’il entrera en contact avec l’actrice Sarah Bernhardt en 1894, qui souhaite une nouvelle affiche pour Gismonda, la pièce qu’elle joue et qui est en perte de vitesse. Mucha est le seul illustrateur disponible. Sa proposition casse les codes en vigueur et pose les bases de son style. La pièce est un succès et Mucha devient l’illustrateur attitré des affiches des pièces de Sarah Bernhardt. Il affirme son style qu’il déploie sur les affiches de spectacle, mais aussi les publicités (et on peut au passage se rendre compte que l’image d’une femme un peu dénudée est déjà à la fin du XIXe siècle une méthode de marketing pour vendre tout et n’importe quoi : vins, bières, biscuits, vélos…).

Convaincu que le beau doit être à la portée de tous, Mucha fait aussi éditer des illustrations allégoriques, où l’on sent sa proximité avec le mouvement symboliste. Il propose ainsi des séries autour des fleurs, des saisons, des arts, des moments de la journée. A chaque fois, on y retrouve son style si particulier et que l’on associe maintenant immédiatement à l’Art Nouveau. L’exposition parcourt ainsi la vaste production lithographique de Mucha. La dernière salle, toutefois, est dédiée à l’œuvre plus tardive de Mucha, une œuvre plus « slave », directement inspirée de son pays natal où il retourne en 1910 après quelques années aux Etats-Unis. Il peint alors en particulier une vaste série de vingt toiles monumentales, L’épopée slave, qui retrace l’histoire des slaves depuis le IIIe siècle. Si L’épopée slave n’est pas présentée lors de l’exposition (elle est cependant largement évoquée à travers une salle immersive qui plonge le spectateur au cœur de l’œuvre porté par la musique de Dvořák), d’autres toiles d’inspiration nationaliste et symboliste sont présentes. Si l’on y retrouve certains traits du « style Mucha », elles sont cependant bien différentes de son travail de dessinateur. De plus, elles apportent un éclairage sur le décalage entre l’artiste tel qu’il a été connu et l’artiste tel qu’il aurait souhaité être connu.

(*) L’exposition « Mucha, maître de l’Art Nouveau » se tient jusqu’au 24 mars 2024 au centre d’art de l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence. Vous pourrez retrouver tous les détails pratiques sur le site internet de l’Hôtel de Caumont.
L’exposition suivante sera consacrée à Bonnard.
Je vous conseille vivement de réserver vos billets à l’avance sur internet : cela vous évitera une première queue à l’entrée du centre d’art. Par contre, en cas de forte affluence, il est possible que vous deviez quand même attendre un peu avant d’entrer dans l’exposition ensuite. En effet, les espaces sont relativement restreints et ont une jauge limitée. Par ailleurs, pour un meilleur confort de visite, je vous recommande de cibler des jours/horaires à moindre fréquentation pour les expositions à l’Hôtel de Caumont. Nous y étions un samedi de vacances scolaires, et si en arrivant pendant l’heure du déjeuner, nous avons pu éviter les files d’attente, il y avait énormément de monde dans les salles. Nous avons parfois du attendre avant de pouvoir visualiser correctement une œuvre par exemple.
Après la visite de l’exposition (ce qui nous a quand même pris pas loin de 2 heures), même s’il n’était pas très tard encore, nous étions fatiguées d’avoir piétiné dans la foule, et avons renoncé à aller faire un tour au musée Granet que nous avions pourtant repéré. Nous avons opté pour un goûter et quelques achats gourmands avant de reprendre la route du retour.

(*) L’atelier du Mochi, 10 rue Boulegon, Aix-en-Provence
(*) Chocolaterie de Puyricard, plusieurs boutiques en France, dont 2 à Aix. Nous sommes allées à celle située en bas du Cours Mirabeau
Aix-en-Provence – Bouches du Rhône – mars 2024
Cette semaine, le thème du projet 52, « à la lettre », nous incite à nous plonger dans les mystères de l’alphabet ou de la correspondance. J’avoue avoir mis ce thème sur la liste après avoir visité le Scriptorial d’Avranches et vu les manuscrits du Mont Saint Michel. Mais j’ai déjà utilisé cette illustration il y a trois semaines avec le thème « en papier ». Il me fallait donc une autre idée.
Parmi celles qui me sont venues à l’esprit, il y a eu :

Pour découvrir ce que les autres participants ont fait à la lettre, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : ce week-end, je serai occupée à profiter de bons moments et partager des activités. Je ne sais donc pas à quel moment je pourrai venir valider les commentaires qui seraient partis en modération. Donc, ne vous inquiétez pas si votre commentaire ne s’affiche pas et met longtemps à apparaître : c’est sans doute qu’il est quelque part dans la file de modération et que je n’ai pas encore eu le temps de le valider
Cette année, nous avons eu un début de printemps précoce. Et même si l’hiver n’a peut-être pas dit son dernier mot (il a d’ailleurs neigé dimanche dernier sur la plaine de Valence), les premiers signes printaniers sont déjà nombreux. Je n’ai donc pas résisté à l’envie d’aller me balader dans la campagne pour découvrir les premières fleurs et les lumières printanières. Voici une partie de mon butin photographique.

C’est après une activité manuelle qui avait lieu au pied du Vercors que je suis allée, fin février, à Beauvoir-en-Royans. Le soleil brillait et la grande pelouse sur le site des Carmes m’a semblé l’endroit idéal pour pique-niquer. Cela faisait quasiment deux ans que je n’étais pas montée jusqu’au site médiéval. Comme à chaque fois, j’ai été impressionnée par les ruines de l’ancien château des Dauphins. Même s’il n’en reste pas grand chose, il est assez facile de se rendre compte de la taille qu’il avait.


Je me suis assise sur un banc, profitant de la vue, magnifique, qui se déploie sur la Vallée de l’Isère. Construit sur un promontoire, le château avait initialement une vocation défensive et permettait de surveiller le passage dans la vallée. Le regard porte ainsi jusqu’à l’entrée de la cluse de Voreppe et on aperçoit le massif de la Chartreuse. Les primevères sont nombreuses, au pied des arbres ou des vieilles pierres (elles seront bientôt remplacées par les orchidées dont la floraison est plus tardive).


Mais, le ciel se charge de me rappeler que nous sommes encore en février. Il se couvre et quelques gouttes tombent. Il est temps pour moi de rentrer, non sans jeter un dernier coup d’œil au Couvent des Carmes.

Beauvoir-en-Royans – Isère – février 2024
J’ai commencé à apercevoir les premières fleurs dans les vergers au début de la deuxième quinzaine de février. Et même si la météo était mitigée et le ciel un peu gris, je n’ai pas pu résister au plaisir d’aller trainer du côté de quelques champs d’abricotiers et de pêchers vers Châteauneuf sur Isère. Ce sont les variétés les plus précoces bien sûr qui ont commencé à fleurir. Je m’attendais surtout à voir les abricotiers en fleurs car j’en avais vu passer quelques images sur les réseaux sociaux, mais j’ai eu le plaisir de découvrir que les pêchers commençaient timidement leur floraison également.







Chateauneuf-sur-Isère – Drôme – février 2024
Je ne sais pas si j’aurai une autre occasion d’aller photographier les vergers en fleurs cette saison, mais vous pouvez retrouver mes images des floraisons des années précédentes :
En prévision du printemps qui arrive (et de l’été qui suivra), voici quelques idées de promenades fleuries :
A noter : les périodes de floraison sont bien sûr données à titre indicatif et sont approximatives. Elles varient chaque année selon la météo.
Naturel : le thème de cette semaine dans le projet 52 est un peu fourre-tout. Et comme chaque fois que je mets un thème très ouvert dans la liste, j’ai du mal à trouver / décider comment le traiter !
J’ai d’abord pensé à quelque chose en lien avec la nature, mais soyons honnêtes, des photos de nature, vous en voyez beaucoup par ici. Puis, j’ai envisagé un obstacle de saut « naturel » dans un concours d’équitation. Le hic, c’est que cette année, Melle 3e a d’autres projets et a donc freiné ses participations à de telles compétitions (ceci dit les réveils hyper matinaux du dimanche matin ne me manquent pas). J’ai songé à une recette de cuisine à partir d’ingrédients naturels. Et c’est là qu’une idée (un peu saugrenue peut-être) m’est venue.
En effet, l’eau est une ressource naturelle. C’est d’ailleurs une ressource en danger entre les effets directs de la pollution et ceux indirects du réchauffement climatique. Il n’y a qu’à regarder les nombreuses restrictions d’usage de l’eau que nous avons chaque année, et qui semblent s’aggraver d’année en année, ou encore les lits des rivières en été. A certains endroits toutefois, on trouve encore des fontaines directement alimentées par des sources. Autour de chez moi, il y en a pas mal dans les villages et fermes du Vercors et de ses piémonts, ou dans la montagne ardéchoise. J’en croise régulièrement au cours de mes balades. En été, elles sont généralement les bienvenues car elles permettent de se rafraichir et même de remplir sa gourde (vérifiez quand même qu’elle ne soit pas marquée comme non potable avant !).

Pour découvrir le naturel qui se cache chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
A noter : ce week-end, je serai en famille pour profiter de bons moments et partager des activités. Je ne sais donc pas à quel moment je pourrai venir valider les commentaires qui partiraient en modération. Donc, ne vous affolez pas si votre commentaire ne s’affiche pas et met longtemps à apparaître : c’est sans doute qu’il est parti dans la file de modération et que je n’ai pas encore eu le temps de le valider.